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L'inspiration.


Lame
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L'inspiration, la chienne de l'artiste, on l'aime et on ne l'aime pas. Elle s'en vas, et elle revient.

Pour vous, qu'est-ce que l'inspiration: D'où vient-elle? Est-ce vrai, est-ce fictif, c'est seulement dans nos tête? Les émotions ont elles un rôle a jouer dans l'inspiration? Et le vécu?

Qu'est-ce qui vous inspire vous: Les chats, les chiens, vos émotion, votre mood, les autres, ce qui vous entoure en général?

Avez-vous déja perdu votre inspiration: Le syndrome de la page blanche vient-elle souvent vous rendre visite? Des événement peuvent-ils vous empêcher de crée?

Selon vous, est-ce qu'il existe des trucs pour retrouver l'inspiration, et que sont-ils?

Moi l'inspiration, ou peut importe la chose qui me permet de crée, ca part et ca vient. Je peut êtres plus de 3 à 4 mois sans griffer quelque chose de décent ou à mon goût. Et justement, ca vient juste de partir et ca me fait chier, c'est un feeling tellement bizarre. Dans c'est moment là de non-inspiration, j'ai comme l'impression que je ne serai plus capable de dessiner, je regarde de vieux dessins, et je me dit ''wow comment j'ai fait ca, j'pourai plus jamais faire mieux que ca''.

Voici une hypothèse sur une des questions soulever. J'associe ici l'inspiration à une drogue ou une émotion.

Dans les périodes que je ne suis pas inspirer, j'ai comme un petitdown, une sorte de dépression, c'est minime, mais c'est tout de même là, comme après un high de drogue si on peut dire. Alors, ce high, comment on ce le procure?

Donc on peu dire que l'inspiration est une émotion. Comme les émotions, elle n'est pas toujours présente; on n'est pas toujours sans cesse en colère ou triste. Si on veut êtres heureux, il y a plusieurs choses qu'on peut faire pour l'être. Alors on fait quoi pour êtres inspirer?

Les fois que j'ai remarquer un ''boost d'inspiration'' c'est surtout en voyant des photographie. De femmes surtout.

Lorsque je suis dans ma tête et que cherche quoi dessiner, je consulte souvent cette galerie: GILLES-MARIE ZIMMERMANN.

Zimmermann est un des photographes que j'admire beaucoup. J'aime bien Yuri Yasuda aussi, mais bref, moi c'est les femmes qui m'inspire, j'ai absolument aucune idée pourquoi, et pas besoin d'être des top modèle chix non plus, parfois ca peut êtres une peinture abstraite d'une femmes.

Je parle de dessin ici, mais vous pouvez être en danse, photographie, peinture etc.

Aller, DISScuter!

La derniere ligne contient un jeux de mots plate.

Modifié par JimmyMaisPasHendrix
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L'inspiration est un truc vraiment bizzare. Ça fait 2 mois que je l'ai perdu. À certains moments, je crois l'avoir retrouvé, alors je me garoche sur un morceau de papier et tout s'envole. Je me sens froide et amoindrie. L'inspiration est un truc flou et insipide. Ça me vient par vague. Ça me rend consciente de mes folies et de mes peurs.

Comme toi, les femmes m'inspirent. Elles sont tout pour moi: violence et tendresse à la fois.

Il y a aussi tout ce que je vis qui me tient en éveille et qui m'incite à écrire ou dessiner. Par contre, tout devient encore plus compliqué à transcrire et à comprendre.

Parfois, j'ai l'impression que quand ça va trop bien, il est impossible de créer. Comme si l'âme d'un artiste se devait d'être empreint d'une certaine mélancolie pour réussir à réaliser de quoi de vibrant. D'autres fois, j'ai l'impression que la tristesse absorbe trop l'artiste pour qu'il voit son oeuvre d'un oeil extérieur et ça en devient laid. Je sais pas si j'arrive à me faire comprendre... Peut-être faut-il un juste milieu des choses, mais encore là, c'est nébuleux.

Alors, pour moi, l'inspiration ressemble à un coup de tête comme les intuitions de Spiderman juste avant un danger. Avouez que c'est tellement une belle comparaison (sarcasme).

