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Mr.F
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le hic, c'est qu'une courtisane ou une escorte est avant tout une prostituée puisque la grande majorité de ses revenus sont liés à des services tarifés (l'acte sexuel en soit). je doute que tu gagnerais bien ta vie uniquement en faisant l'escorte et la courtisane, n'est-ce pas? en ce sens, l'intérêt de différencier l'une et l'autre n'a pas vraiment d'utlité. si je dis "ne légalisons pas les services sexuels tarifés car trop de femmes vulnérables s'y adonnent MAIS légalisons l'escorte et la courtisane parce que beaucoup d'entre elles ne correspondent pas au profil des prostituées de rue", je doute que ça fasse l'affaire de celles qui se définissent comme "courtisanes" et "escortes". le débat porte sur la prostitution, autrement dit les services sexuels tarifés. que tu sois escorte et courtisane en side-line ou non ne fait pas de différence.

Pourquoi ça ne ferait pas l'affaire de celles qui sont vraiment des escortes ?

Tu refuses de croire, en vérité, que les clients des escortes sont différents de ceux des prostituées. Pourtant, c'est bel et bien le cas. Cela change les conditions, le milieu social, le contexte, le suivi, tout. Aucune nuance dans ta petite tête d'avocate surdouée soit disant. Eh ben !

Et tu refuses de lire mon pieu document qui te l'explique cette différence fondamentale. Finalement, on devrait juste parler de sujets qui te tiennent a cœur, ou tu connais tu vois, genre les sujets d'homosexualité et de biologie, vraiment je pense que ce genre de débat n'a pas été assez abordé comparé à la prostitution... Et puis je me suis dit qu'on trouverait une Ecce bien plus nuancée que sur le débat prostitution-escorting- tout ça c'est la même affaire de droguées-abusées..,

Moi j'aime quand on a plus de souplesse sur les sujets qui nous touchent, c'est l'art délicat du deux poids mesures

Le genre de chose qu'une féministe de ton genre sait gérer

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Quelqu'un connait un site de porn sans fake orgasm?

C'est plus certaines actrices comme Dani Daniels ou tu les vois se faire méchamment doigter vitesse parkinson tout en se faisant étrangler qu'il faut chercher

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Pourquoi ça ne ferait pas l'affaire de celles qui sont vraiment des escortes ?

Tu refuses de croire, en vérité, que les clients des escortes sont différents de ceux des prostituées. Pourtant, c'est bel et bien le cas. Cela change les conditions, le milieu social, le contexte, le suivi, tout. Aucune nuance dans ta petite tête d'avocate surdouée soit disant. Eh ben !

Et tu refuses de lire mon pieu document qui te l'explique cette différence fondamentale. Finalement, on devrait juste parler de sujets qui te tiennent a cœur, ou tu connais tu vois, genre les sujets d'homosexualité et de biologie, vraiment je pense que ce genre de débat n'a pas été assez abordé comparé à la prostitution... Et puis je me suis dit qu'on trouverait une Ecce bien plus nuancée que sur le débat prostitution-escorting- tout ça c'est la même affaire de droguées-abusées..,

Moi j'aime quand on a plus de souplesse sur les sujets qui nous touchent, c'est l'art délicat du deux poids mesures

Le genre de chose qu'une féministe de ton genre sait gérer

Quand je parle de légaliser l'escorte et la courtisane, je parlais de légaliser uniquement les activités non sexuels qui distinguent l'escorte et la courtisane des autres travailleuses du sexe, soit: accompagnement lors des soirées, entretenir la discussion, etc. Pourquoi ça ne ferait pas leur affaire ? Simplement parce que la grande majorité des revenus de celle qui se définit comme "escorte et courtisane" proviennent de services sexuels. En ce sens, une escorte EST une prostituée. Elle a beau dire "oui mais moi je suis escorte et courtisane, c'est pas pareil", on le sait tous que ses revenus proviennent majoritairement des services sexuels. On parle avant tout de prostituées.

