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1984
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Déchet(s) recommandé(s)

Un de mes potes m’a envoyé un concept de podcast assez intéressant, appelé TRANSFERT sur YouTube. C’est le magasine Slate qui fait ça. Y a environ un centaine d'épisodes, et autant d’histoires sordides, étranges, choquantes. Certains d’entre vous vont s’en régaler probablement ( ici je pense à toi @xdrox je sais pas pourquoi je pense que c’est ta came sur, @Ecce Homo ma concierge portugaise n’y a pas été insensible non plus)

mon premier épisode était au sujet d’un Coloc pedophile, mon deuxième au sujet d’un couple à 3. Hier c’etait l’histoire d’un petit colon de français qui s’entiche d’une indienne, et qui ruine quasiment sa vie entière après l’avoir fourrée. La grande classe. 

Bref, je pense que ça peut vous intéresser. J’écoute ça quand je peins, ça me fout dans un état de concentration maximale. 

Merci d’évoquer les épisodes que vous avez écouté avec vos réactions en ne révélant l'intrigue que sous spoiler ( pas comme moi, là, juste au dessus) 

ps: parfois vous tomberez sur une histoire totalement insipide parmis des dizaines réellement originales, (si dans cette histoire la fille s’appele Elise, c’est normal)

Bon appétit ! 

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Il y a 6 heures, 1984 a dit :

ma concierge portugaise

dis-donc j'ai pas rétrogradé depuis la dernière fois où tu m'as qualifiée de commère portugaise ? ô_O

nous (ma blonde l'écoute aussi) adorons ces podcasts qui nous font glousser comme des dindes pendant qu'on fait nos casse-têtes de Noël. j'ai aussi été désamorcée par Le Colocataire *frissons dans le dos*. 

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En France, les portugaises sont connus pour être poilus et pour tenir les métiers liés à la conciergerie, car ils sont doués au ménage, ce qui en fait les commères parfaites pour suivre ce qui se passe dans l’immeuble. Sans concierge, pas de commère portugaise, c’est un synonyme.

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  • HAHAHA! 1
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  • 2 semaines plus tard...

Il me semble que son comportement et processus cognitif sont similaires à ceux de beaucoup de jeunes femmes dans la même situation et que son histoire n'est pas peu commune. Je fais miens les commentaires de Charlotte Montel. ;)

  • Meh. 1
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Il y a 11 heures, 1984 a dit :

@Ecce Homo faut que tu écoutes cette grande pintade. Et que tu lises les comm a la fin.

J'écoute pas de podcasts, mais j'apprécie beaucoup tes réactions face à ceux-ci sur tes story d'Instagram, et ton analyse est intéressante ça serait cool si tu pouvais en faire une série de réaction sur YouTube et nous posté ça ici (j'avais déjà dit dans le passé je trouve le format des story INstagram/Facebook vraiment so-so), mais je pense que tes réactions et inputs valent la peine et que ça ferait de bon vidéo. 

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Ça pourra être intéressant oui. Quand on sera prêts (:

 

Il y a 4 heures, Ecce Homo a dit :

Il me semble que son comportement et processus cognitif sont similaires à ceux de beaucoup de jeunes femmes dans la même situation et que son histoire n'est pas peu commune. Je fais miens les commentaires de Charlotte Montel. ;)

C’est facile de blâmer la société, la culture et l’education quand on a simplement une problématique psy. Trop facile. Avoir du mal à dire non, ce n’est pas exclusif aux femmes. Cet argument est si fragile qu’il ne peut justifier aucun discours stable. Beaucoup de gens intègrent un masque social et c'est précisément la raison d’un mal être général, être poli et ne pas savoir dire non, fait partie du construit social. Cette conférence en parle très bien. Il n’y a rien de féministe dans cette problématique là.

Mais là concernant elle, dude, ça te rappelle pas une certaine problématique ? Cette fille semble avoir besoin de reconnaissance sociale et joue un rôle avec les autres. Même sa psy ( avec qui elle a également quelques troubles à « être » puisqu’elle « pense » son désaccord mais ne l’exprime pas - son pattern est clair pourtant elle voit une psy quand même) n’est pas vraiment au courant de son rapport complexe à la séduction. Elle a un problème avec les hommes de pouvoir plus âgés qu’elle.te ci

