Livres à recommander pour culture personnelle

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Quels livres recommanderiez vous pour élargir la culture des gens? Quels sont les livres qui sont importants à lire?

Je ne parle pas de romans, de récits ou de toutes autres œuvres de fictions. Je parle plutôt de livres dans lesquels sont contenus des connaissances ou des réflexions : des livres à prétention scientifique (sciences de la nature ou sciences humaines) ou philosophique. Ça peut être des essais ou des manuels.

Des articles importants, dans des revues scientifiques, peuvent aussi être suggérés. Vous pouvez aussi suggérer des chapitres précis dans des livres si vous voulez être plus précis.

Des explications peuvent être intéressantes. Il serait bon de pouvoir expliquer pourquoi le livre, le chapitre ou l’article est si important.

Inutile de mentionner les livres religieux. Ce sont des réponses trop évidentes.

1. Darwin, L’origine des espèces.

Je reconnais que c’est une réponse clichée, mais on ne recommandera jamais assez la lecture de ce livre. C’est dans ce livre que Darwin élabore ce qu’on appelle la théorie de l’évolution par sélection naturelle. Le sujet est toujours aussi bouillant (au tout dans la société que dans la communauté scientifique) et c’est pourquoi la lecture de ce livre représente une grande addition à sa culture personnelle.

2. Kuhn, La structure des révolutions scientifiques.

C’est un must pour toute qui veut, ou qui prétend, connaître comment fonctionne les sciences. Dans ce livre, Kuhn explique comment évoluent les théories scientifiques au cours de l’histoire. La science, selon lui, évolue à coup de révolutions dans lesquels l’ancien paradigme est remplacé par un nouveau. C’est aussi considéré comme une œuvre majeure dans la communauté scientifique.

(les images ne sont pas nécessaires. Je les mets juste pour que ce soit inspirant)

D’autres recommandations seront à venir…

[Skankerboy]

Je conseil à tout le monde...

À l'ouest rien de nouveau.

J'ai décider de lire ce livre après la 3e et dernière saison de Minuit, le soir. Car il est le livre préfère de Marc Forest et le premier livre de Gaétan. Après les fortes émotions du dernier épisode j'ai décider de lire cet œuvre Allemand de 1928.

Il est fort, il est dur très émouvant. Il s'agit simplement du récit d'un simple soldat allemand ainsi que de sa "troupe". Je n'aurais jamais voulus faire la guerre 14-18. Après sa lecture je n'ai plus vus l'histoire enseigné à l'école de la même facons. Parce que comme a dis un auteur que je ne me rappel plus le noms se sont les vainqueurs qui écriveent l'histoire et donc on n'a jamais l'envers de la médaille.

[Daleko]

Ton livre est cool et c'est gentil de participer mais t'aurais pu lire le premier message et te rendre compte que ça n'a rien à faire là.

[Super.Jésus_*]

Je le dis et je le redis. Ça va pour toi aussi Kal.

[mononcle pourri]

J'irais pour ceci:

Tellement de gens ne sont absolument pas au courant de ce qui s'est passé (et se passe encore) en dehors de leur monde personnel. Ça permet de comprendre bien des choses aujourd'hui. Et honnêtement, c'est vraiment agréable à lire.

[Teuehikan]

Pour comprendre bien des choses de la propagande Nazi. Très pénible à lire mais permet de savoir de quoi on parle car il est souvent cité.

Un autre classique souvent cité.

Une recommandation dans le même sens que mononcle. Résumé de l'histoire.

[Drastalouf]

Je crois que c'est le livre de vulgarisation de la physique moderne par excellence. Il date un peu par rapport à ce qui se passe présentement, mais il permet de bien comprendre les enjeux, qui eux n'ont pas changé.

[mononcle pourri]

Mentionné ailleurs mais pertinent ici aussi.

Le ploguer à outrance dans une conversation est un peu barbant par contre.

