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#AggressionNonDenoncee


Déchet(s) recommandé(s)

Cette campagne lancée par des associations de femmes m'amènent à venir ici, dans un enclos de personnes de qualité discutable pour dire au non des hommes, je suis désolé.

C'est aux hommes d'en faire plus et de dire à leurs enfants, à leurs amis, qu'un silence n'est pas un oui.

Allez passer 2 minutes sur twitter à lire ce mot-clic. Mettez vos culottes et farmez votre gueule avec vos excuses bidons.

Y a rien qui pardonne ça.

Y a pas de raison qu'une femme ait peur de se promener la nuit.

Y a pas de raison qu'un homme se fasse pogner la cuisse par sa boss.

Y a pas de raison que la société accepte ni l'une, ni l'autre des situations.

Stop.

C'est assez.

Passons le mot.

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Tu m'a fait de l'agression psychologique avec tes messages privés plein de propos haineux.

Je crois pas, mais si c'est ta perception, je m'excuse. Si t'es la pour troller, décaliss.

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Qu'est-ce que les agresseurs sexuels en ont à foutre de Twitter et ses hashtags ?

C'est une prise de parole. C'est une campagne qui est partie de médias sociaux et qui a fini par déverser dans les médias traditionnels.

L'alliance Goune/Tova, it's real.

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C'est une prise de parole. C'est une campagne qui est partie de médias sociaux et qui a fini par déverser dans les médias traditionnels

Mais encore ? Soyons réalistes deux secondes : en parler sur Twitter et reprendre cela sur les médias traditionnels n'a pas d'impact. Tu te souviens de la grosse campagne super sérieuse impliquant de très nombreuses personnes #BringBackOurGirls pour les adolescentes kidnappées par des islamistes nigérians ? Aucune d'entre elle n'a été sauvée par cette campagne qui a fait le tour du monde et les manchettes partout. Elles sont encore esclaves sexuelles et vendues dans des marchés noirs d'Afrique. Et tu sais quoi ? Le chef de Boko Haram, l'organisation islamiste responsable de ce kidnapping, se moquait de tout cela dans plusieurs vidéos. Ils imitaient les gens qui pleuraient leurs filles et prenait un accent anglais. Horrifiant.

On ne lutte pas par Twitter. Le slacktivisme (parce que c'est exactement ce que c'est) n'est que futile rédemption pour le consommateur moyen.

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Mais encore ? Soyons réalistes deux secondes : en parler sur Twitter et reprendre cela sur les médias traditionnels n'a pas d'impact. Tu te souviens de la grosse campagne super sérieuse impliquant de très nombreuses personnes #BringBackOurGirls pour les adolescentes kidnappées par des islamistes nigérians ? Aucune d'entre elle n'a été sauvée par cette campagne qui a fait le tour du monde et les manchettes partout. Elles sont encore esclaves sexuelles et vendues dans des marchés noirs d'Afrique. Et tu sais quoi ? Le chef de Boko Haram, l'organisation islamiste responsable de ce kidnapping, se moquait de tout cela dans plusieurs vidéos. Ils imitaient les gens qui pleuraient leurs filles et prenait un accent anglais. Horrifiant.

On ne lutte pas par Twitter. Le slacktivisme (parce que c'est exactement ce que c'est) n'est que futile rédemption pour le consommateur moyen.

Je crois sincèrement qu'il a une différence entre les deux campagnes. La seule que je dégage d'une campagne twitter, c'est une prise de conscience d'un problème dans l'opinion publique.

Je suis parfaitement conscient que ce slacktivisme n'aura pas d'impact à long terme, si d'autres actions ne sont pas posées pour concrétiser cette prise de parole. Pour avoir travaillé dans le milieu communautaire, c,est ce genre de prise de parole qui viennent toucher les adolescents, certains jeunes adultes et qui leur amènent une réflexion sur leurs pratiques.

Ce sont aux acteurs de différents milieux de prendre ces bytes de données virtuelles et de les transposer au monde réel. Chacun aura son moyen, chacun aura un succès/échec différent. Toutefois, tout commence par une prise de conscience.

