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Le suicide ou sa tentative


Déchet(s) recommandé(s)

Mais non, c'est tjrs bon de se faire rappeller qu'on peut parler convenablement.

Dit-il.

Le problème avec les voitures, c'est que ça peut foirer aussi, on a le réflexe de dernière minute de ne pas... Et alors là, tu l'as en masse le "Ca va?" ou alors tu te fais engueuler.

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Et alors là, tu l'as en masse le "Ca va?" ou alors tu te fais engueuler.

L'engueulade, j'y ai eu droit aussi. Ça a eu le mérite de mettre les choses au clair avec un ami. Il s'est vidé le coeur d'un coup sec, et sans surprise, c'est sorti de travers. J'ai eu droit aux adjectifs de faible parasite qui cherche l'attention. J'avoue que mon cynisme habituel a été le déclencheur avec la phrase " Dans un an, tu m'en aurais voulu d'être parti sans te rembourser (dette)". À force de discuter, ça s'est réglé.

Je peux être émotionnel une journée et de glace la suivante.

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  • 1 mois plus tard...

Dans le sujet "Peurs et phobies", je parlais de ma plus grande peur, celle de me retrouver seule au monde (littéralement ou pas). Si je me retrouvais effectivement abandonnée par tous ceux que j'aime, je ne sais pas combien de temps je tiendrais en vie. J'ai toujours déclaré, à ceux qui veulent l'entendre, que je ne me suiciderais jamais car je suis trop curieuse de savoir ce qui peut m'arriver de bon après une période de malheur. Mais j'avoue que dans cet extrême là, je perdrais peut-être tout espoir.

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C'est d'attendre la fin de cette période de malheur qui est le plus difficile. Un moment donné, tu perds patience...

À partir de là, t'a droit à la ronde de questions de ceux qui te comprennent pas. Pétage de coche de d'autres.

Heureusement, il y a ceux qui prennent la peine de t'écouter (et de retenir ce que tu dis). Ce sont généralement les mêmes qui t'écoutaient avant.

Il y a ceux qui font semblant d'écouter, mais dont les répliques répétés à chaque fois que je les rencontre me prouve qu'ils ne retiennent pas grand chose et reviennent donc avec les mêmes osties de questions à toutes les fois. Ceux-là même qui veulent me donner des conseils sans prendre en compte les faits sur la fibromyalgie. Eux me désespèrent par leur ignorance déterminée. Et ça vient de ma famille, alors... je m'obstine encore.

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Mise en situation (ou pas) : Mon père était dépressif, a refusé de suivre un traitement et s'est suicidé quand j'avais 9 ans.

J'en ai maintenant 20 et j'avais jamais pensé au suicide avant, c'est dur à estimer mais mettons l'année dernière. J'y pense pas régulièrement, c'est juste que j'ai des "passes" de dépression. J'veux rien, voir personne, mon futur me semble si insipide et plate, j'vois pas pourquoi j'resterais en vie... Ça arrive de temps en temps, mais la fréquence a augmenté depuis le début de l'été ( questionnement sur la direction que j'suis en train de prendre, surtout au niveau étude) Pis même à ça, souvent y'a pas de raisons. J'passe une très belle journée, j'rentre chez moi pis ça commence. À date le meilleur remède c'est de me saouler jusqu'à temps que j'pense plus et de me réveiller le lendemain avec le goût de vivre qui revient.

Y'a aussi, à moindre échelle, la constatation d'à quel point l'humanité est lamentable qui me désole atrocement. J'veux pas vivre dans un monde gouverné par l'argent et le matérialisme, je conçois tout simplement pas comment on peut privilégier ça aux connaissances, aux voyages, aux rencontres! La guerre, les fans du Canadiens, l'assimilation culturelle des peuples partout dans le monde et particulièrement au Québec, l'ignorance de la majorité de la population, la futilité de la politique actuelle, les criss de publicités de yogourt! J'sais que ça fait "bébé" d'être fâché contre la guerre...mais criss ça empêche pas que quand j'vois 30 milliards partir pour acheter des ostis de bateau de guerre, ça me tue. Littéralement.

J'veux pas en parler parce que j'crois sincèrement pas que j'en viendrais jusque là. J'ai surtout peur que, par crainte de l'interdit ou tout autre raison, j'vive une vie de marde et que j'fasse pas ce qui me tente. Le problème c'est que, justement, rien me tente au point de baser ma vie là-dessus.

Le moyen? Sauter. Ça me fascine. Sauter de haut surtout. J'me demande tellement à quoi je pourrais penser pendant la dizaine de secondes que ça prendrait avant que je m'écrase. En plus, c'est surement dans les méthodes les moins douloureuses (si j'saute d'assez haut, évidemment) J'peux rester vraiment longtemps penché au-dessus du vide à penser à ça.

