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Fermeture d'un autre Couche-Tard nouvellement syndiqué


Viktor
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Déchet(s) recommandé(s)

Les personnes qui font d'l'argent en effectuant de simples transactions virtuelles peuvent déjà se compter chanceuses de faire du profit sur le dos du travail des autres. On ne peut pas gagner sa vie de cette manière et avoir une conception réaliste du travail. Y'a trop de monde qui font leur vie en prenant des fruits qui ne leurs appartiennent pas.

... ... ... ???

Pcq s'est magique tsé les transports et la logistique... Tu vas nous arranger ça en claquant des doigts, l'usine va avoir le bon nombre de patates quand elle en aura besoin ensuite les chips vont se téléporter chez le marchand au fur et à mesure que l'étalage se vide...

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Je doute que les actionnaires de Couche-Tard aient un quelconque rapport avec le transport de marchandises...

Tant mieux que Monsieur Camion soit payé pour faire ce travail. Ce n'est pas de cela dont il est question.

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Je doute que les actionnaires de Couche-Tard aient un quelconque rapport avec le transport de marchandises...

Tant mieux que Monsieur Camion soit payé pour faire ce travail. Ce n'est pas de cela dont il est question.

Je me suis fait shafter et je veux pas exprimer le fond de ma pensée.
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En fait, non.

J'ai trouvé les termes justes hier soir.

...

Les mecs qui s'occupent du transport et de l'entreposage ne constituent pas des intermédiaires en eux-mêmes. Ils sont engagés, ils n'achètent pas le produit pour le revendre encore.

Sinon, hier soir, je suis tombée sur ce reportage qui traite des conditions de travail dans les 'hard discount', en Europe. Je doute que ce soit SI pire au Québec (on parle d'employées qui se font accuser de vol, à tort, pour démissionner et ainsi être remplacées par des plus jeunes qui coûtent moins cher), mais quand même. L'exemple parfait d'entreprises qui demandent à leurs employés de TOUT donner, mais qui les flusheront dès que cela sera nécessaire. Quatorze ans de service?! Merci bonsoir. On parle aussi des employées qui se font agressées durant leur quart de travail (une par jour, en Europe, dans une des chaînes nommées), qui restent traumatisées et qui n'ont aucune ressource pour les aider. Etc. Ça me rappelle d'ailleurs que beaucoup d'emplois dans 'l'industrie du service' sont des bonnefemmes qui n'ont pas vraiment d'autres options.

http://video.google.com/videoplay?docid=-7267040860803755277

Le fond de ma pensée est que les gens peuvent bien se syndiquer, c'est pas mal leur seule option dans ce contexte où il n'ont aucun pouvoir. Ultimement, ça ne changera rien au monde du travail qui, pour la plupart des gens, restera toujours fondamentalement aliénant et ce, à toutes les étapes de la chaîne. Dans le champ où on cueille les patates, à l'usine où on les transforme, au dépanneur où on me les vend.

Et ceux qui n'aiment pas les scandales avec shell, tant pis pour vous. C'est, malheureusement, la triste vérité. Vous ne pouvez pas dire 'ce n'est pas arrivé'. L'économie fonctionne ainsi, désolée.

Des fois, j'me dis que j'ai hâte qu'on vienne faire pareil avec notre eau. Juste pour voir la tronche des gens. Pepsi qui débarque, engage des mercenaires pour nous tirer dessus. Ce serait gé-nial. Et les dépanneurs de toutes la Chine qui vendent notre eau. Parfois, un mec bizarre dit 'il paraît qu'on a tué pour cette eau'. Tout le monde le regarde, hausse les épaules. L'Amérique, c'est fucking loin. C'est plein de mecs barbares. Ils ont mérité ce qu'ils leur arrivent. Ils auraient dû user d'astuces pour mieux s'en tirer. De toutes manières, à cette distance, une vie humaine devient une idée si abstraite... désincarnée. Buvons donc notre eau dans la sérénité.

(Mais non. J'aime trop les personnes pour leur souhaiter de telles atrocités... quand même.)

Modifié par mouchouânipi
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Ok.

Fait que si un jour, Pepsi engage des paramilitaires pour s'assurer du bon déroulement de son extraction d'eau, que ces mêmes paramilitaires nous tirent dessus, que Pepsi vend son eau dans tous les 7elevens d'Asie, on considérera que les personnes qui s'interrogeront sur l'engagement de 7eleven envers les sociétés humaines ont 'dévié'?!?

