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Message ajouté par ÉcoModo,

Ce sujet a été créé à partir du fil de discussion « Trouvailles » et « Ces personnalités québécoises que vous aimez détester ».

Déchet(s) recommandé(s)

il y a 35 minutes, Retromantique a dit :

Personnellement, ce n'est pas que j'ai peur que ces connards ramènent le virus ici. T'as vu plus haut, ils ont faussé leurs tests et ils ont agis comme des débiles à l'hôtel, c'est pas tes voyageurs qui s'en vont visiter leur famille pis qui respectent la distanciation sociale une fois rendu sur place. Ce sont des gros pleins de marde qui vont encourager la transmission du virus dans des pays plus pauvres que le nôtre. Je méprise aussi leur manque de solidarité alors qu'on a des milliers de travailleurs de la santé qui font de l'overtime obligatoire et qui non seulement ne peuvent pas voyager, mais ne peuvent même pas se reposer. Je ne suis pas Mère Thérésa, je ne suis pas capable de respecter ceux qui n'ont pas de respect pour les autres.

Je n’encense pas leurs comportements, c’est plutôt l’énorme couverture médiatique que ça a généré qui me fait sourciller. Et plus particulièrement tous ces petits rats qui se sont démenés à les insulter, les harceler, ont cherché à les châtier en trouvant et alertant leur employeur, leurs partenaires, etc.

Qui plus est, on parle de près de 160 passagers. Y en a combien sur le lot qui ont harcelé sexuellement un employé de l’hôtel ? Un seul ? Et puis trois qui ont consommé de la cocaïne publiquement, peut-être ? Ça dit quoi sur l’ensemble des passagers de l’avion ?

La fille qui a perdu son emploi auprès de l’Autorité des marchés financiers après qu’une vidéo d’elle avec un string au visage ait circulé ; on lui reproche quoi d’autre ? On ne la voit même pas dans les images captées à bord de l’avion.

il y a 33 minutes, Retromantique a dit :

Nope.

Mais on t’avait aidé à falsifier quelque chose, non ?

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Tu n'en sais pas plus que nous, @Carlos Crasseux. Les images captées à bord de l'avion ne sont qu'une partie de l'histoire. J'imagine que plus d'information sera disponible éventuellement. En ce qui concerne la hargne à leur égard, je crois que ça s'apparente un peu à celle envers les aristocrates de jadis. Avec le privilège vient une certaine responsabilité. Les personnes qui ont plus de pouvoir sont censés être des modèles, et on ne leur pardonne pas autant qu'à un pauvre miséreux d'agir sans éthique. 

Inutile d'insister pour ta question; la réponse ne changerait rien au propos. Falsifier un test COVID ou encore une preuve vaccinale c'est next level sociopathe. Moi je ne suis encore qu'au bas cet échelon. 

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Effectivement, j'ai accès aux mêmes informations que toute cette plèbe infâme, et je peux faire le constat suivant : la réponse du public et des médias face à toute cette affaire a franchi le seuil du ridicule, à un point tel où j'éprouve une véritable pitié lorsque je vois toutes ces petites vipères se remuer et s'investir dans cet éreintement collectif avec probablement plus d'animosité qu'ils n'en ont jamais fait preuve au cours de leur misérable existence.

Non, je refuse ton explication à la oncle-de-Spiderman comme quoi les influenceurs auraient davantage de responsabilité et qu'en cas d'écart de comportement, on devrait être moins indulgent avec eux. Ça aurait du sens si comme tu le prétends ils avaient du pouvoir, mais ce n'est pas le cas : il est plutôt question de portée. Ils ont des abonnés sur Instagram, pas de pouvoir. Ils ne sont pas les représentants de l'État. Si l'histoire impliquait un Pierre Fitzgibbon ou un party de Noël du Service de police de la ville de Mascouche, j'aurais pu être d'accord avec l'idée. Ils vont probablement être une bonne gang à en payer les conséquences auprès des autorités. La petite opinion populaire on pourrait s'en passer.