À cause de ça, j'veux pas fonder de famille. J'ai trop peur de faire à mes enfants et à ma femme ce que mon père nous a fait. Même si j'ai fini par mieux comprendre le pourquoi de son acte et que je l'accepte aujourd'hui, ça enlève rien au fait que ça fesse un père qui si suicide.

Mais bon, quand j'suis dans une passe comme ça, j'me dis que y'a trop de belles choses à vivre pour vouloir en finir sérieusement. Lire un Dostoïevski, regarder un Kurosawa, fourrer, voyager, juste sortir dehors, c'est assez pour me garder en vie, du moins pour l'instant.

Merci de m'avoir lu!

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Garde un oeil sur tes humeurs.

Le seul truc que j'ai trouvé pour chasser le superficiel envahissant fut d'éviter de regarder la télé. Et pour me remonter le moral un peu, www.physorg.com, site anglophone regroupant toutes les nouvelles scientifiques.

Anyway, je sais fort bien à quel point un "down" est dure à faire partir. Et comme on me l'a suggéré lors d'un entretien téléphonique avec un organisme préventif, "Fais ce que t'as à faire pour rester en vie" :sante-bud::joint: .

Trop près de l'arbre, on ne voit pas la forêt.

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  • 4 semaines plus tard...

J'ia attenté a mes jours un certain nombre de fois, la plus serieuse m'ayant amené en réa (medocs) avec une jambe qu'il a fallu couper en deux (rabdomyolise)

Ce dont je me souviens, c'est que je me disais "mes proches seront plus heureux sans moi, la terre se portera mieux."

Après la réa, l'orthopedie. Je disais à la psy qui venait que je ne voulais plus vivre. Je bouffais rien. Une conne d'aide soiganante me disait que les petits africains, eux... Connasse.

Je pesais 44kg (je sais pas en livres google est mon ami, 97 livres pour 65 pouces environ)

J'ai du etre transfusée car mon hemoglobine etait dans mes chaussettes.

Mainteant encore j'ai souvent envie de mourir, mais c'est dans des moments d'angoisse, alors je prends mes cachets, je m'enroule dans un drap et je fais le cocon en attendant que ça passe.

Je suis bipolaire, j'ai fait des tentatives en etat mixte (excitée et deprimée à la fois)

Franchement là ma vie de merde, çàa va bien, à douiller sur ma depression qui date depuis mes 4 ans, genre (signalé par les instits et ionfirmières scolaires) mais je me veux de vivre, parce qu'il y a quand meme de bon moment, et pour ma gueule.

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  • 1 mois plus tard...

À 11 ans j'ai essayé de me suicider en me "coupant les veines des poignets", un classique quoi.

Le but réel ? Disparaître de ce monde fade et mort.

Le fait que je réalisais à quel point la vie était médiocre (enfin, certains aspects).

Je ne regrette en rien de ne pas m'être coupé dans le bon sens AHAHHA, hum.

Ensuite je n'ai pas réellement fait de tentative de suicide à part pour les accidents, genre me drogué jusqu'à en mourir, mais heureusement, ça s'est toujours soldé par un magnifique échec.

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Ça s'écarte un peu du sujet ici?

J'vais ramener ça dans l'sérieux ok?

Quand j'avais 14-15 ans, j'ai eu une passe "emo". Pas volontairement. S'tait pas encore une grosse mode de plouc et le hasard a fait que j'aimais avoir les cheveux dans la face et porter du noir. J'me cachais j'imagine.

Et je souffrais horriblement de choses que j'ai comme pas le temps d'énumérer. J'me sentais comme si j'étais une bonne à rien, que je ne ferais rien de bon dans ma vie... Et que de toute façon, est-ce qu'il y aurait seulement quelqu'un pour remarquer que j'étais plus là (Ma seule amie à l'époque était une salope égoïste et manipulatrice).

J'avais pensé à comment faire pour être sûre de pas me manquer, et j'avais trouvé quand. Ce serait dans un an.

Depuis, j'ai changé de mentalité, je suis devenue plus ouverte, plus positive, l'idée de suicide m'a quittée mais une autre à fait son chemin, plus séduisante: Devenir complètement et réellement folle pour passer le reste de ma vie dans un asile, logée, nourrie, seule avec mes rêves. J'serais tu assez bien.

Si j'avais eu un quelconque talent en écriture, j'aurai pu être Verlaine, Rimbaud ou Nelligan.

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TUE TES PARENTS !

J'ai dit ça à mi-voix à un cousin qui m'énerve quand je l'ai vu la dernière fois.

DEpuis il ne me parle plus. Je pense même qu'il m'a bloqué sur msn.

Nice.

Modifié par Zvezdolikiy
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  • 7 mois plus tard...

Je voulais ouvrir un sujet sur le suicide mais c'était certain qu'il y en avait déjà un d'ouvert. Aussi bien le ré-animé un peu.

Alors voilà, je sais pas trop comment apporter ça, dans ma tête tout fait du sens mais c'est dur à expliquer...