Perso, je pense que c'est plutôt absurde d'approcher les situations uniquement dans leur contexte rapproché. Ça ne nous donne aucun outil pour comprendre réellement ce qui est en train de se passer et, surtout, pour apercevoir les forces qui agissent sur la dite situation. On devient comme un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal.

Pour comprendre Couche-tard, il faut minimalement s'intéresser aux transformations qu'a subi le petit commerce depuis la seconde moitié du vingtième siècle, il me semble. Le dépanneur du coin de la rue de 1951 et Couche-Tard en 2011, ce n'est foutrement pas la même réalité, bien que ça en a l'air à première vue.

Modifié par mouchouânipi
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Woaaa, on passe de simple Couche Tard à des pancartes d’assassins. L'art de faire dévier un sujet en une étape. Et l'histoire de basher ceux qui achètent sur le web... come on.

Les "simples transactions virtuelles" dont elle parlait faisait référence à l'achat et la vente de titres boursiers et non à des achats de biens sur internet...

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Fait que si un jour, Pepsi engage des paramilitaires pour s'assurer du bon déroulement de son extraction d'eau, que ces mêmes paramilitaires nous tirent dessus, que Pepsi vend son eau dans tous les 7elevens d'Asie, on considérera que les personnes qui s'interrogeront sur l'engagement de 7eleven envers les sociétés humaines ont 'dévié'?!?

Lâche les scénarios de films à la Micheal Bay. Le sujet étant la fermeture d'un Couche Tard supposément à cause de la syndicalisation. Tu peux, à la limite, partir un sujet sur la soit-disant guerre de l'eau (qu'on a déjà perdu by the way).

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Pour un étudiant qui vit chez ses parents et qui n'a à payer que du luxe.

Les étudiants qui sont autonomes, eux, doivent au contraire pouvoir trouver de meilleurs emplois s'ils souhaitent pouvoir subvenir à leurs besoins tout en étudiant de manière correcte. Une personne ne peut vivre avec 600 dollars par mois (15 h/sem à 10$/h ).

Nous avons besoin de ces petites gens qui ont des petits boulots. S'ils n'étaient pas là, l'économie s'écroulerait. Comme ces emplois nous sont nécessaires, pourquoi ne pas donner de bonnes conditions à ceux et celles qui les occupent ?!

Sinon, ça veut dire qu'on fabrique activement une classe de gens qu'on fout dans la boîte 'emploi de marde, conditions de marde, salaire de marde'. S'ils en sortent, on les remplacera par d'autres, qui ont eu moins de chance.

En tk.

Le monde du travail est vrai-ment aliénant.

Il y plusieurs choses à mettre au clair dans tout ce débat.

D'une part les grandes chaînes ont souvent une marge de profit très limités. Le profit se base à la fois sur du marketing afin d'avoir un important volume de vente et un contrôle serré des dépenses. Dans certains cas (comme Walmart par exemple) la masse salariale est importante car ils emploient énormément de gens. La syndicalisation n'est pas souhaitable pour eux car elle limite leur capacité à contrôler ce poste de dépenses.

Dans des cas comme Couche-Tard l'importance des emplois est moindre mais ils sont dans une situation semblable avec une marge de profit faible et le besoin de contrôler leurs dépenses.

On oublie aussi que ces types de commerces ne cherchent pas vraiment à avoir des gens à leur emplois pendant 10 ou 20 ans. Il y a peu ou pas d'avantage à avoir un employé expérimenté dans un dépanneur.

Finalement l'exemple du 15h / semaine à 10$ pour permettre à quelqu'un de ''vivre'' est ridicule. D'une part pour les étudiants ''autonome'', à moins d'être orphelin, ont des parents qui ont le devoir d'apporter du soutien sans compter les autres forment d'aides possibles et moyens mis à la disposition des étudiants pour diminuer leurs dépenses. Et si on regarde pour une personne qui travaille à plein temps elle aura probablement plusieurs emploies qui lui feront totaliser 30 ou 40 heures de travailles par semaines.

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Il y plusieurs choses à mettre au clair dans tout ce débat.

