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Quand la police plante une évidence...


Déchet(s) recommandé(s)

Moi je préfere les polices de l'ouest canadien.

Souvent un simple "Sorry, i don't not speak anglish veri ouell" fonctionne très bien pour qu'il te laisse partir. Mais je tiens à dire n'esseyer pas ceci en ontario, pour des raisons obscure c'est l'inverse qui arrive.

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Question:

Préférez-vous être interpellés par:

a) Un policier d'un pays occidental;

b) Un policier d'un pays communiste ou;

c) Un membre de gang qui fait la loi dans certains secteurs de pays barbares comme Haïti?

De mon côté, a), inconditionnellement.

Je crois que le terme "crise d'adolescence est très approprié. À peu près tous les adolescents qui commencent à s'intéresser à la politique ont une passe utopiste qui les amène souvent à soutenir le communisme. Généralement, ça ne dure que quelques mois tout au plus, puisque la réflexion, l'expérience et l'accumulation de connaissances plus approfondies sur le sujet les poussent à délaisser cette option rapidement. Dans ton cas, la crise d'adolescence semble assez prolongée.

C'est n'importe quoi.

La grille d'analyse marxiste, bien qu'imparfaite comme pas mal toutes les grilles d'analyses, demeure quand même hautement pertinente pour les relations de pouvoir entre les groupes.

Un des points fondamental qui bloque bien des gens à propos du Marxisme c'est une confusion au niveau des types d'explications. Je pourrais développer en détail, mais ça me tente pas et je préfère "quoter" une partie d'un ancien travail de philosophie que j'ai fait au Bac dans mon cours "Marx" et qui portait sur cette confusion entre une explication de type "descriptive" telle qu'on l'entend généralement pour critiquer le marxisme et une explication de type "fonctionnelle", qui représente en réalité le type de causalité auquel Marx se réfère. C'était en fait un travail sur une école qu'on appelle "Marxisme analytique", qui est un courant anglais où certains auteurs "analytiques" on tâché de rendre d'une façon plus "rigoureuse" le coeur des arguments de Marx.

Je crois que comprendre cette distinction aide à éliminer beaucoup de critiques simplistes qui sont faites sur le marxisme, notamment parce qu'on entend souvent des réponses comme quoi c'est du "conspirationnisme", les gens assument que le concept de classe sociale implique une forme de conspiration globale et explicite d'un grand nombre dans un but commun que tout le monde ignorerait, quand en réalité l'argument fonctionnel est un lien causal logique cohérent qui expliques effectivements certains phénomènes sans pour autant nécessiter une action collective structurée de type "conspirationniste".

En fait sous entendre que le Marxisme implique des théories du complôt est équivalent à dire que la théorie de l'évolution des espèces de Darwin implique une "intelligence divine" qui structure cette évolution. C'est évidemment absurde, mais c'est tout aussi absurde que de qualifier le Marxisme de théorie "conspirationniste".

Allez, amusez vous :

Cohen et l’explication fonctionnelle

Dans son livre Karl Marx’s Theory of History : A Defence, G.A. Cohen s’attarde à la théorie de l’Histoire de Marx et à son matérialisme historique. Il reprend les points importants de la théorie historique marxiste, soit les concepts de lutte entre les classes, l’idéologie et le lien entre les forces productives et l’organisation sociale. Cependant, nous n’entrerons pas en détail sur la façon dont Cohen reconstruit l’argumentation de Marx sur tous ces aspects. Nous nous contenterons principalement d’exprimer un des arguments les plus importants et fondamental dans l’œuvre de Cohen, soit celui de l’explication fonctionnelle. Cohen y consacre deux chapitres dans son livre. Le premier a essentiellement pour but d’expliquer en quoi consiste l’explication fonctionnelle en général et le second démontre comment on peut l’appliquer à la théorie de l’Histoire de Marx. Nous procéderons donc dans le même ordre.