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L'opinion publique c'est quoi, c'est qui exactement ? Ça représente ou compose combien de personnes ? C'est restreint comme milieu virtuel. Twitter a beau être inondé de tweets, ça reste des tweets qui ne sont pas lus et intériorisés par la planète. Reprendre cela dans les manchettes n'a pas pour but de sensibiliser (depuis quand une chronique ou un article de journal sensibilise une population ?) mais seulement de générer des revenus et des visites. Certaines personnes en profiteront pour se faire un peu de capital médiatique et ainsi gonfler leur notoriété déjà bien installée.

La prise de conscience, c'est faible. Une prise de conscience ne commence pas sur Twitter et encore moins dans une discussion sous-terraine d'internet. Depuis quand les prises de conscience ont débuté sur les médias sociaux ? Cela demande au minimum un mouvement de masse, débuté par un groupe minoritaire quelconque qui a assez d'impact dans la société pour prouver leur efficacité et leur justesse théorique, politique, etc.

Une semblable prise de conscience, répétée, a lieu en Inde : des tweets, des partages sur Facebook, des publicités, des tracts, des scandales médiatiques, etc. mais rien n'y rien. Il y a une culture du viol réelle qui persiste là-bas malgré toutes les formes de sensibilisation qui puisse exister. On ne peut combattre des agressions sexuelles par la simple prise de parole numérique, peu importe le degré de soulagement que cela puisse donner aux victimes. Parce que bon nombre de ceux qui commettent ces actes en ont rien à foutre de ce que tu peux dire ou penser de lui. Si tu l'arrêtes pas, il va continuer et ça fait son affaire.

Un bon moyen de sensibiliser réellement les hommes à cesser ces agressions c'est d'apprendre aux femmes à se défendre. Non pas avec des écrits sur Twitter ou des larmes de sanglot, mais des poings et des pieds. Répliquer face à l'agresseur. La majorité des agressions sont pas à main armée avec une question de vie ou de mort. On parle d'attouchements et d'harcèlement au travail, à l'école, etc. Ces agressions peuvent cesser avec la participation active des hommes (mais j'y compte pas là-dessus) et surtout l'auto-défense des femmes. Que ce soit de faire de la boxe, un art martial, ou passer de nombreuses séances de gym te donne une excellente arme pour te défendre. À cela, ajouter des mesures juridiques pour venir en aide aux femmes victimes d'agression si jamais les agresseurs cherchent à porter plainte ou poursuivre celles qui se sont défendues.

T'as beau travailler dans le milieu communautaire et "sensibiliser", c'est trop fragmentaire. C'est très long avant que l'on rentre dans le crâne des hommes qu'une femme harcelée ou agressée c'est le problème de tous. Aussi bien leur donner les moyens de se défendre maintenant. Ça suffit la passivité. La lutte passe dans les actes, pas la parole magique dont tout le monde se câlisse (sauf les convaincus et déjà informés). Un coup de poing dans la gueule va pas mal influencer le prochain agresseur qu'un pleur en sanglot.

Les conditions de vie en société doivent changer, pas seulement ce que l'on raconte en ligne, à la TV ou au bureau du directeur.

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ce que cette campagne cherche (implicitement ou explicitement) à apporter n'était pas tant d'armer les femme en situation d'agression ni de dissuader les hommes d'user de violence sexuelle (même si on y aspire tous). cette campagne était surtout axée sur la démystification auprès des victimes de la peur qu'elles entretiennent pour la plupart de dénoncer les agressions sexuelles qu'elles ont subies, les réduisant au silence pendant des années, voire des dizaines d'années. la campagne cherche à leur faire comprendre qu'il n'y a pas de honte à dénoncer une agression sexuelle et qu'elles devraient même le faire haut et fort. plusieurs femmes ne diront jamais qu'elles ont été agressées car elles en ont honte, et c'est cette tendance que la campagne cherche à renverser. la chroniqueuse Michèle Ouimet a bien donné l'exemple hier. pour ce qui est de l'efficacité de la démarche, c'est toujours difficile de se prononcer, mais ce n'est certainement pas comparable à la #BringBackOurGirls qui cherchait à dénoncer une situation ayant lieu à des milliers de kilomètres d'ici et sur lequel le citoyen occidental a bien peu d'emprise. il y a du "slacktivisme" un peu plus efficaces que d'autres, il faut quand même savoir faire la part des choses. je crois que le slacktivisme peut être bon pour faire changer certaines mentalités, et rendu là on peut bien parler de campagne de sensibilisation - et non de slacktivisme. mais c'est sûr que ce ne sera jamais aussi efficace que quelques millions de dollars injectés dans un organisme X.