D'une part les grandes chaînes ont souvent une marge de profit très limités. Le profit se base à la fois sur du marketing afin d'avoir un important volume de vente et un contrôle serré des dépenses. Dans certains cas (comme Walmart par exemple) la masse salariale est importante car ils emploient énormément de gens. La syndicalisation n'est pas souhaitable pour eux car elle limite leur capacité à contrôler ce poste de dépenses.

Dans des cas comme Couche-Tard l'importance des emplois est moindre mais ils sont dans une situation semblable avec une marge de profit faible et le besoin de contrôler leurs dépenses.

On oublie aussi que ces types de commerces ne cherchent pas vraiment à avoir des gens à leur emplois pendant 10 ou 20 ans. Il y a peu ou pas d'avantage à avoir un employé expérimenté dans un dépanneur.

Finalement l'exemple du 15h / semaine à 10$ pour permettre à quelqu'un de ''vivre'' est ridicule. D'une part pour les étudiants ''autonome'', à moins d'être orphelin, ont des parents qui ont le devoir d'apporter du soutien sans compter les autres forment d'aides possibles et moyens mis à la disposition des étudiants pour diminuer leurs dépenses. Et si on regarde pour une personne qui travaille à plein temps elle aura probablement plusieurs emploies qui lui feront totaliser 30 ou 40 heures de travailles par semaines.

Même si tu est orphelin les prêts et bourses te donnent des milliers de dollars en BOURSES par année...

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Honnêtement, j'ai vingt-trois ans, et je ne connais personne qui vive en appartement de manière autonome en recevant une quelconque aide de leur parents. Ça fonctionne peut-être comme ça chez une certaine classe de gens : on finance Fiston pour qu'il fasse ses études de droit pendant cinq ans, et ensuite il se trouve un emploi dans son domaine et peut ainsi prospérer sans dette ni problème. Cette année, selon l'AFE, j'aurai fait trop d'argent. Je recevrai donc très peu d'aide de l'AFE pour commencer ma maîtrise. Au point tel où je me demande sérieusement comment je vais y arriver. Et pourtant, on me considère comme une personne débrouillarde, créative.

Le fait est que les jeunes adultes ont le plus souvent un parcours atypique qui souvent ne leur permettront pas de toucher une aide financière convenable. Au salaire minimum, on travaille plus d'heures pour arriver à la fin du mois, ce qui fait en sorte qu'on s'investit moins dans les cours, qu'on y performe moins, qu'on s'engage moins dans son milieu. Ainsi, on n'a pas le luxe de pouvoir se monter un dossier digne de ce nom pour recevoir des bourses au mérite. On finit par avoir un job médiocre et un dossier scolaire qui l'est tout autant. Et on n'a pas le choix de conserver ce job médiocre pour payer les dettes d'études. Plus on accumule d'expérience dans le job médiocre, plus il devient difficile d'accéder à d'autres types d'emploi. Notre confiance en soi diminue, ainsi que notre sens de l'initiative. On est rendu à trente ans et on se rend compte qu'on consacre quarante heures par semaine de notre temps à des tâches que l'on considère complètement insignifiante.

Je ne suis pas encore rendue là, mais mettons que j'ai vu pas mal de personnes dans cette situation dans mon dernier emploi, qui était pourtant mieux rémunéré que la moyenne.

Le fait est qu'il existe une masse de travailleurs qui sont peu employables autres que dans l'industrie du service. Dans les épiceries, il est commun d'entendre qu'une dame a été renvoyée une semaine avant qu'elle ne puisse avoir accès à la syndicalisation. Ces travailleurs sont donc condamnés à voguer d'un milieu de travail à un autre, sans jamais pouvoir réellement progresser et espérer obtenir une meilleure situation.

Effectivement, il y a plusieurs mères de familles monoparentales qui cumulent les petits emplois à temps partiel et au salaire minimum pour faire vivre leurs enfants. À cause d'un horaire trop chargé, trop variable, à cause de revenus qui ne suffisent pas, elles auront bien peu de temps et d'énergie à consacrer à l'encadrement et à l'éducation de leurs enfants. Elles n'auront pas le temps de s'intéresser aux devoirs, le soir venu, trop occupée encore à faire des miracles avec le peu qu'elles possèdent. On se souvent que le salaire minimum se situe sous le seuil de pauvreté. Leurs p'tits gars deviendront un peu bum, on les qualifiera d'hyperactifs, on les dopera au ritalin et ils domperont l'école à l'âge de seize ans pour un job minable au salaire minimum. Ils diront que l'école, c'est d'la marde, et enseigneront la même chose à leurs enfants, s'ils ne les laissent pas seuls dans les bras de leur mère.