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J'y vais d'autres recommandations:

3. Ronan, Histoire mondiale des sciences

Ce n'est pas un livre incontournable puisqu'il y a d'autres livres d'histoire des sciences. Cependant, avoir lu au moins un livre d'histoire des sciences est indispensable à toute personne qui fait des études en science, mais aussi un important complément à toutes personnes voulant se cultiver. Ce livre d'histoire des sciences ne se concentre pas uniquement sur la science contemporaine initiée par Newton et Galilée, mais remonte beaucoup plus loin dans l'histoire, au moins jusqu'à 10000 ans BC, afin d'y retrouver les premiers balbutiements d'une pensée scientifique chez l'homme.

4. Denis, Histoire de la pensée économique

Encore une fois, ce livre n'est pas incontournable puisque d'autres livres traitant du même sujet pourraient très bien le remplacer. Néanmoins, l'économie est un sujet qui ne cesse de prendre de l'ampleur dans les débats politiques. Avoir une culture de base en ce domaine est donc un atout indispensable si on veut être capable de défendre nos idées devant les autres. Un peu comme le fait l'auteur du livre précédent, Denis remonte aux débuts de la pensée économique. Il remonte donc bien avant l'établissement de la science économique classique. Il commence avec les penseurs grecs, comme Platon et Aristote, passe par le moyen-âge, pour enfin se rendre jusqu'aux économistes classiques. Il enchaine avec les néoclassiques et survole les développements qui suivent. (ps: si vous avez cliqué sur l'image, vous êtes cons)

5. Kymlicka, Les théories de la justice: une introduction

Ce livre traite d'un sujet indispensable, et personnellement, je le trouve excellent. Il est clair et très bien expliqué. Je l'ai d'ailleurs déjà recommandé et cité à plusieurs reprises sur ce forum. Dans cet ouvrage, Kymlicka décrit et explique, avec une approche critique, les principales philosophies politiques de notre époque. Il contient des chapitres sur l'utilitarisme, le libéralisme, le libertarisme, le marxisme, le communautarisme ainsi que le féminisme. C'est un outils de base pour savoir de quoi on parle quand on débat de ces diverses approches politiques. Je recommande encore plus ce livre que mes 4 livres précédents.

[Boblabrute]

Un excellent livre sur l'évolution des sociétés au courant de l'histoire. Un peu ardu et long mais très abordable si on est quelque peu intéressé par le sujet.

[Mighty Sylvain K7]

-Hubert Reeves pour l'astrophysique vulgarisée (Patience sur l'azur, la plus belle histoire du monde (premier chapitre))

-Albert Jacquard pour des essais philosophiques sur le politique, économique, etc. (ex : J'accuse l'économie triomphante)

-David Suzuki pour qui s'intéresse à l'écologie et donc l'environnement (L'Équillibre sacré, L'Arbre : une vie)

-Hervé Kempf : Comment les riches détruisent la planète, essai sympa sur le problème richesse/environnement.

-Noam Chomsky, linguiste, mais qui s'intéresse au politique et en a fait le sujet d'une série de livres intéressants. Ne pas confondre avec les ouvrages sur la métaphysique linguistique...

-Toute la série débutant par : la plus belle histoire de ...De bonnes vulgarisations par des spécialistes.

Ce sont des livres accessibles à tout le monde qui sont excellents pour la culture personnelle. C'est en quelque sorte des recueils qui font état de connaissances scientifiques dans le but d'en étaler le contenu sans la multitude de délibérations qu'on retrouve dans un ouvrage purement spécialisé (fac pas de découragements après 3 pages et quart).

Modifié 29 juillet 2010 par Mighty Sylvain K7

[mangemaraie]

Le physicien David Bohm s'aventure aux frontières de la métaphysique pour développer l'idée d'un Univers qui serait un tout non fragmenté. Il explique, sans être inutilement technique, comment ses recherches l'ont poussé à envisager cette façon de penser plus présente qu'on le croit chez les philosophes grecs, notamment.

En somme, il démontre que la vie en général est la finalité du cosmos qui, doté d'une force immanente, est imité à tous les degrés de la "création". Cette philosophie est particulièrement présente dans les conclusions d'Einstein suite à ses découvertes scientifiques. Puisque l'Univers est un tout, donc, la pensée humaine aussi en est un et tout apprentissage, pour ainsi dire, n'est que le dévoilement d'une partie de la vérité du tout. Ça parait ésotérique mais c'est loin d'être fou.

