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Mauvaise image de la police


Déchet(s) recommandé(s)

Voyons osti de cochon (hommage à Chevalain), tu t'en prends à mon champ d'étude comme si c'était un argument.

J'ai pas le jugement facile, je suis juste tanné des "bavures" policières potentielles. Comme je le disais, ça fait quoi, 4 en 2 ans? À moment donné...

Au pire, qu'on les équipe mieux les gars, qu'on leur donne des armes non-létales, qu'on développe d'autres solutions. Comme je le disais, je refuse de juger les individus, ils ont sans doute fait ce qui leur est enseigné.

Sauf que dès qu'une arme est dégainée, sauf si quelqu'un a un fusil ou semble en avoir un, il y a un problème et il faut s'assurer de trouver un moyen pour que ça n'arrive plus. Donner carte blanche aveuglément aux policiers, je refuse ça d'emblée. Règle de 21 pieds ou whatever, les faits demeurent, deux personnes sont mortes, donc un innocent alors qu'il y avait quatre policiers contre un seul homme avec un couteau.

Ils ont des exercices pour apprendre ça, oui. Ça ne veut pas dire qu'on les encourage à le faire, mais ils l'apprennent et ça, j'en suis sur à 100%.

Bon, il y a quelques affirmations à rectifier:

1- Les policiers ont un cour de judo à raison de deux fois semaine pendant deux sessions, si ma mémoire est bonne. Les instructeurs, la plupart du temps, sont des maitres d'arts martiaux, pas des spécialistes en emploi de la force. Disons qu'on peut comparer un policier moyen à quelqu'un qui s'est rendu à une ceinture jaune de judo dans le temps du Cégep.

2- La formation de Nicolet est donné par les moniteurs en emploi de la force, qui sont ceux appellés à témoigner en cas d'enquêtes contre les policiers s'il y a possibilité d'emploi de la force. Ils n'enseignent pas à désarmer quelqu'un avec un couteau et te traiteraient d'imbéciles d'essayer de le faire, à moins d'être Steven Segal ou Chuck Norris.

3- 4 vs 1, 100 vs 1, le résultat est le même: tu ne peux accepter de recevoir de blessures graves pour aucun des policiers ou victimes potentielles. Donc, si un type avec les capacités a un couteau, un bat de baseball, une pipe wrench ou n'importe quel outil capable de blesser sérieusement quelqu'un, le pistolet est une solution plus qu'envisageable.

4- Le taser, que les policiers n'ont pas pour la plupart, pourrait être envisagé contre un type passif avec un bon couteau ou une autre arme dans le genre. À partir du moment qu'il fonce, c'est le gun et c'est tout. C'est la seule option possible pour protéger le plus de monde possible. Le vidéo qui a été montré plus tôt le montre bien.

5- Pour les capacités en tir des policiers, il y a certains corps policiers qui tirent une fois par année pendant une demie-journée. Pour beaucoup, atteindre une silhouette immobile à 7 mètres est une problème. Atteindre une homme mobile alors qu'on pisse dans nos culottes parce qu'on s'apprête à tuer et qu'on sait calissement bien qu'une enquête va venir, qu'on risque de quitter en maladie, possiblement en dépression et qu'on peut perdre notre job, c'est quasiment un exploit. Ceux qui pensent atteindre un genoux n'ont jamais tiré de pistolet de leur vie, c'est une certitude.

Pour finir, il y a six vicitmes dans cette triste histoire. Le passant évidemment, le pauvre malade qui n'était pas interné et les quatres policiers qui devront probablement traiter un choc nerveux. D'ailleurs, tous les policiers ont quitté l'endroit en ambulance.

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Pourquoi est-ce que vous assumez que les policiers n'ont pas (ou plutôt n'ont pas assez à votre goût) risqué leur peau? S'ils en sont venus à utiliser leur arme à feu; c'est que leur vie était en danger.

Les seuls arguments que vous mettez de l'avant ne font que démontrer votre méconnaissance du métier de policier et des règles d’engagement généralement admisses. Le tout, juxtaposé au fait que vous ne connaissez rien aux détails de la situation en question.

Attendons l'enquête.

C'est plate à dire, mais j'aurais préféré voir un policier blessé/tué au couteau que 2 personnes tuées par balles. Le policier qui enfile son uniforme le matin sait qu'il peut devoir mettre sa vie en péril dans l’exercice de ses fonctions, le passant non.