Je persiste : cette histoire en dit davantage sur la propension qu'ont les gens à médire des autres, a fortiori lorsque c'est fait au nom d'une certaine bien-pensance, et les médias sociaux exacerbent cette tendance, parce qu'en ces lieux chaque ostie de moron insignifiant a une voix qui puisse être entendue, fichée, consignée, encensée par les autres.

Concernant ma question (et celle de Celine) : ah, gotcha ! (comme dirait Jordan B. Peterson) Je savais bien que ma mémoire ne faisait pas défaut. Je regrette, Retromantique, mais je ne vois vraiment pas en quoi le fait que t'aies falsifié quoi que ce soit qui ait un lien avec tes déplacements à l'étranger puisse être une bagatelle, là où photoshopper un test PCR pour revenir au pays relèverait d'une indubitable immoralité.

 

--

Fait cocasse : les journalistes étant aussi désespérément à la recherche de nouveaux potins à diffuser dans leur torchon, avant-hier, en couverture du JdM, ils en ont même oublié... un minimum de rigueur.

On a filmé ce tit-coune à l'aéroport, le poursuivant à tort et à travers -- et on semblait étonné qu'il réagisse violemment --, on a publié le tout sur Twitter, croyant tenir de quoi, puis quand on s'est rendu compte de la méprise, après qu'elle eut donné suite à un paquet de réactions, on s'est contenté de supprimer la publication sans même prendre le temps de s'excuser. Le JdM a quant à lui publié un timide erratum le lendemain, rien d'autre.

Ah, parlant de journalisme de bas étage, et plus particulièrement de ce cancre d'Oliver Faucher...

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Screen Shot 2022-01-08 at 1.17.48 AM.png

Quessé ça ? Bon je sais bien que le Journal de Montréal représente précisément la médiocrité journalistique à son paroxysme mais n'y a-t-il pas un certain niveau d'écriture qui est demandé aux professionnels du métier, peu importe l'employeur ? Yeurk.

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Il y a 18 heures, Ecce Homo a dit :

Eugénie Bouchard est aussi l'archétype de la jolie blonde bourgeoise fille de riche de Westmount, que tu détestes tant. 

biais cognitif, quand tu nous tiens. ;)

Free the Eugenies ! 

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Il y a 12 heures, Carlos Crasseux a dit :

 

Mais on t’avait aidé à falsifier quelque chose, non ?

« Retoucher des factures »

Anecdote: lorsque,  j’avais fait une demande de visa pour le Brésil et qu’il fallait présenter un relevé bancaire, j’avais ajouté un zéro avec paint sur le relevé.

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Il y a 13 heures, Carlos Crasseux a dit :

La fille qui a perdu son emploi auprès de l’Autorité des marchés financiers après qu’une vidéo d’elle avec un string au visage ait circulé ; on lui reproche quoi d’autre ?

J'imagine que si elle etait une employee modele au dossier sans reproche, elle aurait garde son emploi.

il y a 43 minutes, Derechef a dit :

 j’avais fait une demande de visa pour le Brésil et qu’il fallait présenter un relevé bancaire, j’avais ajouté un zéro avec paint sur le relevé.

T'es reste combien de temps la bas ?

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il y a 26 minutes, DASRI 3.0 a dit :

J'imagine que si elle etait une employee modele au dossier sans reproche, elle aurait garde son emploi.

«L’Autorité a appris avec stupéfaction les faits entourant une de ses employés. Nous nous dissocions complètement des agissements de cette dernière et déplorons les événements survenus», affirme au Journal Sylvain Théberge, porte-parole de l’AMF.

«L’employée en question a été congédiée», confirme-t-il. M. Théberge a refusé de dire l’emploi qu’elle occupait et les motifs précis qui ont mené à cette décision hier. 