L’explication fonctionnelle en général

Nous pourrions résumer ce qu’est une explication fonctionnelle en disant qu’elle est le fait d’expliquer un fait par la fonction de ce même fait. Un exemple – utilisé par Cohen – : « Les oiseaux ont les os creux, car ceci facilite le vol ». Ce type d’explication peut sembler problématique de prime abord, car le fait de voler arrive après le fait d’avoir les os creux dans le temps. Comment est-ce que logiquement la cause d’un phénomène pourrait suivre son effet? Cependant, Cohen répond à cette critique en affirmant que le terme « cause » tel que l’entendent les critiques de ce type d’explication n’est pas le même type de « cause » que celle que l’entend une explication fonctionnelle.

Cohen définit différentes façons d’expliquer un phénomène. La première (1) serait d’expliquer un fait empirique x par les autres phénomènes antérieurs qui sont reliés et qui entraînent x. C’est généralement ce qu’on entend comme explication dans la science en général. Je peux décrire et expliquer x en décrivant une multitude de faits interne préalable à x. Ce type d’explication serait en quelque sorte une description du phénomène x. (il y aura un exemple à la suite)

L’autre façon (2) d’expliquer le même phénomène qui serait elle aussi appropriée, ce serait d’expliquer plutôt le pourquoi de x (why x?). Selon Cohen, une explication selon la fonction d’une chose est une explication qui répond à ce pourquoi (l’explication fonctionnelle n’est pas nécessairement le seul mode d’explication possible à un pourquoi). Le x est défini comme étant une chose ayant une fonction. La raison pourquoi une chose est x c’est parce qu’elle a cette fonction.

Reprenons l’exemple « Pourquoi les oiseaux ont les os creux ». Si on y répond de la manière (1), on décrirait l’ensemble des phénomènes biologiques internes de l’oiseau qui font en sorte que les os soient creux. On regarderait le fœtus et les différentes étapes, et la construction biologique de l’oiseau selon son code génétique. Nous saurions comment les os de l’oiseau deviennent creux lorsque ceux-ci sont créés.

Par contre, si on tente de répondre au pourquoi (2), on y répondrait selon la fonction de l’oiseau qui est de voler et donc les os creux sont une caractéristique de l’oiseau parce que les os creux favorisent la réalisation de la fonction de l’oiseau.

Bien que cette dernière explication puisse sembler presque mystique, comme s’il y avait une intention, une intelligence qui optimiserait de façon quelconque la constitution interne d’un oiseau selon une fonction donnée, la réalité selon Cohen est que l’argument est beaucoup plus subtil. Le meilleur exemple que nous ayons d’argument fonctionnel est la théorie de l’évolution de Darwin. L’important dans la théorie évolutionniste n’est pas de savoir à quel moment exactement et selon quelle réaction précise il y a eu un animal qui est né avec les os creux, l’important c’est de savoir pourquoi est-ce que cette caractéristique a survécu et s’est répandu pour former une catégorie distincte d’animal. La raison est que le fait d’avoir les os creux sert une fonction utile et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui il existe des oiseaux que nous observons qui ont « survécu » à l’évolution.

Cohen défend la critique faite aux arguments de type fonctionnel. Que lorsqu’on les théorise, ils constituent des arguments logiquement valides, même s’ils sont au premier coup d'œil illogiques par leur rapport au temps.

L’explication fonctionnelle dans l’œuvre de Marx

Selon Cohen, l’argument fonctionnel est la forme que prend la théorie du matérialisme historique de Marx. Il prétend qu’en pratique les marxistes utilisent des arguments fonctionnels, mais qu’ils ne les formulent pas de façon adéquate. Lorsque Marx dit qu’à un changement dans les conditions de production matérielle correspond ensuite un changement vers un ordre social plus approprié, il dit en fait que le changement social se fait parce que le nouvel ordre social a pour fonction d’améliorer l’efficacité de la société par rapport à ses moyens de production. La classe bourgeoise est dominante à notre époque puisque l’organisation sociale avec la bourgeoisie comme classe dominante est l’organisation qui a pour fonction d’optimiser et de favoriser l’industrialisation. La classe dominante prend aussi le contrôle de l’État pour répandre et maintenir une idéologie qui tente de faire accepter le fait d’être dominé par les autres classes. La progression dans les moyens de production au fil de l’Histoire ainsi que le concept d’idéologie de la classe dominante sur la classe dominée sont aussi pour Cohen des exemples d’arguments fonctionnels dans la théorie de l’Histoire de Marx.

