Vacpower™ 19 octobre 2009 Partager 19 octobre 2009 On s'entend que la question c'est plus le débat philosophique autour de Platon et Aristote, notamment comment ca s,est articulé dans l'histoire de la philosophie. C'est donc par définition une question académique à laquelle je répondais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John V. Kidding 19 octobre 2009 Partager 19 octobre 2009 Le dernier jour d'un condamné, de Victor Hugo.Ouf ! Je l'ai lu en secondaire 4 et je dois dire que ce fut pénible. Il faut dire que je n'avais pas vraiment lu de livres avant ... Peut-être que si je devais le relire j'aurais plus d'affection pour cet oeuvre.Films à voir pour mon cours de cinéma:D.W. Griffith, The Birth of a NationPorter, The Great Train RobberyRobert Wiene, The Cabinet of Dr. CaligariRobert Wiene, Hands of OrlacFritz Lang, MF.W. Murnau, NosferatuSergueï Eisenstein, StrikeVsevolod Poukovkine, MotherDziga Vertov, Man with a Movie CameraJean Epstein, La chute de la maison UsherCarl Dreyer, La passion de Jeanne d'ArcJulien Duvivier, Pépé le MokoMarcel Carné, Quai des BrumesMarcel Carné, Le Jour se lèveMarcel Carné, Les Enfants du ParadisJean Vigo, L'AtalanteLuchino Visconti, The DamnedLuchino Visconti, The LeopardCarol Reed, The Fallen IdolFrançois Truffaut, Les 400 coupsOuf...J'ai mis en gras ce que j'ai vu. Disons que je ne connais pas vraiment les autres cinéaste ou peu ... Dit-moi, tu étudies en quoi ? Tu dois en avoir beaucoup de temps à consacrer pour le visionnement de tout ce stock !Quant à moi, voici les livres à l'étude :Brooklyn Follies de Paul AusterMonsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de Eric-Emmanuel SchmittLa Bible d'une gang d'arriérésL'Odyssée de Homère (ou peut-être pas)And one more ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wavebird 19 octobre 2009 Partager 19 octobre 2009 Ouf ! Je l'ai lu en secondaire 4 et je dois dire que ce fut pénible. Il faut dire que je n'avais pas vraiment lu de livres avant ... Peut-être que si je devais le relire j'aurais plus d'affection pour cet oeuvre.Secondaire 4 c'est jeune un peu pour une telle oeuvre mais je peux te dire que ce livre ma marqué, autant par le style que le propos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 On s'entend que la question c'est plus le débat philosophique autour de Platon et Aristote, notamment comment ca s,est articulé dans l'histoire de la philosophie. C'est donc par définition une question académique à laquelle je répondais.et ce faisant te rends complice de la perpétuation de la "pensée" académique qui travaille à court-circuiter l'effet des oeuvres depuis l'institutionalisation de la connaissance.C'est terrible, n'est-ce pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cloud 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 Lus: Merlin - Robert de BoronLe Misanthrope - MolièreÀ lire:Contes Philosophiques - Voltaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vacpower™ 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 (modifié) et ce faisant te rends complice de la perpétuation de la "pensée" académique qui travaille à court-circuiter l'effet des oeuvres depuis l'institutionalisation de la connaissance.C'est terrible, n'est-ce pas.Quand Séraphita va vouloir faire une dissertation dans son Bac de Philo, j'suis pas mal certains que ta précieuse critique de l'académisme va lui être d'une grande aide.Je sais que t'aime pas les systèmes et la philosophie analytique, mais apporte une critique constructive au lieu de dire en gros que Platon a parlé d'autres choses aussi. Ses dialogues de maturité il les a écrit aussi. La République fait encore partie de ses oeuvres. Modifié 20 octobre 2009 par Vacpower Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 je ne dis pas : il a parlé d'autre chose, je dis "il ne parle que de ça", et c'est ce qu'on ne verra pas si on retient le substantifique système dans la pensée à savoir ce qui précisément dans la pensée est mort. Ne me parle pas de concours, l'intelligence n'est pas faite d'abord pour les concours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vacpower™ 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 En quoi est-ce qu'un système d'argument correspond à ce qui est mort dans la pensée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wavebird 