Et quand on regarde le profil socio économique et psychologique des prostituées (qu'elles se considèrent de luxe ou pas n'a pas d'importance), il s'avère qu'elles ne sont PAS des femmes saines d'esprit ayant un vécu ordinaire. Et ça, je l'ai démontré tantôt.

À moins que l'intention soit de créer deux classes de prostituées (une légale, soit celle de luxe, et l'autre illégale, soit la non-luxe), il n'y a pas d'intérêt de les distinguer. Elles s'adonnent toute à la même activité.

Mais bon, ça tu ne le comprendras pas. Quand 75% du contenu de la réponse consiste en des piques et des insultes, on voit bien quel est intérêt de l'auteur à discuter du sujet.

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Ma foi, je trouve cette proportion à refuser la nuance vraiment intéressante chez toi:

tu n'acceptes pas que l'escorting soit une prostitution différente de la prostitution traditionnelle.

Et pourtant, si tu avais un tant soit peu d'empathie envers les clients de ces femmes, tu admettrais que les prostituées de rue n'ont absolument pas les mêmes clients que les escortes, c'est un fait absolu. Et par la même, le profil des travailleuses du sexe de luxe ne PEUT être rabaissé à celui des travailleuses de sexe de rue. D'autant qu'on évitera de comparer les escortes aux hôtesses de barclub, les strip-teaseuses aux actrices pornos, ect. Pour toutes il y a un lien avec le corps, le sexe et la vente de celui ci.

Tout n'est pas pour autant différentiable, d'ailleurs c'est là toute la problématique:

Pourquoi ces hommes là n'iraient pas simplement aux putes ?

Puisque selon toi, le fait qu'il y ait du sexe ramène les deux expériences à la même chose, pourquoi une telle différence de catégorie sociale chez ces clients ?

Pourquoi une telle différence de tarif ?

Pourquoi des contrats ?

Et pourquoi, même après le sexe, certains choisissent de revoir ces mêmes escortes, de les inviter en voyage, ou même au restaurant ?

« La différence entre l’escorte et la prostituée, c’est que la première passe sa soirée avec un seul client. C’est une différence de classe. On n’invite pas au resto une prostituée de rue. Moi, si »

D'ailleurs, puisque tu tiens tant à ramener les faits sociologiques à ton étude réductrice, en disant que "c'est de la prostitution c'est tout", j'aimerai assez que tu m'expliques en quoi les étudiantes qui se prostituent le font pour la drogue ou en conséquence de vrais troubles psychologiques... Il peut surtout s'agir de choix personnels, bons ou mauvais à terme, mais souvent plus simples que ça: besoin d'argent ou désillusion affective et sexuelle. Pas plus choquant que les nymphomanes...

Une jeune fille en parle justement ici : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1186515-prostitution-etudiante-je-suis-escort-depuis-que-j-ai-18-ans-et-je-vais-bien-merci.html

L’enjeu financier est en particulier présent dans le cadre de la prostitution

étudiante. Mme Éva Clouet, montre ainsi que le besoin d’argent constitue une

motivation importante de l’activité prostitutionnelle des étudiants (5). Ainsi,

l’association toulousaine Grisélidis, qui mène une action à destination des

personnes prostituées sur Internet depuis trois ans, constate que les personnes

prostituées occasionnelles de moins de trente ans sont généralement des étudiantes

qui préparent une thèse, et qui se prostituent afin de financer leurs études (6).

Le passage à l’acte peut résulter d’une rupture affective ou

professionnelle. Pour M. Laurent Mélito, c’est généralement « un événement fort,

un réaménagement complet de leur vie » qui est à l’origine de l’activité prostitutionnelle des escortes indépendantes

Divorce, décès du conjoint,

licenciement peuvent ainsi pousser certaines personnes à recourir à

l’escorting. C’est également ce que note Mme Éva Clouet (1) à propos des

étudiantes qu’elle appelle les « désillusionnées de l’amour ». Ces jeunes femmes

ont vécu des échecs amoureux avant de se lancer dans des aventures d’un soir,

puis dans la prostitution, l’argent permettant alors de faire face à l’échec

sentimental et de se valoriser.