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L'inspiration est un truc vraiment bizzare. Ça fait 2 mois que je l'ai perdu. À certains moments, je crois l'avoir retrouvé, alors je me garoche sur un morceau de papier et tout s'envole. Je me sens froide et amoindrie. L'inspiration est un truc flou et insipide. Ça me vient par vague. Ça me rend consciente de mes folies et de mes peurs.

Comme toi, les femmes m'inspirent. Elles sont tout pour moi: violence et tendresse à la fois.

Il y a aussi tout ce que je vis qui me tient en éveille et qui m'incite à écrire ou dessiner. Par contre, tout devient encore plus compliqué à transcrire et à comprendre.

Parfois, j'ai l'impression que quand ça va trop bien, il est impossible de créer. Comme si l'âme d'un artiste se devait d'être empreint d'une certaine mélancolie pour réussir à réaliser de quoi de vibrant. D'autres fois, j'ai l'impression que la tristesse absorbe trop l'artiste pour qu'il voit son oeuvre d'un oeil extérieur et ça en devient laid. Je sais pas si j'arrive à me faire comprendre... Peut-être faut-il un juste milieu des choses, mais encore là, c'est nébuleux.

Alors, pour moi, l'inspiration ressemble à un coup de tête comme les intuitions de Spiderman juste avant un danger. Avouez que c'est tellement une belle comparaison (sarcasme).

Les émotions de tristesse et de colère sont beaucoup plus forte que la joie et autres, elle provoque des réaction bien plus puissante. J'pense que tu a bien raison lorsque tu dit qu'on ne peu pas arriver a crée lorsque tout vas bien. Mais lorsque tout vas mal non plus!

Un juste mileu c'est bien, la zone grise bref, un élant de joie pour ce motiver a dessiner, et un peu de déprime pour s'inspirer!

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amphetamine1.jpg

steveepostman_lsd_blotter.jpg

Ça, et la musique.

Synesthésie. Lorsque je ferme les yeux, la musique m'inspire parfois des images assez claires. Mon imagination se sépare en un nombre indéfini d'univers particulièrement étranges qui s'entremêlent parfois pour accoucher d'idées indépendantes de ma volonté propre. Blame the drugs.

J'ai beaucoup d'imagination. C'est la motivation et la technique qui fait parfois défaut.

Modifié par White Light
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Parlant de synesthésie, je me souviens du sujet sur le 2.0 ; j'avais écris un message platte comme quoi je voyais là-dedans qu'une autre excentricité de pseudo et blablabla...

Mais j'ai réalisé que je voyais depuis longtemps certaines couleurs et variantes de teintes précises pour certaines oeuvres que j'aime et connais par coeur.

L'effet de couleur le plus clair et évident qui apparaît naturellement dans mon imagerie mentale se produit à l'audition

, qui est un compositeur finlandais.

3 mouvements de bleu pûr, froid, foncé (bleu minuit, cobalt) pour le 1er et 3e, pâle pour le 2e (azurin, turquoise).

Par contre, concernant cette oeuvre, je suis pas mal convaincu que le bleu est inscrit dans l'oeuvre elle-même,ya une évocation glaciale pour sûre, ce bleu, mon esprit ne fait que le capter.

--------------------

Rapport avec le sujet, j'ai vécu certains moments où je me suis senti très inspiré. Une pensée fleuve (souvent maniaque) bien installée, réfléchie, bien dirigée, et un système nerveux huilé, au service d'idées que je peux avoir développé intérieurement depuis longtemps, et qui trouve une partie de leur aboutissement.

Ya aussi l'inspiration humoristique, une genre de bonne humeur exagérée, tout me semble drôle, en particulier mes propres blagues. Ya aussi une inspiration plus tragique, un peu angoissante, et avec une violence "mentale", et une recherche sémantique ultra-pointilleuse.

Par contre, ça peut devenir inconfortable, et il peut arriver un moment où je souhaite retourner à un état d'esprit plus "rationnel". Et quand je le retrouve (car il faut décompenser), je commence à m'ennuyer quelques temps après, avec l'impression qu'il me manque une partie de moi-même, et que je n'ai pas de moyen de la restituer.

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Ça, et la musique.

Synesthésie. Lorsque je ferme les yeux, la musique m'inspire parfois des images assez claires. Mon imagination se sépare en un nombre indéfini d'univers particulièrement étranges qui s'entremêlent parfois pour accoucher d'idées indépendantes de ma volonté propre. Blame the drugs.