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pour ce qui est de l'efficacité de la démarche, c'est toujours difficile de se prononcer, mais ce n'est certainement pas comparable à la #BringBackOurGirls qui cherchait à dénoncer une situation ayant lieu à des milliers de kilomètres d'ici et sur lequel le citoyen occidental a bien peu d'emprise. il y a du "slacktivisme" un peu plus efficaces que d'autres, il faut quand même savoir faire la part des choses.

Les Nigérians étaient très impliqués (et le sont encore aujourd'hui) dans cette campagne #BringBackOurGirls. Seulement, cette campagne était soutenue mondialement, pas juste localement. Ce n'était pas qu'une simple dénonciation : c'était les familles des victimes kidnappées qui se rassemblaient chaque jour et imploraient au gouvernement national d'agir rapidement. Vu le laxisme et l'incompétence, les localités ont décidé d'établir leurs propres milices et de chasser eux-même les islamistes en se protégeant eux-même contre eux.

Devine quoi ? Ça marche.

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L'opinion publique c'est quoi, c'est qui exactement ? Ça représente ou compose combien de personnes ? C'est restreint comme milieu virtuel. Twitter a beau être inondé de tweets, ça reste des tweets qui ne sont pas lus et intériorisés par la planète. Reprendre cela dans les manchettes n'a pas pour but de sensibiliser (depuis quand une chronique ou un article de journal sensibilise une population ?) mais seulement de générer des revenus et des visites. Certaines personnes en profiteront pour se faire un peu de capital médiatique et ainsi gonfler leur notoriété déjà bien installée.

La prise de conscience, c'est faible. Une prise de conscience ne commence pas sur Twitter et encore moins dans une discussion sous-terraine d'internet. Depuis quand les prises de conscience ont débuté sur les médias sociaux ? Cela demande au minimum un mouvement de masse, débuté par un groupe minoritaire quelconque qui a assez d'impact dans la société pour prouver leur efficacité et leur justesse théorique, politique, etc.

Personne plus que moi déteste les termes "opinions publiques", "médias" et "majorité silencieuse". J'ai beaucoup de mépris pour l'être humain moyen qui se contente de chialer sur son divan et envoyer chier ceux qui se battent pour lui si on a le malheur de toucher son bonheur personnel. De considérer que cette "prise de conscience" a débuté sur twitter, c,est d'avoir vécu sur une ile depuis longtemps. Je crois que cette campagne est tout simplement celle avec le plus de "succès" (terme très relatif ici).

Une semblable prise de conscience, répétée, a lieu en Inde : des tweets, des partages sur Facebook, des publicités, des tracts, des scandales médiatiques, etc. mais rien n'y rien. Il y a une culture du viol réelle qui persiste là-bas malgré toutes les formes de sensibilisation qui puisse exister. On ne peut combattre des agressions sexuelles par la simple prise de parole numérique, peu importe le degré de soulagement que cela puisse donner aux victimes. Parce que bon nombre de ceux qui commettent ces actes en ont rien à foutre de ce que tu peux dire ou penser de lui. Si tu l'arrêtes pas, il va continuer et ça fait son affaire.

C'est un problème. Ton insistance sur le "réelle" semble indiquer que tu crois que parce que c'est moins pire ici, que ce n'est pas un problème. Récemment, j'ai découvert que ma blonde, une amie et ma soeur ont été soit violée ou harcelée au moins une fois dans leur vie. Des fois, tout simplement parce qu'elle avait le malheur d'avoir des gros seins. Même si y a pas de gang rape répandu ici, que y a pas de culture du viol.

Un bon moyen de sensibiliser réellement les hommes à cesser ces agressions c'est d'apprendre aux femmes à se défendre. Non pas avec des écrits sur Twitter ou des larmes de sanglot, mais des poings et des pieds. Répliquer face à l'agresseur. La majorité des agressions sont pas à main armée avec une question de vie ou de mort. On parle d'attouchements et d'harcèlement au travail, à l'école, etc. Ces agressions peuvent cesser avec la participation active des hommes (mais j'y compte pas là-dessus) et surtout l'auto-défense des femmes. Que ce soit de faire de la boxe, un art martial, ou passer de nombreuses séances de gym te donne une excellente arme pour te défendre. À cela, ajouter des mesures juridiques pour venir en aide aux femmes victimes d'agression si jamais les agresseurs cherchent à porter plainte ou poursuivre celles qui se sont défendues.

