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Centre d'injection supervisé


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

De centraliser les injections c'est de permettre une meilleure santé pour tous. Des coûts en services publics réduits et un accès à proximité à ceux dans le besoin.

"TVA nouvelles Québec veut installer un site d’injection supervisé au centre-ville. Un seul site semblable existe au pays, à Vancouver. Accepteriez-vous d’en avoir un dans votre quartier?

François Paradis en parle à TVA en direct.com, 12h30."

J'ai trouvé ce bijou aujourd'hui sur Facebook. Quel plaisir j'ai eu à discuter avec des gens de toutes parts

Modifié par Tribu
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De centraliser les injections c'est de permettre une meilleure santé pour tous. Des coûts en services publics réduits et un accès à proximité à ceux dans le besoin.

Je pense que tu devrais étoffer ton sujet. Mettre un lien qui explique le projet (si tu parles du projet de piquerie dans St-Roch à Québec), préciser un peu ton opinion, poser une question aux gens, etc.

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Je pense que tu devrais étoffer ton sujet. Mettre un lien qui explique le projet (si tu parles du projet de piquerie dans St-Roch à Québec), préciser un peu ton opinion, poser une question aux gens, etc.

Thanks miisssssssss

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Il y en a un au centre-ville de Montréal: Cactus

Et quant au projet de St-Roch:

Voici un article.*** (qui peut être lu ci-dessous)

*

**

Piquerie supervisée dans St-Roch: ferme opposition des commerçants

316843-mario-gagnon-directeur-point-reperes.jpg

Mario Gagnon, directeur de Point de repères, ignore si le service d'injection serait offert au même endroit que le local actuel de l'organisme.

Photothèque Le Soleil, Jocelyn Bernier

317367-marc-allard.jpgMatthieu Boivin et Marc Allard

Le Soleil

(Québec) Les commerçants de St-Roch s'opposent fermement à l'implantation d'une piquerie supervisée dans leur quartier.

La Société de développement commercial du centre-ville de Québec (SDC), qui les représente, a l'intention de se prononcer contre le projet de l'organisme d'aide aux toxicomanes Point de repères, lors de la consultation publique organisée à ce sujet par le Conseil de quartier de St-Roch, le 14 mai.

«Si on veut développer le quartier St-Roch et qu'on veut y attirer des familles, ce n'est pas le genre de service qui va nous aider», a expliqué lundi au Soleil Stéphane Sabourin, le directeur général de la SDC.

«On n'est pas contre l'idée que les gens qui sont pris avec des problèmes de consommation de drogues reçoivent des services, loin de là, poursuit-il. Mais ces gens-là, ce sont les services d'un hôpital dont ils ont besoin. Alors qu'on installe le service près du bureau de la Direction régionale de la santé publique, qui appuie le projet, et de l'Hôpital Robert-Giffard.»

Réunis mardi dernier, une quarantaine de commerçants membres de la SDC se sont prononcés à l'unanimité contre l'implantation d'un service d'injection supervisé dans St-Roch, indique le président du conseil d'administration, Simon Brosseau. L'idée de faire signer aux commerçants une pétition contre la piquerie supervisée a aussi été évoquée.

Jusque-là discrète dans le débat sur un service d'injection supervisé, la SDC a préparé un dossier comprenant même des vidéos de junkies pour prouver qu'un tel service nuirait au quartier, précise M. Brosseau, qui est également propriétaire du restaurant Les Bossus.

Selon Stéphane Sabourin, la criminalité a augmenté dans les secteurs des villes où se sont établis des centres d'injection supervisée. «Ce n'est clairement pas propice au développement», dit-il.

M. Brosseau tient lui aussi à préciser qu'il n'est pas contre la prévention des infections comme le VIH transmises par les seringues souillées. Mais il estime que l'implantation d'une piquerie supervisée n'est pas la bonne solution. «Le problème, il faut qu'il soit réglé, pas entretenu», dit-il.

Surprise à Point de repères

Le directeur de Point de repères, Mario Gagnon, a été surpris, lundi, par l'opposition de la SDC. «Je dis pas qu'on fait l'unanimité au niveau des commerçants. Mais dans la majorité des cas, j'ai eu aucune opposition directe. Au contraire, les gens disent : parfait, on n'aura pas personne qui va se piquer dans nos toilettes.»