Ça te rappelle rien ? Je suis sure que cette fille est issue d’un milieu social pauvre avec un père archi problématique. Personne ne joue la comédie avec une telle dissonance cognitive. Sa réaction d’en vouloir au gars est archi caractéristique d’un déni de soi, de ses propres responsabilités d’adulte dans son monde d’enfant ( car concrètement, elle n’assume rien, elle est limite sous tutelle vis à vis de lui qui selon elle, « aurait dû se demander si sa position d’homme connu ne la mettait pas sous emprise » ) 

un truc que j’adore avec ces podcasts c’est que le choix des détails dans le récit des intervenants en dit plus long sur eux que ce qu’ils pensent raconter. Lorsque celle ci nomme Paul et pas son ami, ça montre bien des choses. Quand celle ci dit au début que Paul est le seul a la respecter dans son rôle et ne pas la prendre pour une stagiaire, c’est aussi révélateur. Le passage du restaurant et du champagne, pareil. Et le nombre d’incohérences cognitives est effrayant dans cette histoire. Mais dans le ton de l’auteure et dans le choix des mots, l’es silence, les hésitations virgule, c’est vraiment ce que je préfère de tout ça. On se rends vite compte des névroses des gens quand ils s’expriment.

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Il y a 12 heures, 1984 a dit :

C’est facile de blâmer la société, la culture et l’education quand on a simplement une problématique psy. Trop facile. Avoir du mal à dire non, ce n’est pas exclusif aux femmes. Cet argument est si fragile qu’il ne peut justifier aucun discours stable. Beaucoup de gens intègrent un masque social et c'est précisément la raison d’un mal être général, être poli et ne pas savoir dire non, fait partie du construit social. Cette conférence en parle très bien. Il n’y a rien de féministe dans cette problématique là.

consentir à une relation sexuelle qu'on n'a pas envie d'avoir est un phénomène qui s'explique par plusieurs variables. il me semble qu'on passerait vraiment à côté de la plaque en voulant exclure la variable sociale. il est vrai que beaucoup de femmes s'engagent dans des relations sexuelles qu'elles n'ont pas envie d'avoir pour plusieurs raisons qui leurs sont propres. par exemple : "il a payé la note au restaurant, je lui dois bien ça". ou encore : "les hommes ont plus de libido que les femmes, c'est normal". en ce sens, la relation sexuelle peut être vue comme la finalité d'un processus cognitif de marchandage internalisé dans le but de ne pas déplaire aux hommes ou pour se conformer à certaines attentes ou croyances genrées. c'est un phénomène fréquent qui se produit en dating (comme dans le podcast) et aussi dans un contexte de relation de couple.

pour ce qui est des hommes, plusieurs ressentent de la pression d'avoir une relation sexuelle qu'ils ne désirent pas avoir dans le but de prouver leur masculinité ou pour se conformer à un groupe d'amis masculins. il est vrai que consentir à une relation sexuelle non désirée n'est pas exclusif aux femmes, mais l'explication sous-jacente au phénomène a certainement une composante genrée. tiens, un petit article universitaire qui le résume bien. pour ce qui est d'en faire une problématique féministe, je vois difficilement en quoi il n'est pas pertinent de l'adresser de cette manière. en fait le phénomène s'apprête très bien aux analyses féministes car, comme je t'ai dit, c'est un phénomène qui a une composante genrée.

Il y a 12 heures, 1984 a dit :

Mais là concernant elle, dude, ça te rappelle pas une certaine problématique ? Cette fille semble avoir besoin de reconnaissance sociale et joue un rôle avec les autres. Même sa psy ( avec qui elle a également quelques troubles à « être » puisqu’elle « pense » son désaccord mais ne l’exprime pas - son pattern est clair pourtant elle voit une psy quand même) n’est pas vraiment au courant de son rapport complexe à la séduction. Elle a un problème avec les hommes de pouvoir plus âgés qu’elle.te ci

Ça te rappelle rien ? Je suis sure que cette fille est issue d’un milieu social pauvre avec un père archi problématique. Personne ne joue la comédie avec une telle dissonance cognitive. Sa réaction d’en vouloir au gars est archi caractéristique d’un déni de soi, de ses propres responsabilités d’adulte dans son monde d’enfant ( car concrètement, elle n’assume rien, elle est limite sous tutelle vis à vis de lui qui selon elle, « aurait dû se demander si sa position d’homme connu ne la mettait pas sous emprise » ) 

un truc que j’adore avec ces podcasts c’est que le choix des détails dans le récit des intervenants en dit plus long sur eux que ce qu’ils pensent raconter. Lorsque celle ci nomme Paul et pas son ami, ça montre bien des choses. Quand celle ci dit au début que Paul est le seul a la respecter dans son rôle et ne pas la prendre pour une stagiaire, c’est aussi révélateur. Le passage du restaurant et du champagne, pareil. Et le nombre d’incohérences cognitives est effrayant dans cette histoire. Mais dans le ton de l’auteure et dans le choix des mots, l’es silence, les hésitations virgule, c’est vraiment ce que je préfère de tout ça. On se rends vite compte des névroses des gens quand ils s’expriment.

