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J'avoue ne pas avoir pris la peine de vérifier si ce n'était pas déjà discuté ailleurs sur le forum -- pire encore : je suis à peine renseigné sur le sujet qu'aborde ce thread --, et peu m'importe.

Mise en contexte : il y a quelques semaines, une étudiante de l'UQÀM et travailleuse du sexe -- qui s'est bâti un large auditoire sur les plateformes Instagram et OnlyFans -- publiait sur ses médias sociaux une photo d'elle, exhibant un peu les seins et se félicitant d'avoir réussi ses études en arts visuels. La publication, vous l'aurez deviné, ressemblait surtout à un gros stunt publicitaire pour mousser les ventes d'abonnements à son compte OnlyFans.

Anne_Lovely_ChroniqueEtudiante_H2261d8a6

Cet article de La Presse relate brièvement les événements qui ont suivi, et qui ont abouti à une poursuite de 125 000$, signée l'université en question.

 

Colère chez les féministes intersectionnelles : cette poursuite relèverait selon elles d'une putophobie éhontée et d'un patriarcat dominant dans les sphères de l'institution académique. On fait des parallèles avec Nelly Arcan, on suppose qu'un homme ayant fait la même chose aurait obtenu un traitement différent, on accuse l'UQÀM d'incohérence puisque l'école aurait été propriétaire du bar de danseurs nus le 281 à l'époque, etc.

Un micro-mouvement est né : #papauqam (Instagram, Facebook).

 

Je suis curieux de vous lire sur le sujet et de vous voir prendre position, si ça vous chante.

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J’adore le hashtag #nuqam.

Plusieurs personnalités ont fait des actions en appui à Hélène Boudreau:

https://hollywoodpq.com/arnaud-soly-pose-completement-nu-en-soutien-a-une-cause-feministe/
 

En ce qui concerne mon opinion personnelle, elle se range plutôt du côté de l’humoriste Mat Chiasson qui dénonce l’hypocrisie de l’UQAM, qui se prétend progressiste et féministe. Comme je l’ai déjà signifié ailleurs, l’hypocrisie c’est quelque chose qui m’insupporte complètement. La prise de position en question ici:

WWW.INSTAGRAM.COM

Un avant-goût:
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Le premier article mentionné dans mon message précédent relate quelques détails qui me semblent assez importants si l'on souhaite se faire un peu plus circonspects sur la chose... et étrangement ce sont des détails qui semblent toujours oubliés par toutes ces personnes qui prennent position contre l'UQÀM :

Citation

D’après le juriste, l’étudiante tenait dans ses mains un diplôme « sur lequel on peut voir de façon très nette » le logo de l’UQAM. MDoray soutient que le 2 mars, le vice-recteur à la vie académique de l’UQAM, Jean-Christian Pleau, a contacté l’étudiante pour lui demander de « retirer les photos en question » d’ici au 4 mars. Hélène Boudreau l’aurait alors fait sur Instagram, mais pas sur Facebook, ni Twitter. 

Dix jours plus tard, une autre photo est publiée sur Facebook par la jeune femme. On y voit cette dernière « partiellement dénudée, qui lève un doigt d’honneur devant le logo et une publicité émise par l’UQAM » pour son 50e anniversaire. La direction envoie alors une première mise en demeure, puis une seconde le 19 mars, après avoir été avisée qu’une « quinzaine d’hyperliens » renvoient vers la photo; l'étudiante publie aussi du contenu sur son compte OnlyFans, une plateforme payante sur abonnement. 

Vers la fin de mars, dans le « but manifeste de chercher à contourner » les mises en demeure, l’étudiante aurait republié la même photo où elle exhibe ses seins, mais cette fois sur un autre compte en modifiant le cliché pour remplacer « le nom de l’UQAM par UCÙM, et le mot Promotion par Pornstar ».

Il n'est pas seulement question d'une poursuite entamée comme ça, sans laisser la chance à la concernée de se reprendre. On lui a demandé une première fois de retirer la photo ; elle a riposté en s'en moquant. On lui a envoyé une première mise en demeure, puis une deuxième ; elle en a fait fi et s'en est moqué avec davantage d'arrogance.