C’est aussi le cas de Lucie, dont le témoignage est rapporté par

Mme Sylvie Bigot : « Fonctionnaire, elle s’est mise en disponibilité pour

reprendre des études universitaires et s’est lancée dans l’escorting parallèlement

pour répondre, selon ses propres termes, à une détresse matérielle et une détresse

amoureuse. En effet, elle a essuyé une grosse déception amoureuse, puis a essayé

sans grande satisfaction les relations sans lendemain avant de s’orienter vers les

relations tarifées » (2).

b) L’aspect « glamour » de cette forme de prostitution en favorise

l’acceptabilité

L’escorting se veut ainsi la face luxueuse et « glamour » de la prostitution.

Cet aspect des choses est bien souvent le déclencheur de l’activité

prostitutionnelle des escortes. Ainsi, la banalisation de cette activité par le

cinéma et les médias, des séries télévisées comme Maison close (2010) ou

Journal intime d’une call-girl (2008), des films comme Pretty Woman ou encore

des œuvres littéraires, a pu renvoyer une image valorisée de cette forme de

prostitution. C’est ce que note Mme Claudine Legardinier, journaliste : « Tout ce

bain médiatique fait de la prostitution quelque chose de banalisé, voire de chic

et branché. » (3)

Les émissions télévisées semblent également avoir un impact non

négligeable sur le développement de l’escorting. Mme Claudine Legardinier

dénonce ces « émissions sur les « escort girls », qui ne parlent que d’argent facile

et de glamour […] qui ont une véritable influence sur les jeunes femmes » (4).

C’est notamment le cas d’une escort girl, qui témoigne dans la revue Prostitution

et société : « Un soir, sur Zone Interdite, sur M6, est passé un reportage sur les

escorts. J’ai été sidérée. Les tarifs étaient complètement fous. Je me suis dit que

c’était la solution. Je ne savais pas que c’était possible » (5).

Au passage, je ne t'insulte pas.

J'aime trop ta fixette sur le sujet, cette volonté merveilleuse que tu as de vouloir faire admettre à Meonly qu'elle est un déchet social

J'admire, j'ai un peu le même rapport avec certains homosexuels dégénérés, c'est drôle.

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les prostituées de rue n'ont absolument pas les mêmes clients que les escortes, c'est un fait absolu. Et par la même, le profil des travailleuses du sexe de luxe ne PEUT être rabaissé à celui des travailleuses de sexe de rue.

Donc, quand tu parles de "profil qui ne peut être rabaisse a celui des prostituées de rue", tu es daccord pour dire que les prostituées de rue (traditionnelle) sont majoritairement des femmes vulnérables, non ? Elles le sont, mais pas celles qui font dans le luxe. je comprends bien ?

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Donc, quand tu parles de "profil qui ne peut être rabaisse a celui des prostituées de rue", tu es daccord pour dire que les prostituées de rue (traditionnelle) sont majoritairement des femmes vulnérables, non ? Elles le sont, mais pas celles qui font dans le luxe. je comprends bien ?

Celle qui sont de "lux" ont compris la game justement, elle n'ont pas été forcé de. Elles ont choisit.

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Celle qui sont de "lux" ont compris la game justement, elle n'ont pas été forcé de. Elles ont choisit.

