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Vieillir, grandir, apprendre et se réconcilier avec le passé/les démons


Déchet(s) recommandé(s)

Salut la gang, avertissement/trigger: dépression, sexisme, suicide, agression

Je viens de créer ce compte suite à une curiosité du site et puis des affaires que j'ai vu passé sur Facebook. J'ai déjà été brièvement membre avant (circa 2013) mais j'ai pas vraiment remi les pieds ici. 

Je me suis dit qu'au lieu d'aller dégueuler sur mon Facebook personnel ou wtvr, que p-e de venir ici avec des étrangers serait moins lourd. 

Je m'addresse spécialement aux femmes, parce que c'est ma perspective, mais j'invite les hommes à participer aussi si le coeur vous en dit.

Voyez, je me demandais... Comment est-ce que vous dealez avec votre passé et la jeunesse? Quel qu'il le soit? ''Cringe'', fâchant, triste, traumatisant, ou peu importe. À travers la croissance de soit, y'a une introspection désagréable à faire au fil du temps. Pis c'est pas toujours le fun, surtout de nos jours quand on a accès à du vieux contenu de y'A 10-15 ans pis qu'on est comme ''ark, j'étais donc ben la pire!'' --- Y'en a pour qui les jeunes années, c'est positif, c'est la nostalgie, les belles années quoi! Dans mon cas, c'est littéralement juste un gros tas de marde... C'était pas rose comme vie. Et à cause de ça, je me cherchais beaucoup et je me tenais avec des gens BEAUCOUP plus vieux (des hommes) excécrables qui m'ont utilisée, abusée, agressée et influencée des pires façons. On parle de 17 à 21 ans mettons le ''core'' de la marde. J'étais perdue en tabarnouche, en complète dépression et sérieusement brisée. Je n'avais pas beaucoup de respect pour moi-même. 

J'ai agit comme une sans dessin plus d'une fois (rien de sérieux/grave, mais assez pour se facepalm into oblivion, mettons.), j'étais ''edgy'' pour essayer d'être drôle et avoir de l'attention, je sortais avec un gars qui était plus vieux que mon père... Bref, comportement relativement typique d'une fille pas ben en mode auto-destruction. Je m'enlignais pas pour la gloire. C'est comme si tout ce que je faisais c'était de me dénigrer comme personne pour apaiser les monstres qui m'entourait.

J'ai commencé à me sortir de tout ça après une tentative de suicide en 2013. C'est comme si j'avais frappé mon mur ''final''. J'ai travaillé BEAUCOUP à me remettre sur le droit chemin, m'informer, et faire face à mes traumatismes, mon passé, mes décisions etc. Et après plusieurs années à me tapper sur la tête, moment donné tu arrives à voir le boutte. Maintenant, j'ai une vie respectable, je fais tout ce qui est en mon possible pour être une citoyenne consciente, une alliée, une personne forte et j'ai une carrière qui m'inspire, etc. Je m'en félicite, c'était pas facile de m'y rendre. 

Mais quand même, le passé ne s'efface pas. Et littéralement, il y a des morceaux de ce passé que je dois apprendre à ''vivre avec'' parce que ceux qui ont été des monstres dans ma vie, se font encore canceller sur les réseaux sociaux pis ça me replonge là-dedans à chaque fois (btw, continuez à dénoncer, parce que j'en aurai jamais la force -- mais je vous confirme que les monstres de mon passé sont déjà exposé, alors je me console quand même). Y'a une partie de moi qui m'en veux d'avoir été aussi docile, et même d'avoir rationalisé beaucoup de mes traumatismes. Je riais et niaisais les féministes qui parlaient haut et fort car je me disais ''voyons donc, elles exagèrent!'', j'en faisais même des jokes. Je me rendais pas compte à l'époque que je me faisait tellement de mal à intérioriser tout ça, sans savoir que ça me hanterais tellement longtemps après de feeler à quel point j'avais été faible comme personne. La thérapie et la rédemption générale humaine aident, mais tsé, les démons, faut apprendre à vivre avec des fois.

