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The Rise of Mathieu Bock-Côté.


Déchet(s) recommandé(s)

Yé partout le tabarnak !

Ma propre soeur, sociologue, l'a déjà qualifié de "honte de la sociologie québécoise".

Desfois, j'y pense, et j'ai honte pour elle. (On ne se parle plus depuis plus de 5 ans)

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Elle a raison. C'est pas un grand pionnier de la sociologie québécoise. Cependant, il est l'un de ces rares sociologues québécois à être capable d'offrir une histoire de la sociologie québécoise mais aussi intellectuelle en général (en d'autres termes, il connaît son shit sur le plan historique). C'est sa posture conservatrice qui le trahit beaucoup en fait. Malheureusement, au Québec, les intellectuels ont très mauvaise réputation et ce bonhomme est en partie responsable du problème.

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il y a 7 minutes, Tovarichtch a dit :

Elle a raison. C'est pas un grand pionnier de la sociologie québécoise. Cependant, il est l'un de ces rares sociologues québécois à être capable d'offrir une histoire de la sociologie québécoise mais aussi intellectuelle en général (en d'autres termes, il connaît son shit sur le plan historique). C'est sa posture conservatrice qui le trahit beaucoup en fait. Malheureusement, au Québec, les intellectuels ont très mauvaise réputation et ce bonhomme est en partie responsable du problème.

Je suis en total désaccord avec ton dernier postulat, MBC semble avoir contribué à élever le niveau des barbares illettrés qui lisent le JdM.
Les gens dits "instruits" se tournant davantage vers Le Devoir.

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@Lux, je comprends ton point. C'est vrai que l'anti-intellectualisme au Québec est ravageur et que les opinions prévalent sur les connaissances. Par contre, c'est pas difficile de battre le niveau qualitatif des médias de masse au Québec, surtout pas le Journal de Montréal :`un tabloïd vide d'information pertinente qui carbure sur des titres racoleurs. Mon point est qu'au-delà de cette hausse qualitative dans l'information présentée à un lectorat clé, Bock-Côté demeure très lourd. Il est populaire à cause de la prestance qu'il dégage quand il s'exprime plutôt le contenu de ses propos. Bien franchement, il suffit de le placer face à un médiocre sociologue français pour qu'il se fasse ramasser effrontément.

Il a l'habitude d'être un bouteur, pas de se faire bouter.

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il y a 21 minutes, Tovarichtch a dit :

Il a l'habitude d'être un bouteur, pas de se faire bouter.

N'Est-ce pas ton propre cas mon cher Tovarichtch ? N'Est-ce pas l'apanage des esprits supérieur ?

Pour ce qui est de MBC, je pense que ça va prendre plus qu'un "médiocre sociologue français" pour le STOPPER.

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MBC est un excellent exemple du vrai facteur déterminant d’exclusion et de décrédibilisation par l’intelligentsia (gauchiste) montréalaise. Ce n’est pas la pauvreté intellectuelle mais bien le fait d’être conservateur ou de droite. C’était facile avec Richard Martineau et les radios de Québec de blâmer, à raison, leurs manque de rigueur intellectuelle, mais pour MBC ce facteur ne tient plus. Autre évidence: combien d’éditorialistes de gauche de La Presse se voit souligner leur sophistes par l’intelligentsia? aucun évidement.

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Il y a 1 heure, Brunette pas nette a dit :

(Chaque utilisation des lettres "MBC" devrait être remplacée par :bock_cote:  , merci)

Les amis, chaque fois que tu verras dans l'histoire l'image suivante : :bock_cote:, appuie sur le bouton correspondant dans la tableau des sons, à ta droite. Tu entendras alors le cri de cet animal singulier qu'est le MBC d'Amérique : «Multiculturalisme canadien!»

 

Révélation

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Pour les amateurs, voici un très excellent débat sur le concept (fumeux ?) du "politiquement correct" :

 

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Le 2019-06-03 à 10:07, Tovarichtch a dit :

Oui.

  Révéler le texte masqué

:navré:

 

As-tu déposé ta thèse ou ta "Pomo Story" est morte dans l’œuf ?

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The Fall of Buck HELL

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La crise du marxisme, à partir des années 1950, enclenche une dynamique idéologique qui forcera la gauche occidentale à se transformer en redéfinissant à la fois sa vision de la société occidentale et la critique qu'elle en fait.

Elle la forcera aussi à redéfinir en profondeur son projet politique en misant non plus sur la lutte des classes mais sur le politique des identités, à partir de laquelle elle réinterprétera l'idéal démocratique au cœur de la modernité.

Cette entreprise culminera autour de ce qu'on a appelé la « troisième voie », qui a représenté une forme de normalisation gestionnaire du radicalisme.

Cette redéfinition se définira autour de quatre grands axes :

  • une critique de la conscience historique occidentale
  •  la formulation d'une théorie antidiscriminatoire
  • une multiculturalisation de l'identité collective qui entraînera une mutation du régime de représentation démocratique
  •  une refondation cosmopolitique de la souveraineté.

À travers cela se formulera une nouvelle définition de la légitimité démocratique qui disqualifiera fondamentalement les critiques du nouveau régime « progressiste », en pathologisant le conservatisme, désormais conceptualité à la manière d'une tentation régressive en contradiction avec la promesse émancipatoire de la modernité.

Cette « mutation » de la gauche entraîne conséquemment une transformation en profondeur du clivage « gauche-droite » dans les sociétés occidentales, en changeant à la fois son contenu idéologique, ses frontières politiques et sa base sociale.  

 

 

 

La désacralisation de la référence nationale depuis un quart de siècle a rattrapé toutes les sociétés occidentales qui sont désormais sommées de se convertir au modèle de la société multiculturelle.

Une série de questions nouvelles se sont ouvertes dans la conscience occidentale qui problématise ses appartenances fondatrices et défini de manière critique son rapport à l'histoire, autrefois central dans la mise en scène de la collectivité sous la forme d'un monde commun.

Désormais, l'histoire sera le lieu d'une critique à partir de laquelle on discutera des fondements même de la collectivité, l'historiographie s'ouvrant aux considérations politiques en se présentant comme domaine de redéfinition de l'identité collective.

Depuis la défaite référendaire de 1995, la société québécoise est rattrapée par ce questionnement comme on a pu le voir avec le débat sur la métamorphose du nationalisme québécois où la réécriture de l'histoire était au centre de la polémique.

Parmi les grands historiens du Québec contemporain, Gérard Bouchard a proposé ainsi de décentrer radicalement la conscience nationale du collectif francophone à partir duquel elle s'était déployée. Jocelyn Létourneau a quant à lui invité la société québécoise à dénationaliser sa représentation d'elle-même quitte à la normaliser dans les paramètres durables et souhaitables de la fédération canadienne.

Il n'en demeure pas moins qu'une historiographie populaire préserve une forte représentation du Québec plus conforme au discours traditionnel d'un nationalisme majoritaire tel qu'il représente encore la disposition identitaire dominante de la société québécoise.

Dans ce mémoire, nous étudierons le processus de reconstruction de la conscience nationale québécoise selon la nouvelle éthique post-nationale tout en nous intéressant aux limites d'une telle entreprise lorsqu'elle se confronte à la résilience de la conscience nationale telle qu'elle s'exprime dans les classes moyenne et populaire.  

 

 

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Politiquement incorrect mes boules.

Qu'il puisse manger un char de marde, nous n'avons pas besoin de vos "penseurs" québécois pour entamer notre Frexit.

Notre Frexit, nous le ferons tous seuls comme des grands, tabarnak.

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