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Livres à recommander pour culture personnelle


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Déchet(s) recommandé(s)

Le 3ème reich, des origines à la chute, par william L SHIRER.

Je ne sais pas comment vous avez vécu la deuxième guerre mondiale, ni comment vous la ressentez actuellement mais c'est un livre que je trouve que tout le monde devrait lire

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  • 2 semaines plus tard...

Je me sens vraiment comme chez moi, dans ce sujet. J'y vais d'une autre suggestion, beaucoup plus légère que les autres celle-là.

12. Tzvetan Todorov. La peur des barbares; Au-delà du choc des civilisations.

Un court (350 pages, mais en format poche) et récent (2008) essai de Todorov qui, comme son titre l'indique, se place d'emblée en faux vis-à-vis des thèses sur le choc des civilisations et de l'affrontement inéluctable, quasi naturel, entre la modernité occidentale et les différentes formes d'obscurantismes, notamment l'Islam.

Quatrième de couverture (qui en dit très peu) :

Dans une réflexion qui nous fait traverser des siècles d'histoire européenne, Tzvetan Todorov éclaire les notions de barbarie et de civilisation, de culture et d'identité collective, pour interpréter les conflits qui opposent aujourd'hui les pays occidentaux et le reste du monde. Une magistrale leçon d'histoire et de politique, et une véritable « boîte à outils » pour décrypter les enjeux de notre temps.
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DE L'INCONVÉNIENT D'ÊTRE NÉ, par E.M. Cioran.

Remettre en question même les principes les plus solidement ancrés en vous, du genre "la vie c'est bien, la mort c'est mal".

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Que penses-tu de cette critique de l'ouvrage:

http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article227

(je n'ai pas lu l'ouvrage, je voulais savoir si ça valait la peine de le lire alors j'ai lu quelques critiques)

Elle est légitime à plusieurs égards, mais je trouve qu'il y va fort un peu. Surtout au départ, lorsqu'il nie que la thèse pourrait choquer quelques lecteurs. Comme si le livre n'allait être lu que par (ou s'adressait principalement à) des philosophes ou des milieux liés à la philosophie. Il me semble que la thèse de Jorion aurait de quoi déranger les milieux scientifiques, par exemple.

Cet extrait m'a particulièrement fait sursauter :

« C’est un détail, nous objectera-t-on ; pas si sûr : rien n’est pire que la fausse subversion philosophique, c’est-à-dire le conformisme se croyant subversif : qui, aujourd’hui, n’est pas foucaldien ? Qui n’a jamais écrit une « généalogie » ou une « archéologie » du sujet, de la morale, du bien, du beau, du droit, du vrai, de l’Etat, etc. ? Qui donc pourrait être choqué ou scandalisé par une généalogie de la vérité et de la réalité à notre époque ? »

C'mon, j'admets entendre souvent dire que Foucault (et d'autres, comme Derrida par exemple) est "à la mode" depuis quelques années, mais j'ai du mal à trouver confirmation de cela (dans mon expérience universitaire et mes lectures, du moins). D'ailleurs, j'entends parfois des profs affirmer que des nouveaux mots valises sont à la mode dernièrement, comme "déconstruction" par exemple. Aujourd'hui, on ne critiquerait plus, on "déconstruirait". Possible que certains concepts et certains auteurs soient utilisés à tort et à travers, tout croche, pour avoir l'air brillant ou subversif, mais de là à dire que tout cela est généralisé, populaire (et bien reçu), j'ai des doutes. Encore une fois, ça peut être vrai dans le domaine de la philosophie (peut-être fait-il référence à un phénomène typiquement français, qui sait), mais pourquoi s'arrêter à ce seul domaine? Il me semble qu'il existe plein de disciplines qui, encore, résistent fortement à ce genre d'idées.

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(peut-être fait-il référence à un phénomène typiquement français, qui sait)

Ou Européen.

Je confirme qu'ici Foucault, Derrida, Baudrillard, et compagnie ça roule très fort. Généralisé et populaire? Peut-être pas tout à fait encore par contre, comme tu dis, mais je vois très bien d'où l'auteur de la critique vient. Il a seulement poussé un peu le bouchon.