donc on fixe un créneau délimitant la luxe (femmes libre ayant fait un choix éclairé) et la non-luxe (femmes vulnérables). comment on applique cela dans la réalité? à partir de quand es-tu une prostituée de luxe? il me semble, d'après les propos de Meonly et des documents de 1984, que tu es "de luxe" quand les services sexuels sont largement tarifés (dans les quatre chiffres) et accompagnés de soirées mondaines et de luxueux voyages. donc la prostitution serait légale uniquement dans ce contexte-là, parce que selon 1984, les coûts élevés accompagnés de divers services non-sexuels changent complètement la donne au niveau du profil de l'escorte et de la relation escorte-client. une femme qui se définit comme escorte verrait-elle d'un bon oeil ma proposition (tes services sexuels sont légaux en autant que c'est "de luxe")? clairement que la réponse est non. clairement, elle a beau se définir comme "escorte et courtisane", son argent se fait surtout par le biais d'actes sexuels dont les tarifs oscillent entre 40 $ et 200 $, dans ces eaux-là, dépendamment de "l'escorte". clairement, c'est une prostituée avec la nuance qu'elle fait de temps en temps une bonne passe avec un client riche. en posant la question autrement: connais-tu beaucoup de prostituées au Québec qui génèrent leurs revenus uniquement en faisant dans le luxe (soirées mondaines, voyages, services lourdement tarifés, etc). ou le terme "escorte et courtisane" serait plutôt, la plupart du temps, une expression dont elles se servent pour enjoliver une profession qui, somme toute, consiste en la majorité du temps en de la prostitution traditionnelle?

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Perso je trouve ça triste. Tout le monde a des besoins affectifs et sexuels mais payer pour en recevoir dénature le sens et la signification de ces marques d'affection. Il est improbable que les prostituées aient réellement envie d'en faire autant si elles ne recevaient pas d'argent en retour. Je comprendrais l'échange de services dans une situation où la femme est réellement dans le besoin et décide de donner de son intimité mais je ne suis vraiment pas convaincu de la chose. Dans les moeurs européennes je crois que l'acte d'avoir recours à la prostitution est plus répandu et socialement accepté surtout envers la clientèle d'affaires. Dans cette optique, cela devient triste envers la femme qui se prostitue et non plus le client. En ce qui me concerne je préfère vivre sans amour et sans sexe que de savoir que ce sexe n'en est pas vraiment, mais simplement un travail.

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donc on fixe un créneau délimitant la luxe (femmes libre ayant fait un choix éclairé) et la non-luxe (femmes vulnérables). comment on applique cela dans la réalité? à partir de quand es-tu une prostituée de luxe? il me semble, d'après les propos de Meonly et des documents de 1984, que tu es "de luxe" quand les services sexuels sont largement tarifés (dans les quatre chiffres) et accompagnés de soirées mondaines et de luxueux voyages. donc la prostitution serait légale uniquement dans ce contexte-là, parce que selon 1984, les coûts élevés accompagnés de divers services non-sexuels changent complètement la donne au niveau du profil de l'escorte et de la relation escorte-client. une femme qui se définit comme escorte verrait-elle d'un bon oeil ma proposition (tes services sexuels sont légaux en autant que c'est "de luxe")? clairement que la réponse est non. clairement, elle a beau se définir comme "escorte et courtisane", son argent se fait surtout par le biais d'actes sexuels dont les tarifs oscillent entre 40 $ et 300 $, dans ces eaux-là, dépendamment de "l'escorte". clairement, c'est une prostituée avec la nuance qu'elle fait de temps en temps une bonne passe avec un client riche. en posant la question autrement: connais-tu beaucoup de prostituées au Québec qui génèrent leurs revenus uniquement en faisant dans le luxe (soirées mondaines, voyages, services lourdement tarifés, etc). ou le terme "escorte et courtisane" serait plutôt, la plupart du temps, une expression dont elles se servent pour enjoliver une profession qui, somme toute, consiste en la majorité du temps en de la prostitution traditionnelle?

Tu cherche une luciole entre deux point obscur là. Tu fais une comparaison en y mettant beaucoup de bla bla. Une comparaison c'est neutre avant interpretation. Donc tu dis rien.

Presque toutes tes phrases veulent dire la même colisse d'affaire. Par contre c'est plaisant à lire, j'aime ton style.

Ça reste inutile pareil.

La prostitué qui est smart va imposer ses rêgle et charger cher parce que du bon sexe c'est valeureux.

La pute sa poud qui rush dans la vie, est dépourvu d'ambition donc ne charge pas cher. J'ai résumé ton texte.

