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La phénoménologie (Cheval LOL)


Déchet(s) recommandé(s)

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C'est quoi ça tabernacle. Quelqu'un peut m'expliquer ça mieux que wiki ?

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Étudier la réalité à travers les phénomènes (« objets » tels qu'ils nous apparaissent) lol.

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Un char roule à vive allure. On étudie le char comme élément important ?

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Pour l'avoir un peu étudié comme méthode de recherche, ça veut dire que tu dois supprimer (il me semble) toutes les connaissances préalables que tu as d'un phénomène. Par exemple, tu lance une balle par terre, et bien tu dois "oublier" que la gravité existe, puisque tu ne la vois pas et qu'elle n'est pas pour cette séquence impliquée dans le dit phénomène.

Me semble que c'est quelque chose comme ça, vite de même.

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Pour l'avoir un peu étudié comme méthode de recherche, ça veut dire que tu dois supprimer (il me semble) toutes les connaissances préalables que tu as d'un phénomène. Par exemple, tu lance une balle par terre, et bien tu dois "oublier" que la gravité existe, puisque tu ne la vois pas et qu'elle n'est pas pour cette séquence impliquée dans le dit phénomène.

Me semble que c'est quelque chose comme ça, vite de même.

Et c'est en quelque sorte basé sur l'affirmation de Kant comme quoi l'expérience est la réelle connaissance. L'expérience que TU (l'individu) fais de X phénomène devient donc une base de connaissance acceptable.

Personnellement, je pisse à la raie de la phénoménologie. Quand l'expérience subjective prend autant d'importance dans une analyse, bof. Mais ça, pour faire plaisir à B-E, ça doit être mon côté marxiste qui parle :)

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À priori, comme position épistémologique c'est intéressant, même si j'y connais presque rien. Pour ceux qui n'aime pas, ça serait intéressant de savoir pourquoi.

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À priori, comme position épistémologique c'est intéressant, même si j'y connais presque rien. Pour ceux qui n'aime pas, ça serait intéressant de savoir pourquoi.

J'en sais pas terriblement beaucoup sur la chose, mais ce qui me rebute c'est l'aspect ultra-subjective de la chose. L'expérience, le phénomène, la subjectivité, etc. Je trouve que ça manque un peu de rigueur que ça devient vite trivial. Ça peut avoir une certaine pertinence, même si ça m'intéresse que très peu, en art dû à l'extrême subjectivité de l'appréciation artistique, mais sinon, bof. Faut dire que je m'intéresse très peu à "l'individu" et beaucoup plus aux "systèmes" et aux "groupes". C'est peut-être même une de mes faiblesses intellectuelles, m'enfin.

Mais comme je le disais, un peu comme toi, je suis loin d'être un spécialiste.

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C'est la face à Edmund qu'il faudrait mettre, et non celle de Martin.

Beaucoup plus funny d'ailleurs.

Et j'ai vraiment pas envie d'en parler ici, étant donné qu'il y a déjà une vibe fkng negative, ça sonne effort dans le vide.

Read this and that:

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J'aime bien aussi l'approche de Michel Henry.

Comme truc plus accessible et moins rigoureux, Gaston Bachelard à écrit La poétique de l'Espace, qui tente une approche phénoménologique de l'image poétique. Plein d'exemple écrit gros, Matthieu deux T devrait aimer ça.

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Je pense que de manière générale la phénoménologie a sa raison d'être, simplement parce que c'est une façon d'aborder l'humain qui rend compte de son expérience concrète des choses.

Par exemple, de penser qu'on peut "expliquer" vraiment c'est quoi être en amour strictement en passant par des explications physicalistes du type "substances chimiques dans le cerveau, configuration neuronales" c'est passer à côté de quelque chose de plus fondamental.

Je crois que le gros problème c'est que l'objet d'étude phénoménologique est impossible d'accès de l'extérieur (par définition) et que donc on accuse la phénoménologies d'être une façon non-objective d'expliquer les choses.

Dans un sens oui, effectivement c'est difficile d'intégrer la phénoménologie à la démarche scientifique et à produire une sorte de "science exacte".

Cependant, du fait qu'on arrive pas à vraiment pouvoir cadrer la "phénoménologie" sous forme de connaissances rigoureuses et scientifiques implique pas qu'il faille aussi conclure que ses observations sont de moindre importance. Au contraire en un sens c'est probablement ce qu'il y a de plus important et fondamental, mais aussi malheureusement ce qui nous échappe.