[Echelon]

1. Michel Foucault. Surveiller et punir.

Le livre qui m’a fait connaître et adorer l’auteur. Relativement facile à lire, même pour les non-initiés.

Depuis le Siècle des lumières, les progrès de la raison et de la science auraient contribué à l'émancipation de l'humanité. Michel Foucault récuse ce lieu commun : il conçoit la modernité comme l'âge des sociétés disciplinaires, l'âge des prisons où, à l'instar de l'école et de l'armée, on enferme pour redresser.

Les sciences de l'Homme (sociologie, psychologie, psychiatrie) elles-mêmes constituent l'instrument privilégié de ce nouveau pouvoir disciplinaire. L'homme devient objet de science pour être mieux assujetti. Derrière le désir désintéressé de savoir, Foucault décèle une volonté de pouvoir. Si le projet d'un Descartes à l'âge classique était de "nous rendre comme maître et possesseur de la nature" grâce aux progrès de la physique, l'ambition implicite des sciences humaines serait de nous rendre maître de l'homme.

L'analyse des techniques modernes d'assujettissement - notamment en prison, institution type où se révèle cette articulation savoir/pouvoir - est ici étayée par de nombreux documents d'archives qui confèrent à cet ouvrage un intérêt historique aussi bien que philosophique.

2. Michel Foucault. Histoire de la sexualité, Tome 1 : La volonté de savoir.

Nommé au Collège de France, Michel Foucault a entrepris, durant la fin des années soixante-dix, un cycle de cours consacré à la place de la sexualité dans la culture occidentale : l'Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoir, L'usage des plaisirs et Le souci de soi). Il y prolonge les recherches entreprises avec L'archéologie du savoir et Surveiller et punir, mais en concentrant ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous désignons par le "sexe" et la sexualité. L'axe de cette entreprise n'est pas de s'ériger contre une "répression" de la sexualité afin de la "libérer", mais de montrer comment la vie sexuelle a enclenché une volonté systématique de tout savoir sur le sexe qui s'est systématisée en une "science de la sexualité" , laquelle, à son tour, ouvre la voie à une administration de la vie sexuelle sociale, de plus en plus présente dans notre existence. Foucault fait ainsi l'archéologie des discours sur la sexualité (littérature érotique, pratique de la confession, médecine, anthropologie, psychanalyse, théorie politique, droit, etc.) depuis le XVIIe siècle et, surtout, au XIXe, dont nous héritons jusque dans les postures récentes de "libération sexuelle" , l'attitude de censure et celle d'affranchissement se rencontrant finalement dans le même type de présupposé : le sexe serait cause de tous les phénomènes de notre vie comme il commanderait l'ensemble de l'existence sociale.

3. Michel Foucault. Naissance de la biopolitique; Cours au collège de France (1978-1979).

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1979, Naissance de la biopolitique, s'inscrit dans la continuité de celui de l'année précédente, Sécurité, Territoire, Population. Après avoir montré comment l'économie politique, au XVIIIe siècle, marque la naissance d'une nouvelle raison gouvernementale - gouverner moins, par souci d'efficacité maximum, en fonction de la naturalité des phénomènes auxquels on a affaire -, Michel Foucault entreprend l'analyse des formes de cette gouvernementalité libérale. Il s'agit de décrire la rationalité politique à l'intérieur de laquelle ont été posés les problèmes spécifiques de la vie et de la population : "Étudier le libéralisme comme cadre général de la biopolitique." Quels sont les traits spécifiques de l'art libéral de gouverner, tel qu'il se dessine au XVIIIe siècle ? Quelle crise de gouvernementalité caractérise le monde actuel et à quelles révisions du gouvernement libéral a-t-elle donné lieu ? C'est à cette tâche de diagnostic que répond l'étude des deux grandes écoles néolibérales du XXe siècle, l'ordolibéralisme allemand et le néolibéralisme de l'École de Chicago - unique incursion de Michel Foucault, tout au long de son enseignement au Collège de France, dans le champ de l'histoire contemporaine. Cette analyse met en évidence le rôle paradoxal que joue la "société" par rapport au gouvernement : principe au nom duquel celui-ci tend à s'autolimiter, mais cible également d'une intervention gouvernementale permanente, pour produire, multiplier et garantir les libertés nécessaires au libéralisme économique. La société civile, loin de s'opposer à l'État, est donc le corrélatif de la technologie libérale de gouvernement.