Ça prend pas grandes connaissances au métier de policier pour savoir que c'est un job qui comporte ses risques.

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(modifié)

C'est ben beau dire qu'un taser est inefficace lorsqu'un individu fonce sur un policier, mais le taser peut être employé pour prévenir une telle situation. Il y a eu un bon moment entre l'interception et la supposée attaque de l'itinérant. Comment ça qu'aucun des quatre policiers n'avait de taser à portée de main? Et dans les véhicules? De plus, les policiers savaient très bien ce qu'ils allaient avoir à faire face comme situation : c'est par l'appelle d'un citoyen qu'ils en sont venus à intervenir. Ils connaissaient même le gars! Peut-être que les policiers étaient contraints de réagir de cette façon, mais il y a tout de même un sacré problème quant à leur équipement.

EDIT : Voilà la réponse à mon commentaire :

Mario Hamel et Patrick Limoges seraient peut-être encore de ce monde si les policiers avaient été munis d'un Taser, une arme dont le déploiement est limité au sein du SPVM, avec l'accord de la haute direction. Seulement 17 appareils sont disponibles pour des équipes d'intervention spécialisées.

http://www.ledevoir....che-credibilite

OK WTF, seulement 17?

BTW

C'est là que le bât blesse. Avant de tirer, les policiers auraient dû considérer l'usage d'armes intermédiaires, tel le bâton télescopique, comme le stipule le tableau sur l'usage graduel de la force du SPVM, estime l'expert Van Houtte. «Il y a certainement une attitude américaine qui s'implante, où l'utilisation de l'arme à feu devient presque automatique», déplore-t-il.

http://www.ledevoir....che-credibilite

my 2 cents.

Modifié par Insomniaque
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C'est plate à dire, mais j'aurais préféré voir un policier blessé/tué au couteau que 2 personnes tuées par balles. Le policier qui enfile son uniforme le matin sait qu'il peut devoir mettre sa vie en péril dans l’exercice de ses fonctions, le passant non.

Ça prend pas grandes connaissances au métier de policier pour savoir que c'est un job qui comporte ses risques.

Une source scientifique affairait qu'il y a pratiquement une chance sur deux de mourir suite à une attaque à l'arme blanche.

Maintenant, qu'elle est la probabilité qu'un innocent soit, non seulement touché par un ricochet, mais qu'il meure des suites de cette blessure? Je ne sais pas précisément, mais je dirais que c'est une probabilité infinitésimale.

La situation est très malheureuse, mais c'est normal de voir les policiers se préparer contre le risque le plus grand et le plus direct. Dans le cas qui nous intéresse, un malade mental en crise qui fonce vers eux avec un couteau.

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(modifié)

Comment est-ce que des policiers anglais, qui n'ont généralement pas d'arme à feu, aurait réagit à la situation?

Je veux dire, ils doivent bien avoir des manières de faire dans des interventions comme ça, non?

Peut-être à rester plus loin du suspect jusqu'à ce que du backup armé arrive, ou je sais pas trop.

Je continue à penser, comme Yves Boisvert, qu'il y a des possibilités que la situation aurait pu évité.

Si la situation s'était passer an Angleterre, je suis pas mal certain qu'on aurait pas eu 4 policiers morts.

Une source scientifique affairait qu'il y a pratiquement une chance sur deux de mourir suite à une attaque à l'arme blanche.

Peut-être, mais un policier qui se fait attaquer dans une situation comme ça a plus de 50% de chance de survivre.

Et les enfants du Dr Turcotte, qui rentrent probablement dans ta statistique, avaient moins de 50% de chance de survivre.

Mais bon, c'est vrai que la probabilité de mourir est beaucoup trop grande.

Quand l'homme armé arrive dans le cercle de 6 mètres, il est déjà trop tard.

Modifié par Running With Spoons
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Ailleurs, le crotté se serait surement écrasé dès qu'il aurait entendu les cerises, mais ici c'est de bon ton que d'être arrogant avec les policiers.

J'excuse rien ni personne, je pense juste qu'une bonne partie du problème est là.

Mais c'est une bonne question, quatre policier contre un suspect armé d'une arme blanche, quels sont les autres cas comme ça?