Modifié par Abereau
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non. je voyais ça plutot d'un oeil d'une personne qui se demande si on devrait légaliser ça ou non en considérant toutes les options. je suis simplement d'avis que ça devrait rester non légal, notamment (j'ai plusieurs autres raisons hormis celle-là) parce que la majorité des prostituées sont vulnérables (bien qu'il y en ait qui ne le soient pas, mais j'ai également expliqué dans mon message précédent en quoi il serait difficile d'appliquer cela concrètement, vu que la luxe et la non luxe font pas mal la même chose). anyway, je ne m'attendais pas à grand chose de ta part.

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Donc, quand tu parles de "profil qui ne peut être rabaisse a celui des prostituées de rue", tu es daccord pour dire que les prostituées de rue (traditionnelle) sont majoritairement des femmes vulnérables, non ? Elles le sont, mais pas celles qui font dans le luxe. je comprends bien ?

Oui, clairement. La prostitution traditionnelle contient tout ce que tu dis. La prostitution de luxe n'a pas le même cadre, les mêmes modes, les mêmes cibles, donc forcément le profil des filles risque de varier beaucoup plus. C'est le point de départ de ce débat ci présent, en fait.

donc on fixe un créneau délimitant la luxe (femmes libre ayant fait un choix éclairé) et la non-luxe (femmes vulnérables). comment on applique cela dans la réalité? à partir de quand es-tu une prostituée de luxe? il me semble, d'après les propos de Meonly et des documents de 1984, que tu es "de luxe" quand les services sexuels sont largement tarifés (dans les quatre chiffres) et accompagnés de soirées mondaines et de luxueux voyages. donc la prostitution serait légale uniquement dans ce contexte-là, parce que selon 1984, les coûts élevés accompagnés de divers services non-sexuels changent complètement la donne au niveau du profil de l'escorte et de la relation escorte-client. une femme qui se définit comme escorte verrait-elle d'un bon oeil ma proposition (tes services sexuels sont légaux en autant que c'est "de luxe")? clairement que la réponse est non. clairement, elle a beau se définir comme "escorte et courtisane", son argent se fait surtout par le biais d'actes sexuels dont les tarifs oscillent entre 40 $ et 200 $, dans ces eaux-là, dépendamment de "l'escorte". clairement, c'est une prostituée avec la nuance qu'elle fait de temps en temps une bonne passe avec un client riche. en posant la question autrement: connais-tu beaucoup de prostituées au Québec qui génèrent leurs revenus uniquement en faisant dans le luxe (soirées mondaines, voyages, services lourdement tarifés, etc). ou le terme "escorte et courtisane" serait plutôt, la plupart du temps, une expression dont elles se servent pour enjoliver une profession qui, somme toute, consiste en la majorité du temps en de la prostitution traditionnelle?

L'escorte va surtout pouvoir sélectionner les clients par rapport à son standing: culture, dons, beauté, intelligence, savoir faire divers. A ton avis, c'est pour quoi faire ?

Les clients de ces filles doivent forcément être fortunés pour assumer des frais pareils, imagine une passe pour 400 dolls: c'est très cher. Donc c'est pas de temps en temps, mais tout le temps.

Certains clients veulent des Girlfiend experience avec leurs escorts, certains veulent surtout du sexe de bonne qualité avec une femme qui aura justement pas l'air d'une prostituée, qui aura l'air d'y prendre plus de plaisir, qui sera aussi hygiéniquement plus sécurisante et qu'ils pourront amener avec eux lors de voyages d'affaire pour éviter de se sentir tout seuls le soir. Ils sont feignants, ils ont de l'argent, ils ont envie d'être avec des bombes, c'est simple à envisager en fait. Ils iront jamais aux putes comme le gars en manque lambda, ils s'estiment meilleurs que cela.