4. Stéphane Paquin, Dany Deschênes (dir.). Introduction aux relations internationales; Théories, pratiques et enjeux.

Il s’agit d’un manuel d’introduction à l’étude des relations internationales. Il existe probablement d’autres introductions francophones tout aussi valables, mais celle-ci a été dirigée et rédigée par des profs de mon département de science politique (lorsque j’étais au bacc.) alors…c’est ça, c’est juste pour vanter ma clique. Non, sans farce, c’est une excellente introduction pour un néophyte. Le niveau de difficulté se situe aux frontières du cégep et du premier cycle universitaire (disons davantage cégep ou pour une première année de bacc.).

Un tour complet des multiples aspects des relations internationales.

Cet ouvrage, issu d’une collaboration internationale entre plusieurs auteurs de prestige, est le manuel d’introduction aux relations internationales le plus complet qui soit rédigé en français. En raison de leurs origines différentes, les auteurs apportent une grande diversité d’analyses en mettant l’accent sur les principales approches théoriques des relations internationales, sans oublier les principaux enjeux globaux et régionaux contemporains. Abondamment illustré, Introduction aux relations internationales propose de nombreuses caractéristiques pédagogiques qui faciliteront l’apprentissage de l’étudiant.

Ce volume s’adresse aux étudiants du 1er cycle universitaire en relations internationales, science politique ou tout autre programme touchant les relations internationales. Il conviendra également à toute personne qui s’intéresse au sujet.

5. John Baylis, Steve Smith et Patricia Owens (dir.). The Globalization of World Politics; An Introduction to International Relations.

Il s’agit d’un manuel d’introduction aux relations internationales beaucoup plus complet et sophistiqué que le précédent. Un incontournable autant pour un débutant en quête de notions de base sur la discipline des Relations internationales que pour un initié désireux d’approfondir ses connaissances. Il n’est malheureusement disponible qu’en anglais.

We now live in a new era of globalization, where instant communications, the emergence of a world economy, a global culture, and new non-state social movements have transformed world politics, making redundant many of the approaches developed for understanding and explaining the cold war world.

This comprehensive introductory text focuses on explaining to students without previous knowledge of the subject how contemporary world politics work. An introductory chapter discusses the concept of globalization and summarises the main arguments for and against it. There then follow four sections, covering: * the historical background to contemporary world politics * the main theories that offer explanations of world politics * the structures and processes of world politics * the main issues of contemporary world politics. Each chapter is written by a leading specialist in the field, and uses diagrams, boxes, and discussion points extensively, making this an extremely reader-friendly student text. Each chapter has a guide to further reading and ends with a series of questions.

6. Saskia Sassen. Territory, Authority, Rights: From Medieval to Global Assemblages.

La version française est publiée chez les éditions du Monde diplomatique.

- Saskia Sassen. Critique de l’État; Territoire, Autorité et Droits, de l’époque médiévale à nos jours.

Attention, ce livre s’adresse davantage aux initiés à la science politique et aux relations internationales. Sassen emploie abondamment un lexique technique parfois lourd à supporter, mais la finesse de ses analyses compense amplement. Une analyse généalogique de l’État difficile à égaler.

Au cours des trente dernières années, marchandises et services – financiers surtout –, circulent de plus en plus vite, pour des coûts de plus en plus bas. A la faveur de législations favorables des États, les entreprises sont devenues globales et constituent des réseaux dénationalisés.