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Je m'en doutais un peu, mais je ne savais pas (et je ne sais toujours pas, remarque) jusqu'où ça pouvait aller. Par ailleurs, la réception des Foucault et cie aux États-Unis a été vécu comme un phénomène également. François Cusset en tire les grandes lignes dans son French Theory (que je n'ai pas encore lu).

'Faut dire que j'ai un regard un peu restreint sur la question, au sens où je ne suis pas spécialement au courant de ce qui se passe dans les autres départements, i.e. les autres sciences sociales. Et je n'ai eu de contact qu'avec deux environnements universitaires, l'UdeS et l'UQÀM maintenant.

Mon feeling me vient beaucoup de ce que j'ai vu dans les départements de science po que j'ai fréquentés. C'est juste que j'ai toute une série d'anecdotes qui m'ont laissé croire que ces auteurs étaient encore très marginalisés. Parmi les étudiants, peu connaissent Foucault (ne serait-ce que de nom), si ce n'est que les critiques virulentes qu'ils ont entendu de la bouche de leurs profs. Ceux qui le connaissent sont surpris de me voir le lire. Un prof au bacc. m'a même "interdit" de le citer, parce que selon lui ce n'était pas une source scientifique. Et y'a même un de mes amis à McGill dont un des membres du jury qui évaluait sa M.A. Thesis Proposal a dit, en gros, que Foucault n'a rien à nous dire d'intéressant sur les questions de politique étrangère. Un des commentaires dudit membre du jury : "P. 4 The citation from [David] Campbell 1998a [l'ouvrage c'est Writing Security] is another example of citing an author who has contributed nothing to foreign policy analysis." Et ce ne sont que quelques exemples. Par contre, je dois avouer qu'à l'UQÀM c'est différent, mais pas de là à demander "qui, aujourd'hui, n'est pas foucauldien?".

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Bon si tu m'annonces qu'en plus la critique est légitime à plusieurs égards, me voilà encore plus réticent à lire l'ouvrage.

J'aimerais simplement te demander si, selon toi, la critique s'attaque vraiment au coeur de l'argumentaire de Jorion sur la question des modèles mathématiques et des sciences par ex. Sur la datation des concepts de vérité et de réalité, l'auteur de la critique n'avait pas à me convaincre de toute façon parce que je suis toujours très sceptique de voir qqun qui proclame pouvoir retraçer l'histoire d'un concept(surtout s'il est central dans nos raisonnements), pour les raisons qu'il cite dans la critique. Par contre, sur les questions purement épistémologiques abordées par l'ouvrage, la critique me semble se la jouer rapace en relevant ça et là des failles dans la partie ''histoire des idées'' de l'ouvrage pour ensuite prétendre qu'elles fondent les critiques épistémologiques addressées par l'auteur à la science moderne. Or on pourrait dire que les conceptions épistémologiques auxquelles s'attaque l'auteur sont effectivement répendues et doivent être dépassées, même si Jorion n'a pas vraiment réussi à en faire une généalogie réussie. À moins que l'argumentaire de Jorion sur l'épistémologie et ladite généalogie soient inséparables?

Modifié par Moskva
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Que penses-tu de cette critique de l'ouvrage:

http://www.actu-phil....php?article227

(je n'ai pas lu l'ouvrage, je voulais savoir si ça valait la peine de le lire alors j'ai lu quelques critiques)

Ouf! C'est virulant! Je le trouve très convainquant, mais j'ai quand même certains doutes.

Il dit, par exemple, que Jorion croit que la réalité, chez Platon, correspond au monde sensible. S'il a raison d'interpréter ainsi Jorion, ça enlève beaucoup de crédibilité à Jorion. Avant de donner raison à Gress, il faudrait vérifier s'il interprète correctement Jorion. Ça sent un peu l'homme de paille brulé.

Outre cette critique, le sujet est intéressant.

Celle-ci exige de réassigner au modèle, en particulier mathématique, son statut de représentation au sein de l'esprit humain.
Bien qu'à la lumière de la critique de Gress je sois réticent envers Jorion (que je n'ai pas lu), je suis d'accord avec cet énoncé (qui me semble, a priori, être le point central du livre).

Il ne faut pas réifier le modèle. Je doute, par contre, qu'on ait besoin de retracer la généalogie des concepts de vérité et de réalité pour comprendre ça.