 

Quel est le rapport entre LDT et l'histoire dont il est question ici ? L'athlète n'a pas cherché à railler l'université en l'associant vilement à sa pornographie personnelle. Pourquoi avoir ajouté le logo de l'UQÀM sur son tablier ?

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Bon thread,
Je suis 100% du bord de la fille. Dans l'article les quotes mentionnent '' indécentes et pornographiques '' pi sa land tellement wrong. Y'a rien d'indécent au corps féminin nu. Pi la notion du sex work à tellement changer, il ont vraiment aucun crédit.
Pi plus que ça, c'est leur claim d'atteinte à l'image. C'est le Streisand Effect direct. C'est vraiment lame comme move pi ça fait juste donner envie de kick back.
En plus c'est une étudiante des arts visuels, man, c'est vraiment minable.

Also, moi je dunk sur uLaval comme une vieille souche morte pi y se passe rien, est-ce que c'est juste une question de nombre qui les talonnes...
J'arrive pas à comprendre les logiques d'administration. Si ils gagnent leur cause ça va pas être jolie. Tomber sur tes propres diplômés c'est fucking wrong.

 

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@Cheval

L'avocat des enfers ici : la photo que j'ai montrée plus haut n'a effectivement rien de choquant, mais il faut comprendre qu'en la publiant, cette fille a créé un paquet de réactions qui ont foisonné de partout. Un grand nombre de médias alternatifs ont republié la photo et, conséquemment, des centaines de milliers de Québécois ont pu la voir. Un acte délibérément provocateur.

J'ai deux amis de différents groupes qui ont partagé la nouvelle dans une conversation de groupe avec une réaction similaire, présumant que ça ne devait pas être très gagnant pour l'image de l'université de la voir associée à une pornographe.

Maintenant, ce sera à la cour de trancher à savoir s'il y a eu préjudice ou non.

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Il faut avoir une conception dépassée de l’art pour ne pas réaliser que mes photos ne se voulaient qu’une expression artistique originale », fustige l’étudiante, soutenant qu’elle n’avait « aucune intention » de s’en servir « comme matériel publicitaire ».

Lol. Comment prendre les gens pour des cons.

Il y a 3 heures, Retromantique a dit :

J’adore le hashtag #nuqam.

Plusieurs personnalités ont fait des actions en appui à Hélène Boudreau:

https://hollywoodpq.com/arnaud-soly-pose-completement-nu-en-soutien-a-une-cause-feministe/

En ce qui concerne mon opinion personnelle, elle se range plutôt du côté de l’humoriste Mat Chiasson qui dénonce l’hypocrisie de l’UQAM, qui se prétend progressiste et féministe. Comme je l’ai déjà signifié ailleurs, l’hypocrisie c’est quelque chose qui m’insupporte complètement. La prise de position en question ici:

 

Tu vois, moi l'hypocrisie qui me pue au nez, c'est tout le gratin de la petite élite artistique qui se virtue signal d'à quel point ils sont ouvert sans se rendre compte de la stupidité de leur fausses analogies, en espérant faire le plein de likes eux aussi par la bande.

Ses photos ont rien de bien choquant, c'est de la petite provocation infantile. Ce qui m'exaspère surtout, c'est cette tendance à ne pas en assumer les conséquences. Comme Carlos le souligne, la fille reçoit un premier avertissement et décide de jouer la carte de la provocation en postant une seconde photo similaire, les legging baissés en envoyant un finger devant un logo publicitaire de l'uquam.

Mais lorsqu'elle se rend compte qu'elle est possiblement allée trop loin dans ce jeu là, elle joue la carte de la victime du patriarcat et de la discrimination. On est pas dans une logique de protestation basée sur un discours argumenté. On est dans un stunt publicitaire qui a mal tourné. Ça vole pas très haut.

 

 

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Il y a 2 heures, Celine a dit :

Il faut avoir une conception dépassée de l’art pour ne pas réaliser que mes photos ne se voulaient qu’une expression artistique originale », fustige l’étudiante, soutenant qu’elle n’avait « aucune intention » de s’en servir « comme matériel publicitaire ».

Lol. Comment prendre les gens pour des cons.