Non. Tout simplement, non. C'est UN moyen, mais ce n'est pas LE moyen. Le meilleur moyen d'arrêter le viol, c'est de le prévenir. Point. Je vais apprendre à mon/mes enfants que ce sont des choses qui ne se font pas. On réussi à le faire pour beaucoup de choses, on devrait être capable de le faire. Cette "responsabilisation" de la victime est probablement le genre de chose qui me met le plus en rogne dans ce débat. Ce n'est pas aux femmes de se protéger, si elles le font tant mieux, si non tant pis, c'est aux aggresseurs de ne pas aggresser.

Le SPVM qui recommande aux femmes de ne pas boire.

Pourquoi il n'a pas recommandé aux hommes de ne pas violer? C'est implicite me direz-vous, mais il n'y a quand même eu aucune prise de parole envers les aggresseurs. Leur premier réflexe a été demandé aux femmes d'éviter de prendre un taxi si elles ont bu. DAFUQ.

T'as beau travailler dans le milieu communautaire et "sensibiliser", c'est trop fragmentaire. C'est très long avant que l'on rentre dans le crâne des hommes qu'une femme harcelée ou agressée c'est le problème de tous. Aussi bien leur donner les moyens de se défendre maintenant. Ça suffit la passivité. La lutte passe dans les actes, pas la parole magique dont tout le monde se câlisse (sauf les convaincus et déjà informés). Un coup de poing dans la gueule va pas mal influencer le prochain agresseur qu'un pleur en sanglot.

Les conditions de vie en société doivent changer, pas seulement ce que l'on raconte en ligne, à la TV ou au bureau du directeur.

Je crois effectivement que ces "fragments" manquent de colle encore pour se rattacher à la réalité et à la pensée collective. Je serai le premier à m'interposer en situation d'aggression (je ne fais pas parti du 90 % du Québec qui se dit que quelqu'un d'autre va le faire, been there done that). Je vais lui faire comprendre à cet individu que ça ne se fait pas. Toutefois, c'est pas en les frappant un par un que l'on va régler le problème non plus.

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Les Nigérians étaient très impliqués (et le sont encore aujourd'hui) dans cette campagne #BringBackOurGirls. Seulement, cette campagne était soutenue mondialement, pas juste localement. Ce n'était pas qu'une simple dénonciation : c'était les familles des victimes kidnappées qui se rassemblaient chaque jour et imploraient au gouvernement national d'agir rapidement. Vu le laxisme et l'incompétence, les localités ont décidé d'établir leurs propres milices et de chasser eux-même les islamistes en se protégeant eux-même contre eux.

Devine quoi ? Ça marche.

oui mais bon, pour en revenir à nos moutons, à la vitesse à laquelle les gens gobent les informations sur les différents médias, il n'y a pas lieu de croire qu'une bonne campagne de sensibilation SOUTENUE sur les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook ou Youtube n'aura absolument aucun impact sur des causes sociales. je crois qu'elles ont un impact, que ce soit via les videos qui dénoncent le harcèlement de rue, le machisme dans les jeux videos ou encore le mutisme des victimes d'agression sexuelle. on parle surtout d'un impact dans la mentalité des gens. même si cela se fait très graduellement et le résultat est difficilement perceptible ou mesurable, ce n'est quand même pas insignifiant. évidemment, ça implique que ce ne doit pas être une mode (genre Ice Bucket Challenge) et que ça se fasse de façon soutenue... mais bon, je penche également de ton côté car j'ai mes raisons de croire que #AggressionNonDenoncee est une mode et qu'on n'en parlera plus dans une semaine.
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Je comprend pas trop ce qui se passe, mais ca d'l'air qu'il y a des violeurs partout. Peut-être qu'on est tous de Violeurs Non Dénoncés, qui sait ?

J'ai l'impression que la nuance entre le ''move adolescent awkward'' et le viol sordide s'amincit.

Les compliments peuvent devenir des cat call.

Je suis bien content d'avoir été trop gêné pour courtiser les filles, j'aurais peut-être été un #violeurnondénoncé, tsey.