Ça tombe bien, l'industrie a besoin de ces travailleurs peu employables.

Tout va bien dans le meilleur des mondes.

(Et je ne parle pas de ces personnes sensées être retraitées depuis longtemps que l'on voit le midi chez McDo. Ces personnes ont travaillé toute leur vie... )

D'un autre côté, je comprends que le syndicalisme est un autre milieu dans lequel évoluent les requins. C'est pourquoi je reste sommes toutes assez cynique par rapport à cette situation. =/

Modifié par mouchouânipi
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Effectivement, il y a plusieurs mères de familles monoparentales qui cumulent les petits emplois à temps partiel et au salaire minimum pour faire vivre leurs enfants. À cause d'un horaire trop chargé, trop variable, à cause de revenus qui ne suffisent pas, elles auront bien peu de temps et d'énergie à consacrer à l'encadrement et à l'éducation de leurs enfants. Elles n'auront pas le temps de s'intéresser aux devoirs, le soir venu, trop occupée encore à faire des miracles avec le peu qu'elles possèdent. On se souvent que le salaire minimum se situe sous le seuil de pauvreté. Leurs p'tits gars deviendront un peu bum, on les qualifiera d'hyperactifs, on les dopera au ritalin et ils domperont l'école à l'âge de seize ans pour un job minable au salaire minimum. Ils diront que l'école, c'est d'la marde, et enseigneront la même chose à leurs enfants, s'ils ne les laissent pas seuls dans les bras de leur mère.

C'est ça! Pis ces gens là seront les premiers à brailler d'avoir perdu leur job de merde lorsque leur Couche-Tard fermera.

Faut arrêter d'agir en perdant défaitiste. Quand on est jeune, c'est le moment idéal de se forcer et démontrer nos capacités à apprendre rapidement et s'adapter. Même dans notre première job de marde, on se force le cul et on essai de faire sa job au meilleur de notre talent et de connaissances. C'est comme ça qu'on améliore ses aptitudes à travailler. Même avec un boss qui te fait chier, tu le respectes de manière à mettre les chances de ton cotés pour d'éventuelles références qui pourraient bien t'être utiles lors d'une entrevue à un emploi meilleur. Faut demeurer à l'affut des opportunités qui se présente et foncer.

Si tu reste à brailler sur ton sort et ta job de merde au salaire minimum, en salopant ton travail par la nonchalance, le manque de motivation et le "botchage" de tes tâches, ben tu resteras dans le bas, avec les autres pétoncles!

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Faut arrêter d'agir en perdant défaitiste. Quand on est jeune, c'est le moment idéal de se forcer et démontrer nos capacités à apprendre rapidement et s'adapter. Même dans notre première job de marde, on se force le cul et on essai de faire sa job au meilleur de notre talent et de connaissances. C'est comme ça qu'on améliore ses aptitudes à travailler. Même avec un boss qui te fait chier, tu le respectes de manière à mettre les chances de ton cotés pour d'éventuelles références qui pourraient bien t'être utiles lors d'une entrevue à un emploi meilleur. Faut demeurer à l'affut des opportunités qui se présente et foncer.

Je connais un gars qui a commencé en étant gardien d'enfants. L'expérience acquise avec cette jobine lui permis de l'afficher dans son CV. Il fut ensuite engagé dans un dépanneur tout près de chez lui. C'est un emploi qu'il aimait, mais le problème était que son boss le faisait chier. Des questions du genre "pourquoi j'me fais autant chier à un salaire aussi médiocre?" lui passait sans arrêt par la tête. Mais il a plutôt décidé de fermer sa gueule et d'écouter les paroles de son grand-père arriéré qui lui disait que devant l'autorité "tu farmes ta yeule". Alors les mois ont passé et le gars, qui était très efficace, a été promu assistant-gérant : son salaire horaire grimpait désormais de 1,50$/h.

Son expérience de managing, qu'il avait acquis dans son dep, lui permit plus tard d'appliquer chez Pratt & Whitney. Il fut engager comme ingénieur-chef.