Tu vois, moi l'hypocrisie qui me pue au nez, c'est tout le gratin de la petite élite artistique qui se virtue signal d'à quel point ils sont ouvert sans se rendre compte de la stupidité de leur fausses analogies, en espérant faire le plein de likes eux aussi par la bande.

Ses photos ont rien de bien choquant, c'est de la petite provocation infantile. Ce qui m'exaspère surtout, c'est cette tendance à ne pas en assumer les conséquences. Comme Carlos le souligne, la fille reçoit un premier avertissement et décide de jouer la carte de la provocation en postant une seconde photo similaire, les legging baissés en envoyant un finger devant un logo publicitaire de l'uquam.

Mais lorsqu'elle se rend compte qu'elle est possiblement allée trop loin dans ce jeu là, elle joue la carte de la victime du patriarcat et de la discrimination. On est pas dans une logique de protestation basée sur un discours argumenté. On est dans un stunt publicitaire qui a mal tourné. Ça vole pas très haut.

En gros, tu dis qu’elle est passée de la « carte de la provocation » à la « carte de la victime du patriarcat et de la discrimination », chose que tu sembles associer à un comportement reprochable (parce que hypocrite ou non argumenté). Qu’est-ce ce qui te fais penser qu’elle a « joué des cartes » dans cette histoire ? Et en quoi ces deux cartes ne sont pas compatibles relativement à ce qu’elle pourrait (ou non) avoir voulu mettre de l’avant dans ses actes ?

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@Ecce Homo

Lorsqu'elle a initialement publié ses photos à l'origine de toute cette affaire, il est d'une évidence qu'elle cherchait à provoquer, ou plutôt se créer de la publicité personnelle via cette provocation. J'avais fait défiler son mur Facebook et elle y partageait tous les articles relayant sa petite puérilité. Les événements racontés dans l'article de La Presse du 31 mars et qui ont mené à cette poursuite confirment cette attitude qui a caractérisé ses agissements jusque là. Pire encore : lorsque j'ai vu cet article bondir dans mon mur d'actualité, je suis retourné visiter le profil de la demoiselle en question et elle l'avait elle-même partagé -- celui annonçant sa poursuite par l'UQÀM -- en s'en moquant.

Maintenant que son histoire s'est rendue dans les cercles SJW et qu'un tas de femmes ont pris la parole pour dénoncer l'université, la voilà qui adopte maintenant une position de victime. Tu peux d'ailleurs la voir commenter certaines publications utilisant le hashtag #papauqam avec des émojis laissant croire à de la peine :

Screen Shot 2021-04-05 at 8.41.59 PM.png

Ce que je vois là, moi, c'est une pauvre fille qui a voulu jouer la fanfaronne, et qui, constatant l'effervescence qu'elle a créée malgré elle, tente d'emboîter le pas avec les autres, elle et sa maladresse intellectuelle des plus impayables.

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Mais c’est quoi fondamentalement le problème avec son comportement selon vous ? 

- Le fait qu’elle conjugue son image et un symbole institutionnel pour se faire de la publicité ? Contre argument : plusieurs l’ont fait avant (voir exemple de Retromantique). La seule différence notable est qu’elle est une travailleuse du sexe. Vous pouvez avoir une position à l'encontre de l’association entre une poitrine partiellement dévoilée et l’UQAM, mais alors il faudrait l’étayer.

- Le fait qu’elle ne se rétracte pas face aux missives de l’UQAM allant jusqu’à poursuivre dans la provocation ? Contre argument : ce ne serait pas hypocrite ou infondé dans la mesure où elle pense (et c’est sûrement le cas) qu’elle était légitime dans le fait d’avoir posé comme elle l’a fait sur sa photo de finissante. Vous pouvez avoir une position morale à l’encontre de « la provocation en tant que comportement » (parce que antisocial, etc.) mais alors il faudrait l’étayer aussi.