Il faut comprendre que Marx ne parle jamais explicitement en termes de fonction et d’explication fonctionnelle. Cependant, Cohen analyse l’argumentation de Marx et y voit cette forme argumentative qui est présente sans être complète chez Marx. Plusieurs critiques adressés à la théorie de l’Histoire marxiste sont justement à propos de ce type d’arguments de Marx qui semblent à première vue « tendancieux ». La critique de Olson telle qu’exposée auparavant joue exactement sur ces failles théoriques de la théorie marxiste. Cohen, sans toutefois répondre explicitement à Olson, répond au même ensemble de critiques dont fait partie celle de Olson.

Le point fondamental de cet ensemble de critiques est que tous ces concepts sous-entendent une forme d’action collective de la part des différentes classes sociales ou même de la société dans son ensemble. Comme si, pour l’idéologie dominante, la classe bourgeoise agissait en groupe pour volontairement répandre chez le prolétariat une idéologie qui permettrait aux bourgeois de se maintenir en position de pouvoir. Il y aurait une forme de complot de la part de la classe dominante. Même chose pour le matérialisme historique. Les classes se formeraient de façon « consciente » en une organisation plus efficace par rapport aux réalités matérielles des moyens de production. Les explications marxistes de l’Histoire semblent défaillantes pour décrire la façon dont les changements s’articulent de façon mécanique, comment est-ce qu’ils se produisent sans que les individus en soient conscients concrètement?

Cohen défend la théorie marxiste contre ces critiques. Le problème est que ces critiques voient les explications de Marx sur l’Histoire d’une façon erronée. Marx emploie des arguments fonctionnels pour expliquer les changements historiques. Comme nous l’avons mentionné précédemment, un argument fonctionnel n’explique pas comment, mais plutôt pourquoi. Cependant, les critiques, notamment celle de Olson, trouvent des incohérences logiques dans le fait que Marx n’explique pas le comment. La critique de Olson se fonde sur les intérêts des individus pour exprimer le fait qu’il serait illogique de prétendre qu’il peut y avoir des actions de classes de grandes envergures. Ceci serait l’équivalent de décrire comment est-ce que se forme les cavités creuses dans les os des oiseaux, comment est-ce que chacune des parties en vient à former des os creux. Cependant, il n’est pas nécessaire pour la logique d’une explication fonctionnelle, d’expliquer le comment. L’argumentation de Marx se situe au niveau de l’explication fonctionnelle et elle n’a pas besoin de la justification de chacun des individus qui feraient une action dans ce sens pour être quand même cohérente et logique. Voici un exemple que l’on retrouve dans le livre de Cohen pour expliquer qu’il n’est pas nécessaire que les individus aient un but cohérent à atteindre pour qu’il y ait un changement.

Imaginons qu’une dizaine de sociétés aient besoin pour la stabilité d’avoir une certaine forme de religion. Il y a alors un prophète de cette religion qui passe dans chacune de ces sociétés. Toutes ces sociétés sauf une rejettent les idées du prophète. Cependant, les raisons pour lesquelles cette société a accepté son enseignement sont parce qu’ils aimaient son livre. Par la suite, les autres sociétés s’effondrent dû à l’absence de religion et la société qui a épousé la religion a survécu. Lorsqu’on se demande pourquoi la société que nous observons a cette religion, nous pourrions répondre que c’est parce que les gens de cette société aimaient le livre du prophète. Cependant, le fait qu’on observe cette société aujourd’hui, et donc la raison pour laquelle aujourd’hui cette religion existe dans cette société, c’est aussi parce que la religion a la fonction de maintenir une stabilité dans cette société. Cette deuxième explication est aussi vraie que la première, et elle est indépendante de la vérité de la première.