Aujourd'hui, avec toutes les expériences qu'il a accumulé et qu'il a ajouté sur son CV au fur et à mesure, il occupe le poste de président pour une compagnie que je ne vous nommerai pas. Il fait des milions.

Comme quoi il faut demeurer à l'affut des opportunités qui se présentent et foncer.

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Je pense qu'il manque le maillon 'études en génie' dans ta chaîne qui va du gardien d'enfants à président d'une compagnie.

=/

Ça ne change pas que le gars fait ce que la majorité des 'jeunes" d'aujourd'hui ne font plus, c'est-à-dire foncer lorsque le moment est opportun et ce, même si tu sais que tu fonces dans un mur. Cette génération est tellement habitué de tout recevoir tout cru dans le bec (ou gratuit sur Internet) qu'ils ont la même attitude au travail. Combien d'histoire de jeune travailleur blasé puisqu'ils se sentent mal payé (selon eux évidement) pourraient-t’ont sortir tu crois? Combien d'histoire de gens qui se font servir alors que l'autre "texte" sur son cellulaire en même temps?

pour revenir au sujet.

Si tu travailles au salaire minimum et que t'arrive pas... il est peut-être temps aussi de réviser ta situation. Qu'est-ce que je pourrais changer pour arriver mieux? Est-ce que je pourrais trouver une meilleur emploi? Dans certains cas, il y a un problème, mais c'est loin d'être la majorité. Ça chiale beaucoup car la génération Y (ou whatever la lettre que c'est rendu) est habitué d'avoir tout cru dans le bec (ou gratuitement sur Internet) et la notion "gestion de l'argent" est très nébuleuse. Je prends l'exemple de la fille d'une amie qui habite en appartement et étudie au CÉGEP. Elle demande toujours de l'argent à sa mère car elle n'arrive pas. Pourtant, elle a un iPhone avec un forfait à 90$, fume comme une cheminé, part sur des rides sans fin avec son char, fait le party 3-4 jours semaine... mais travaille au salaire minimum. Et l’exercice précédant peut très bien ce faire avec n'importe qu'elle personne qui chiale de ne pas arriver.

Combien de fois on entends une famille dire: "On aimerais bien ça partir dans le sud ou aller à Walt Disney, mais ça ne fit pas dans le budget alors on se prive." Vous pouvez imaginer votre propre phrase avec n'importe quoi dans la même ordre d'idée. La notion de sacrifice n'est plus vraiment dans le vocabulaire dans la nouvelle génération.

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C'est quoi le but de vouloir se syndiquer chez COUCHE FUCKING TARD ??

C'est une esti de job de marde d'étudiant, pas une job de carrière !

Les 13 employés c'est des losers de première.

J'approuve pas mal le contenu de ce message, sans en approuvé la forme un peu trop provocatrice. Les syndicats sont tellement rendue des business... ils font tout pour se trouver des nouveaux membres peu importe le secteur d'activité.

fuck ça.

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Ok.

Vous vivez vraiment dans un beau p'tit monde où tout le monde a les outils nécessaires pour comprendre et évoluer dans la société.

Un p'tit passage dans une école de formation professionnelle, ou de formation aux adultes, ne vous feraient peut-être pas de tort.

Moi, ça m'avait fait un choc. Je me suis rendue compte que même les mots que j'utilisais me mettaient dans une classe à part. Les vêtements que je portais, la manière de m'asseoir, mon lunch, sti. J'avais l'air d'une fucking bour-geoise. On m'aurait mise en compétition, même à dix-neuf ans, avec ces personnes, et je les aurais toutes plantées. Même si j'avais l'impression qu'elles avaient plus d'ardeur au travail que moi. Moi, les jobs de marde, je leur crache dessus. Je les fais en râlant à mes collègues : 'haaaa, quand on s'ra partie d'ici...' .

Elles, c'est tout ce qu'elles ont. Je parle de personnes âgées de quarante ans et plus. Des personnes d'une autre génération que l'on retrouve en masse dans l'industrie du service. Qui vivent à Vanier et qui n'ont pas les Internet.

Je pense que lorsque ton salaire est inférieur au seuil de pauvreté, tu ne fais que te sentir 'mal payé'. Tu ES mal payé.