Point de repères n'a pas encore déterminé l'endroit précis où il veut établir la piquerie supervisée. L'organisme vise d'abord St-Roch, sinon St-Sauveur ou Limoilou. M. Gagnon ignore si le service d'injection serait offert au même endroit que le local actuel de l'organisme, au 225 rue Dorchester. Le site idéal serait à proximité des commerces. «On ne voudrait pas être à côté d'une école et être près des résidents, dit-il. C'est sûr que Charest, Saint-Joseph, des rues hyper-commerciales, ce serait ce qu'il y a de mieux à mon avis.»

Mario Gagnon compte profiter de la consultation publique pour aider son organisme à trouver un lieu qui conviendra tant aux commerçants et aux résidents qu'aux utilisateurs de drogues intraveineuses. «On voudrait avoir le moins de résistance possible», dit-il.

Lundi, le président du Conseil de quartier de St-Roch, Louis H. Campagna, a indiqué au Soleil qu'il avait eu de la difficulté à trouver des groupes ou des individus contre l'arrivée d'une piquerie supervisée dans Saint-Roch et qui étaient prêts à s'exprimer lors de la consultation publique.

Stéphane Sabourin affirme que la SDC y participera, pourvu que le débat soit équitable.«On n'ira pas là présenter notre position si on est seul, et que de l'autre côté, il y a trois groupes qui sont pour les piqueries supervisés, dit-il. On veut que le temps de présentation soit égal de chaque côté.»

Point de repères distribue chaque année 370 000 seringues propres aux 3000 utilisateurs de drogues injectables de la région de Québec. De 10 à 12 % d'entre eux sont porteurs du VIH et qu'environ 70 % sont atteints de l'hépatite C.

Depuis plusieurs années, l'organisme souhaite ouvrir au centre-ville de Québec un local où les utilisateurs de drogues injectables pourraient se piquer de manière plus sécuritaire. Bien qu'il ait reçu l'appui de la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale, le projet se heurte toujours à la réticence du ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui doute de la légalité du service et de l'appui de la population.

Insite, le seul service d'injection supervisé à être ouvert au Canada, est toujours menacé de fermeture à Vancouver. Le gouvernement fédéral a demandé à la Cour suprême de revenir sur la décision de la Cour d'appel de la Colombie-Bri­tannique, qui avait statué en janvier qu'Insite était un service nécessaire et devait rester ouvert.

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Moi, honnêtement, j'ai hâte de voir ceux qui sont contre ici. (Pas que, vous n'avez pas droit à votre opinion)

J'lisais l'article sur les commerçants pis ça m'exaspère...mais quels arguments! J'avoue moi-même qu'avant de comprendre le communautaire, j'aurais été contre car la toxicomanie, ça me dégoûtait. Purement parce que je percevais ça comme 'Le gars ya juste à ne pas consommer'. La réalité, cependant, est toute autre chose.

Tsé, UN endroit SÉCURITAIRE où homme et femme puisse aller, s'injecter, avoir un endroit pour passer la majorité du buzz et sacrer son camp avec infirmiers/intervenants qui font certes de la réduction de méfait mais qui peuvent jaser avec la personne et si cette dite personne présente le goût de diminuer ou cesser sa conso, l'intervenant peut l'aider.

Parce que tsé, la toxicomanie, ça isole. Quelqu'un qui s'injecte de nos jours risque d'être sans domicile fixe (Donc ne peut pas s'injecter chez lui). Il le fait où? Dans les toilettes de resto, dans les parcs, dans les entrées d'appart, etc. C'pas très sécuritaire pour le publique ainsi que la personne, ya toujours un stress de se faire prendre (Ce qui peut créer un mauvais buzz) et ça peut aussi le judiciariser à un certain point! (Chose qui n'aide pas un toxicomane, seriously)

Non, sérieusement, si vous êtes contre, je vous invite à lire sur le sujet de la toxicomanie et en même temps à ouvrir vos horizons. Ça ne vous nuira pas, ça ne rendra pas votre vie en danger, ça ne serait pas près des écoles...présentement, et c'est mon avis uniquement, mais c'est surtout un manque de bon vouloir principalement des commerçants qui veulent éradiquer la pauvreté de St-Roch en la pitchant dans le secteur du voisin. C't'écoeurant.