- Le fait qu’elle incarne volontiers son rôle de « victime de la censure », chose qu’elle a peu fait jusqu’à ce que les SJW s’emparent de l’histoire ? Contre-argument : avoir un comportement provocateur et se considérer comme « victime de la censure » ne sont pas incompatibles. Ce sont deux positions qui se défendent simultanément avec cohérence dans un seul discours. Et même si elle n’était pas consciente d’être « victime de la censure » avant dernièrement, en quoi ce ne serait « pas correct » d’en prendre conscience maintenant et d’incarner ce nouveau rôle sur le tard ? Et même si elle ne se pense pas du tout « victime » (parce qu’elle se crisse éperdument du débat social entourant cette histoire), en quoi ce ne serait « pas correct » de faire du pouce sur le hype des SJW pour défendre son propre intérêt face à une grosse institution comme l’UQAM qui la menace à coup de poursuite à 125 000 $ pour une raison qu’elle croit infondée ? Vous ne le feriez pas ? Si non pourquoi ?

Bref, vous parlez d’un manque de discours argumenté mais vous n’êtes pas beaucoup plus généreux de ce côté. ;)

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il y a une heure, Ecce Homo a dit :

- Le fait qu’elle conjugue son image et un symbole institutionnel pour se faire de la publicité ? Contre argument : plusieurs l’ont fait avant (voir exemple de Retromantique). La seule différence notable est qu’elle est une travailleuse du sexe. Vous pouvez avoir des arguments contre l’association entre l’UQAM et une poitrine partiellement dévoilée, mais alors il faudrait l’étayer.

Je ne vois pas en quoi ce qu'a partagé Retromantique est un contre-argument. Il se peut qu'il me manque quelques connaissances au sujet de Laurent Duvernier-Tardif, mais sur la photo publiée par @mat_chiasson, le logo de l'UQÀM a été rajouté à l'ordinateur.

Concernant l'association : disons que ''pornographie'' eut été un terme plus judicieux ici que ''poitrine partiellement dévoilée''. C'est une pornographe, elle s'exhibe sur ses plateformes grand public comme Instagram et redirige ses abonnés vers son compte OnlyFans, où elle y publie des vidéos et photos explicites. Un compte Instagram, pour une telle TDS, sert d'intermédiaire pour vendre des abonnements payants. C'est entre autres sur ce profil que les photos de finissante ont été publiées.

Joues-tu à l'avocate du diable aux lèvres boursouflées ou tu te demandes sincèrement où se trouve le problème là où une fille raille l'institution académique en participant elle-même à créer une association entre l'école en question et sa pornographie ? École qui, pour rejoindre les mots de Daleko, en arrache déjà un peu avec son image parmi les autres universités montréalaises ? On trace la ligne où dans un cas pareil ? Jusqu'où peut-on se permettre de conjuguer un symbole qui ne nous appartient pas à notre propre personne pour promouvoir les ventes d'un service ou d'un produit qui a toutes les chances de ne pas faire l'affaire de l'institution concernée ?

il y a une heure, Ecce Homo a dit :

- Le fait qu’elle ne se rétracte pas face aux missives de l’UQAM allant jusqu’à poursuivre dans la provocation ? Contre argument : ce ne serait pas hypocrite ou infondé dans la mesure où elle pense (et c’est sûrement le cas) qu’elle était légitime dans le fait d’avoir posé comme elle l’a fait sur sa photo de finissante. Vous pouvez avoir une position morale à l’encontre de « la provocation en tant que comportement » (parce que antisocial, etc.) mais alors il faudrait l’étayer aussi.

C'est précisément ma position, oui. Pas certain de sa solidité par contre, j'en conviens. On ne sait pas ce que le vice-recteur lui a écrit précisément, lorsqu'il lui a demandé de retirer les photos. D'abord : est-elle en droit de maintenir en ligne une photo avec le logo de l'UQÀM contre la volonté de cette dernière ? C'est une question sincère à laquelle la réponse m'échappe, et j'imagine que même si ce n'est pas ta spécialisation, t'as une réponse un peu plus affirmée que moi là-dessus sans en avoir le certitude, si je m'en fie à ton ''sûrement le cas''. D'après toi, qu'est-ce qui motiverait l'université à poursuivre la fille pour 125 000$ ? Faut que le préjudice porté soit démontrable, faut qu'il y ait une faute commise.

Je n'ai rien contre la provocation si cette dernière

Ma position, en fait, découle un peu de tout ça. D'abord, je comprends la position d'une personne morale qui refuse de voir un individu faire la promotion de sa porno à travers son nom et son logo. C'est ce qui s'est passé ici, et c'est assez criant. Ensuite, il y a les tentatives de ladite personne morale de faire retirer la méprise de l'individu, en vain, puis les deux mises en demeure qui ne changent rien à la situation. 