 

je ne lis pas assez bien les gens au point de pouvoir déduire ce genre de choses par la simple écoute du podcast. pour ce qui est des silences, hésitations et virgules, je ne suis pas sûre qu'on peut s'y fier dans la mesure où elle raconte une histoire qui a probablement été reproduite textuellement et récitée au moins à une reprise déjà (sinon ça ne coulerait pas aussi bien). les inclinaisons tonales n'ont donc pas la même valeur que durant une entrevue où elle répondrait spontanément à une question.

mais, certainement, en écoutant l'histoire, on peut conclure qu'il s'agit d'une femme qui ressent fortement la pression de plaire aux hommes qui ont un statut, au point où cela en devient problématique pour elle (elle l'admet elle-même à plusieurs occasions et va même jusqu'à se "raser le crâne" pour s'y affranchir). si elle finit par voir le désir masculin comme une agression sur sa personne, c'est probablement le résultat d'un parcours personnel négativement connoté et c'est la seule interprétation que j'oserais faire de son histoire par rapport à elle.

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Je te parle de l'évocation de certains détails contextuels qui en disent plus long sur son attention dirigée, ce qu'elle retranscrit de son récit, dans la forme.

Alors que ce soit au sens littéral, c'est à dire quand elle évoque un dîner faste alors que certains récits seraient passés outre ce détail, jusqu'à la répétition de certains termes, à l'importance qu'elle accorde à ses ressentis, quand elle agit à certains moments elle ne s'explique pas alors qu'on attendrait de comprendre et l'effet loupe sur d'autres moments qui semblent décortiqués plus sérieusement notamment le ressenti de son dégoût que l'on s'explique pas toujours vraiment.

Ses rêves sont aussi saisissants, et sa réaction face aux hommes à la fin à quelque chose d'entièrement intense.

Le fait qu'elle réponde à ses messages par réflexe, c'est bien que son cerveau y voir un accomplissement. Elle parle d'emprise parce qu'elle ne peut nier son addiction, qu'elle ne comprends pas au niveau conscient. 

Au delà de cela, lorsque quelque chose ou quelqu'un t'écoeure, tu ne vas pas accepter de coucher avec sans une véritable raison, comme l'usage de la pression et de la force par exemple, et je doute que dans cet exemple, ce soit véritablement le cas.

Ici, fondamentalement, je ne vois pas comment on pourrait imputer à la société des problèmatiques qu'elle amène elle personnellement.

Je pense qu'elle a plutôt intégré une forme de faux self séducteur qui s'enorgueillit des rapports de pouvoir qu'elle peut exercer grâce à son apparence, stratégie totalement encouragée par la culture occidentale. Bien entendu que le construit social l'amène à faire des choix en fonction des grilles d'appréciations sociales, mais son rapport à la situation est un poil trop extrême pour qu'elle n'assume pas une part de sa relation compliquée à cet homme.

Regarde, à ton avis, pourquoi elle a attendu d'avoir un mec pour lui dire ? Alors qu'elle lui ment sur ses sentiments depuis le début ? Elle ment si bien et joue si bien son rôle de femme séduite, elle aurait été également capable soit :

- D'assurer son rôle parce que consciente du "pourquoi je le fais"- "Je le fais pour le pouvoir et l'ego" 

- Mentir comme elle le faisait déjà en se débarrassant de lui à la moindre occasion. 

Or, le seul moment où elle est honnête, c'est quand son mec lui dit de l'être. Et en plus, elle trouve le moyen de lui reprocher : elle est particulièrement servile envers l'un et totalement sadique envers l'autre.

Tout ça pour lui balancer à la gueule que depuis le début il l'a dégoûte. 

ésolée mais cette dame est psychologiquement troublée. 

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Il y a 4 heures, 1984 a dit :

Je pense qu'elle a plutôt intégré une forme de faux self séducteur qui s'enorgueillit des rapports de pouvoir qu'elle peut exercer grâce à son apparence, stratégie totalement encouragée par la culture occidentale. Bien entendu que le construit social l'amène à faire des choix en fonction des grilles d'appréciations sociales, mais son rapport à la situation est un poil trop extrême pour qu'elle n'assume pas une part de sa relation compliquée à cet homme.