À quand les réserves de pauvre?

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Parce que tsé, la toxicomanie, ça isole. Quelqu'un qui s'injecte de nos jours risque d'être sans domicile fixe (Donc ne peut pas s'injecter chez lui). Il le fait où? Dans les toilettes de resto, dans les parcs, dans les entrées d'appart, etc. C'pas très sécuritaire pour le publique ainsi que la personne, ya toujours un stress de se faire prendre (Ce qui peut créer un mauvais buzz) et ça peut aussi le judiciariser à un certain point! (Chose qui n'aide pas un toxicomane, seriously)

Je suis d'accord sur l'aspect sécuritaire d'un centre d'injection dans le but de rassembler les toxicomanes. Comment s'assurer que cet argument de "voir les junkies disparaître des endroits publics" s'avère envisageable ?

Avons-nous des statistiques sur l'efficacité des centres d'injection ?

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(modifié)

Faudrait que je fouille sur le web pour ça, c'est sur que je serais intéressé de savoir.

Avez-vous vu les stats de Insite, le site d'injection à Vancouver? Si c'est des faits réels, moi ça me motive beaucoup de savoir qu'un tel service et de tels résultats pourraient être envisagés à Québec!

2010 user statistics

From January 1 to December 31, 2010, there were:

* 312,214 visits to the site by 12,236 unique individuals

* An average of 855 visits daily, up to a maximum of 1,110 visits daily

* An average of 587 injections daily

* 221 overdose interventions with no fatalities

* 3,383 clinical treatment interventions

* 26% of participants were women

* 17% of participants identified as Aboriginal

* Principle substances reported were heroin (36% of instances), cocaine (32%) and morphine (12%)

* 5,268 referrals to other social and health services, the vast majority of them were for detox and addiction treatment

* 458 admissions to OnSite detox

Pis kin. Un rapport que l'UHRI (Urban Health Research Initiative) a fait sur les sites d'injections supervisés. Ya des stats sur la criminalité et l'ordre publique.

http://uhri.cfenet.ubc.ca/images/Documents/insite_rapport-fr.pdf

Modifié par Zen
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  • 4 mois plus tard...

SWEET!

WIN!

Après une guerre juridique de plus de quatre ans, Insite vient de gagner son ultime bataille contre le gouvernement Harper. La Cour suprême a rendu vendredi une décision unanime qui ouvre la voie à la multiplication des sites d'injection supervisée au pays, possiblement même à Montréal.

Le plus haut tribunal au pays a conclu que le refus d'Ottawa de permettre à la clinique Insite de poursuivre ses activités violait le droit à la vie garanti par la Charte canadienne des droits et libertés. Le jugement est particulièrement dur pour les conservateurs. Les magistrats exigent en effet que le gouvernement Harper reconnaisse qu'il a commis une erreur en cherchant à faire fermer Insite.

Cette décision «aurait eu pour effet d'empêcher les consommateurs de drogues injectables d'avoir accès aux services de santé offerts par Insite, ce qui aurait mis leur santé, et leur vie en danger», peut-on lire dans le jugement.

Insite est le premier et le seul site d'injection supervisée au pays. Ouvert en 2003 à Vancouver, la clinique permet aux héroïnomanes de s'injecter leur drogue dans un environnement propre et sécuritaire. La Cour a reconnu dans son jugement qu'Insite a sauvé des vies. Il y a eu 2000 surdoses dans les locaux de la clinique depuis son ouverture, mais aucune n'a été mortelle, grâce aux infirmiers qui se trouvent sur place.

L'article 7 de la Charte des droits et libertés, qui garantit le droit à la vie et la sécurité, serait bafoué si on fermait Insite. «Au cours de ses huit années d'activités, il est démontré qu'Insite a sauvé des vies, sans avoir aucune incidence négative observable sur les objectifs du Canada en matière de sécurité et de santé publiques», relate le jugement.

Le jugement cinglant de la Cour a été mal accueilli à Ottawa. «Nous sommes déçus de cette décision qui va à l'encontre de notre politique, a lancé le premier ministre du Canada, Stephen Harper. Nous lirons la décision, mais évidemment nous allons respecter la décision de la Cour suprême.»