En somme, lorsque Marx parle des intérêts de classes, il le fait par rapport au fait que les intérêts servent une fonction pour les classes et ce, indépendamment si les individus en sont conscients ou non, s’ils font une action volontaire dans ce sens. Pour que l’organisation sociale puisse se modifier en fonction des moyens de production, il n’est pas nécessaire que les individus agissent consciemment dans l’optique d’optimiser la société en fonction des moyens de production. Une forme de sélectivité naturelle (à la Darwin) fait en sorte que certains choix vont devenir de plus en plus dominants dans l’organisation sociale en fonction d’une certaine optimisation globale.

Sur la question de l’idéologie dominante principalement, Cohen voit dans le marxisme l’idée d’une forme de « réservoir » à idéologies potentielles. Une multitude d’idéologies très marginales existent dans la société. Lorsque l’organisation sociale change suite au changement des moyens de production, une devient plus appropriée que les autres et elle finit par une sorte de sélection naturelle à devenir de plus en plus dominante et à s’imposer tout naturellement dans la société. Ceci répond à la critique de Olson sur le fait que l’idéologie n’a pas besoin d’être créée volontairement de toutes pièces pour maintenir un certain ordre social. Cependant, par la suite, lorsque Marx prétend que la classe dominante agit pour maintenir cette idéologie en place, il n’est pas nécessaire que ce soit la classe entière des dominants qui unisse des efforts en ce sens. Il faut simplement qu’un groupe de personnes en positions dominantes se rendent compte après coup de la fonction de l’idéologie sur le système qui les maintient au pouvoir, pour ensuite poser une série de gestes, pas nécessairement collectifs, dans le but de favoriser le maintien de cette idéologie.

Cette forme de darwinisme s’applique aussi à toutes les transformations sociales de la société. Pour Cohen, les intérêts directs des individus ne sont pas nécessaires à ce qu’il existe des changements à l’échelle de la société et des classes. La théorie marxiste qui considère que l’organisation des classes sociales se modifie en fonction du changement dans les moyens matériels de production ne demande pas au niveau logique que les individus le veuillent intentionnellement et agissent individuellement en fonction d’une forme d’optimisation. La critique que fait Olson conçoit l’action collective à l’aide l’individualisme méthodologique. L’explication fonctionnelle de Cohen fait en sorte que les changements peuvent se faire en de façon logique sans qu’il soit nécessaire que la pluralité d’individus aient été consciente de ces changements. Le fait qu’il n’y aille pas de cohésion consciente entre les individus d’une même classe ne vient pas empêcher qu’on puisse parler d’action de la part d’une classe par rapport à une autre.

(J'avais eu 100% btw)

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le problème avec vos "modèles de pensées" c'est que ce sont justement des modèles. ils vous emmènent à adopter une pensée tellement extrapolante et englobante que, dès que vous cherchez à comprendre/critiquer un système le moindrement défini, il n'en retire que des parcelles d'idées inaptes à s'appliquer aux réalités spécifiques des choses. on jurerait que ces idées sont pensées de façon à correspondre à votre modèle de critique, et non pas à la critique sociale en tant que telle.

en passant, c'est inutile d'appliquer des modèles de pensée à un système défini dans lequel on ne s'est même pas donné la peine de comprendre les rouages et les spécificités. c'est voué à l'échec.

Marx est un amusant petit livre de chevet. après, on se rend vite compte qu'on ne peut pas rentrer le contenu d'une maison dans une boîte en carton, à moins de réduire les objets en poussière.

d'ailleurs, c'est peut-être de là que vient l'expression "pelleter des nuages".

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le problème avec vos "modèles de pensées" c'est que ce sont justement des modèles. ils vous emmènent à adopter une pensée tellement extrapolante et englobante que, dès que vous cherchez à comprendre/critiquer un système le moindrement défini, il n'en retire que des parcelles d'idées inaptes à s'appliquer aux réalités spécifiques des choses. on jurerait que ces idées sont pensées de façon à correspondre à votre modèle de critique, et non pas à la critique sociale en tant que telle.

en passant, c'est inutile d'appliquer des modèles de pensée à un système défini dans lequel on ne s'est même pas donné la peine de comprendre les rouages et les spécificités. c'est voué à l'échec.