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 Je suppose qu'elle pense que toute organisation rationnelle de la pensée correspond à une méthode et que toute méthode ne peut mener qu'aux mêmes endroits, les chemins étant déjà tracés.Or il est possible selon moi de structurer sa pensée en vertu d'une fin qui nous est propre et de n'emprunter aux "académiciens" que ce qui nous permet d'avancer dans notre direction. Si cette voie est celle de la déconstruction, tant mieux et je suis sûr que même les textes les plus "construits" offrent des pistes dans ce sens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 Seraphita: non.Vacpower: le système c'est la pensée qui se fige en solution, la pensée définitive. Puisqu'on parlait de platon et de dialectique, le mouvement de la pensée est de trouver des distinctions dans le langage, remettre en cause les couples distinctifs admis et menteurs, en inventer de nouveaux. Non pas pour les figer en vérité, ça n'aurait aucune utilité puisque ces opérations de langage ne valent que dans la mesure où l'on répond à une convention donnée, dans un contexte humain précis. A chaque fois qu'on pense/qu'on parle ces distinctions se modifient. Ca, c'est l'art de parler. Nietzsche aura écrit le livre du philosophe que platon n'a pas écrit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wavebird 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 Ils ne sont pas opposés sur tous les points, mais au niveau épistémologiques ils sont deux opposés. Ils ont aussi des désaccord au niveau politique.Premièrement pour Platon, toutes les disciplines du savoir se rapporteraient en définitive à une seule, soit la connaissance des formes intelligibles, qui dans le fond une connaissance du Bien. C'est une des raison pour laquelle Platon a surtout traité de question éthiques. Ca ne sert à rien de savoir construire une maison si on ne sait pas on fait une maison pour quoi (ou pour qui). De cette manière, tout finit par se rapporter à l'Éthique.Pour Aristote il y a un morcellement des disciplines qui font qu'elles sont incompatibles entre elle. Chaques disciplines ont leur but propre. Par exemple pour lui, la physique n'a pas de lien avec les mathématiques. Aussi, le but de la science de faire des maisons est de construire des maisons solides et fiable, la question éthique ne se pose pas.Pour actualiser ça, qu'elle est la vertu d'un bon physicien ? Soit la vertu propre à la physique de connaitre et faire des découvertes sur le fonctionnement du monde, peut importe les conséquences éthiques (comme avec la bombe), ou bien si sa vertu n'est pas la même que tout homme, soit le "bien" en lui-même ? C'est un peu ça l'opposition Platon et Aristote.Il ya aussi une opposition fondamentale au niveau épistémologique et métaphysique. Quand on dit par exemple : "Le cheval est blanc.", pour Aristote on sait ce qu'est un cheval et le blanc en faisant une abstraction à partir de nos multiples observation. Le fait qu'on le reconnait blanc c'est qu'on le reconnait comme similaire à toutes les autres choses blanches qu'on a vu et on a abstrait une idée du blanc. Aussi, le blanc est une propriété qui appartient à l'objet particulier "ce cheval".Pour Platon, tout est inverse, on reconnait le cheval et le blanc parce qu'ils participe de la "forme intelligible du cheval et du blanc" qui existe indépendamment de nous. Et en fait, le blanc et les formes avec lesquelles ont perçoit ce cheval en particulier sont ce qui existe en premier lieu, et l'objet qu'est "ce cheval" est blanc parce qu'il "participe à la forme intelligible qu'est le blanc". Il y a le blanc pur, ultime et vrai, et ce cheval nous apparaît blanc parce qu'il est une forme incomplète et matérielle de cette idée pur qu'est le blanc.Mais bon, cette partie de Platon pose beaucoup de problème. Toutefois ce n'est pas si fou que ça quand on considère des exemples un peu plus éthique. Par exemple : "Ce cheval est beau." on ne peut pas avoir extrait l'idée du beau, à la manière d'Aristote, d'une multitude d'observation, parce qu'il faut pour l'extraire être capable de reconnaître le beau. Si on n'a pas d'idée générale de beau, l'abstraction à partir du multiple n'arrive pas d'elle-même. Pour reconnaitre du beau partout il faut d'abors un critère du beau. L'idée de Platon reprend alors de la force dans