J'ai beaucoup d'imagination. C'est la motivation et la technique qui fait parfois défaut.

T'à l'imagination, c'est l'élément le plus important.

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L'inspiration est souvent une excuse pour ne pas me mettre au travail, je me dis que je ne la sens pas et je m'autorise à glander. J'ai des espèces de pics de créativité quand je suis en pleine déprime. Et à chaque fois que j'ovule, j'écris incroyablement au-dessus de mon niveau habituel, c'est le moment du mois où je me jetterais volontiers par la fenêtre.

Ca me pousse donc mais ce que je mets sur papier n'a aucun rapport. Je n'utilise pas mes émotions ou mon passé pour écrire, au contraire, c'est pour oublier que j'existe que je compose tant, c'est une petite alternative au suicide de ne pas avoir à vivre pendant quinze heures chaque jour. Et puis, ça intéresserait qui? Je vomis assez ma vie ailleurs, sérieux tout le monde s'en tape de nos sentiments, je préfère faire des choses neutres, lumineuses, presque religieuses en fait.

Le meilleur moyen de perdre l'envie de composer, c'est de s'arrêter quelque jour, j'enchaîne tout le temps, la page blanche ça n'arrive pas quand on a pris son élan. C'est plus souvent ridiculement laid que bon, mais c'est normal, il y aura toujours beaucoup plus à jeter qu'à garder.

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L'inspiration est souvent une excuse pour ne pas me mettre au travail, je me dis que je ne la sens pas et je m'autorise à glander. J'ai des espèces de pics de créativité quand je suis en pleine déprime. Et à chaque fois que j'ovule, j'écris incroyablement au-dessus de mon niveau habituel, c'est le moment du mois où je me jetterais volontiers par la fenêtre.

Ca me pousse donc mais ce que je mets sur papier n'a aucun rapport. Je n'utilise pas mes émotions ou mon passé pour écrire, au contraire, c'est pour oublier que j'existe que je compose tant, c'est une petite alternative au suicide de ne pas avoir à vivre pendant quinze heures chaque jour. Et puis, ça intéresserait qui? Je vomis assez ma vie ailleurs, sérieux tout le monde s'en tape de nos sentiments, je préfère faire des choses neutres, lumineuses, presque religieuses en fait.

Le meilleur moyen de perdre l'envie de composer, c'est de s'arrêter quelque jour, j'enchaîne tout le temps, la page blanche ça n'arrive pas quand on a pris son élan. C'est plus souvent ridiculement laid que bon, mais c'est normal, il y aura toujours beaucoup plus à jeter qu'à garder.

J'aime tellement ton petit côter dramatique.

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Boaf, moi la lire, ça me frustre.

Je trouve ça choquant des personnes qui se font plaisir à se faire croire qu'ils sont destinés à vivre dans le malaise.

C'est que j'ai par là et que je me suis rendu compte à quel point il ne suffit que d'avoir de la volonté pour obtenir ce que l'on veut. Le truc, c'est de ne pas orienter sa volonté vers le mépris de la vie.

Modifié par White Light
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Je crois que t'as une image beaucoup trop sombre de moi White Light. Je sais pas trop pourquoi tu parles de volonté, il y a peu de gens aussi ambitieux que moi. Ok, je me fais vomir tous les jours et j'ai des blocages sexuels, mais la vie ne se résume pas à ça. J'ai choisi de me détacher du corps et de donner la priorité à ma passion. Il n'y a rien de plus gratifiant que de sentir qu'on progresse en faisant ce qu'on aime.

Modifié par Kal
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Peut-être. Je ne te connais que par le biais de ce forum... Je te souhaite d'être plus heureuse dans la vie que l'image que tu laisse ici.

Si tu était si détachée de ton corps, je doute que tu te ferrais vomir.

Parfois on aime bien se mentir à sois même. On est tellement habitué de porter nos chaînes que l'idée de les couper nous semble ridicule. Je te vise peut-être, mais ça s'applique à tout le monde. On a tous nos démons, certains apprennent à dealer avec, d'autres décident de les cacher jusqu'à ce qu'ils explosent...

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Oui, voilà.