Toi, ma chère, comment tu gères ça, être un adulte responsable, socialement éduquée, respectable et posé tout en ayant cette immense face cachée plein de traumatismes pis de bébittes quelconques? En parlez-tu à tes proches? À noter que y'a rien que personne a ''besoin de savoir'' là-dedans, c'est vraiment un choix personnel que j'ai pris, question de pas être lourde, de garder ça tout pour moi. J'en parle à un psy, mais c'est pas pareil que de se confier à des gens qu'on aime tsé.

Entk je sais pas trop où je m'enligne avec tout ça, I guess que je devais en parler. C'est juste lourd des fois, le passé.

Paix et amour. (au passage, recommendez-moi donc un film d'horreur de série B obscure que vous aimez.)

(Désolée pour le franglais et les fautes)

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En te lisant, j'ai l'impression que tu as beaucoup de difficulté à te pardonner et c'est ce qui t'empêche peut-être de te projeter positivement dans l'avenir ?

Tu sembles entretenir des réflexions sur ton passé depuis longtemps, ce qui est sans doute drainant à la longue. Par contre, dis-toi que tout ce processus n'est pas en vain. Autant ces pensées peuvent te tirer vers le bas, autant il est important de te garder à l'esprit que ces pensées devront nécessairement un jour te mener vers des portes de sortie. 

Je ne sais pas si on t'a déjà donné ce truc, je trouve qu'il m'aide dans certaines situations difficiles. Il s'agit de te construire un chemin narratif, honnête mais denué de toute forme de jugement, des événements marquants de ton passé. Ce chemin narratif doit t'aider à réinterpréter ton passé en t'appuyant le moins possible sur l'échelle morale dichotomique (et plutôt limitée) du "bon ou mauvais", et le plus possible sur l'approche du narrateur-scientifique en mode "prospection" qui cherche à comprendre et expliquer le pourquoi du comment.

À terme, ton chemin narratif peut te permettre d'aborder ton passé avec un peu plus de recul, l'assumer davantage et éventuellement peut-être t'ouvrir quelques portes de sortie supplémentaires.

Par exemple, au lieu de te dire : "je suis conne, faible, idiote, influençable d'avoir fait X et j'ai honte de moi", tu pourrais te dire "j'ai fait A parce que j'ai voulu me protéger de X, cherché à combler Y (ou autre) et cela m'a menée à faire B et ainsi de suite". 

Bref, c'est super important de jouer avec l'angle de ton approche introspective pour être en mesure de te débloquer des portes de sortie. Un peu comme un cube Rubik, ce n'est pas en tournant toujours les lignes de la même manière qu'on finit par le résoudre un jour. Et si tu veux nous partager ta démarche ici, cela peut être aidant aussi. :)

Comment se passent tes séances de thérapie ? Est-ce que vous utilisez une approche ou structure donnée ?

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il y a 23 minutes, Ecce Homo a dit :

En te lisant, j'ai l'impression que tu as beaucoup de difficulté à te pardonner et c'est ce qui t'empêche peut-être de te projeter positivement dans l'avenir.

Tu sembles entretenir des réflexions sur ton passé depuis longtemps, ce qui est sans doute drainant à la longue. Par contre, dis-toi que tout ce processus n'est pas en vain. Autant ces pensées peuvent te tirer vers le bas, autant il est important de te garder à l'esprit que ces pensées devront nécessairement un jour te mener vers des portes de sortie. 