Le problème c'est que les gens ont tendance à accorder plus d'importance à ce qui est facilement objectivement observable et mettre de côté ce qui est subjectif en se disant que c'est nécessairement moins important. Ce qu'étudie la phénoménologie est plus difficile à mettre en mot que les observation scientifiques empiriques. Cependant c'est une erreur de faire la corrélation ensuite qu'on ne devrait tenir compte que du second, parce que le premier demeure quand même à la base même de notre expérience en tant qu'être humain et on ne devrait donc pas faire l'erreur d'oublier notre nature profonde. Je pense définitivement qu'on doit jamais oublier ce fait là, qu'ultimement le réseau de neurone que nous sommes produit une conscience subjective qui ressent des choses et c'est probablement ce qui donne du sens à nos actions. N'importe quelle action n'a de sens que parce qu'elle produit différentes réactions "phénoménologique" à l'intérieur de l'esprit humain.

Pour illustrer mon point il y a un exemple qui me vient toujours en tête, c'est celui de l'industrie des produit "technologiques". En fait, je crois que la plus grande distinction entre Apple et le reste de l'industrie, et même ce qui explique l'incroyable succès du premier et le fait que le second cherche désespérément à imiter sans jamais être capable de vraiment le faire.

La différence est que Apple approche la création de produit d'un angle "phénoménologique", les autres approchent la création de produit d'un angle "techno-scientifique". Je crois que ce qui explique le mieux cette différence c'est un extrait d'un keynote que Steve Jobs a fait quand il est revenu chez Apple dans les années 1990 :

Dans l'extrait en gros il dit que le gros problème c'est que l'industrie (lui y compris à ses début) a le réflexe partir d'une technologie, et ensuite trouver une façon de le packager et le mettre en marcher pour faire de l'argent. En réalité tu dois partir d'une expérience que tu veux donner à l'utilisateur, et ENSUITE trouver un moyen de faire ça de façon technologique.

À mon sens c'est le point fondamental qui fait que Apple est vraiment à part dans le milieu des technologies. Parce que c'est un monde très très très fortement dominé par des gens qui ont des background "techno-scientifiques", pour eux le réflexe c'est toujours de mettre de côté la phénoménologie. Le réflexe de quelqu'un qui pense en mode "techno-scientifique" c'est de penser que le reste est moins important, que ça passe en deuxième. Pour eux le design, la forme de l'appareil, les matériaux utilisés, l'interface, la façon d'interagir avec l'objet c'est juste une façon d'enrober une technologie pour la mettre en marché. Au fond pour eux, un système d'exploitation c'est à la base un terminal où on tape différentes lignes de codes et commandes. Ensuite l'interface graphique c'est une façon de déclencher ces commandes là. Dans un sens purement physicaliste c'est vrai et ça fait du sens. Sauf que d'un point de vue phénoménologique ça ne rend pas vraiment compte de ce que vie un utilisateur "moyen" avec son ordinateur. L'interface c'est au contraire la seule chose avec laquelle interagit l'utilisateur, son expérience subjective et concrète, directe, se passe avec l'interface. L'interface est pas une façon d'activer des lignes de codes, c'est plutôt les lignes de code qui sont une façon de réaliser une interface, une expérience utilisateur.

C'est se revirement là qui fait qu'Apple a autant de succès avec les gens. Parce qu'ils ont une approche phénoménologique et ultimement l'approche phénoménologique rend compte de manière beaucoup plus concrète la véritable expérience que de ce que c'est d'être un humain.

Le monde technologique accuse souvent Apple d'être populaire parce qu'ils s'attardent au superficiel pour plaire à la masse, parce que l'interface, la forme, le design général c'est juste de l'emballage, et que le fondamental c'est toujours la vitesse du processeur et la quantité de mémoire. Mais ça c'est parfaitement normal parce qu'ils viennent tous majoritairement d'un background "techno-scientifique" qui a le réflexe de dénigrer la "phénoménologie".

La phénoménologie est difficile à mettre en mot clair et à rendre compte d'une manière rigoureuse, cependant c'est quand même la base de l'existence humaine et à mon sens probablement ce sur quoi on devrait toujours accorder le plus d'importance dans nos décisions.

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