Dernièrement je pense souvent au suicide. Pas (encore?) comme une option, seulement comme une idée. Le fait est que je ne suis pas dépressif. Malheureux, oui, mais je suis généralement de bonne humeur dans mon malheur. Ça semble contradictoire je sais mais c'est possible. Au quotidien mes choses vont bien mais si je regarde ma situation générale, ça va moins bien. Et ça dure depuis quelques années.

Alors je pense au suicide. C'est étrange de penser au suicide avec une certaine sérénité. Je sais que c'est quelque chose de tout à fait tragique, que dans bien des cas ça aurait pu être évité, que la victime était tout simplement dans un état de détresse qui la rendait aveugle aux solutions. Mais je ne suis pas dépressif. J'ai l'impression que ce serait une sorte de résiliation, que je me dirais "Bon ben coudonc, ça fait des années que j'essaie et y'a rien qui fait faque tant pis, j'aurai tenté ma chance dans cette vie..."

Je me dis aussi que si j'en viens à le faire, je devrais en faire profiter le monde, faire un coup d'éclat pour une bonne cause, un peu comme le moine qui s'est immolé à Saigon en '63.

Finalement, sachez que ce post n'est pas un appel à l'aide, je sais que je suis encore loin d'en arriver là. Je voulais seulement partager mon état d'esprit que je trouve plutôt étrange et je suis curieux de lire vos opinions sur la chose.

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J'en ai vu des cas dans mon travail qui ont pensé au suicide/Ont tenté de se suicider/Se sont suicidé. Moi-même, à mes 16 ans, j'ai tenté de me suicider. Mais j'en ai 27 maintenant et je suis encore là donc ça va nan?

Meilleur conseil, même si tu n'as pas l'intention et que tu as des idées noires/pense au suicide, je te conseille fortement de voir soit ton medecin de famille ou bien un psychologue. Pourquoi? Parce que peut-être qu'il y a moyen, d'une façon quelconque, de t'aider à surmonter ses idées négatives. Parce que penser à s'enlever la vie ne devrait pas être une pensée qui devient récurrente. Tsé, peut-être que t'as de quoi au niveau physique qui t'apporte une certaine fatigue (Les fameuses glandes thyroïdes par exemple) ou bien tu rencontres ton medecin qui te réfère à un psychologue du CLSC pis tu finis par voir un psychiatre qui lui te dit 'Mon cher monsieur, vous avez un diagnostique de dépression majeur' ou autre chose similaire et tu peux être médicamenté face à cela.

Pis tsé, c'pas honteux d'avoir un problème de santé mentale. (Tite plug de même, c'est tellement ''honteux'' pour la populasse d'avoir un problème de santé mentale...car tu te dis ''fou'' et tu ne veux pas paraitre comme un ''fou'') Une personne sur 5 a un problème de santé mentale...elle n'est parfois juste pas diagnostiqué.

Pis bon, d'en parler autour de toi est toujours une bonne solution. Pour ventiler et d'extériorisé mais aussi pour que ton entourage le sache et puisse être là pour toi en cas de besoin.

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Depuis, j'ai changé de mentalité, je suis devenue plus ouverte, plus positive, l'idée de suicide m'a quittée mais une autre à fait son chemin, plus séduisante: Devenir complètement et réellement folle pour passer le reste de ma vie dans un asile, logée, nourrie, seule avec mes rêves. J'serais tu assez bien.

Ca m'a tout de suite fait penser à One Flew Over the Cuckoo's Nest. Et oh oui, quel bonheur ce serait. Avoir aucune responsabilités ou préoccupations comme ca c'est un rêve.

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Depuis, j'ai changé de mentalité, je suis devenue plus ouverte, plus positive, l'idée de suicide m'a quittée mais une autre à fait son chemin, plus séduisante: Devenir complètement et réellement folle pour passer le reste de ma vie dans un asile, logée, nourrie, seule avec mes rêves. J'serais tu assez bien.

Crois-moi, c'est pas ça que tu veux. Après 2-3 jours, tu vas vouloir te sauver en courant. Durant mon séjour, j'y ai rencontré une personne familière à la prison de Bordeaux. Il souhaitait ardemment y retourner.

Lit d'hôpital, meubles d'hôpital, bouffe d'hôpital, odeur d'hôpital etc... Ambiance de mort. Toujours avoir à demander à quelqu'un pour avoir tes choses. Heures de coucher et lever fixe (22h à 6h30/365 jours par année). Bref, rien qui donne le goût de vivre.

P.S.: Si t'es du genre colérique un peu trop intense, ton lit et toi deviendrez très attachés.

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Je me dis aussi que si j'en viens à le faire, je devrais en faire profiter le monde, faire un coup d'éclat pour une bonne cause, un peu comme le moine qui s'est immolé à Saigon en '63.

:metal:

Au moins, personne ne se poserait de questions sur les motivations. Mais étant donné la mode des attentats-suicides, pas certain que ça passerait.

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