Selon sa page LinkedIn, Fred travaillait comme agente d’information pour l’AMF depuis 2017. Elle a aussi réalisé des études de droit à l’Université Laval. Fait intéressant, toujours selon ce réseau social, elle est étudiante à l'École du Barreau de Québec. 

il y a 27 minutes, DASRI 3.0 a dit :

 

T'es reste combien de temps la bas ?

2 semaines

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il y a 2 minutes, Derechef a dit :

«L’employée en question a été congédiée», confirme-t-il. M. Théberge a refusé de dire l’emploi qu’elle occupait et les motifs précis qui ont mené à cette décision hier. 

No shit. On aura jamais le fin mot de l'histoire.J'espere qu'elle est syndiquee. 

il y a 4 minutes, Derechef a dit :

2 semaines

t'as kiffe ? 

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Il y a 21 heures, Ecce Homo a dit :

bah le fait déjà que tu mettes "bourgeoises" en gras, on infère aussi #1, et ne serait-ce que parce que tu n'es pas comme ça envers les gosses de riches. 

Les gosses de riches qui sont terre à terre et qui respectent les autres, j'ai rien contre.

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Il y a 11 heures, Carlos Crasseux a dit :

Effectivement, j'ai accès aux mêmes informations que toute cette plèbe infâme, et je peux faire le constat suivant : la réponse du public et des médias face à toute cette affaire a franchi le seuil du ridicule, à un point tel où j'éprouve une véritable pitié lorsque je vois toutes ces petites vipères se remuer et s'investir dans cet éreintement collectif avec probablement plus d'animosité qu'ils n'en ont jamais fait preuve au cours de leur misérable existence.

je trouve que certains éléments de ton analyse de cette affaire passent à côté de la plaque. ceci, dit j'aimerais surtout relever deux aspects (dont un pour mon propre plaisir). le premier :

Il y a 21 heures, Carlos Crasseux a dit :

Je ne veux pas faire dans la psycho-pop et y aller de rengaines faciles en accusant les gens de jalousie, mais ouais, je pense sincèrement qu'un paquet de gens sont jaloux de voir des oisifs gagner beaucoup d'argent à faire les beaux devant leur iPhone, et que la moindre bagatelle, la moindre méprise de la part de ces influenceurs suffise à réveiller chez les autres une indicible colère. Ça ou ben en ces temps difficiles on cherche des coupables à qui l'on pourrait imputer tous les maux qu'occasionne cette pandémie. Et les coupables, ce n'est pas quelques dizaines de morons qui brossent dans un Boeing de Sunwing.

tu sembles ici te méprendre sur le statut social de ces influenceurs. on ne parle pas de Kim Kardashian ou, à la limite, d'une influenceuse québécoise à 1 million de followers. on parle de petits "influenceurs" à 800 followers qui, derrière la façade Instagram, ne sont en fait que des vingtenaires qui n'en sont toujours pas revenus d'avoir fait partie de la gang des cools en secondaire 4.

aucun des membres de cette joyeuse bande ne vivait des fruits de leur "'influence", sinon ils n'auraient pas à occuper des emplois tels que "agente à l'information" ou "courtier immobilier". il y en a même une qui, suivant un test de covid positif, se lamentait de n'avoir nulle part où aller, désespérée au point d'être prête à dormir sur le divan ou dans la douche de quelqu'un.

de plus, ces "influenceurs" ne semblent jouir d'aucun statut dans le domaine dans lequel ils tentent désespérément de percer. dans cette chronique parue dans Le Soleil, on a interrogé une influenceuse québécoise professionnelle (Élisabeth Rioux) et une directrice de compte de la firme de marketing Clark. voici ce qu'elles disent :

image.png.2a9f66d28d0be554b0b976c5755d730c.png

on peut en déduire que, comme influenceuse professionnelle (qui vit de son influence), Élisabeth Rioux considère que les petits influenceurs de Sunwing ont fait preuve d'un véritable amateurisme puisque, pour elle, un influenceur qui gère un tant soit peu son image avec un minimum de sérieux et de professionnalisme ne ferait pas d'erreur "de ce genre".

