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Réussir sa vie


Wavebird
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Déchet(s) recommandé(s)

Je viens d'entendre dans mon cours d'aujourd'hui, venant de Platon (Socrate) qu'«une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue». J'aurais tendance à être d'accord avec cette affirmation. La définition exacte du terme évoluer n'est-elle pas la même que celle d'avancer, de ce mouvoir? En ce sens, la vie n'aurait un sens que par l'évolution de notre esprit vers une potentialité maximale de réflexion et de compréhension du monde?

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Réussir sa vie, c'est être heureux.

Happiness is the successful state of life, pain is an agent of death. Happiness is that state of consciousness which proceeds from the achievement of one’s values. A morality that dares to tell you to find happiness in the renunciation of your happiness-to value the failure of your values-is an insolent negation of morality. A doctrine that gives you, as an ideal, the role of a sacrificial animal seeking slaughter on the altars of others, is giving you death as your standard. By the grace of reality and the nature of life, man - every man - is an end in himself, he exists for his own sake, and the achievement of his own happiness is his highest moral purpose.

But neither life nor happiness can be achieved by the pursuit of irrational whims. Just as man is free to attempt to survive in any random manner, but will perish unless he lives as his nature requires, so he is free to seek his happiness in any mindless fraud, but the torture of frustration is all he will find, unless he seeks the happiness proper to man. The purpose of morality is to teach you, not to suffer and die, but to enjoy yourself and live.

Modifié par Daniel29ans
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Je m'accorde avec les idées de DreD et de KillerInstinct.

On se crée des buts pour pouvoir "évoluer". Encore là, l'évolution de quelqu'un reste quand même non-définitive et aussi non-définissable. L'homme d'affaire à la tête d'une compagnie comme Puma, par exemple, se fixe peut-être des buts dans le nombre de ventes et comment faire évoluer le marché, etc etc. Sauf que, pour certains ce n'est pas tout ça "évoluer", chacun à des buts différents dans ses propres valeurs morales. Certains voudront vivre chaque journée comme la dernière, mais cette vie peut être perçue comme une barbarie chez d'autres. Chaque homme a un vouloir propre à lui-même qui peut aussi totalement diverger de son but premier avec le temps.

Quand les gens font des dépressions, on entend souvent les même idées négatives comme quoi ils ne sont plus utiles à la société, qu'ils se sentent sans importance, qu'ils ne voient plus où tout ça mène, etc. Nous nous devons à nous-même cet aspect de se créer des objectifs fictifs ou réels pour ne pas perdre le fil. En même temps, parfois je me demande ce que nous deviendront si nous serions plus logiques, si nous arrêtions de penser au futur et à tout ce que nous voudrions devenir ou faire. Est-ce que l'humanité ce rendrait compte du virus planétaire qu'elle est ? Ou, au contraire, verrait-elle une signification à toutes ses âneries... ?

La définition de KillerInstinct sur ce qu'est une vie féconde ("Par là, j'entends une vie vécue à son maximum de potentialité, riche d'expériences épanouissantes pour la raison, l'intelligence. Il faut toujours les entretenir, les nourrir. Être conscient du monde dans lequel nous vivons, nous interroger, tenter d'être juste juste et bon envers son prochain.") est tout à fait ma vision des choses, mais encore tout ça reste quand même ambigu.

Réussir sa vie... Pour moi, ça serait de tenir à des vertus, croire en soi et vouloir être soi-même sans répondre à une sorte de pré-vision d'une "bonne vie" fait par la société. Je ne crois pas du tout que rendu à l'heure d'agonir, je vais me dire "Yess, je suis devenue publicitaire. J'ai gagné des milliards de dollars. Je suis dont heureuse." Rendu à ce moment-là, ne croyez-vous pas que l'argent sera superflu et qu'on se demande ce qu'on a fait pour les gens qu'on aime ?

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Il y a réussir sa vie aux yeux des autres et réussir sa vie selon ses propres critères.

Parfois les deux vont de paires mais parfois non. Un homme qui vie au jour le jour, sans but précis et qui ne fait que fêter pourrait concevoir que sa vie est une réussite car il s'est amuser tout du long. Par contre, aux yeux des autres il est un raté de première qui n'a rien fait de sa vie.

Dès qu'une personne prend conscience de ce qu'il l'entoure et des impacts possibles et probables de ses actions sur son environnement, il va établir un nouveau schéma de critères pour définir sa réussite.

Une personne doit aussi tenir compte de ses capacités personnelles afin d'établir des objectifs réalistes. Un décrocheur qui n'a même pas de secondaire 5 pourrait être déçu s'il rêve de découvrir le remède du cancer.

Les réalisations possibles sont très variées. Elles vont du succès professionnel aux réussites familiales.

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Relativement assez d'accord avec le poste ci-dessus.