Je ne sais pas on t'a déjà donné ce truc, je trouve qu'il m'aide dans certaines situations difficiles. Il s'agit de te construire un chemin narratif, honnête mais denué de toute forme de jugement, des événements marquants de ton passé. Ce chemin narratif doit t'aider à réinterpréter ton passé en t'appuyant le moins possible sur l'échelle morale dichotomique (et plutôt limitée) du "bon ou mauvais", et le plus possible sous l'angle du narrateur-scientifique en mode prospection qui cherche à comprendre et expliquer le pourquoi du comment. À terme, ton chemin narratif pourrait te permettre d'aborder ton passé avec un peu plus de recul, l'assumer davantage et éventuellement peut-être t'ouvrir quelques portes de sortie supplémentaires.

Par exemple, au lieu de te dire : "je suis conne, faible, idiote, influençable d'avoir fait X et j'ai honte de moi", tu pourrais te dire "j'ai fait A parce que j'ai voulu me protéger de X, cherché à combler Y (ou autre) et cela m'a menée à faire B et ainsi de suite". 

Bref, c'est super important de jouer avec l'angle de ton approche introspective pour être en mesure de te débloquer des portes de sortie. Un peu comme un cube Rubik, ce n'est pas en tournant toujours les lignes de la même manière qu'on finit par le résoudre un jour. Et si tu veux nous partager ta démarche ici, cela peut être aidant aussi. :)

Comment se passent tes séances de thérapie ? Est-ce que vous utilisez une approche ou structure donnée ?

Merci de ton message! 

Oui donc c'est assez évident que je me paralyse beaucoup à cause de mes démons intérieurs. Je me surprend souvent à faire de l'anxiété sur des situations passées dont je n'ai aucun contrôle. Je me console souvent en me disant quand même que malgré ça, je me suis fait un chemin de vie respectable et un métier qui m'inspire et je suis forte d'avoir fait ça. Ceci dit, j'ai comme un énorme blocage en ce qui concerne mettre de l'énergie et de l'effort sur mes vrais rêves. C'est comme si il y a une partie de moi qui se dit ''trop tard, le bateau est passé, sois contente avec ce que t'as, c'est déjà plus que beaucoup ont.'' pis l'autre partie qui crit dans le néant ''ben non voyons donc t'as toute une vie encore devant toi, fuck le monde, fuck tes bébittes qui servent à rien appart faire chier pis fonce!''. Pis après y'a ma capacité à observer le tout de manière objective, sans être capable de marier cette objectivité-là avec la réalité. T'sais au final, je le sais que tout ce de quoi j'ai ''honte'', y'a rien d'impardonnable. Rien que je te conterais aujourd'hui qui te ferais dire ''ayoye quelle personne horrible!'' appart un roulement de yeux peut-être. C'est juste moi qui a gardé ça en dedans TELLEMENT trop longtemps que c'est plus gros que ce que c'est. Pis je suis pas quelqu'un de dramatique, je ne suis pas quelqu'un qui se fâche ou qui saute des coches... jamais. Faque j'ai de la difficulté à extérioriser ces émotions-là. Y'avais le gym avant qui a su beaucoup m'aider là-dessus, mais depuis la pandémie j'ai tout abandonné pis avec tout le monde qui est sur pause, enfermée seule chez nous, j'ai pas beaucoup de distractions ni de manière de ''channel'' le tout de manière saine. J'étais sur une bonne lancée depuis quelques années pis là c'est comme si je suis forcée à faire face à mes bébittes. C'est peut-être pas mauvais. Mais c'est lourd.

Découvrir récemment aussi que j'ai possiblement un TDAH assez sévère, ça m'a tombé dessus comme une tonne de brique. Fuck que ma vie aurait été plus facile, avoir su ça avant, avoir traité ça avant. T'sais le TDAH c'est pas juste de grouiller sur une chaise, ça affecte TOUTE dans ta tête. Faque en ce moment c'est beaucoup ça le focus.

Sinon, avec mes séances, c'est encore tôt, et le truc du TDAH a prit la vedette un peu. Mais je parle quand même de tout ça en même temps. J'aime écrire et faire de la musique, alors mon psy m'a suggérée de m'exprimer via l'écriture/la chanson aussi, sans filtre. Même si cette écriture-là ne verrait jamais la lumière du jour.