Ces transformations s’accompagnent d’un accroissement de la circulation des personnes et de la gestion policière et législative des travailleurs migrants – dont une partie est accueillie sans entraves, et l’autre refoulée sans ménagements. La recomposition des territoires, de l’autorité et des droits déstabilise les travailleurs et les possédants.

Pour comprendre les mécanismes et la dynamique de cette profonde transformation à l’œuvre, Saskia Sassen nous propose de suivre un trajet dans l’histoire pour explorer la précédente mutation de cette ampleur, au cours du Moyen Age et jusqu’à la Révolution. Une période qui vit l’avènement de nouveaux agencements de pouvoir, l’émergence de la ville et l’invention de la nation, de l’État et du citoyen.

Point de rencontre de l’histoire, de la géographie, de l’économie politique et de la sociologie, un panorama critique de l’État, de l’époque médiévale à nos jours, coédité par le Monde diplomatique.

7. Denis Collin. Comprendre Marx.

Je vous suggèrerais bien de lire Marx lui-même, mais l’ampleur de son œuvre en rebutera certainement plus d’un. J’ai lu ce livre après avoir lu plusieurs ouvrages de Marx et j’ose en certifier la qualité. Il s’agit d’une introduction claire et concise qui pousse à repenser l’œuvre de Marx. D’ailleurs, pour les intéressés, j’ai apprécié plus d’un ouvrage de la collection Lire et comprendre des éditions Armand Colin.

Moi, je ne suis pas marxiste. Cette boutade de Marx, lancée contre certains de ses partisans, doit être prise au sérieux. Pour lire Marx et tenter de le comprendre, il faut délaisser toutes les reconstructions: on n'a pas affaire à un système achevé mais à des niveaux de réflexion et d'argumentation différents, loin d'être toujours cohérents les uns avec les autres. Critique virulent des philosophies systématiques, de ces représentations du monde qui prétendent avoir réponse à tout, Marx n'a pas laissé de système. Par conséquent, comprendre Marx, ce n'est pas le résumer en quelques thèses, prêtes à la vulgarisation, mais suivre pas à pas une démarche essentiellement critique. À l'heure où la fin de l'histoire a été décrétée, où le conflit social est sciemment ignoré au motif de son archaïsme, Marx nous invite à déchiffrer l'antagonisme radical au sein de la société. De la question de la durée du travail à celle des formes de propriété nées du développement du capital financier, la critique marxienne de l'économie politique reste d'une brûlante actualité. Et après la faillite tragique du marxisme historique, c'est encore dans la lecture de Marx qu'on trouvera les pistes les plus stimulantes pour la reconstruction d'une pensée de l'émancipation humaine.

8. Stéphane Paquin. La nouvelle économique politique internationale; Théorie et enjeux.

Un livre écrit par un de mes profs au bacc. Ce fut mon premier contact avec l’économique politique internationale. C’est un excellent exercice de vulgarisation des principaux enjeux de la discipline. Paquin n’hésite pas à illustrer son propos en recourant à plusieurs exemples ainsi qu’à des statistiques, en plus de s’appuyer sur une documentation très fournie.

Créée aux marges des sciences économiques et de la science politique, longtemps considérée comme un objet intellectuel hybride, l’économie politique internationale a su s’imposer comme une discipline essentielle pour penser le monde contemporain.

Animés par le désir de faire bouger les lignes, ses représentants s’efforcent de répondre à deux questions majeures :

- Qui gouverne ?

- Quel acteur a suffisamment de puissance pour transformer la nature de la politique mondiale ?

Ces interrogations gagnent constamment en portée au sein d’un monde travaillé par la globalisation et frappé d’anxiété, par les crises financières, environnementales et autres. Plus d’une génération après les travaux des pères fondateurs, le moment était venu de proposer un solide petit manuel d’introduction à la discipline. C’est le pari tenu par Stéphane Paquin qui, en huit chapitres, s’attache à présenter les théories mais aussi à poser les nouveaux enjeux de l’économie politique internationale.