la directrice de comptes de la firme Clark mentionne quant à elle que sa firme "ne ferait pas affaire avec des influenceurs comme eux" et "qu'ils ont un caractère spécial" (lire ici : ils n'ont pas le profil adéquat pour qu'on s'intéresse sérieusement à eux). 

image.png.52d8ca792b22432dc83c8559688d4347.png

ces quelques éléments m'emmènent à conclure que la déferlante de haine et de mépris du public ne sous-tend pas, comme tu dis, une jalousie. au contraire, toute cette haine et tout ce mépris seraient plutôt alimentés par le fait que, dans la hiérarchie sociale, ces individus se situent vers le bas. ils reçoivent de la haine et du mépris justement à cause des lacunes qu'ils présentent au niveau de leur statut social (à savoir, ce qui rend un groupe d'individus admirable aux yeux de la société) : ils n'ont pas le statut professionnel, pas la richesse (sauf peut-être le petit douchebag Awad, mais alors on se questionne sérieusement sur la crédibilité de son histoire et on se dit que la source de sa fortune ne peut pas être honorable), ni les traits de caractère qui feraient d'eux des personnes admirables et crédibles (intelligence, éloquence, sens de l'honneur et de la dignité, etc).

je pense sincèrement que dans la hiérarchie sociale (dans laquelle se trouvent en haut les dirigeants et richissimes hommes d'affaires, au milieu les médecins, l'intelligensia, les cols blancs et autres professionnels, en bas les cols bleus et autres ouvriers et, tout en bas, les fous, malades, artistes incompris et autres belliqueux de la société), ces influenceurs se trouveraient probablement quelque part entre les cols bleus et les belliqueux.

bref, quand le public bashe sur eux, on peut faire le parallèle avec certains membres du forum qui bashent continuellement sur W00t, BMO et les autres boucs-émissaires qui ont eu la malchance de fouler ce damné forum.

ce qui m'emmène au deuxième point. 

je m'explique mal pourquoi, toi, Carlos Crasseux, qui a la réputation de regarder les gens de haut et qui fait de son mépris envers autrui une source intarissable d'amusement et d'inspiration, t'évertues autant à défendre (avec beaucoup d'empathie, qui plus est) ces petits douchebags sans envergure. ça me semble différent du Carlos que je connais d'habitude.

est-ce parce qu'à tes yeux, ils ont défié ces mesures sanitaires que tu honnis tant, faisant d'eux des personnes dignes d'être défendues ?

est-ce parce que tu as des affinités avec quelques-uns de ces individus dont certains habitent la Rive-Nord ?

est-ce parce que ce sont de jeunes et plutôt belles personnes et que le photographe en toi entretien un faible pour ces traits ? 

 

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il y a une heure, Ecce Homo a dit :

tu sembles ici te méprendre sur le statut social de ces influenceurs. on ne parle pas de Kim Kardashian ou, à la limite, d'une influenceuse québécoise à 1 million de followers. on parle de petits "influenceurs" à 800 followers qui, derrière la façade Instagram, ne sont en fait que des vingtenaires qui n'en sont toujours pas revenus d'avoir fait partie de la gang des cools en secondaire 4.

aucun des membres de cette joyeuse bande ne vivait des fruits de leur "'influence", sinon ils n'auraient pas à occuper des emplois tels que "agente à l'information" ou "courtier immobilier". il y en a même une qui, suivant un test de covid positif, se lamentait de n'avoir nulle part où aller, désespérée au point d'être prête à dormir sur le divan ou dans la douche de quelqu'un.

Tu te méprends et pas à peu près. Les gens qui ont été vilipendés à outrance sont majoritairement des participants des télé-réalités Occupation Double et L'île de l'amour. Évidemment, il n'y avait pas que des influenceurs parmi ces 160 passagers. La fille dont tu parles était une ado de 19 ans qui avait gagné un concours et qui ne semblait pas tout à fait faire partie de la gang.