Marx est un amusant petit livre de chevet. après, on se rend vite compte qu'on ne peut pas rentrer le contenu d'une maison dans une boîte en carton, à moins de réduire les objets en poussière.

d'ailleurs, c'est peut-être de là que vient l'expression "pelleter des nuages".

Je sais pas si t'étais au courant, mais la pertinence d'un modèle d'analyse, quel qu'il soit, est justement la compréhension des "rouages" et des "spécificités" d'une situation donnée. C'est la lunette à travers laquelle tu analyses la réalité matérielle. La lunette peut être mauvaise, j'en conviens, mais faut faire l'effort d'expliquer en quoi elle "distortionne" la réalité.

Dire que Marx est un "bon petit livre de chevet", c'est vide en tabarnak comme critique surtout lorsque l'on prouve une phrase plus haut qu'on ne connait rien aux modèles d'analyse en sciences sociales. Si t'avais lu le Capital, tu verrais qu'il s'attarde essentiellement aux mécanismes de la production capitaliste. Tu peux être en désaccord avec sa critique, mais dire qu'il ou ses "adeptes" ne comprennent pas les rouages du système, c'est insultant.

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Je sais pas si t'étais au courant, mais la pertinence d'un modèle d'analyse, quel qu'il soit, est justement la compréhension des "rouages" et des "spécificités" d'une situation donnée. C'est la lunette à travers laquelle tu analyses la réalité matérielle. La lunette peut être mauvaise, j'en conviens, mais faut faire l'effort d'expliquer en quoi elle "distortionne" la réalité.

Dire que Marx est un "bon petit livre de chevet", c'est vide en tabarnak comme critique surtout lorsque l'on prouve une phrase plus haut qu'on ne connait rien aux modèles d'analyse en sciences sociales. Si t'avais lu le Capital, tu verrais qu'il s'attarde essentiellement aux mécanismes de la production capitaliste. Tu peux être en désaccord avec sa critique, mais dire qu'il ou ses "adeptes" ne comprennent pas les rouages du système, c'est insultant.

les problèmes avec ces modèles surgissent lorsque tu les utilise comme un entonnoir inversé: tu pars d'une idéologie articulé autour d'un modèle que tu appliques systématiquement à n'importe quelle spécificité. ça t'emmène à faire des critiques partielles qui ne se basent que sur ces modèles et qui ne correspondent pas à la réalité. ce n'est pas pour rien que tu t'embarques systématiquement dans des remarques sur les classes bourgeoise et les "embourgeoisés". ça n'a même pas rapport avec le sujet. on aura beau parler de n'importe quoi, tu vas toujours en arriver aux mêmes conclusions.

pire encore, tu ne prends même pas la peine de comprendre les technicalités du système que tu critiques. or, c'est là-dessus que tu devrais fonder ton argumentaire.

c'est peut-être vrai ou pertinent de dire que "la police est au service des classes sociales bourgeoises". le problème, c'est que tu en es venu à cette conclusion avec un modèle ou une idéologie comme base d'analyse au lieu de commencer par comprendre comment fonctionne le système dans ses spécificité.

si tu parviens à articuler une critique qui ne soit pas biaisée en ce sens, j'y accorderai un intérêt. autrement, ça ne m'intéresse pas de discuter ces sujets avec toi.

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le problème avec vos "modèles de pensées" c'est que ce sont justement des modèles. ils vous emmènent à adopter une pensée tellement extrapolante et englobante que, dès que vous cherchez à comprendre/critiquer un système le moindrement défini, il n'en retire que des parcelles d'idées inaptes à s'appliquer aux réalités spécifiques des choses. on jurerait que ces idées sont pensées de façon à correspondre à votre modèle de critique, et non pas à la critique sociale en tant que telle.

en passant, c'est inutile d'appliquer des modèles de pensée à un système défini dans lequel on ne s'est même pas donné la peine de comprendre les rouages et les spécificités. c'est voué à l'échec.