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Effectivement. Il ne faut pas réifier les modèles mathématiques. Mais y'a pas grand'chercheur dont je connais les travaux qui fait ça. Les chercheurs savent très bien qu'ils travaillent à partir d'hypothèses simplifiées du monde réel, et que ce qu'ils décrivent, ce n'est pas la réalité, mais la réalité telle qu'elle apparait dans le modèle. Un chercheur va juger un modèle d'après ce qu'il lui apprend sur la réalité, en comparant les propriétés dudit modèle à celles d'objets du monde réel.

Se jeter dans l'extremité contraire serait de croire qu'un modèle, du fait de sa nature hypothétique(si j'ai bien compris, c'est ce que Jorion appelle ''dialectique'', on me corrigera si j'ai tort), ne nous apprend rien sur les propriétés des objets du monde réel. Il y a un passage dans la critique qui stigmatise ce genre d'attitude chez Jorion: quand il parle de la physique quantique, on a l'impression que Jorion ne croit pas que les modèles actuellement utilisés montrent qu'on ne peut connaitre la vitesse et la position des particules simultanément, et ce en vertu de leur nature même. Il suffirait selon lui de changer de modèle pour qu'on puisse les calculer exactement. D'après la critique, pas une seule fois il n'envisage la possibilité que le principe d'incertitude résulte des propriétés des objets quantiques considérés. En d'autres termes, pas une seule fois il n'envisage la possibilité que la modélisation en physique quantique puisse décrire correctement le comportement des particules à l'état quantique(et ce qui se passe pour leur observation).

Modifié par Moskva
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L'Histoire d'Hérodote, que je lis présentement, ne devrait être écartée d'aucun cheminement intellectuel. On y trouve à peu près toutes les bases de notre savoir sur l'antiquité et sur les hommes de l'époque. C'est fou comme cet auteur a pu, avec Homère et Hésiode, peut-être, influencer une planète entière. Pour ceux qui se le demandent, on y trouve autant l'invasion de la Grèce par les perses de Xerxès (scène dépeinte dans le film 300) que la construction des pyramides et les rites funéraires en Égypte, dont la fameuse momie.

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Se jeter dans l'extremité contraire serait de croire qu'un modèle, du fait de sa nature hypothétique (...) ne nous apprend rien sur les propriétés des objets du monde réel.
C'est bien de le mentionner car croire ça est aussi une erreur à mon avis. Bien sûr, ça dépend du modèle car il est possible que certains modèles (ceux qui ne sont pas scientifiques) soient vraiment dans le champ.
quand il parle de la physique quantique, on a l'impression que Jorion ne croit pas que les modèles actuellement utilisés montrent qu'on ne peut connaitre la vitesse et la position des particules simultanément, et ce en vertu de leur nature même. Il suffirait selon lui de changer de modèle pour qu'on puisse les calculer exactement.
Je dois avouer que j'ai souvent été tenté de penser comme Jorion sur ce point (ouais, j'ai souvent pensé à ça pcq le principe d'incertitude revient souvent dans les discussions), mais j'ai toujours évité de me prendre au sérieux sur cette question puisqu'il s'agit là d'un sujet que je maîtrise vraiment pas.
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De la SCIENCE-Fiction? Dans ta tentative d'être ironique ou provocateur, t'aurais pu au moins faire un bon choix de mots.

Justement, la bible traite de sujet sur l'imagination romanesque et l'extrapolation des connaissances scientifiques... Donc je crois que le mots est bien choisi

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Moi je cherche un livre sur la rhétorique. J'ai vu quelques suggestions à la page 1 et 2. Quelqu'un a LE livre qu'il faut lire pour peaufiner/acquérir sa/une rhétorique sans faille?

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Peut-être que ceci pourrait être une bonne idée pour toi: Hier je suis allé à une bibliothèque municipale et en recherchant des livres que je cherchais, j'ai trouvé 2 ou 3 livres qui parlent de lobbysme. C'était quelque chose comme "Lobbysme: L'art de persuader" ou comment persuader quelqu'un. Peut-être que ça n'apprend pas à avoir une réthorique implacable, mais j'imagine qu'ils apprennent des méthodes pour convaincre les gens.

Sinon, la meilleure façon est d'apprendre par essais. Participe à des discussions sur le dépotoir par exemple et engage-toi dans des débats qui t'intéressent. Met en pratique tes talents et évalue-les. Tu ne peux que t'améliorer.

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