Je vais être franc cependant : ce n'est pas tant que j'appuie l'UQÀM dans sa poursuite, mais plutôt la réponse dans la sphère SJW qui me sidère. On fait des liens avec de grands concepts pour justifier sa révolte, on mélange tout, on fait des parallèles boiteux avec Nelly Arcand et autres femmes littéraires, on souligne des incohérences qui n'en sont pas, on fait des analogies pitoyables -- un homme populaire a publié une vieille photo de lui posant torse nu à sa remise de diplôme... à l'École nationale de l'humour (!), prétendant qu'il n'avait pas subi de poursuite simplement en raison de son sexe --, etc. C'est tout ce cirque nauséabond où tous et chacun ressentent le besoin d'exprimer leur révolte en déformant l'histoire à leur guise pour qu'elle s'apprête mieux à leurs causes. Beurk.

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L'exemple de LDT est quand même différent. Dans son cas, ça me surprendrait même pas qu'il ait demandé au préalable l'accord de McGill, considérant qu'il doit avoir une bonne équipe de com autour de lui qui gère ces trucs là. Dans tous les cas, LDT reste un ambassadeur reconnu de son université et c'est plutôt McGill qui profite de son association avec lui que l'inverse. Donc juste cette inversion de rôle rend complètement idiot une telle comparaison. La dynamique est pas du tout la même.

Je suis d'accord, et je l'ai souligné d'ailleurs, que sa première photo n'est pas un problème en soi. Le photographe lui a dit qu'il ne pensait pas que ça posait problème, et donc j'ai aucun problème avec ça à priori. Mais, sa seconde photo est postée après que l'UQAM lui demande de retirer la première photo. En posant la seconde photo, (ou elle se montre le cul avec un finger devant le logo), on est clairement plus dans la méconnaissance sans volonté de nuire. Elle a fait un choix, celui de confronter l'UQAM en double down sur son comportement de provocation. En soi, ce n'est pas un problème. Mais il faut l'assumer, comme tout bon polémiste qui ne va pas se poser en victime après avoir publié un brûlot. Ça fait partie du jeu.

La où ça bloque pour moi, c'est qu'elle ne semble pas avoir l'envergure intellectuelle pour assumer sa provocation. J'ai surtout l'impression de voir un adolescent qui se la joue un peu tough, et qui ensuite essaie par tout les moyens de justifier ses actes, sans égard à la motivation initiale : faire parler de soi. Et c'est là où je n'arrive pas à avoir de pitié. Je comprends tout à fait ton dernier point. Je n'ai pas non plus beaucoup d'affinités pour la grosse machine qu'est l'UQAM. Mais de venir dire que c'est un combat féministe, pour la liberté d'expression et tout le tralala?. Tsé, il y a vraiment des gens qui pensent vraiment que c'était une démarche artistique? La fille se fait 20k$/mois sur OF. Come on. Good for her si elle fait du millage là-dessus. Mais qu'elle vienne pas nous bassiner les couilles avec ses excuses plutôt que de juste assumer son stunt publicitaire ( et du coup tenter d'aller pousser plus loin le débat sur la liberté d'expression parce que même si ça reste un stunt publicitaire, ça serait intéressant d'explorer ce concept avec celui de l'atteinte à l'image de l'UQAM).

 

Au risque de dévier du sujet, le plus intéressant dans l'histoire pour moi, c'est l'éléphant dans la pièce qui est surtout OnlyFans. On dépeint le phénomène (la fille de l'UQAM le revendique elle-même) comme une réappropriation du corps de la femme. Mais qui est responsable de quoi réellement sur OF? Aux dernières nouvelles, c'est détenu par une compagnie privée, qui se prend 20% sur les paiements, et qui explicite clairement dans ses T&Cs que tout le contenu sur la plateforme appartient à OF. Donc au lieu d'avoir un pimp qui gère ses prostitués, on a une plateforme qui les met en compétition l'une contre l'autre. J'ai une amie qui est sur la plateforme car elle a perdue son emploi durant la pandémie. Dernièrement, elle cherchait des collaborations avec d'autres filles et gars pour avoir du contenu plus hard pour rendre son OF plus attrayant. C'est exactement la même dynamique que l'on reproche au porn habituel, qui a une dérive vers des actes de plus en plus hard, au détriment des femmes. Si on se fie à l'expérience des autres GAFAMs, ça risque de pas bien virer d'ici quelques années.