Regarde, à ton avis, pourquoi elle a attendu d'avoir un mec pour lui dire ? Alors qu'elle lui ment sur ses sentiments depuis le début ? Elle ment si bien et joue si bien son rôle de femme séduite, elle aurait été également capable soit :

- D'assurer son rôle parce que consciente du "pourquoi je le fais"- "Je le fais pour le pouvoir et l'ego" 

- Mentir comme elle le faisait déjà en se débarrassant de lui à la moindre occasion. 

Or, le seul moment où elle est honnête, c'est quand son mec lui dit de l'être. Et en plus, elle trouve le moyen de lui reprocher : elle est particulièrement servile envers l'un et totalement sadique envers l'autre.

Tout ça pour lui balancer à la gueule que depuis le début il l'a dégoûte. 

si je comprends bien, selon toi cette femme est une séductrice qui "s'enorgueillit des rapports de pouvoir qu'elle peut exercer grâce à son apparence", chose qu'elle n'assume pas, et donc, quand elle dit qu'elle se sent sous l'emprise de Paul et qu'elle a de la difficulté à refuser ses avances, ce sont des mensonges qu'elle raconte dans le but de tromper l'auditoire sur ses motivations profondes que sont la séduction et le gonflage d'ego.

je trouve ça tiré par les cheveux, surtout que son témoignage m'apparaît crédible, qu'elle raconte son histoire de façon anonyme et qu'elle n'a aucun intérêt à mentir dans de telles circonstances. à moins qu'elle soit tellement refoulée et menteuse qu'elle en est rendue à croire en ses propres mensonges, et là, je ne dis pas que c'est impossible, mais ce serait encore plus tiré par les cheveux que la version précédente.

les mots qu'elle utilise ne laissent pas beaucoup place à interprétation, regarde: 

"il me propose qu'on reste amis, c'est une phrase tellement banale et je me sens tellement soulagée, je me sens tellement tellement libérée. je me dis vraiment une bonne chose de faite, enfin je vais pouvoir vivre sereinement cette relation que je suis en train de créer avec quelqu'un de sain et enfin cette emprise dont je commence à percevoir l'ampleur va pouvoir se terminer".

"Paul m'écris , il n'a pas compris que je n'avais plus envie d'entendre parler de lui, il continue à m'écrire, cette fois-ci je réponds moins mais je réponds toujours, je lui réponds plus froidement mais je laisse pas un message sans réponse. et je me sens encore au fond complètement étouffée justement par cette relation parce que je sens l'inégalité entre nous. je sens que lui il est libre et que moi, ben moi j'suis empêtrée dans ces sentiments négatifs et obligée en fait à entendre parler de lui tout le temps et obligée à recevoir ses messages, j'ai vraiment l'impression que je n'arriverai jamais à le faire partir. Un jour quelques mois plus tard il m'envoie un autre message (...) banal mais ça fait quelques semaines qu'il ne m'avait pas écrit et j'avais commencé à l'oublier. et ce message me provoque une crise de panique. j'ai du mal à respirer, je fais tomber mon téléphone par telle par perte de mes moyens. Mon copain arrive, me vois dans tous ces états et je lui explique tout. je lui explique aussi mon ressenti, le malaise que je ressens à chaque fois que je ressens un de ses messages. et il m'encourage tout simplement à le partager à Paul et à l'exprimer enfin. du coup je décide de le faire, je l'écris ce jour là un long message à Paul où je lui explique que j'ai mal vécu cette nuit à l'hôtel, je ne pense pas que c'est sa faute parce qu'il n'a pas vu, il n'a pas tous les éléments pour voir, mais que je suis très mal à l'aise de cette situation et que je ne veux plus entendre parler de lui."

"je lui en veux parce que à aucun moment il ne s'est posé la question de notre rapport et s'est jamais dit que le fait d'être quelqu'un de connu, il s'est jamais dit que le fait d'être un homme ou que le fait d'être quelqu'un de plus âgé que moi pouvait influencer sur mes décisions et je lui en veux de pas avoir cherché à vérifier mon consentement ou de pas avoir explicité ce rapport pour s'assurer de ma liberté. je supprime ses messages, je supprime son numéro, et là je me sens vraiment vraiment plus libre."

en 40 minutes, elle doit avoir dit au moins 15 fois que 1) elle ne veut pas être dans cette relation 2) elle se sent sous l'emprise de Paul 3) la relation génère chez elle des sentiments négatifs. où est-ce que tu vois de la séduction et du gonflage d'ego là-dedans ? je suis perplexe de te voir chercher à décrédibiliser son témoignage quand ses mots sont tellement clairs, limpides et dénudés de doute sur ses sentiments par rapport à Paul. faudra que tu m'expliques ton processus là.