"La vie est un mystère qu'il faut vivre et non un problème à résoudre" -Gandhi

Moi j'aime bien cette citation. Elle dénote qu'il faut arrêter de constamment essayer de trouver des solutions à tout problèmes et juste se laisser aller des fois. Parfois la solution arrivera d'elle-même d'une manière inattendue.

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Je pense comme HSW (lol). J'ai un paquet de projets que je veux faire à longterme. Faire des jeux, des films, écrire un livre, une bande dessiné, un court métrage etc. Si je les produits, je vais considéré avoir "réussie" ma vie. Ou plutot atteint mon objectif. Sinon, je vais vraiment être décu. Mais je crois pas qu'on peut vraiment et totalement réussir ou échouer une vie.

Mais techniquement, selon les standards de la société, et selon plusieurs sur ce forum, je fail at life. Parce qu'une vie, c'est supposé être une accumulation de plein d'expériences stupides qui servent pas à grand chose à part avoir dequoi de bon a compter rendu à 50 ans. La vie c'est supposé être une recherche incessante du bonheur et une quête interminable de l'amour et du sexe. On est supposé avoir plein d'amis, travailler comme des mongoles, consommer, dépenser, acheter des trucs matériels, posséder des kossins. La vie c'est supposé être plusieurs tentatives vaines de combler un vide intérieur, un manque d'affection, un désir de possession, un besoin de survivre.

Moi je dis fuck that. La vie c'est pas ca. Ca c'est un TEMPLATE. La vie c'est ce que tu choisis ce que c'est. Et le bonheur tu le trouve ou ca te tente de le trouver. Pas question de laisser les autres me dire ou est-ce que je devrais aller voir ou comment je devrais agir pour arriver à leur définition du "bonheur". D'ailleurs, qui me dit que le but d'une vie est de trouver le bonheur? Et si ce n'était pas ca le but de la vie? Et si c'était autre chose? Peut-être que la vie n'a tout simplement pas de but? Ca sonne négatif dit comme ca. Mais moi je trouve ca merveilleux. Répetez le dans votre tête. Vous allez voir, ca fais du bien. "La vie n'a pas de but"

Quelqu'un m'a dit un jour que dans la vie on avait pas le choix d'être hypocrite. Qu'on était tous dans le même bateau et que l'humain avait pas le choix de suivre certaines règles pour bien fonctionner en société. Cette personne ne comprend clairement pas le principe de la liberté selon moi. J'ai choisi l'honnêteté, le respect et la liberté parce que ca me semblait des valeurs importantes. J'ai choisi de ne pas fumer, de ne pas boire d'alcool, de ne pas me droguer. De ne pas passer par les expériences que je considère comme étant stupides et inutiles. La solitude est une conséquence majeure de ces choix que j'ai fait. Mais ca il faut que je l'accepte. Faut être conséquent avec les choix qu'on fait. Mais c'est faux de dire qu'on a pas le choix dans la vie. On a pas le choix de choisir, true. Car même l'abstinence est un choix en soi.

Mais vous sous-estimez la puissance d'un être humain vraiment libre. Quand t'es libre de contraintes et que tu t'es débarassé de la fausse liberté qu'on t'as imposé, tu décide des règles du jeu. Tu es le maitre. Sinon, tu te fais dire comment vivre ta vie. Tu suis les règles de la société et tu t'accroche au petits bonheurs de la vie de tout les jours. Boring! C'est pas ca vivre pour moi. C'est plutôt accepter la défaite et refuser de vivre par soi-même.

Regretter, c'est une chose normal et psychologique. Moi quand j'entend quelqu'un dire qu'il ne regrette rien ca me fait rire. On dit souvent ca pour se consoler ou se convaincre qu'on a pas tellement fait de mauvais choix finalement. Mais c'est impossible de ne rien regretter. Chaque choix que tu fais, tu le regrette un peu. T'as le choix entre A et B. Si tu prend A, t'as des avantages et des inconvénients, et tu te demande comment ca aurait été si tu avait choisi l'option B. Si tu choisi B c'est pareil. Et si tu choisis de ne rien choisir (la fameuse option C du passif), alors tu va regretter de ne pas avoir essayer un ou l'autre. Même si dans l'fond, peut-être que tu en sort gagnant de n'avoir choisi rien du tout. Peut-être que les inconvénients et les conséquences de A et B auraient été plus grande que l'option C à long terme. Alors c'est impossible de vraiment mesurer si on a pris la bonne décision. Donc, on regrette. Faut juste pas s'appitoyer sur son sort et souffrir inutilement à cause d'un grand regret qui ne devrait pas être aussi grand finalement. C'est correcte de regretter, mais faut aussi et surtout regarder en avant et non en arrière.

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On peut regretter une occasion manquée, à la limite. Il n'y a rien à regretter quand on a saisi toutes les occasions qui se jetaient sur nous, au moment où elles arrivaient. Readiness is all.