Voilà mes suggestions pour le moment. J’aurais certainement plein d’autres suggestions à faire, mais il s’agit moins d’ouvrages de culture générale que de bouquins visant les initiés, ce qui me fait douter de leur pertinence pour ce sujet. Néanmoins, si d’autres recommandations me viennent en tête je viendrai les partager.

[mononcle pourri]

Puisqu'on parle de livres pour culture personnel, il me semble logique d'y ajouter ces deux piliers:

Remplacent avantageusement les Reader's Digest et autres comme lecture de salle de bain.

[Vomi de chien]

Il ne s'agit pas d'un livre en particulier, mais je trouve que les livres de la collection Taschen sont très beaux, généralement bien présentés et documentés, et offre un excellent rapport qualité/prix. Parfait pour apprendre sur des peintres, des courants artistiques, l'architecture, le cinéma, la photographie...

Modifié 31 juillet 2010 par Vomi de chien

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Il ne s'agit pas d'un livre en particulier, mais je trouve que les livres de la collection Taschen sont très beaux, généralement bien présentés et documentés, et offre un excellent rapport qualité/prix. Parfait pour apprendre sur des peintres, des courants artistiques, l'architecture, le cinéma, la photographie...

Sur la page d'accueil, j'ai pas pu m'empêcher de remarquer:

The big butt book

[Vomi de chien]

Ouin, accessoirement ça donne aussi dans l'érotisme.

[Echelon]

8. Victor Thibaudeau. Principes de logique; définition, énonciation, raisonnement.

Un mastodonte (littéralement, puisqu'il fait au-delà de 900 pages) sur la logique. Valable autant pour les débutants que les logiciens aguerris. De fait, l'auteur a inclut plusieurs sections réservées à ceux et celles qui désirent approfondir la matière vers des niveaux de difficultés plus élevés. Je le recommande fortement.

Les choses que nous connaissons sont parfois entremêlées ou bêtement empilées dans notre esprit. De même, ce que nous en disons est quelquefois assez confus. Enfin, nous éprouvons régulièrement des difficultés à justifier ce que nous pensons être vrai. Ces lacunes peuvent se révéler assez embêtantes dans la vie quotidienne. A fortiori, dans la vie intellectuelle et en particulier dans des études universitaires, elles peuvent constituer un sérieux handicap. Or, nous pouvons y remédier en partie en découvrant et, surtout, en apprenant à appliquer dans notre vie intellectuelle un certain nombre de principes d'ordre logique. Cet ouvrage comporte une partie théorique relativement élaborée, mais développée en songeant qu'il s'adresse principalement aux étudiants et étudiantes de niveau universitaire, en tous domaines, désireux d'améliorer leurs habiletés à penser dans leur propre spécialité. Pour cette raison, la théorie y est exposée en des mots simples et illustrée avec une multitude d'exemples tirés de plusieurs disciplines et champs d'étude. De plus, les exposés théoriques sont suivis d'exercices mettant en jeu, eux aussi, des textes authentiques empruntés à diverses sources. L'expérience montre que cette approche permet d'améliorer de façon significative les habiletés en lecture et en rédaction.

Pour plus d'informations visitez la page suivante : www.fp.ulaval.ca/pl/ressources/PL-livre06.html

[mononcle pourri]

Le titre dit tout. Il s'agit d'un condensé des chroniques de Normand Baillargeon sur la pensée critique. Des explications claires et simples sur plusieurs concepts et sophismes. On peut d'ailleurs retrouver ces chroniques, qui constituent une bonne partie du livre, ici (pdf) et le contenu du document est encore tout à fait valide même s'il date un peu.

Modifié 31 juillet 2010 par mononcle pourri

[Daleko]

Je viens de lire L'âme de Hegel et les vaches du Wisconsin d'Alessandro Baricco qui traite de musique, surtout de musique contemporaine. Je suis en désaccord avec la majorité de ses propos dans les autres chapitres mais le troisième, "La Nouvelle Musique", résume bien ce qui cloche avec l'atonalité, le fossé entre le public et les musiciens. C'est intéressant si vous connaissez peu/pas cette musique, histoire de comprendre pourquoi vous avez raison de ne pas aimer ça.