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Un baton téléscopique pour une agression au couteau?

Regarde le vidéo posté plus tôt.

A 4 policiers contre 1 homme avec un couteau, ils auraient pu le maitrîser.

Ouais en effet, au pire on va juste être pas mal certain de perdre 2 policiers dans la mêlés mais hey c'est leur job après tout de se faire tuer non?

À titre informatif:

Le service de police montréalais, qui compte 4400 agents, a fait savoir qu'il possédait 42 Tasers. À Toronto, les 5600 policiers peuvent utiliser quelque 700 Tasers.

Les statistiques démontrent que les policiers montréalais ont moins d'un demi pour cent des 9000 Tasers possédés par les forces de l'ordre canadiennes. À Montréal, les appareils sont d'abord et avant tout utilisés par les escouades tactiques, et non par les patrouilleurs.

« http://www.journalmetro.com/linfo/article/886187--spvm-plus-de-tasers-pourraient-etre-utilises--page2 »

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Comment est-ce que des policiers anglais, qui n'ont généralement pas d'arme à feu, aurait réagit à la situation?

Je veux dire, ils doivent bien avoir des manières de faire dans des interventions comme ça, non?

Peut-être à rester plus loin du suspect jusqu'à ce que du backup armé arrive, ou je sais pas trop.

Je continue à penser, comme Yves Boisvert, qu'il y a des possibilités que la situation aurait pu évité.

Si la situation s'était passer an Angleterre, je suis pas mal certain qu'on aurait pas eu 4 policiers morts.

Imagine la situation où le malade mental en question poignarde à mort un passant devant les yeux impuissants de policiers désarmés qui attendent des renforts. L'opinion populaire et les journalistes auraient crié au scandale (avec raison) et nous aurions eu droit à des dizaines d'articles dénonçant la mollesse de l'intervention policière.

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Imagine la situation où le malade mental en question poignarde à mort un passant devant les yeux impuissants de policiers désarmés qui attendent des renforts. L'opinion populaire et les journalistes auraient crié au scandale (avec raison) et nous aurions eu droit à des dizaines d'articles dénonçant la mollesse de l'intervention policière.

Et pourtant, l'Angleterre réussit à éviter ces cas.

J'imagine les policiers anglais, n'ayant pas d'arme à feu, réussisse à encercler le gars, mais reste plus loin et moins intimidant. Les policiers d'ici, ayant une arme, peuvent se permettre de se rapprocher du suspect et d'essayer plus fortement de l'intimider parce qu'au pire, ils vont pouvoir tirer le suspect en légitime défense.

Je n'accuse pas les policiers en particuliers, mais je pense que les méthodes policières pourraient changer.

Et en passant, ça aurait bien été la première fois que je vois des articles dénonçant la mollesse de la police dans une intervention.

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Je revient sur le 3 balles. J'ai bien de la misère avec cette intervention qui semble exagérer. Elle me fait penser à celle-ci mais je ne trouve pas d'article qui parle de l'incident à l'époque.

Seulement cette mention, cette semaine:

En octobre 2007, Guillem Registre, Québécois d'origine haïtienne de 38 ans, est mort après que des agents du SPVM lui eurent donné six décharges électriques.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201106/09/01-4407823-operations-policieres-comment-eviter-les-drames.php

Six charges électriques....c'est juste fou. Est-ce le fait que c'était un noir ? C'est de l'acharnement rendu à ce point.

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Et pourtant, l'Angleterre réussit à éviter ces cas.

J'imagine les policiers anglais, n'ayant pas d'arme à feu, réussisse à encercler le gars, mais reste plus loin et moins intimidant. Les policiers d'ici, ayant une arme, peuvent se permettre de se rapprocher du suspect et d'essayer plus fortement de l'intimider parce qu'au pire, ils vont pouvoir tirer le suspect en légitime défense.

Je n'accuse pas les policiers en particuliers, mais je pense que les méthodes policières pourraient changer.

Et en passant, ça aurait bien été la première fois que je vois des articles dénonçant la mollesse de la police dans une intervention.

Donc ta solution c'est d'enlever l'arme à feu des policiers montréalais? De cette façon, ils pourront encercler ce genre de déséquilibrée (de loin) tout en étant totalement impuissants si jamais le type décide de charger un passant avec son arme. Paradoxalement, ils devront attendre des renforts (armés?) pour faire quoi que ce soit...