«La préférence de ce gouvernement en matière de lutte à la drogue est de poursuivre en justice ceux qui vendent de la drogue et créent une addiction au sein de la population», a insisté M. Harper.

Les partis de l'opposition ont quant à eux applaudi la décision. Le site d'injection Insite se trouve dans la circonscription de Vancouver-Est, représentée par la néo-démocrate Libbye Davies. «Depuis que le site a ouvert ses portes, les overdoses fatales ont diminué d'un tiers. Plus de gens sont traités compte tenu que les gens d'Insite sont en mesure de tendre la main à ceux qui ont besoin de ce service. Aujourd'hui, les gens qui utilisent ce service ont été entendus», a dit la députée.

La critique libérale en matière de Santé, et députée de Vancouver-Centre, estime que le jugement envoie un message clair aux conservateurs. «Leur position est indéfendable, a écrit Hedy Fry dans un communiqué. Leur guerre contre la drogue n'a pas marché au Canada et est un terrible échec.»

Un site à Montréal?

Pour opérer sans être inquiété par la police, Insite doit recevoir une exemption à la Loi sur les drogues. Dans les débuts de la clinique, le ministre libéral de la Santé l'avait accordée à Insite. Une fois arrivés au pouvoir, les conservateurs ont indiqué ne pas vouloir renouveler l'exemption. Cette décision a entraîné la bataille juridique qui se termine aujourd'hui.

Le plus haut tribunal au pays précise que ces exemptions devront être émises dans le futur, ce qui ouvre la porte à la multiplication des sites d'injection supervisée. «Dans les cas où l'existence d'un site d'injection supervisée diminuera le risque de décès et de maladie et où il n'existe guère de preuve qu'elle aura une incidence négative sur la sécurité publique, le ministre devrait en règle générale accorder une exemption», indique la Cour.

À Montréal, Cactus veut ouvrir une clinique d'injection supervisée au centre-ville. L'organisme a présentement pignon sur rue près de l'Université du Québec à Montréal, où il distribue des seringues propres aux toxicomanes. Les utilisateurs n'ont toutefois pas le droit d'injecter leur drogue à l'intérieur des locaux.

Le projet qui devait être lancé au printemps dernier piétine depuis des mois. Cactus doit aussi attendre un rapport d'un groupe de travail dirigé par la Direction de la santé publique de Montréal, qui s'est déjà dite en faveur des sites d'injection supervisée. Le document devrait être prêt d'ici la fin de l'année et va se pencher sur le projet de l'organisme et son «acceptabilité» au centre-ville.

«La Cour reconnaît que la toxicomanie est une maladie et que les gens qui sont aux prises avec cette maladie ont droit aux services de santé, note Richard Lessard, directeur à la Direction de la Santé publique de Montréal. La distinction entre la maladie et quelque chose qu'on fait par choix est fondamentale dans ce jugement.»

Le ministère québécois de la Santé a réagi avec prudence au jugement. Le ministre Yves Bolduc n'avait pas lu la décision en date d'hier car il a eu «une journée très occupée». «Comme ministre, je dois rester au-dessus de la mêlée et prendre le temps de regarder toutes les applications du jugement, a-t-il dit. On ne pouvait rien faire tant qu'on n'avait pas eu ce jugement, on l'a eu ce matin. Il faut l'étudier à fond afin de voir comment on va travailler avec nos partenaires.»

La décision de la Cour a aussi réjoui bien des utilisateurs actuels et passés de la clinique Insite. «J'ai entendu que les gentils avaient gagné!» a lancé Tim Page, joint à Vancouver.

L'homme de 29 ans a longtemps fréquenté le site pour s'injecter de l'héroïne. Il n'y va presque plus depuis qu'il a suivi une cure de désintoxication au printemps dernier dans les locaux d'Insite. Il dit qu'il n'aurait suivi une telle cure nulle part ailleurs. «Ce sont les seuls à qui je faisais confiance, dit-il. Maintenant, je suis presque complètement clean, j'ai même un appart. Même si je ne vais plus à Insite, c'est une bonne nouvelle pour les autres qui auront besoin de leur aide.»

TRÈS bonne nouvelle. J'ai bien hâte de voir la répercussion au Québec!

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SWEET!

WIN!

TRÈS bonne nouvelle. J'ai bien hâte de voir la répercussion au Québec!