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@afcc’est presque garanti qu’il y a un lien direct entre le fait que tu te morfonds sur ton passé et ton hésitation à travailler pour tes rêves. Pour éviter d’avoir à faire face à l’angoisse de ce genre d’inconnu, on va souvent se retrouver à sticker sur d’autres affaires pour éviter d’avoir à y faire face. Moi, c’était mes relations de couple : je me morfondais inévitablement sur tout ce qui n’allais pas, j’y dépensais le gros de mon énergie mentale. Ça fait partie de la codépendance. Donc lire Le Complexe de Cendrillon m’a aidée personnellement, mais sinon, ce qui m’a aidée à chasser les démons pour faire face à ma propre vie, c’était lire un livre qui vulgarisait les idées du père de l’existentialisme (il a inspiré un siècle plus tard les Camus et les Sartre de ce monde) : Kierkegaard.

http://www.arvindguptatoys.com/arvindgupta/kierkegaard-beginners.pdf

Si jamais.

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il y a 3 minutes, Retromantique a dit :

@afcc’est presque garanti qu’il y a un lien direct entre le fait que tu te morfonds sur ton passé et ton hésitation à travailler pour tes rêves. Pour éviter d’avoir à faire face à l’angoisse de ce genre d’inconnu, on va souvent se retrouver à sticker sur d’autres affaires pour éviter d’avoir à y faire face. Moi, c’était mes relations de couple : je me morfondais inévitablement sur tout ce qui n’allais pas, j’y dépensais le gros de mon énergie mentale. Ça fait partie de la codépendance. Donc lire Le Complexe de Cendrillon m’a aidée personnellement, mais sinon, ce qui m’a aidée à chasser les démons pour faire face à ma propre vie, c’était lire un livre qui vulgarisait les idées du père de l’existentialisme (il a inspiré un siècle plus tard les Camus et les Sartre de ce monde) : Kierkegaard.

http://www.arvindguptatoys.com/arvindgupta/kierkegaard-beginners.pdf

Si jamais.

Wow! Merci pour la suggestion lecture. Claire que je lis ça. 

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Je me retrouve vraiment beaucoup dans ce que tu dis. Disons que pendant environ quinze ans, ma vie a été un enchaînement de mauvaises décisions et que je peux pas penser aux trois quarts sans rougir. Au début, c'était trop de fêtes, aucun projet sérieux, et j'ai fait des trucs vraiment déments pour me sortir de tous les problèmes que je créais. Puis je suis progressivement partie dans l'excès inverse, plus de sexe, orientation vers un domaine ultra-froid choisi pour son inhumanité et son absurdité, ma vie à étudier et/puis travailler. J'ai tellement voulu redresser la barre que j'ai chaviré de l'autre côté.

Les deux périodes avaient un point commun : de la manipulation, de la manipulation et de la manipulation,. J'ai fait des coups de pute monstrueux à plein de mecs, à ma famille, mes amis, et je trouvais ça normal. À chaque fois que je quittais une ville, plus personne ne pouvait me saquer et c'était la faute des autres, je ne me remettais pas en question.

Ça doit être agréable à vivre de ne rien avoir à cacher ou à faire oublier. J'en parle pas à mes proches parce que ce n'est plus un sujet. Ma vie actuelle est absolument parfaite, tellement parfaite que j'en chiale parfois en buvant mon café, en regardant le chien courir dans le jardin. Quinze ans sur une vie, c'est rien. Si tu te comportes convenablement ensuite, plus personne ne se souviendra de ça. Quand j'aurai 85 ans, après tout ce que j'aurai encore construit de bien d'ici là, quelle importance ça aura ?