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Il n'y a rien à regretter quand on a saisi toutes les occasions qui se jetaient sur nous, au moment où elles arrivaient. Readiness is all.

J'avais un ami qui s'est "jeté" sur une occasion unique qui se "jettait" sur lui. Soit de partir en voyage pour vraiment pas cher en Chine...

Aujourd'hui, il est mort.

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c'est impossible de vraiment mesurer si on a pris la bonne décision. Donc, on regrette. Faut juste pas s'appitoyer sur son sort et souffrir inutilement à cause d'un grand regret qui ne devrait pas être aussi grand finalement. C'est correcte de regretter, mais faut aussi et surtout regarder en avant et non en arrière.

C'est à moitié vrai.. selon moi, de penser à ce qu'aurait été la vie avec le choix B n'est pas un regret, c'est un questionnement courant. Ne dit-on pas que l'herbe est toujours plus verte chez son voisin ? C'est normal de toujours vouloir faire le meilleur choix et par après d'en évaluer sa résultante. Tu vas avoir des regret si tu laisse passé des choses pcq t'es pisous, ou parce que t'es paresseux, pas parce que t'avais un choix à faire pis tu l'as fait.

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Je suis d'accord avec Pesmerga là-dessus.

Le vrai bonheur serait de ne pas avoir à regarder en arrière. Certaines personnes dont des choix en étant confiant pas mal tout le temps dans la vie.

Parce que moi je m'emprisonne dans un doute perpétuel du "est-ce que c'est le bon choix?".

TED - The paradox of choice

Ce vidéo a été une révélation pour moi.

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Je suis d'accord avec Pesmerga là-dessus.

Le vrai bonheur serait de ne pas avoir à regarder en arrière. Certaines personnes dont des choix en étant confiant pas mal tout le temps dans la vie.

Parce que moi je m'emprisonne dans un doute perpétuel du "est-ce que c'est le bon choix?".

TED - The paradox of choice

Ce vidéo a été une révélation pour moi.

C'est une question d'attitude.

Personnellement je pourrais, tous les jours, commencer à penser que serait ma vie si je n'avais pas décidé de fonder une famille et avoir des enfants. Je serais peut-être célibataire, je vivrais peut-être à l'étranger travaillant pour une multinationale, etc etc etc.

Mais pourquoi faire ça? Pourquoi se torturer sur des événements passés? Lorsque j'affronte des choix qui peuvent modifier mon avenir à long terme, je m'efforce de prendre celle que je juge la meilleur à ce moment et je s'assume pleinement cette décision. Ensuite je regarde devant moi et plus à l'arrière. Bien sur, je vais parfois revoir la façon que j'ai pris ma décision pour voir si c'est toujours la bonne façon de faire mais jamais je ne vais nier mes choix et me plaindre sur mon sort.

De cette façon j'affronte la vie comme une succession de défi et d'opportunité et non pas comme une longue succession de ''si j'avais fait ça au lieu de ceci...'''

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Une vie "réussie", est celon moi, quand on es FIER et satisfait de sa vie.

Pour ma part, je considèrerai ma vie Parfaite et Réussi le jours où j'aurai un enfant , un mari, une famille unie, un caniche (lol), une modeste p'tite maison et un chalet. D'ici là, je nourrit ce rêve et c'est ce qui me permet de continuer à avancer. C'est MA raison de vivre, et je refuse de mourrir tant que ce ne sera pas fait.

Je considère ma vie "réussie" en ce moment, car j'ai un toit, une famille qui es là pour moi, un bon travail, je suis en santé, et j'ai (je trouve) de bonnes valeurs. Bien sur, certains aspects me décoivent, mais il faut apprendre à ne pas s'arrêter à ces détails. Je m'en veux d'être une fille aussi gênée et anti-sociale.. Longtemps, sa m'a empêcher de vivre... mais il faut avoir connu la noirceur pour mieux apprécier la lumière.

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Pour moi, réussir ma vie n'est pas d'avoir des enfants, une maison, un mari pis un chien. Ça peut agrémenter ma vie, je veux créer une famille, mais ça me prendra plus que tout ça pour affirmer que ma vie est réussie, lorsque je serai sur mon lit de mort. Trop de gens ont comme but ultime de créer une famille. Une fois que c'est atteint et que la routine embarque (métro-boulot-dodo) et plus tard, lorsque que les enfants quittent le foyer, que reste-il???

Je veux accomplir de belles choses et m'accomplir personnellement en aidant les autres, en faisant de la musique, en aidant les bands locaux et lorsque j'aurais assez travaillé dans mon domaine, j'aimerais faire de la politique HONNÊTE un jour et me battre plus concrètement pour mes idées. Je sais, ça ne veut pas dire que ça se réalisera au complet, mais j'ai besoin d'avoir de grands buts à long terme. Et c'est ce que je prépare dans le présent.

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