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Déchet(s) recommandé(s)

Voici un texte à connotation psychologique que j'ai composé ce matin. Je le partage avec vous. Je le trouve intéressant car il parle d'une mort puis d'une naissance qu'on vous laisse deviner.

Peut-être cela aidera certains d'entre-vous qui sont enfermés en eux-mêmes, qui sait.

Le texte peut sembler négatif, mais il est en fait teinté d'un espoir sournois.

: )

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Comme une fenêtre fermée scellée hermétiquement pour l'hiver ou un chandail gris épousant un corps squelettique, ne demandant que de briser le mur du vide de par sa carrure coupante, éreintant la vitalité, l’opprobre de l'étanchéité s'est installée dans une vie. Succion, rétention tout y était pour ne rien laisser fuir, pas même une petite fente pour y laisser échapper un soupir. Le regard de marbre venait ceindre le tout formidablement et trônait sur son socle de pierre comme un hiver impénétrable et infini.

L'être de rétention n'en était plus à une délicatesse près. Ses gestes fins calculés et accrocheurs, ses phrases toutes prêtes revendicatrices; à boire, à manger, éreintaient la lumière environnante. La substance qu'il dévorait n'en était plus que matérielle mais bien substantielle et énergétique. Le gouffre était ouvert. La paroi lisse des ses mirettes délavées se froissait, elles cillaient nerveusement. La truffe frémissait d'engourdissement, peinant à respirer. Le gosier sec, peinant à déglutir pour de bon, le souffle de vie court. À court de cartouches d'aisance, s'installe la tristesse qui perdure, le grand vide qui ne s'endure plus. Où vais-je? Qui suis-je dans la tempête de sons?

La lumière blasa une dernière fois le regard dur. L'être cilla. Il ouvrit une porte. Le mystère s'étendait droit devant lui, raide comme une barre, puis sinueux. Dans les cavernes de son cœurs jaillit le sang de son infantilisation primale. Tambourinant, puis se déséchant, suivit le courant de son ignorance plate que lui renvoyaient les prairies de la vie.

Il courut cueillir une marguerite.

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