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Il y a 9 heures, Daleko a dit :

Je me retrouve vraiment beaucoup dans ce que tu dis. Disons que pendant environ quinze ans, ma vie a été un enchaînement de mauvaises décisions et que je peux pas penser aux trois quarts sans rougir. Au début, c'était trop de fêtes, aucun projet sérieux, et j'ai fait des trucs vraiment déments pour me sortir de tous les problèmes que je créais. Puis je suis progressivement partie dans l'excès inverse, plus de sexe, orientation vers un domaine ultra-froid choisi pour son inhumanité et son absurdité, ma vie à étudier et/puis travailler. J'ai tellement voulu redresser la barre que j'ai chaviré de l'autre côté.

Les deux périodes avaient un point commun : de la manipulation, de la manipulation et de la manipulation,. J'ai fait des coups de pute monstrueux à plein de mecs, à ma famille, mes amis, et je trouvais ça normal. À chaque fois que je quittais une ville, plus personne ne pouvait me saquer et c'était la faute des autres, je ne me remettais pas en question.

Ça doit être agréable à vivre de ne rien avoir à cacher ou à faire oublier. J'en parle pas à mes proches parce que ce n'est plus un sujet. Ma vie actuelle est absolument parfaite, tellement parfaite que j'en chiale parfois en buvant mon café, en regardant le chien courir dans le jardin. Quinze ans sur une vie, c'est rien. Si tu te comportes convenablement ensuite, plus personne ne se souviendra de ça. Quand j'aurai 85 ans, après tout ce que j'aurai encore construit de bien d'ici là, quelle importance ça aura ?

Yo, tellement.

J'ai telleemnt prit une débarque au début de ma vie d'adulte que quand je me suis redressée, j'ai été dans l'autre extrême. J'ai tellement fucking peur de fucker ma stabilité  (stabilité qui a une très grande valeur pour moi, étant donné que j'en ai jamais eu avant, même enfant/ado). C'est dur de prendre des risques et ''foncer'' dans l'inconnu.

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@afcton témoignage a beaucoup d'échos avec ma vie, mais c'est le genre de sujet sur lequel j'ai du mal à intervenir, donc à la question "comment gérez-vous ?", je ne sais pas quoi répondre... On ne guérit pas de son passé traumatique, on s'en relève. On trouve des moyens de vivre avec, on avance avec son bagage en essayant au maximum de lâcher du lest au fur et à mesure. Mais on n'efface pas le passé, le passé a fait celui ou celle que tu es aujourd'hui. Il faut apprendre à l'accepter, s'accepter. Et pour ça, le suivi psy est souvent utile. 

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J'aime pas trop aborder ce sujet, la d'ou je viens, c'est un comportement jugé comme anti communautaire.   On se tape pas mal de suicide en general et ca n'aide clairement pas. Mais on evite l'extreme inverse,  celui de se complaire dans le trauma, de faire de l'introspection un sujet public, d'en parler par besoin d'attention, de le romantiser.  Une cousine a une fausse couche, on lui repond que c'est comme perdre une paire de chaussures. 

Je dois etre bien plus endommagé que je ne suis pret a l'admettre et mon seul moyen de cope est de fuir.  Mais ca m'a jamais empecher de progresser. Mes traumas  ne sont ni bons ni mauvais, ils sont juste des stigmates de ma vie. Il n'y a rien a tirer des cicatrices, je ne suis pas reste a me desperer sur mon pauvre sort

Vivre avec ses demons, c'est facile quand tu acceptes naturellement leurs existence mais que tant que ton coeur bat encore, il y a plus important. 

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Facile, je dirais pas ça mais faisable oui évidemment... 