Sache que pour avoir travaillé en barclub, les bars à champagne, je ne voyais passer que des hommes riches. Pourquoi ? Parce que passer la soirée en compagnie d'une belle hôtesse qui vous fait la conversation et avec qui on boit du champagne en jouant la comédie de la séduction, c'est à la fois mieux qu'essayer de sociabiliser/draguer dans les bars ou d'aller voir des prostituées de rue. Beaucoup d'hommes n'ont pas le coeur à aller aux putes, parce que c'est sordide et ça leur casse leur libido. Et beaucoup d'hommes s'attachent à cultiver une relation avec des hôtesses, j'en ai vu moulte fois. Sauf qu'avec l'hôtesse, c'est un peu comme avec l'escorte, le sexe n'est pas induit formellement, c'est à toi de convaincre le client de payer des bouteilles à 350 euros même s'il en est à la 6ieme avec ou sans ton cul. Pour ma part j'ai toujours refusé d'entrer dans ce jeu là, donc je n'y ai fait aucun argent, mais je sais que c'est un milieu lié étroitement avec le concept de... prostitution. Et de mon ressenti, c'est surtout l'attrait du gain qui motivait toutes ces femmes. Au niveau du vécu affectif, il y a de tout, de la nana bête et gentille, à la petite arabe qui veut flamber en décapotable, à la gamine narcissique de 18 ans qui est trop feignante pour travailler à l'école, à la fille au coeur d'or qui avait vécu dans des familles d'accueil. Pas de droguées, par contre. Je suis honnête avec toi, y a forcément des cas comme tu les décris chez ces filles, mais y a énormément de choix assumés sans background juste pour la thune.

Il y a un aspect que tu ne saisis pas non plus, c'est que c'est normal que tu ne connaisse pas d'escortes. Il y a quelque chose d'important dans ce milieu: la discrétion.

L'étude dont je t'ai fait part en fait mention d'ailleurs

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Qu'est ce qu'il ne faut pas lire. C'est drôle comment des gens qui n'ont aucune connaissance du milieu prétendent savoir ce qui est bon pour nous. A chaque fois, je grimace, je n'aime pas être muselé, je n'aime pas que l'on discrédite ma connaissance, mon expérience du domaine seulement parce que des ''études" on démontrés que je devais être une femme troublée, au passé violent, au prise avec des dépendance et que fondamentalement, je déteste ce que je fais. Mais tout cela, je ne le sais pas encore. Non, je ne peux pas avoir choisi la prostitution tout simplement parce que j'aime avoir des queues en moi, j'aime me faire baiser à journée longue oui, j'aime me faire payer pour baiser, kinky shit. J'aime qu'on m'amène en voyage, oui, j'aime qu'on m’amène au resto et qu'ensuite on me baise dans les toilettes. J'aime les hommes matures, et les moins matures, je les préfère avec de l'argent certes, mais également avec un lot de connaissances et d'expériences qui sont pour le moins enrichissantes, Tsé quand ils n'ont plus leur tête entre mes jambes, bah j'ai des conversations que je n'aurais probablement jamais eu, j'apprend de tous. Entoure toi de gens qui réussisse disent-ils, c'est ce que je fais et ma foi, pas trop mal.

Il n'appartient pas à la cour, pas plus qu'à toi, ou aux abolo, d'imposer une conception morale sur la sexualité.

Je suis en faveur de balises, oui. Au lieu de faire la guerre à la prostitution dans son intégralité, pourquoi ne pas se pencher sur le trafic humain, sur le proxénétisme problématique.

L'on n'achète pas mon consentement sexuel, il faut arrêter avec cela. Je ne vends pas mon corps, je ne le prête même pas. Je vends mon temps, ma compagnie, oui. Oui en bout de ligne, fort probable que durant la rencontre, je me prenne une graine dans la bouche, dans le vagin ou dans les fesses (pas le choix d'être vulgaire, ou vous allez encore m'accuser de désillusions), mais je reste toujours en position ''d'autorité'', je reste maître de la rencontre, si quelque chose ne me plait pas, je ne le fait pas. La grande majorité de mes clients, me demande un consentement verbale, ils s’enquièrent de mon plaisir, loin d'eux l'idée de me faire du mal. Mes meilleurs expériences sexuelles ont eux lieux dans le cadre de mon emploi. J'expérimente à chaque jour, c'est magnifique, jouissif et libérateur. Mon dieu, que j'aimerais vous enlever le bâton coincé dans votre cul desfois.