Imagine une situation comme au collège Dawson où tes policiers communautaires désarmés doivent faire face à un tireur fou armé d'un fusil d’assaut; combien d'innocents seraient tués?

Finalement, c'est bien prétentieux de ta part de lancer en l'air que l’Angleterre réussit à éviter les bavures policière.

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(modifié)

Comme j'ai dit avant et comme ça a déjà été dit, notre cher Mario était loin d'être un homme qui ne faisait qu'éventrer des sacs à poubelle bien paisiblement. Il a menacé un passant avec son couteau.

Pour l'heure, il est prématuré de blâmer les quatre patrouilleurs pour leur conduite. Mario Hamel était une bombe à retardement. Bipolaire, il consommait ses malheurs au lieu de prendre ses médicaments depuis quelques semaines. Quand son ami a refusé de lui prêter son camion, mardi matin, il a pété les plombs. Armé d'un couteau militaire, il s'est mis à éventrer des sacs à ordures, en plus de menacer un cycliste (et principal témoin).

Et si notre cher Mario, qui est au centre-ville, décide de se rendre dans un endroit publique où il y a beaucoup de personnes. Il se déplace avec les policiers, qui ne devraient pas agir selon vos dires. Les policiers devraient le regarder en tournant en rond autour de lui. Et si Mario se rendait dans cet endroit publique et en tuait un ou deux passants, vous auriez alors tous dit que les policiers auraient dû faire qqchose avant. Le travail du policier n'est pas de se jeter aveuglement sur un homme avec un couteau et d'être chanceux de ne pas mourir, le travail du policier est de maîtriser la menace le plus sécuritairement possible pour lui et la population dans les délais qui lui sont donnés. Les policiers ont probablement dit à ce cher Mario de lâcher son couteau à plusieurs reprises. Ils ont probablement tenté de lui parler. Je ne crois pas qu'ils soient arrivés en Cowboy et fait feu sur le champ, loin de là. Les circonstances ont fait que le policier en question a dû faire feu sur Mario. Malheureusement, une balle a ricoché et a été heurté un passant à vélo à la tête. Il s'agit là d'une tellement infime que personne n'aurait pu croire qu'il y aurait dommage collatéral dans cette situation. Malheureusement, c'est arrivé et rien ne peut être changer.

Modifié par Typh00n
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Comment ça se serait passer ailleurs?

La police fait ce qu'ont leurs dit et apprend à faire.

Des résultats sont obtenu, dans ce cas ci des conséquences tragique.

Une enquête est mené et d'après les résultats d'enquête, on réajuste le corps policier.

Pendant ce temps là, les média font leur job comme faut:

"Un accident tragique au centre-ville de Montréal: Une balle perdu atteint un innocent.

Hier après midi un homme de blahblahblah est atteint par une balle perdu qui aurait dévié de sa trajectoire/ricoché alors que quatre policier ont dû mettre à mort un individu dangereux. Une enquête sera mené, plus de détails viendront."

Quelque chose comme ça, rien de plus, rien de moins. Pas de crises de panique de mongoles sensationalistes de marde avec des titres comme

QUAND ALLONS NOUS ENFIN APPRENDRE

À CONTRÔLER L'ÉNORME MONSTRE QU'EST LA POLICE?

riotcopsrnc.jpg

ALLONS NOUS LES LAISSER TUER DES GENS SANS RAISON POUR LEURS BON PLAISIRS? NON!

Quatre policier incapable d'arrêter un sans-abri, tire dans le tas et tue deux parfait innocent.

ENFIN, MALGRÉ TOUT LES RISQUE ENCOURU, LE JDM N'A PAS PEUR, AU NOM DE LA LIBERTÉ, DE S'EN PRENDRE À L'ENTITÉ EFFRAYANTE QU'EST LE CORPS POLICIER!

Pour en savoir plus, dossier spéciale page 1 à 22

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Donc ta solution c'est d'enlever l'arme à feu des policiers montréalais? De cette façon, ils pourront encercler ce genre de déséquilibrée (de loin) tout en étant totalement impuissants si jamais le type décide de charger un passant avec son arme. Paradoxalement, ils devront attendre des renforts (armés?) pour faire quoi que ce soit...