Je peut tu être pour et contre en même temps?

En même temps qu'on donne des intruments propres aux toxicos leurs fournisseurs restent en business.

C'est très bien qu'on ait des endroits pour aider ces gens là à s'en sortir pcq il n'y a pas grand monde qui peut le faire.

En même temps qu'on invoque l'article 7 on ne pense pas à la RESPONSABILITÉ qui vient avec ce droit, si tu te suicides à petit feu avec de la drogue prends tu vraiment ton droit à la vie et la sécurité?

Si on déclare que la toxicomanie est une maladie, le système de santé doit prendre en charge ces personne et le budget est limité par un plafond défini. À la fin de la journée qui reçoit des soins? On achète une batch de médicaments pour stabiliser le mec qui fait une OD ou on le dépense autrement?

Je suis tu vraiment le seul du dep qui est un peu dégouté en passant devant le parc Émilie Gamelin?

Bref, tant qu'à y être qqn à des articles de fond à me faire lire sur le sujet?

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Bref, tant qu'à y être qqn à des articles de fond à me faire lire sur le sujet?

tu peux lire le jugement de la Cour Suprême pour les arguments de droit, mais les arguments de fait intéressants se trouvent dans le dispositif de la Cour d'appel de la Colombie-Britannique.

en gros, le Ministre de la Santé peut octroyer des permis à des personnes ou organismes pour opérer des centres d'injection de drogues. depuis 2003, les Libéraux avaient octroyé ce permis pour Insite jusqu'à l'arrivée des Conservateurs au pouvoir en 2007, qui ont dès lors refusé d'octroyer de nouveaux permis. Insite a démontré, et le Ministre ne le dément pas, que son centre d'injection a eu un effet positif dans la communauté en réduisant les cas d'overdoses et de VIH chez les consommateurs de drogues. le Ministre se fondait néanmoins sur son pouvoir discrétionnaire et son interpértation de l'intérêt public pour refuser d'octroyer les permis à Insite, chose que les cours de première instance et la Cour Suprême a considéré comme contraire à l'article 7 de la Charte.

The first is that the foundation for the trial judge’s analysis and conclusions rests in part on three critical findings of fact the judge made that are not disputed by Canada:

[87] Whatever the shortcomings in the science surrounding the assessment of outcomes at Insite, and however the disputes may be resolved among those who engage in the assessment of the efficacy of safe injection sites generally, or Insite in particular, all of the evidence adduced by PHS, VANDU and Canada supports some incontrovertible conclusions:

1. Addiction is an illness. One aspect of the illness is the continuing need or craving to consume the substance to which the addiction relates.

2. Controlled substances such as heroin and cocaine that are introduced into the bloodstream by injection do not cause Hepatitis C or HIV/AIDS. Rather, the use of unsanitary equipment, techniques, and procedures for injection permits the transmission of those infections, illnesses or diseases from one individual to another; and

3. The risk of morbidity and mortality associated with addiction and injection is ameliorated by injection in the presence of qualified health professionals.

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Je peut tu être pour et contre en même temps?

En même temps qu'on donne des intruments propres aux toxicos leurs fournisseurs restent en business.

C'est très bien qu'on ait des endroits pour aider ces gens là à s'en sortir pcq il n'y a pas grand monde qui peut le faire.

En même temps qu'on invoque l'article 7 on ne pense pas à la RESPONSABILITÉ qui vient avec ce droit, si tu te suicides à petit feu avec de la drogue prends tu vraiment ton droit à la vie et la sécurité?

Si on déclare que la toxicomanie est une maladie, le système de santé doit prendre en charge ces personne et le budget est limité par un plafond défini. À la fin de la journée qui reçoit des soins? On achète une batch de médicaments pour stabiliser le mec qui fait une OD ou on le dépense autrement?

Je suis tu vraiment le seul du dep qui est un peu dégouté en passant devant le parc Émilie Gamelin?

Bref, tant qu'à y être qqn à des articles de fond à me faire lire sur le sujet?

Tsé, si on prend exemple avec Insite. 1- Tu permets aux consommateurs de consommer en sécurité (Supervision, protection en cas d'overdose, équipement neuf, équipement souillé débarassé) donc déjà là, tu protèges la personne, tu protèges la population en réduisant les seringues un peu partout PIS tu désengorge le système de santé qui est souvent le fruit de plusieurs consommateurs en psychose toxique ou overdose.