Le silence est aussi pire que la criminalisation... La prostitution existera toujours, c'est l'un des plus vieux métier du monde. Alors pourquoi, ne pas la baliser ? Pourquoi ne pas nous donner les outils pour rendre notre travail plus sécuritaire ? Pourquoi ne pas prendre notre argent et nous faire contribuer à la société ? La prostitution n'est pas une déviance, et le silence ou la criminalisation nous stigmatise.Le sexe est un besoin fondamentale. Les TDS sont des psy du corps et de l'esprit. Des sexologues sur le terrain.

Il existe des usines ou les enfants, les femmes, les travailleurs sont exploités, est-ce une raison pour interdire les usines ? Oui c'est boiteux comme comparaison. Mais il faut comprendre que ce n'est pas toutes les prostituées qui sont exploitées. Empêcher ou mettre des bâtons dans les roues de femmes qui comme moi, aimons notre travail n'est clairement pas la solution. Pas plus que de criminaliser un client. Come on, nous sommes des adultes consentant. Ils ne sont pas des délinquants sexuels, ils sont des hommes en mal d'affection...

Le manifeste des 343 salauds

En matière de prostitution, nous sommes croyants, pratiquants ou agnostiques.

Certains d’entre nous sont allés, vont, ou iront aux « putes » – et n’en ont même pas honte.

D’autres, sans avoir été personnellement clients (pour des raisons qui ne regardent qu’eux), n’ont jamais eu et n’auront jamais le réflexe citoyen de dénoncer ceux de leurs proches qui ont recours à l’amour tarifé.

Homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages, nous sommes des hommes. Cela ne fait pas de nous les frustrés, pervers ou psychopathes décrits par les partisans d’une répression déguisée en combat féministe. Qu’il nous arrive ou pas de payer pour des relations charnelles, nous ne saurions sous aucun prétexte nous passer du consentement de nos partenaires. Mais nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes – et même d’aimer ça. Et nous refusons que des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs.

Nous n’aimons ni la violence, ni l’exploitation, ni le trafic des êtres humains. Et nous attendons de la puissance publique qu’elle mette tout en œuvre pour lutter contre les réseaux et sanctionner les maquereaux.

Nous aimons la liberté, la littérature et l’intimité. Et quand l’Etat s’occupe de nos fesses, elles sont toutes les trois en danger.

Aujourd’hui la prostitution, demain la pornographie : qu’interdira-t-on après-demain ?

Nous ne céderons pas aux ligues de vertu qui en veulent aux dames (et aux hommes) de petite vertu. Contre le sexuellement correct, nous entendons vivre en adultes.

Tous ensemble, nous proclamons :

Touche pas à ma pute !

Criminaliser le client veux dire devoir accepter des numéros masqués (adieu le screening), perdre des clients potentiellement super et gentils au profit de gens qui n'ont rien à perdre ? Ouff que de belles retombés. Moi ça va, j'ai des reviews, une bonne réputation, je suis connue. Mais qu'arrivera t'il a la fille de Backpage, oui la petite nympho qui elle aussi aime bien s'enfourner des queues, mais qui n'a pas le même branding que moi, qui n'est pas connue dans le milieu, qui a des prix décents, mais bon marché, elle qu'on contacte uniquement par cellulaire, celle qui loue dans un motel ou bien fait ca le vendredi soir chez elle, elle s'expose aux clients malveillants et comme sa job est stigmatisé, elle risque de se faire battre, de se faire voler, et de ne jamais porter plainte, parce que, bin c'est une pute, elle la bien mérité... Tu parles de vulnérabilité, mais tu n'as pas conscience que nous sommes vulnérables par la faute aux lois... Qui d'ailleurs ont été conçus pour contrôler le phénomène et non pas pour assurer la sécurité des femmes...

Le jugement Bedford a tenté de rendre notre commerce plus sécuritaire, mais les conservateurs ne sont pas du même avis...

Il est impossible d’éradiquer la prostitution, ils veulent s'attaquer au phénomène, fine. Ils veulent aider les femmes, fine. Aidez celles qui en ont réellement besoin, attaquez vous aux causes ....

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