Bref, on aura réussi à ubériser la pornographie et les SJW sont encore incapables de voir plus loin que la prochaine indignation.

 

 

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Il y a 2 heures, Celine a dit :

les SJW sont encore incapables de voir plus loin que la prochaine indignation.

Ouais, c'est les SJW qui sont a l'origine de l'indignation et pas du tout la direction de l'UQAM :zoidberg:

Ca devient saoulant cette attitude d'inverser la narrative:  les feministes sont hysteriques, les antiracistes sont les vrais fascistes etc. Peu importe le contexte, faut leur taper dessus. 

Quand a la reflexion sur OF, c'est pas l'elephant dans la piece puisque c'est pas l'objet du debat, c'est le cadet des soucis de L'UQAM. 

Spoilers alert: si vous voulez cracher sur les SJW faites vous plaisir, creez 50 fils sur le sujet mais n'allez pas pretendre que vous en avez quelques chose a foutre de l'UQAM et de ses tchoins. 

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Here We Go Again GIF by memecandy

Il y a 15 heures, Carlos Crasseux a dit :

J'avoue ne pas avoir pris la peine de vérifier si ce n'était pas déjà discuté ailleurs sur le forum -- pire encore : je suis à peine renseigné sur le sujet qu'aborde ce thread --, et peu m'importe.

Mise en contexte : il y a quelques semaines, une étudiante de l'UQÀM et travailleuse du sexe -- qui s'est bâti un large auditoire sur les plateformes Instagram et OnlyFans -- publiait sur ses médias sociaux une photo d'elle, exhibant un peu les seins et se félicitant d'avoir réussi ses études en arts visuels. La publication, vous l'aurez deviné, ressemblait surtout à un gros stunt publicitaire pour mousser les ventes d'abonnements à son compte OnlyFans.

Anne_Lovely_ChroniqueEtudiante_H2261d8a6

Cet article de La Presse relate brièvement les événements qui ont suivi, et qui ont abouti à une poursuite de 125 000$, signée l'université en question.

 

Colère chez les féministes intersectionnelles : cette poursuite relèverait selon elles d'une putophobie éhontée et d'un patriarcat dominant dans les sphères de l'institution académique. On fait des parallèles avec Nelly Arcan, on suppose qu'un homme ayant fait la même chose aurait obtenu un traitement différent, on accuse l'UQÀM d'incohérence puisque l'école aurait été propriétaire du bar de danseurs nus le 281 à l'époque, etc.

Un micro-mouvement est né : #papauqam (Instagram, Facebook).

 

Je suis curieux de vous lire sur le sujet et de vous voir prendre position, si ça vous chante.

En fait, n'importe quelle personne renseignée en droit d'image comprendrait pourquoi une institution comme l'UQAM ne peut être associée à du contenu porno ou erotique. 

Je comprends bien la volonté de la demoiselle dans l'exercice de sa liberté d'expression, mais si elle avait tourné son fuckin diplôme, elle aurait pas pris un procès. Cela dit, je ne peux trouver justifié qu'une publication Instagram soit préjudiciable au pénal ( @Ecce Homo tu as peut être donné ton pdv j'ai pas lu au dessus) car c'est une publication non commerciale, sur un média social ou l'on ne peut reprocher aux gens d'exiger enseignes et marques de leur choix. 

En somme, c'est comme si madco portait plainte contre moi parce que je me mettais des big Mac sur les boobs pour une photo insta. C'est comme si une personnalité d'extrême droite était poursuivie par Nike pour avoir porté un tshirt. On se rends bien compte que ce n'est pas cohérent. 

Selon mon humble connaissance du droit d'image et d'atteinte à l'image, je ne vois pas comment l'UQAM pourrait gagner. Il est vrai que la viralité du cliché fait actuellement mauvaise presse, mais ils sont responsables en partie de ce bad buzz. Ils auraient mieux fait de dépenser cette thune pour lui demander de l'enlever. 