Imagine une situation comme au collège Dawson où tes policiers communautaires désarmés doivent faire face à un tireur fou armé d'un fusil d’assaut; combien d'innocents seraient tués?

On parle de patrouilleurs et tu nous donnes une situation pour laquelle une équipe tactique serait de mise, comparons des pommes avec des pommes... Bien sur que ça serait autre chose qui serait envoyé comme équipe lors d'une fusillade..

Rien empêche les patrouilleurs d'utiliser leur arme de poing seulement lorsque nécessaire.

Pour un maniaque au couteau, il aurait été approprié d'envoyer un des tasers dont dispose le SPVM, quitte à même essayer le poivre de cayenne avant.

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Et comment sais-tu que le poivre de cayenne n'a pas été essayé? Et comme j'ai dit plus tôt, le poivre de cayenne a une utilité et efficacité très limitée.

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Au dire d'un témoin qui s'est confié à Claude Poirier, sur les ondes de LCN, Mario Hamel a avancé vers un groupe de quatre policiers avec son couteau. Deux ou trois coups de feu auraient été tirés, selon ce témoin anonyme. Selon des informations non confirmées par la police, les patrouilleurs auraient utilisé le poivre de Cayenne, sans succès, avant de dégainer. En présence d'un suspect muni d'une arme blanche, les policiers doivent garder une distance d'au moins six mètres pour éviter de mettre leur vie en danger.

http://www.ledevoir.com/societe/justice/325022/une-intervention-policiere-catastrophique-fait-deux-morts-a-montreal

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(modifié)

...

Vous semblez oublier que le policier s'est mis volontairement devant l'itinérant. Mario a tout simplement continuer sa route. Ça n'excuse en rien les actions du fou, mais tout de même, au lieu de se mettre devant un individu (connu des policiers comme étant un malade mental) armé d'un couteau de chasse, ils auraient pu intervenir différemment. Tu vas pas te calisser devant un fou armé d'un couteau de chasse qui en a rien à foutre de ton autorité. Selon moi, ils ont tout simplement maladroitement provoqué "l'attaque".

Me semble que c'est pas mal clair : il menace un passant, il n'écoute pas. T'essaies pas de te mettre devant lui, tu lui envoies tout simplement une décharge de taser.

Si ce n'est pas la faute des policiers, alors faut clairement revoir les procédures.

EDIT :

Point négatif : HellShogun : "Les policiers ont pas de taser, parce que c'est trop dangereux." : Peut-être qu'une arme à feu c'est moins dangereux?

Modifié par Insomniaque
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En passant, cet article là est très intéressant:

http://m.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/325258/fusillade-au-centre-ville-de-montreal-enquete-cherche-credibilite

Brian Myles

11 juin 2011 Société / Actualités en société

Fusillade au centre-ville de Montréal - Enquête cherche crédibilité

Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir

La mort de deux hommes aux mains de la police de Montréal suscite une forte réprobation sociale. L'enquête de la Sûreté du Québec (SQ) souffre d'un déficit de crédibilité qui paraît insurmontable.

Il n'y a pas eu d'émeute au centre-ville au lendemain de l'intervention policière qui a coûté la vie à Mario Hamel, un homme en crise, et à Patrick Limoges, un pauvre passant atteint d'une balle perdue. Et pourtant, la colère gronde autant qu'après la mort de Fredy Villanueva à Montréal-Nord. Le mécontentement est porté cette fois par la société civile, et non la rue.

La SQ n'avait pas encore complété l'analyse de la scène de crime mardi que déjà des représentants de la Ligue des droits et libertés et du Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) déploraient le manque de transparence et de fiabilité des enquêtes des policiers sur leurs pairs en cas de mort d'homme.

Deux jours après cette tragique intervention impliquant quatre patrouilleurs du Service de police de Montréal (SPVM), la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, ajoutait une touche de crédibilité à cette critique sociale instinctive. «On ne fait pas confiance à l'enquête qui aura lieu, à tort ou à raison, a constaté Mme Saint-Germain. Il y a un scepticisme qu'on peut comprendre.»