ce genre d'exemple, en ce sens que le beau on le reconnait partout parce qu'on a en nous une connaissance du beau absolu, qu'on redécouvre (doctrine de la réminiscence de l'âme). Le beau cheval est beau parce qu'il participe à l,idée parfaite du beau intelligible.Ce qui est intéressant c'est que les deux ont des forces et des faiblesses dépendamment de l'exemple qu'on utilise.Au niveau éthique et politique, ça se traduit par l'idée que Platon croit qu'il y a un "bien" absolu et immuable qui ne change jamais dans le temps ni avec les individus. La République par exemple est une description de la cité idéale. Chez Aristote, il n'y a définitivement pas cet absolu et c'est pourquoi ses politiques sont plus descriptives de ce qui se fait concrètement et cherche à établir une éthique qui se fonde plus sur la nature des hommes plutôt que sur un idéal.Grosso modo, ce sont les points de dissentions qui m'apparaissent fondamentaux entre Platon et Aristote.L'examen a été plus facile que je pensais. Il fallait simplement décrire la constitution idéale des deux philosophes en plus d'illustrer comment Cicéron s'appuie sur la vision téléologique de Platon pour établir les bases de son droit civil dans la nature ou l'essence.La partie où tu parles de politique m'a néanmoins très bien éclairée à l'endroit où on a du comparer Platon et Aristote. Alors que le premier a une approche très normative et idéaliste, j'ai opposé chez Aristote l'idée d'un univers en mouvement où on se base sur l'expérience empirique pour établir le bien, qui est essentiellement eudémonique chez lui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vacpower™ 23 octobre 2009 Partager 23 octobre 2009 Seraphita: non.Vacpower: le système c'est la pensée qui se fige en solution, la pensée définitive. Puisqu'on parlait de platon et de dialectique, le mouvement de la pensée est de trouver des distinctions dans le langage, remettre en cause les couples distinctifs admis et menteurs, en inventer de nouveaux. Non pas pour les figer en vérité, ça n'aurait aucune utilité puisque ces opérations de langage ne valent que dans la mesure où l'on répond à une convention donnée, dans un contexte humain précis. A chaque fois qu'on pense/qu'on parle ces distinctions se modifient. Ca, c'est l'art de parler. Nietzsche aura écrit le livre du philosophe que platon n'a pas écrit.Mais Platon était aussi motivé par des problèmes auxquels il cherchait des solutions.Les formes intelligibles et la réminiscence de l'âme sont des réponses au problème du relativisme.Je ne vois pas en quoi je dénature Platon.D'autre part, je vais quand même me fier à ma formation académique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Medicated 30 octobre 2009 Partager 30 octobre 2009 - Ion de Platon.- Le Protreptique (invitation à la philosophie) d'Aristote.- Sens et dénotation de Gottlob Frege.- L'intentionnalité de John R. Searle- Représentation et réalité de Hilary Putnam. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patapon 1 novembre 2009 Partager 1 novembre 2009 (modifié) Oui, absolument. Racine faisait plutôt dans la tragédie.En fait il serait plus juste de dire que Racine n'a fait que des tragédies. Ou des tragi-comédie (tragédie qui se termine bien).Mais Racine a également fait des oeuvres historiques; il a été l'historiographe du roi pendant quelques années. Et durant cette période il a cessé la production dramaturgique.L'Avare ou l'école du mensonge est une pièce de Molière datant de 1668 (même année de réprésentation que George Dandin ou le mari confondu).Ma liste de lecture pour cette session....Romans:Prochain épisode - Hubert AquinLa terre paternelle - Patrice LacombeGargantua - RabelaisLes illusions perdues - BalzacLe père Goriot - BalzacMadame Bovary - FlaubertAllah n'est pas oubligé - Ahmadou KouroumaLa puissance des mouches - Lydie SalvaireCandide ou l'optimiste - VoltaireUn an - Jean ÉchenozJaques le fataliste et son maître - DiderotLe Saint-Élias - Jaques FerronEssais et manifeste:Le manifeste du surréalisme - André BretonLa rêveries du promeneurs solitaires - J.-J. RousseauLes confessions (livre I à VI) - J.