Et pourtant, sur son site web, Couche-Tard continue à parler de carrière.

Je continue à croire que si Couche-Tard ne constituaient pas une chaîne corporative, que si les employés pouvaient directement dealer avec leur proprio en fonction de leur situation, de leur expérience et de leur engagement dans la compagnie, il y aurait moins de problèmes. Les grandes chaînes ne traitent pas leurs employés comme des personnes, mais comme des pièces interchangeables et jetables d'une machine. Les gestionnaires, sur le plancher, n'ont aucun pouvoir. C'est certain que les employés de longue date vont finir par se sentir non-respectés et réagir.

J'ai déjà travaillé dans le petit commerce, et la proprio du restaurant où je bossais ne payait personne au salaire minimum. Elle qualifiait cette pratique de barbare. Les employées qui avaient des enfants en recevaient plus, ainsi que celles dont c'était le seul emploi sans être aux études, et aussi celles qui avaient beaucoup d'expérience.

Personne n'a jamais fait mention d'un syndicat. La proprio était peut-être folle au quotidien, mais pour ça, elle avait d'la classe en mautadine.

Comment cette petite entrepreneure de Québec pouvait elle mieux traiter ses employés qu'une grande chaîne qui possèdent plus de ressources?!

Modifié par mouchouânipi
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Ok.

Vous vivez vraiment dans un beau p'tit monde où tout le monde a les outils nécessaires pour comprendre et évoluer dans la société.

Un p'tit passage dans une école de formation professionnelle, ou de formation aux adultes, ne vous feraient peut-être pas de tort.

Moi, ça m'avait fait un choc. Je me suis rendue compte que même les mots que j'utilisais me mettaient dans une classe à part. Les vêtements que je portais, la manière de m'asseoir, mon lunch, sti. J'avais l'air d'une fucking bour-geoise. On m'aurait mise en compétition, même à dix-neuf ans, avec ces personnes, et je les aurais toutes plantées. Même si j'avais l'impression qu'elles avaient plus d'ardeur au travail que moi. Moi, les jobs de marde, je leur crache dessus. Je les fais en râlant à mes collègues : 'haaaa, quand on s'ra partie d'ici...' .

Elles, c'est tout ce qu'elles ont. Je parle de personnes âgées de quarante ans et plus. Des personnes d'une autre génération que l'on retrouve en masse dans l'industrie du service. Qui vivent à Vanier et qui n'ont pas les Internet.

Je pense que lorsque ton salaire est inférieur au seuil de pauvreté, tu ne fais que te sentir 'mal payé'. Tu ES mal payé.

Et pourtant, sur son site web, Couche-Tard continue à parler de carrière.

Je continue à croire que si Couche-Tard ne constituaient pas une chaîne corporative, que si les employés pouvaient directement dealer avec leur proprio en fonction de leur situation, de leur expérience et de leur engagement dans la compagnie, il y aurait moins de problèmes. Les grandes chaînes ne traitent pas leurs employés comme des personnes, mais comme des pièces interchangeables et jetables d'une machine. Les gestionnaires, sur le plancher, n'ont aucun pouvoir.

J'ai déjà travaillé dans le petit commerce, et la proprio du restaurant où je bossais ne payait personne au salaire minimum. Elle qualifiait cette pratique de barbare. Les employées qui avaient des enfants en recevaient plus, ainsi que celles dont c'était le seul emploi sans être aux études, et aussi celles qui avaient beaucoup d'expérience.

Personne n'a jamais fait mention d'un syndicat. La proprio était peut-être folle au quotidien, mais pour ça, elle avait d'la classe en mautadine.

Comment cette petite entrepreneure de Québec pouvait elle mieux traiter ses employés qu'une grande chaîne?!

Je me répète: les syndicats sont tellement rendue des business... ils font tout pour se trouver des nouveaux membres peu importe le secteur d'activité. Le syndicat ne sauvera pas ces pauvres femmes..... Au contraire... cela restreignera la possibilité d'ajustement des salaires en fonction de la performance ou de l'engagement.. tout le monde au même pied d'égalité! L'étudiant au même niveau que la vieille dame... très peu de marge de manoeuvre... ! Si couche-tard traite mal ces employés.. alors là, va travailler dans un autre dépanneur. Des employés fiable et compétant, tout le monde en cherche.

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