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@Chucky :

Le plus de succès ? On en a eu beaucoup de campagnes Twitter et Facebook du genre. #JeSuisIndestructible, ça ne te dit rien ? Les nombreuses lettres publiques pour dénoncer les agressions et le mal-être que les victimes vivent, ça revient régulièrement dans les réseaux sociaux et médias de masse. Il n'y a absolument rien de nouveau ou de plus réussi.

Mon insistance sur le réelle est plus un clin d’œil aux postmodernes qui voient de la "culture du viol" partout et dans tout acte. Ce sont les mêmes qui utilisent "survivante" pour définir une femme victime d'agression, aussi précis qu'un poke sur une fesse. La culture du viol parle de viol et de sa tolérance / banalisation dans la société au point où cela devient une pratique courante et excusable pour une part importante de la société. Que le Québec empêche une telle culture de naître et de s'installer, c'est une excellente chose. Mais parlons concrètement de la réalité avec les mots appropriés et ne fabulons pas en exagérant. Pas besoin d'un gang rape pour cela.

Comment vas-tu prévenir la récurrence des agressions ? En préparant tes enfants à être gentil ? Tant mieux pour toi. Tu en fais quoi des autres qui vont sévir en toute impunité ? Les femmes doivent apprendre à se défendre non pas par "responsabilisation" mais parce qu'elles sont celles qui pourront faire le mieux ce changement. Ce ne sont pas les hommes qui vont le faire et on le voit clairement aujourd'hui avec leur banalisation concernant les agressions : ils agissent pas, ils passent à côté, ils font semblant de rien, etc. Les femmes doivent prendre les devant parce qu'elles ne peuvent malheureusement que compter sur elles-même et leurs partenaires pour le faire.

C'est pas vrai qu'un beau jour, les hommes vont se parler, se dire "ouin on devrait arrêter de violenter les femmes" et mettre fin à tout cela. J'ai des amies qui font différents sports de combat et se sont défendues à plus d'une occasion contre des agressions. Tu as pas idée combien cela les met en confiance, malgré tout. On ne parle pas ici de les frapper un par un (il n'y a que toi qui dit cela), mais de se défendre. Ces harcèlements et agressions sont récurrentes. La personne qui ne veut pas se défendre ne peut pas toujours s'attendre à être défendue... et j'ai pas envie qu'elle se fasse violer ou agresser parce que "la société doit d'abord prendre conscience". Agis maintenant, concrètement, en pleine situation d'agression.

Tu me fais rire avec ton "ce sont aux agresseurs de ne pas agresser". Ah oui ? On lui dit d'arrêter et s'il arrête pas ... tant pis, on espère que le prochain arrêtera ? On fera de notre mieux pour que les autres ne fassent pas comme lui ? On prévient de plusieurs manières. Un bon coup de poing en pleine figure peut nettement prévenir une agression sexuelle qui est sur le point d'être commis (parce que, tu sais, beaucoup n'ont pas le même apprentissage que tu espères donner à tes enfants, ça vit dans un tout autre monde d'idées).

J'arrête ma participation au sujet ici.

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J'ai une amie qui c'est fait agresser. On l'a encouragée à porter plainte et elle l'a fait. Les policiers lui auraient dit on sait que tu mens, t'a pas de preuves, t'es sure que tu veux vraiment poursuivre, etc...et elle a laissé tomber finalement. Ça n'encourage pas à dénoncer vu le faible taux de condamnations et quand ils sont condamnés c'est souvent un truc comme 1 an et après quelques mois ils sont dehors. Aux États Unis c'est la prison à vie un viol je crois. Ici c'est une tape sur les doigts.

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La dernière fois que j'ai eu une date avec une femme, on a jasé longtemps de boxe. Je suis néophyte, et elle en fait depuis plusieurs années. Et en bout de ligne, je ne l'ai pas violé. Coïncidence?

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Je comprend pas trop ce qui se passe, mais ca d'l'air qu'il y a des violeurs partout. Peut-être qu'on est tous de Violeurs Non Dénoncés, qui sait ?

J'ai l'impression que la nuance entre le ''move adolescent awkward'' et le viol sordide s'amincit.

Les compliments peuvent devenir des cat call.