Mais entre le suicide et la complaisance dans le trauma, il y a un paquet de nuances quand même. Comme tes traumas qui ne sont ni bons ni mauvais selon ta conception des choses, les manières de gérer ses traumas ne devraient pas non plus faire dans la binarité logiquement. Il peut en sortir du bon de se confier en public, et il n'est pas "mal" d'avoir besoin d'attention. Comme tout, ce sont les excès qui sont à éviter au maximum, mais il est parfois/souvent nécessaire d'en passer par l'externalisation de ses ressentis afin de mieux les appréhender avec du recul. Le miroir qu'est l'autre peut être grandement bénéfique. Le tout ensuite est de ne pas s'y enliser, je suis d'accord avec toi @DASRI

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Entre suicide et complaisance? Pas vraiment. Des ados se suicident parce qu'on leurs a vole leur iPod, des jeunes adultes pour une rupture amoureuse, des boomers parce qu'ils sont sous le coup d'une enquete judiciaire blabla.

Il y a rien de mal a avoir de l'attention mais il y a d'autres facons plus saines d'y arriver, si c'est la finalite. Perso, je suis intervenu parce que le premier truc que j'apprend de la nouvelle c'est ça. Et c'est pas la première a se faire un topic la dessus. Alors, desir d'en savoir plus ou juste se mater le nombril? Je ne peux pas dire la difference.

C'est difficile, voir impossible (et tout compte fait pas souhaitable) de juger la validite d'un trauma mais c'est des exemples que tu retrouves dans la societe qui fait du suicide une piece dramatique, ou chaque epreuve est une tragedie. Despentes denoncait dans un journal que la societe lui avait apprise a ne pas se remettre d'un viol et que l'opposé serait que "bah tu vois, un viol, c'est juste une partie de jambes surprise, pas besoin d'en faire un crime", par exemple. Le trauma, il doit etre absolue, tu dois avoir ete aneantie par cette experience. Le contraire veut juste dire que tu es une drama queen. Apres, c'est mon interpretation de ce que denonces Despentes.

Mais c'est ca le pire ou le meilleurs: on finit par s'en remettre mais il faut encore admettre que les traumatisme existent. Que c'est normal, qu'on peut exister en meme temps. 

Ce qui est difficile dans le trauma, c'est que les gens ont beau le savoir, ils vont te demander d'agir comme si tu n'en avais Pas. 

 

 

 

 

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il y a certainement une composante culturelle dans la façon dont se manifestent les maux d'âmes. en Occident, ces maux sont considérés comme des perturbations psychologiques dont l'origine est individuelle, et de là découle l'emphase sur le traitement de type psychothérapie, qui en soi n'est pas garant de succès. mais c'est la contrepartie d'un manque de considération collectiviste dans l'approche de la problématique.

le nouveau membre qui décide d'adresser ses problèmes personnels en créant un sujet sur un forum virtuel appelé le Dépotoir, c'est probablement plus un des symptômes du phénomène que le phénomène en soi. 

Citation

I went through a tribal exorcism in Senegal that involved a great deal of ram's blood and that I'm not going to detail right now, but a few years afterwards I was in Rwanda, working on a different project, and I happened to describe my experience to someone, and he said, "Well, that's West Africa, and we're in East Africa, and our rituals are in some ways very different, but we do have some rituals that have something in common with what you're describing." And he said, "But we've had a lot of trouble with Western mental health workers, especially the ones who came right after the genocide." I said, "What kind of trouble did you have?" And he said, "Well, they would do this bizarre thing. They didn't take people out in the sunshine where you begin to feel better. They didn't include drumming or music to get people's blood going. They didn't involve the whole community. They didn't externalize the depression as an invasive spirit. Instead what they did was they took people one at a time into dingy little rooms and had them talk for an hour about bad things that had happened to them."

à 15:30 du Ted talk.

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(modifié)

Si je peux répondre à vos messages @DASRI@ShameOnYou @Ecce Homo:

Je suis pas sûre d'avoir focusé sur le suicide? Je ne suis pas suicidaire pentoute, je fais pas un cri à l'aide... juste pour être claire. Je l'ai mentionné car c'était un point tournant à un certain point mais on parle de y'a genre 10 ans.