Marx est un amusant petit livre de chevet. après, on se rend vite compte qu'on ne peut pas rentrer le contenu d'une maison dans une boîte en carton, à moins de réduire les objets en poussière.

d'ailleurs, c'est peut-être de là que vient l'expression "pelleter des nuages".

Ouais, comme si le système "défini" que tu étudiait n'était pas le résultat de réflexions en philosophie politique.

La philosophie politique est la base de tous les systèmes mis en place et ces derniers reflètent différentes positions qui ne sont pas nécessairement "absolue", bien au contraire. Même si la plupart des exécutant de ces systèmes (dont je crois que tu vas faire partie éventuellement, et malheureusement) n'en sont pas souvent conscient, de la même façon qu'un travailleur sur un chantier de construction comprend pas nécessairement les principes fondamentaux que l'architecte a utilisé.

les problèmes avec ces modèles surgissent lorsque tu les utilise comme un entonnoir inversé: tu pars d'une idéologie articulé autour d'un modèle que tu appliques systématiquement à n'importe quelle spécificité. ça t'emmène à faire des critiques partielles qui ne se basent que sur ces modèles et qui ne correspondent pas à la réalité. ce n'est pas pour rien que tu t'embarques systématiquement dans des remarques sur les classes bourgeoise et les "embourgeoisés". ça n'a même pas rapport avec le sujet. on aura beau parler de n'importe quoi, tu vas toujours en arriver aux mêmes conclusions.

pire encore, tu ne prends même pas la peine de comprendre les technicalités du système que tu critiques. or, c'est là-dessus que tu devrais fonder ton argumentaire.

c'est peut-être vrai ou pertinent de dire que "la police est au service des classes sociales bourgeoises". le problème, c'est que tu en es venu à cette conclusion avec un modèle ou une idéologie comme base d'analyse au lieu de commencer par comprendre comment fonctionne le système dans ses spécificité.

si tu parviens à articuler une critique qui ne soit pas biaisée en ce sens, j'y accorderai un intérêt. autrement, ça ne m'intéresse pas de discuter ces sujets avec toi.

Va relire ce que j'ai posté plus haut. Tu fais exactement la même erreur que les auteurs que je cite.

Le problème c'est qu'il y a différents niveaux d'explication où tu n'a pas besoin des fameuses "technicalités" du système.

Par exemple on est capable de dire que la raison pour laquelle l'humain a des pulsions sexuelles c'est parce que ça l'incite à se reproduire. Pour affirmer ça j'ai pas besoin de comprendre justement toutes les technicalités derrière les pulsions sexuelles. On a pas besoin d'avoir compris tout les mécanismes qui génère ces pulsions sexuelles pour pouvoir faire ce genre d'affirmation. Ces mécanismes seraient même dans un sens "non pertinent" par rapport au type de question qu'on se pose.

De la même manière les technicalités de notre système ne sont pas nécessairement pertinente, bien souvent c'est le contraire, pour parler de la place qu'il occupe.

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Par exemple on est capable de dire que la raison pour laquelle l'humain a des pulsions sexuelles c'est parce que ça l'incite à se reproduire.

c'est fondamentalement incomplet. personne ne va se contenter de cette explication.

non seulement c'est incomplet, mais c'est susceptible d'être erroné. tu lies le point A au point B. A et B peuvent sembler avoir un lien, et ce lien semble de prime abord logique. mais tu n'expliques pas quelle est la logique. peut-être que ce lien est mauvais. dans le cas de Matt, le lien était défintivement mauvais.

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les problèmes avec ces modèles surgissent lorsque tu les utilise comme un entonnoir inversé: tu pars d'une idéologie articulé autour d'un modèle que tu appliques systématiquement à n'importe quelle spécificité. ça t'emmène à faire des critiques partielles qui ne se basent que sur ces modèles et qui ne correspondent pas à la réalité. ce n'est pas pour rien que tu t'embarques systématiquement dans des remarques sur les classes bourgeoise et les "embourgeoisés". ça n'a même pas rapport avec le sujet. on aura beau parler de n'importe quoi, tu vas toujours en arriver aux mêmes conclusions.