Le défunt criminologue Jean-Paul Brodeur avait trouvé une expression en or pour décrire l'état d'esprit des policiers qui enquêtent sur leurs semblables. Affligés d'une «vision en tunnel disculpatoire», ils colligent la preuve et l'interprètent de manière à tirer leurs collègues d'embarras.

Le rapport publié en février 2010 par la protectrice du citoyen se basait sur une prémisse que connaissent les politiciens aguerris: même les perceptions les plus fausses sont réelles dans leurs conséquences. Tout en reconnaissant la bonne foi des policiers, Mme Saint-Germain constatait que les enquêtes des policiers sur leurs pairs manquent d'encadrement, de transparence et d'indépendance, avec le résultat qu'elles inspirent la méfiance de la population.

Elle suggérait la création d'un bureau d'enquête indépendant, formé de civils et de policiers retraités, pour enquêter sur les forces de l'ordre. Une recommandation reprise telle quelle par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJQ) dans son rapport récent sur le profilage racial.

La pression est tellement forte qu'elle a obligé le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, à se commettre publiquement, jeudi, sur l'opportunité de réviser le processus d'enquête. La veille, il se disait pourtant incapable d'agir tant et aussi longtemps que le coroner ne publierait pas son rapport dans l'affaire Villanueva.

Décalage frappant

Dans les médias, d'ex-policiers recyclés en analystes et des porte-parole de la SQ ont fait preuve d'une démonstration d'unité après la mort de Mario Hamel et de Patrick Limoges en réitérant leur confiance à l'égard du mécanisme d'enquête.

En se portant à la défense des policiers impliqués avec autant d'empressement, ils font par ailleurs la démonstration que l'affaire est source d'un grand embarras pour les forces policières. Comment un citoyen qui n'avait rien à se reprocher a-t-il pu périr ainsi, frappé par une balle perdue?

Un porte-parole de la SQ, Guy Lapointe, a affirmé le plus sérieusement du monde qu'il est normal que les enquêteurs étudient et reconstituent la scène du crime avant de poser des questions aux patrouilleurs impliqués, pour être certains de leur poser «les bonnes questions». Normal aussi qu'il faille attendre leur sortie de l'hôpital pour les rencontrer. Après tout, ils ont subi un violent choc nerveux.

Jean-Loup Lapointe a bénéficié d'un traitement similaire dans l'affaire Villanueva, avec le résultat que l'on sait. Aucune accusation n'a été portée contre lui. Choc nerveux ou pas, les blessés avaient été interrogés rapidement... sur leur lit d'hôpital.

Au moment de mettre sous presse, les quatre patrouilleurs impliqués dans la fusillade de la rue Saint-Denis n'avaient toujours pas été rencontrés par les enquêteurs. Fait à souligner, ils ne sont pas tenus de leur parler; comme tout autre citoyen, les policiers ont droit au silence.

«Ils veulent leur donner le dernier mot, peut-être? Si c'était un citoyen qui avait fait feu, les enquêteurs n'auraient pas tardé avant de rencontrer le tireur. Quand la SQ essaie de nous faire avaler que cette procrastination est tout à fait normale, elle insulte notre intelligence», a commenté Alexandre Popovic, porte-parole de la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP).

Intervention légale

Pour l'heure, il est prématuré de blâmer les quatre patrouilleurs pour leur conduite. Mario Hamel était une bombe à retardement. Bipolaire, il consommait ses malheurs au lieu de prendre ses médicaments depuis quelques semaines. Quand son ami a refusé de lui prêter son camion, mardi matin, il a pété les plombs. Armé d'un couteau militaire, il s'est mis à éventrer des sacs à ordures, en plus de menacer un cycliste (et principal témoin).

Un policier est conditionné à se tenir loin (au moins 3,6 mètres) d'un suspect armé d'un couteau. En cas d'attaque, il court environ un risque sur deux d'y laisser sa peau.

François Van Houtte n'a pas la réputation de ménager les policiers lorsqu'il témoigne à titre d'expert en emploi de la force devant les tribunaux. Il avait démoli le travail de Jean-Loup Lapointe dans l'enquête du coroner sur la mort de Fredy Villanueva. Sur le plan légal, l'intervention de la rue Saint-Denis est défendable, estime-t-il. Les policiers sont autorisés à utiliser la force létale lorsque trois conditions sont réunies:

- ils sont en présence d'un individu qui refuse de se conformer à un ordre légitime;

- l'individu est armé ou il y a des raisons de croire qu'il cache une arme;

- l'individu est dans une position où il peut blesser ou tuer quelqu'un, et il pose un geste intentionnel (lever le bras, s'avancer, charger, etc.).