Pis oui clairement venir parler de ça sur Dépotoir, c'est étrange certes. Sauf que comme je parlais dans mon message initial, je parle pas de ces affaires-là avec mes proches (je travaille là-dessus, pour essayer de moins garder en dedans mes affaires). Tout garder en dedans c'est lourd en tabouère, des bouttes. Les seules fois que j'ai effleuré certains sujets spécifiques, j'ai eu droit à de la pitié. C'est lourd ça aussi. Pis c'est ben beau de parler à un gars que je payes 110$/h aux 2 semaines... y'a un certain manque au niveau de pouvoir échanger et ''relate'' avec d'autres personnes. J'ai déjà aussi été sur des groupes d'aide, mais le positivisme toxique me donne envie de vomir. Je pensais pas m'ouvrir autant mais bon, quand tu te laisse aller sur le clavier... c'est ça qui est ça des fois. Je me suis dit, après avoir lu plusieurs posts dans matières psychiques, que je pourrais m'attendre à des vrais gens qui viendront pas me dire que les huiles essentielles vont m'aider dans mon cheminement lol. Also, oui je vais définitivement parler de ce post et ses réponses à mon psy voir ce qu'il en pense, haha. 

J'ai eu des suggestions de lectures et patterns de pensées critiques intéressantes. Ça l'air de pas grand chose, mais j'en suis reconnaissante! Merci! :fallout_thumbsup:

Edit: Personne m'a suggérée de film d'horreur :'(

Modifié par afc
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il y a 37 minutes, afc a dit :

Je suis pas sûre d'avoir focusé sur le suicide? Je ne suis pas suicidaire pentoute, je fais pas un cri à l'aide... juste pour être claire. Je l'ai mentionné car c'était un point tournant à un certain point mais on parle de y'a genre 10 ans.

 

Edit: Personne m'a suggérée de film d'horreur :'(

Ton thread a un peu évolué sur le sujet plus large de la dépression et du suicide en général, ça arrive souvent. Si ça te dérange tu peux demander à un modérateur de scinder le sujet en deux. :)

Pour ce qui est des films d'horreur de série B, le spécialiste ici c'est @The Flying Monsieur. D'ailleurs il anime un channel sur YouTube consacré au sujet. 

Le dernier du genre que j'ai vu et qui m'a fait bien rire c'est Color out of Space, mais ce n'est probablement pas un série B a proprement dit. 

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il y a 15 minutes, Ecce Homo a dit :

Ton thread a un peu évolué sur le sujet plus large de la dépression et du suicide en général, ça arrive souvent. Si ça te dérange tu peux demander à un modérateur de scinder le sujet en deux. :)

Pour ce qui est des films d'horreur de série B, le spécialiste ici c'est @The Flying Monsieur. D'ailleurs il anime un channel sur YouTube consacré au sujet. 

Le dernier du genre que j'ai vu et qui m'a fait bien rire c'est Color out of Space, mais ce n'est probablement pas un série B a proprement dit. 

Ah non non c’est pas grave. Je voulais juste préciser pour pas que personne se fasse d’idées.

Super à propos de @The Flying Monsieur, je check ça DRETTE LÀ.

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Il y a 19 heures, afc a dit :

Je suis pas sûre d'avoir focusé sur le suicide? Je ne suis pas suicidaire pentoute, je fais pas un cri à l'aide

Je repondais en general, j'ai lu en diagonal ton post de toute facon. Je crois que je reste assez dans le ton. 

Pour l'horreur, je ne recommenderai jamais assez

 

C'est du Netflix pour du fantastique et de l'horreur, c'est 5 euros par mois, tu as 7 jours d'offert pour essayer et tu peux consulter les listes de recommendations des membres.

Je te recommande pas un film en particulier vu que j'ai des gouts... euh idiosyncratiques mais j'ai ma propre liste sur le site, tu devrais tomber dessus. 

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