pire encore, tu ne prends même pas la peine de comprendre les technicalités du système que tu critiques. or, c'est là-dessus que tu devrais fonder ton argumentaire.

c'est peut-être vrai ou pertinent de dire que "la police est au service des classes sociales bourgeoises". le problème, c'est que tu en es venu à cette conclusion avec un modèle ou une idéologie comme base d'analyse au lieu de commencer par comprendre comment fonctionne le système dans ses spécificité.

si tu parviens à articuler une critique qui ne soit pas biaisée en ce sens, j'y accorderai un intérêt. autrement, ça ne m'intéresse pas de discuter ces sujets avec toi.

Tu te bases sur UNE phrase lancée en l'air pour conclure ça? Tu conclus que je ne connais pas le fonctionnement du système, ce qui est foncièrement faux. Je pourrais, comme je l'ai déjà dit, faire un exposé de 432943287239 mots remplis d'exemples pour ancrer ma position dans la réalité. Certes, des "exemples" ne prouvent nécessairement pas tout spécialement lorsque vu au travers une lunette précise, mais ta conclusion par rapport à ma réflexion est aberrante. La lunette est un outil, pas un absolu. J'utilise ce modèle d'analyse pour comprendre la réalité et je me base sur la RÉALITÉ MATÉRIELLE pour émettre mes commentaires. Sur, sur le forum, ça peut avoir l'air dogmatique puisque notre "méthodologie" est loin d'être travaillée, mais n'en demeure pas moins que tu critiques la méthode pour ensuite critiquer ma façon de l'utiliser, mais au final, tu dis ABSOLUMENT RIEN! Tu lâches grossièretés par dessus grossièretés sans jamais même expliquer quoi que ce soit. "Ton analyse est teintée par ton biais" No shit Sherlock... mais en quoi est-ce impertinent? En quoi est-ce que je ne "comprends" pas les rouages du système? Et surtout, comment peux-tu conclure que je "connais pas les rouages du système?" De bien beaux clichés lancés en l'air, mais côté viande autour de l'os, on repassera.

Tu prouves en l'espace de deux messages que 1) Tu ne connais absolument rien aux modèles d'analyse et encore moins au marxisme 2) Que, comme le démontre Vac, tu es incapables de sortir des balises du système afin de pousser ta réflexion plus loin 3) Tu ne comprends absolument rien à ma réflexion et/ou à mon cheminement intellectuel. Et après ça, tu veux me prendre de haut? Come on...

I'M OUT, /mode w00t w00t on until february 1st

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c'est fondamentalement incomplet. personne ne va se contenter de cette explication.

non seulement c'est incomplet, mais c'est susceptible d'être erroné. tu lies le point A au point B. A et B peuvent sembler avoir un lien, et ce lien semble de prime abord logique. mais tu n'expliques pas quelle est la logique. peut-être que ce lien est mauvais.

Non au contraire c'est parfaitement logique. C'est le point de tout le texte plus haut.

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Ok, je vais finir par le dire:

C'est quoi l'ostie de lien avec le marxisme depuis le début? Ça sort de où pis pourquoi croire que la police sert les intérêts de quelqu'un d'autre avant celui de la population est marxiste et WTF IS GOING ON?

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De toute façon, il y a une chose à retenir c'est que, ou il y a de l'homme, il y a de l'hommerie. Aucun système n'est parfait et par conséquent aucune institution ou acteur qui représente ce système ne peut être parfait.

Que le vidéo soit vrai ou non, c'est évident que ces gestes injustes et illégales doivent se faire partout. Il est également important de nuancer les deux côtés que cette action représente. Montage ou réalité ? Personne ici ne peut le savoir réellement.

Cependant, Mâle Alpha reprend un point important. Il est évident que notre société est une société qui comporte oui ses injustices, mais elle figure parmi celles qui sont les plus libérales et démocratiques. Nous ne sommes pas dans un pays ou la simple pensée peut être passible de mort. C'est regrettable comme situation si dans le cas ou ses images sont vraies, mais je vois mal comment une société peut réellement contrecarrer ses agissements.

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