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Beaucoup de choses ont été dites et je n'ai pas le loisir de répondre à chacune mais je vais quand même me faire le plaisir de répondre à quelques-unes, et peut-être qu'éventuellement j'irai plus en profondeur.

@Celinere la propriété des contenus sur OF : c'est la même politique que FB, donc j'ai du mal à prendre cet argument-là tel quel. On peut certes s'interroger sur les dérives possibles de ce mode de production, sauf que la majorité du backlash que se mange Hélène Boudreau vient d'osti de vidanges humaines qui se crossent d'une main tout en pointant et invectivant de l'autre. Ce n'est pas sur cette base-là qu'elle se voit attaquée.

D'ailleurs, la fille n'a pas été forcée dans un esclavage sexuel. Elle a fait un choix conscient, comme tant d'entre nous qui choisissons de donner nos photos à FB en échange du réseau qu'il nous offre. La fille a un hustle, elle a payé des milliers à l'UQAM, elle s'est fait un coup de publicité, chose tout à fait normale pour une personne qui hustle. Ça se trouve juste qu'il y a des préjugés sur la nature de son hustle. L'exact genre de préjugés dont l'UQAM prétend travailler à la déconstruction. Donc, la potentialité qu'Hélène Boudreau soit une personne niaiseuse, qui profite du soutien de groupes militants pour cette même déconstruction, c'est secondaire. Hélène Boudreau n'est que le vecteur ayant exposé une incohérence entre la posture que se donne l'UQAM et ses actes. 

 

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il y a 44 minutes, Retromantique a dit :

Beaucoup de choses ont été dites et je n'ai pas le loisir de répondre à chacune mais je vais quand même me faire le plaisir de répondre à quelques-unes, et peut-être qu'éventuellement j'irai plus en profondeur.

@Celinere la propriété des contenus sur OF : c'est la même politique que FB, donc j'ai du mal à prendre cet argument-là tel quel. On peut certes s'interroger sur les dérives possibles de ce mode de production, sauf que la majorité du backlash que se mange Hélène Boudreau vient d'osti de vidanges humaines qui se crossent d'une main tout en pointant et invectivant de l'autre. Ce n'est pas sur cette base-là qu'elle se voit attaquée.

D'ailleurs, la fille n'a pas été forcée dans un esclavage sexuel. Elle a fait un choix conscient, comme tant d'entre nous qui choisissons de donner nos photos à FB en échange du réseau qu'il nous offre. La fille a un hustle, elle a payé des milliers à l'UQAM, elle s'est fait un coup de publicité, chose tout à fait normale pour une personne qui hustle. Ça se trouve juste qu'il y a des préjugés sur la nature de son hustle. L'exact genre de préjugés dont l'UQAM prétend travailler à la déconstruction. Donc, la potentialité qu'Hélène Boudreau soit une personne niaiseuse, qui profite du soutien de groupes militants pour cette même déconstruction, c'est secondaire. Hélène Boudreau n'est que le vecteur ayant exposé une incohérence entre la posture que se donne l'UQAM et ses actes. 

 

Tombe pas dans le piege de ce debat: la meuf est adulte et OF est une activité legale: ni L'UQAM ni un membre du forum n'a a revenir la dessus. 

Aucune universites ne poursuit ses ancients etudiants quand ils font la une des faits divers, l'UQAM a merdé, ils ont du menacer l'etudiante en esperant qu'elle fasse marche arriere et elle a exerce son droit le plus strict en refusant. Une belle polemique bien inutile qui ne va servir a rien du tout. 

Mais de toute facon, c'est plus vraiment l'objet du debat, pas vrai? Juste une nouvelle occasion de cracher sur les derives des progressistes. 

Putain mais pourquoi choisir ce pretexte a la con pour en parler? Pourquoi ne pas directement faire un sujet DESSUS?  

Et en plus, vous etes tous passer a cote du plus important. 

 

ELLE EST VLA MONOCULTABLE CETTE COQUINE  :kassos_teleboubizes_justlove:

 

Vrais les plottes? Ou elles ony le gout du Plastique? :kassos_teleboubizes_omg:

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