2- Tu donnes la chance à des toxicomanes de créer un lien qui pourra être utile un jour pour une thérapie ou autre démarche. Ya plusieurs personnes qui s'en sont sorti en étant accueilli de façon inconditionnelle pendant des années et qu'un bon jour y se sont dit 'Heille man, j'veux m'en sortir pis j'te fais confiance. Aide-moi' pis paf, finito. Insite sont en lien avec une désintox...so it's a big win.

3- Un gars qui fait un OD ou un fat qui s'bourre de gras trans...tant qu'à moi, si tu commences à pointer une clientèle type pour le système de santé, c'est ridicule.

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Je ne sais pas trop quoi en penser... comme plusieurs.

C'est dure de se faire à l'idée que l'on fournira un endroit, l'outil, une infirmière, etc. à des junky pour qu'ils puissent se geler la face de façons sécuritaire... Mais c'est ÉVIDENT que ça ne peut qu'aider à éviter la propagation du SIDA, réduire le nombre de seringue qui traine ici et là, éviter d'avoir des junkys qui s'pique dans tout les ruelles... mais JE NE PEUX PAS COMPRENDRE QUE DES GENS SE DÉTRUISENT LA VIE AINSI!

/empathie off

/intelligence off

/scénario imbécile loufoque on

1. On prend tout les adeptes des injections et on les mets dans un centre de désintoxication, le meilleur technique existente de désintoxication là, on demandera a des spécialistes de décider. et ça pour une période "x". Ils seront bien traité, bien nourris, bien loger,

2. Ceux qui s'en sorte et sont suseptible d'aider la société sont libéré, avec beaucoup d'aide pour leur réinsertion social.

3. Ceux qui ne veulent pas collaborer sont brûler sur le bûcher.

4. Ceux qui rechuterons seront aussi brûler sur le bûcher.

/empathie on

/intelligence on

/scénario imbécile loufoque off

Vous croyez que ça fonctionnerais?

N.B.: Vous aurez compris que ce n'était pas sérieux? non?

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  • 2 semaines plus tard...

Fournire la drogue? Non... ça je peux pas le concevoir.. donner leurs de la méthadone pour qu'ils s'en sortent plutôt!:pilule:

Ça prend beaucoup plus que de la méthadone pour aider un toxicomane à s'en sortir. La méthadone peut juste servir à atténuer les effets physiques du sevrage, et rien de plus.

Il y a tout un travail psychologique à faire aussi, et c'est quand l'individu est prêt à affronter son mal-être intérieur que la méthadone peut l'aider. Sinon ça ne sert à rien du tout.

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Ça prend beaucoup plus que de la méthadone pour aider un toxicomane à s'en sortir. La méthadone peut juste servir à atténuer les effets physiques du sevrage, et rien de plus.

Il y a tout un travail psychologique à faire aussi, et c'est quand l'individu est prêt à affronter son mal-être intérieur que la méthadone peut l'aider. Sinon ça ne sert à rien du tout.

T'as raison! J'appuie tes propos. Mais j'crois pas que c'est une bonne idée de fournir la drogue au usager de l'endroit. Daccord de les accueillirs pour éviter qu'ils utilisent des seringues souillés, pour éviter qu'ils squattent des endroits publics, etc. Mais devenir fournisseur.. j'ai de la difficulté à avaler ça. Crois-tu que ça devrait être fait?

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T'as raison! J'appuie tes propos. Mais j'crois pas que c'est une bonne idée de fournir la drogue au usager de l'endroit. Daccord de les accueillirs pour éviter qu'ils utilisent des seringues souillés, pour éviter qu'ils squattent des endroits publics, etc. Mais devenir fournisseur.. j'ai de la difficulté à avaler ça. Crois-tu que ça devrait être fait?

Come on, c'est pas parce que W00t W00t a dit que le gouvernement allait approvisionner les junkies en coke et héroïne qu'il le fera.

Pi anyway, la méthadone est aussi une synthèse d'opiacée, moins forte que l'héroïne effectivement, mais les effets sont très similaires pour quelqu'un qui n'a jamais développé de tolérance. J'vois très mal pourquoi tu défends l'usage d'un produit, mais pas de l'autre.

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