-J. RousseauSurprendre les voix - André BelleauEssais livre I - MontaigneRecueils de poésie:Les regrets - Joachim DubellayL'homme rapaillé - Gaston MironLe tombeau des rois - Anne Hébert (je n'ai cependant pas réussi à mettre la main dessus en librairie!!)Théâtre:Le mariage de figaro - BeaumarchaisLe Cid - Corneille Cinna - RacineLa farce de maître PathelinEn attendant Godot - Samuel BeckettJe dois avouer cependant que certain titres n'ont été lu qu'en partie... Pour un cours en particulier (où les oeuvres sont traités par nos collègues, pas par la masse). Modifié 1 novembre 2009 par Patapon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Caféïnomane 1 novembre 2009 Partager 1 novembre 2009 Voici mon seul et unique livre à l'étude : On Cooking: A Textbook of Culinary Fundamentals Plein de joyeuses informations, plein d'images qui renseignent sur des produits culinaires peu connus et des recettes de base et d'autres très poussées. Pour une fois qu'on utilise VRAIMENT un manuel dans un cours; contrairement à tous mes cours de cégep avec des manuels de cours à 150 $ desquels on lit un chapitre et que le prof donne des photocopies quand il en ressent le besoin. Pas de la grande littérature, certes, mais reste que c'est plus intéressant que du Balzac, hein... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patapon 1 novembre 2009 Partager 1 novembre 2009 Pas de la grande littérature, certes, mais reste que c'est plus intéressant que du Balzac, hein... Je préfèrerais lire La comédie humaine complète plutôt que lire la collection cuisine de Larousse. Chacun c'est intérêts. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Humbert Humbert 2 novembre 2009 Partager 2 novembre 2009 Voici mon seul et unique livre à l'étude : On Cooking: A Textbook of Culinary Fundamentals Plein de joyeuses informations, plein d'images qui renseignent sur des produits culinaires peu connus et des recettes de base et d'autres très poussées. Pour une fois qu'on utilise VRAIMENT un manuel dans un cours; contrairement à tous mes cours de cégep avec des manuels de cours à 150 $ desquels on lit un chapitre et que le prof donne des photocopies quand il en ressent le besoin. Pas de la grande littérature, certes, mais reste que c'est plus intéressant que du Balzac, hein... Balzac aurait aimé ton livre, lui. "Rastignac, à la bouffe!" 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 4 novembre 2009 Partager 4 novembre 2009 Oui. Et pas que lui. Le meilleur de la littérature française vient des tripes (de quand?). C'est la fantaisie du ventre, quel que soit ce qu'on croit décrire de la réalité. Les bons écrivains français ont toujours souffert ou eu quelque chose à voir avec la faim. Je ne peux que deviner à quel point cette vérité est extensible aux autres langues. Reste que (et ce n'est PAS nihiliste bande-de-[..]): "essayez d'être libres, vous mourrez de faim", a été écrit en français - je veux dire: traduire dans l'expression française ce qui était et est toujours la langue orale, celle de l'intestin (pourquoi croyez vous qu'on fasse tant de cas de l'intérieur, du comfort et des abats dans la gastronomie -gargantuesque astronomie- française?) Kafka est l'écho en langue allemande du ventre français. C'est pour cela que tous les germanisants vous diront que c'est de l'allemand sans être de l'allemand. La lourdeur du gras de saucisse en moins. (La chair est légère, et emmerdons les physiciens primaires qui vont diront qu'exister cela se mesure au poids) La faim est la marque de la ville, et la ville, c'est Paris. hey, ça te va comme argumentation, ou la gorge te démange? parce que je ne peux plus faire moins pire que relayer ad lib tout ce qui transperce les choses crues et cuites par le dire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wavebird 4 novembre 2009 Partager 4 novembre 2009 En effet, et on dit de Gargamelle, avant qu'elle n'enfante le génial, la littérature en somme, que "Non obstant ces remontrances, elle en mangea [des tripes] seze muiz, deux bussars et six tupins", soit plus de 4000 litres de ces viandes très friandes mais point moult louables. De quoi tuméfier n'importe quel cafard de toutes les pommes possibles! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dahut 6 novembre 2009 Partager 6 novembre 2009 Reprenons l'étude au bruit de l'oeuvre dévorante qui se rassemble et remonte dans les masses Sermons et traités de Maître Eckhart Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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