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Non tu as mal compris: je pense qu'elle a un problème de dissonance cognitive, quelque chose dans le genre, elle semble ne pas porter au conscient une addiction qu'elle s'est créé, comme son rôle d'ailleurs, vis à vis de cet homme. 

Le côté séducteur, c'est la société qui lui a insufflé à coup de marketing culturel, le classique quoi, t'es une femme tu dois être belle et séduire si tu veux réussir. 

C'est ça que je disais, je ne la pense pas consciente, donc aucunement menteuse ou manipulatrice. 

Donc quand elle dit 

- "Je ne veux plus qu'on se fréquente du moins, pas comme ça" 

Paul dit "veut qu'on reste amis, c'est tellement banal, je me sens soulagée..." 

OK, là dessus tu es d'accord qu'elle ne lui exprime pas plus ses émotions que d'habitude et reste dans une stature ouverte vis à vis du type, ce n'est pas clair. Quand celui ci prends de ces nouvelles, c'est la qu'elle ne veut plus entendre parler de lui. Elle n'est jamais claire et sincère avec ce mec, et depuis le tout début en réalité. La question ici c'est pourquoi celle ci entretient un double rapport fierté dégoût avec un homme, au point de masquer ses émotions sans que celui ci n'use de pression quelconque. 

En fait, dans son récit, elle dit peut être 15 fois qu'elle en a marre, mais dans l'action relatée, elle ne le dit jamais. Qu'est ce qui peut pousser quelqu'un à aller contre sa propre volonté ? Je te le donne en mille Une addiction.

On a beaucoup de détail sur son rejet mais très peu sur l'explication concrète de cette emprise qui est imputée simplement au fait que Paul est un homme connu. Ce qui empêche cette fille de lui dire la vérité, c'est bien cette donnée. Au fond, c'est LA donnée qui justifie l'emprise. Et c'est ce que je dis, c'est une emprise qu'elle s'inflige elle même. 

Le déclic c'est son copain qui lui donne, là encore, on dirait qu'elle est sous tutelle concernant l'expression de ses émotions profondes. 

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Il y a 10 heures, 1984 a dit :

En fait, dans son récit, elle dit peut être 15 fois qu'elle en a marre, mais dans l'action relatée, elle ne le dit jamais. Qu'est ce qui peut pousser quelqu'un à aller contre sa propre volonté ? Je te le donne en mille Une addiction.

On a beaucoup de détail sur son rejet mais très peu sur l'explication concrète de cette emprise qui est imputée simplement au fait que Paul est un homme connu. Ce qui empêche cette fille de lui dire la vérité, c'est bien cette donnée. Au fond, c'est LA donnée qui justifie l'emprise. Et c'est ce que je dis, c'est une emprise qu'elle s'inflige elle même. 

Le déclic c'est son copain qui lui donne, là encore, on dirait qu'elle est sous tutelle concernant l'expression de ses émotions profondes. 

comme on n'a pas beaucoup d'information sur elle, je n'osais pas trop m'embarquer dans les grossières spéculations. mais bon, pour le plaisir de l'exercice et puisque ça n'engage personne: j'ai l'impression qu'elle a vécu de l'abus quand elle était petite et je trouve qu'elle présente les symptômes d'un C-PTSD (trouble de stress post-traumatique complexe). une des caractéristiques du C-PTSD est le rapport insidieux que la victime entretient vis-à-vis son abuseur, et notamment, l'impression que ce dernier contrôle ses choix de vie même s'il n'est plus dans le portrait.

lecture intéressante au paragraphe "The perception of one's perpetrators". tu ne trouveras malheureusement pas d'équivalent en français.

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Dans le récit, le passage où elle évoque son rêve m'est apparu extrêmement saisissant; et elle évoque aussi l'âge du mec qui pourrait être son père, là aussi c'est à se poser des questions. 

Intéressant. Effectivement cela se tient très bien, ça ressemble complètement à ce qui se passe :

"Many survivors can have a primary, more surface-layer set of thoughts and feelings about their perpetrator(s), particularly when asked. They may know what they're "supposed to say" or "supposed to feel", and then follow suit. But it's helpful to know that a collection of all these responses can, and often does, coexist within one person, vacillating between extremes underneath what's shown to the world or even to themselves. Day to day, and year to year, their feelings may shift - and - what the survivor knows to be true intellectually versus what they feel emotionally may remain incongruent for a very long time."

 

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