Je suis vraiment pas malheureuse, au pire je suis frustrée. On a rarement l'occasion sur un forum de parler de ce qui nous fait du bien, moi j'adore vivre, les petits gestes du quotidiens dont la plupart des gens se fichent m'apportent du plaisir, seulement c'est pas des sujets de conversation. Je parle librement de mes problèmes parce qu'ils ne me font pas souffrir, j'étalerais jamais mes vraies peines ici. Mes troubles alimentaires sont là depuis quinze ans, ils ont été très grave, ma vie a été en danger, là ils sont pas mal anecdotiques, la seule différence entre moi et une petite fille modèle c'est que je gerbe avant d'aller dormir, big deal. C'est inhabituel et ça peut choquer les gens, ils s'imaginent que c'est difficile à vivre mais en fait ça n'a rien de bien méchant.

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  • 2 semaines plus tard...

je crois quinspiration et page blanche viennent ensemble. en tout cas, je parle pour moi.

moi ca vient tout seul. ma devise quand je crée : penser a tout sauf a ce que je fais.

Lol.

Ça parait.

  • J'aime! 3
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  • 1 mois plus tard...

Parlant de synesthésie, je me souviens du sujet sur le 2.0 ; j'avais écris un message platte comme quoi je voyais là-dedans qu'une autre excentricité de pseudo et blablabla...

Mais j'ai réalisé que je voyais depuis longtemps certaines couleurs et variantes de teintes précises pour certaines oeuvres que j'aime et connais par coeur.

L'effet de couleur le plus clair et évident qui apparaît naturellement dans mon imagerie mentale se produit à l'audition

, qui est un compositeur finlandais.

3 mouvements de bleu pûr, froid, foncé (bleu minuit, cobalt) pour le 1er et 3e, pâle pour le 2e (azurin, turquoise).

Par contre, concernant cette oeuvre, je suis pas mal convaincu que le bleu est inscrit dans l'oeuvre elle-même,ya une évocation glaciale pour sûre, ce bleu, mon esprit ne fait que le capter.

--------------------

Rapport avec le sujet, j'ai vécu certains moments où je me suis senti très inspiré. Une pensée fleuve (souvent maniaque) bien installée, réfléchie, bien dirigée, et un système nerveux huilé, au service d'idées que je peux avoir développé intérieurement depuis longtemps, et qui trouve une partie de leur aboutissement.

Ya aussi l'inspiration humoristique, une genre de bonne humeur exagérée, tout me semble drôle, en particulier mes propres blagues. Ya aussi une inspiration plus tragique, un peu angoissante, et avec une violence "mentale", et une recherche sémantique ultra-pointilleuse.

Par contre, ça peut devenir inconfortable, et il peut arriver un moment où je souhaite retourner à un état d'esprit plus "rationnel". Et quand je le retrouve (car il faut décompenser), je commence à m'ennuyer quelques temps après, avec l'impression qu'il me manque une partie de moi-même, et que je n'ai pas de moyen de la restituer.

Ca me rappelle un cours de philo sur L'oeil et l'esprit de Merleau-Ponty. Le dernier auquel j'ai assisté avant de plus supporter d'entendre raconter n'importe quoi sur l'immatériel, c'était la fois où ils avaient enfin prononcé le mot de synesthésie.

J'avais choisi mon précédent pseudo parce que je cherchais quelque chose de couleur acier froid avec un léger goût de sang comme un poison en plus doux. Bleu rose gris.

Pièces en vrac à porter au dossier:

Rimbaud: "j'assiste à l'éclosion de ma pensée" dans les lettres du Voyant, "expérimenter tous les sens"

trois coups d'archet

http://www.youtube.com/watch?v=xR8mdrQDGQg

Goethe : Traité des couleurs

La physique chimie pour devenir poète..

Cercle chromatique

http://www.youtube.com/watch?v=4lykaDHuZ3c

Brakhage: the stars are beautiful

"the stars are optical nerves of the eye which the universe is"

"sky is really burning bright and the stars are black

"the day time is less bright and therefore the yellow that is really there in daytime we see as blue

Inspiration

Sarah Kane 4.48 Pychosis:

"Hatch opens

Stark light

An instant of clarity before eternal night

Remember the light and believe the light"

C'est s'ouvrir au chant du monde. Parfois ça rend malade.

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J'saurais pas trop décrire l'inspiration sinon que de dire que d'en manquer c'est ben la pire marde du monde.

Ça va et ça vient, souvent à des heures pas trop catholiques dans mon cas.

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