Lorsque ces trois conditions sont réunies, un policier peut ouvrir le feu, en dernier recours, pour mettre fin à la menace sur sa vie ou sur celle des autres.

«L'enquête va démontrer ces éléments, prédit François Van Houtte, qui fut policier à la GRC pendant 25 ans. Il n'y aura aucun blâme au niveau criminel.»

Et le Taser?

Le hasard a voulu qu'une femme en délire se balade dans Hochelaga avec un couteau moins de 24 heures après la fusillade du centre-ville. Elle a été maîtrisée sans peine au moyen d'un pistolet à impulsions électriques (un Taser).

Mario Hamel et Patrick Limoges seraient peut-être encore de ce monde si les policiers avaient été munis d'un Taser, une arme dont le déploiement est limité au sein du SPVM, avec l'accord de la haute direction. Seulement 17 appareils sont disponibles pour des équipes d'intervention spécialisées.

Réal Ménard, critique de Vision Montréal en matière de sécurité publique, continue de croire qu'il faut en limiter l'usage, principalement en raison des risques de défaillance cardiaque.

À son avis, le débat doit porter sur les décisions stratégiques prises par les policiers le matin du 7 juin. «Je ne comprends pas pourquoi on a dû recourir aux armes à feu, ni pourquoi quatre policiers n'ont pas pu le maîtriser autrement», s'interroge M. Ménard.

C'est là que le bât blesse. Avant de tirer, les policiers auraient dû considérer l'usage d'armes intermédiaires, tel le bâton télescopique, comme le stipule le tableau sur l'usage graduel de la force du SPVM, estime l'expert Van Houtte. «Il y a certainement une attitude américaine qui s'implante, où l'utilisation de l'arme à feu devient presque automatique», déplore-t-il.

Dans le même ordre d'idées, les policiers doivent faire de la sécurité du public une priorité absolue lors d'une intervention. «On doit toujours se poser cette question avant de tirer: qu'arrive-t-il si la balle rate la cible? La protection du public doit primer le choix des méthodes d'intervention», explique M. Van Houtte.

Dans une intervention idéale, les policiers auraient coordonné leur action pour isoler et désarmer le suspect; trois d'entre eux auraient pu utiliser la panoplie d'armes intermédiaires à leur disposition, pendant que le quatrième aurait pointé Hamel de son arme. Les policiers auraient pu gagner ainsi du temps précieux et retarder la décision fatidique et irréversible de tirer.

Les patrouilleurs avaient beau appeler Mario Hamel par son prénom et lui dire de lâcher son couteau, il est demeuré insensible à leurs appels au calme.

Le dialogue n'est pas leur arme de prédilection, à plus forte raison quand on agite sous leurs yeux un couteau de style «Rambo». Pour convaincre les jeunes policiers de l'utilité du dialogue, les formateurs ont même inventé un terme plus séduisant: le «judo verbal».

Dans une métropole marquée par le double fardeau de l'itinérance et de la maladie mentale, les policiers sont à court de moyens pour intervenir. On ne pourra jamais leur demander d'être psychiatres, mais il faut certainement parfaire leur formation sur la prise en charge des plus vulnérables.

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Mon dieu, arrêtez-moi ça avec le taser! Le taser est presque impossible à avoir sur une intervention. Y'en a genre 4 sur le territoire durant les heures normales et aucun de 4 à 7h du matin. QQchose du genre, ils en parlaient dans les médias. Le SPVM n'a pas de taser disponible pour ce genre d'intervention!

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Mon dieu, arrêtez-moi ça avec le taser! Le taser est presque impossible à avoir sur une intervention. Y'en a genre 4 sur le territoire durant les heures normales et aucun de 4 à 7h du matin. QQchose du genre, ils en parlaient dans les médias. Le SPVM n'a pas de taser disponible pour ce genre d'intervention!

Ce sujet est sur l'intervention policière qui a mal tourné, nos critiques sont à leur place. Ils manquent de taser? Alors voilà c'est confirmé.

Modifié par Insomniaque
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