Je suis bien content d'avoir été trop gêné pour courtiser les filles, j'aurais peut-être été un #violeurnondénoncé, tsey.

il y a plusieurs dimensions au viol. il y a une dimension "objective", qui est celle dont se servent les satisticiens, par exemple, pour compiler les données et en venir à la conclusion "qu'une femme sur trois a été vicitime de violence sexuelle au cours de sa vie". mais la dimension la plus importante, je crois, c'est celle qui est subjective et propre à la victime. est-ce que c'est un viol si on m'a soûlée un soir pour avoir une relation sexuelle avec moi? certainement que ça l'est selon les standards objectifs, mais si j'y pense aujourd'hui avec un sourire en coin en me disant qu'il s'agit d'une histoire grostesque dont il vaut mieux en rire, ça ne le sera évidemment pas dans cette dimension subjective et personnelle à moi-même du viol. et évidemment, la justice et les autorités policières ne "dealeront" pas ce genre de viol de la même manière qu'ils vont dealer un viol commis dans un taxi sous la menace d'un couteau ou le viol d'un père sur sa fille de 10 ans.

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Un viol sans marque de violence c'est difficile à faire condamner l’agresseur. Il faut des preuves, des témoins. Et c'est souvent la parole de l'un contre la parole de l'autre.

Aux États-Unis, ils ont un registres publics des agresseurs sexuels.

Et les peines s'additionnent. DSK risquait 74 ans de prison s'il avait été reconnu coupable.

"Un acte sexuel criminel au premier degré" vaut 25 ans aux USA est un viol par fellation ou sodomie en ayant recours à la force ou menaçant d'y avoir recours. C'est la charge la plus lourde. En l'espèce, comme dit le procureur Cyrus Vance "le pénis est entré en contact avec la bouche de la victime à deux reprises" donc cette charge est comptée deux fois : 50 ans.

"Tentative de viol au premier degré" : aux Etats-Unis, ne recouvre donc que le rapport sexuel vaginal non consenti et il est considéré comme moins grave que l'acte sexuel criminel. Il recouvre "tout acte de pénétration" non consenti. Le viol, qu'il soit accompli ou fasse l'objet d'une tentative, est punissable de la même peine, 15 ans de réclusion.

L'agression sexuelle au premier degré" : recouvre tout "contact sexuel" (hors pénétration) non consenti avec usage de la violence ou menace d'y recourir et aux USA vaut 7 ans. En France, l'agression sexuelle en vaut 5. Deux de moins.

L' "emprisonnement illégal au second degré" c'est-à-dire le fait de retenir quelqu'un contre son gré vaut 1 an de prison aux USA mais 5 en France en deçà de 7 jours et 20 au-delà. Là, la France, pays des Droits de l'homme, est plus dure.

Les "attouchements non consentis" (le fait de toucher les parties intimes d'une personne dans un but dégradant et afin d'abuser d'elle, poitrine, sexe)… vaut 1 an dans l’état de New York. La France ne connait que l' "agression sexuelle" et lui en attribue 5. "Le vieux continent" comme disent de nous les amerlocks ne fait donc pas la nuance entre un "pelotage" et un quasi viol... qui en effet ne sont pas identiques.

L' "agression sexuelle au troisième degré" c'est à dire un "contact sexuel" sans emploi de la force est passible de 3 mois d'emprisonnement. En France la qualification n’existe pas... et cette fois, cela semble légitime : on voit mal (notamment ici) comment une victime qui s'est défendue, soudain y renonce (épuisée bien sûr, mais son état étant relié aux violences précédentes, dire "sans emploi de la force" est impropre.)

La Louisiane autorise le châtiment suprême soit la peine de mort lorsque la victime d'un viol est âgée de moins de 12 ans.

Un soldat est aussi passible de la peine de mort pour un viol

MAIS

«Il est de notoriété publique que le viol est l'un des crimes les moins rapportés aux Etats-Unis. On estime, de façon empirique, que pas plus de 15% à 20% des cas sont portés devant la police», a affirmé Michelle Dempsey, professeur de droit à l'Université de Villanova lors d'une audition devant la Commission judiciaire du Sénat.

Seuls 5% des violeurs sont reconnus coupables et 3% vont en prison, a pour sa part relevé Eleanor Smeal, présidente de la Feminist Majority Foundation. «En résumé: 15 violeurs sur 16 restent libres», affirme l'association Rape, Abuse and Incest National Network.

Modifié par Rococo pas Rocco
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