Et ouais, je connais assez bien le moule pour savoir que même une fille qui possède ne serait-ce que 20 000 abonnés sur Instagram peut se faire payer 10 000$ par Converse ou GURU pour quelques photos publicitaires sur son profil avec le produit bien en évidence en question. Et puis ça, c'est sans parler de la facilité qu'elle aura à mousser les ventes d'abonnements à un compte Onlyfans si elle décide de le faire. Et ce sont là des réalités qui choquent le salarié moyen qui passe quarante heures par semaine à se démener pour quelques 700$ dollars nets. En ce qui concerne les participants d'OD, j'en connais personnellement quelques-uns et je peux te garantir qu'ils se font verser des pas pires sommes dans le compte en banque pour ne pas faire grand-chose d'autre que d'être des panneaux publicitaires vivants. On a la mèche courte, avec ces gens-là, et ils étaient en grand nombre dans l'avion.

 

il y a une heure, Ecce Homo a dit :

ces quelques éléments m'emmènent à conclure que la déferlante de haine et de mépris du public ne sous-tend pas, comme tu dis, une jalousie. au contraire, toute cette haine et tout ce mépris seraient plutôt alimentés par le fait que, dans la hiérarchie sociale, ces individus se situent vers le bas. ils reçoivent de la haine et du mépris justement à cause des lacunes qu'ils présentent au niveau de leur statut social (à savoir, ce qui rend un groupe d'individus admirable aux yeux de la société) : ils n'ont pas le statut professionnel, pas la richesse (sauf peut-être le petit douchebag Awad, mais alors on se questionne sérieusement sur la crédibilité de son histoire et on se dit que la source de sa fortune ne peut pas être honorable), ni les traits de caractère qui feraient d'eux des personnes admirables et crédibles (intelligence, éloquence, sens de l'honneur et de la dignité, etc).

je pense sincèrement que dans la hiérarchie sociale (dans laquelle se trouvent en haut les dirigeants et richissimes hommes d'affaires, au milieu les médecins, l'intelligensia, les cols blancs et autres professionnels, en bas les cols bleus et autres ouvriers et, tout en bas, les fous, malades, artistes incompris et autres belliqueux de la société), ces influenceurs se trouveraient probablement quelque part entre les cols bleus et les belliqueux.

bref, quand le public bashe sur eux, on peut faire le parallèle avec certains membres du forum qui bashent continuellement sur W00t, BMO et les autres boucs-émissaires qui ont eu la malchance de fouler ce damné forum.

Je ne vois pas comment t'en es arrivée là. Moi je te dis que quand bien même que ces gens sont effectivement de pauvres larves de mauvaises moeurs, la réaction sur la Toile est complètement démesurée face à ce qu'ils ont fait. Une fille qui a eu le malheur de se faire filmer par son amie dans un bar avec un string au visage ne mérite pas de perdre son emploi pour autant. On ne mérite probablement pas de perdre son emploi non plus parce qu'on a enfreint des règles sanitaires ou de sécurité dans un avion, ni de se faire insulter et intimider à outrance par des milliers de gens.

Je peux te sortir quelques autres observations sur le phénomène. Tu me diras que c'est anecdotique voire impertinent, et je m'en torche je me souviens précisément d'une époque, en 2012 ou en 2013, lorsqu'Élizabeth Rioux cumulait déjà un bon nombre d'abonnés sur Instagram, assez pour en bénéficier monétairement mais pas assez pour vivre dans une villa outre-mer et mener une vie oisive. Elle était étudiante au Cégep de Saint-Jérôme et, un beau jour d'hiver, on avait fait une publication pour la railler sur la page Facebook Spotted parce qu'elle avait osé... quitter un pavillon pour en rejoindre un autre à quelques minutes de marche de là... sans manteau... en plein hiver. Et je me souviens qu'une bande de filles s'étaient évertuées à l'intimider en commentaires sur la publication, tandis qu'elle avait naturellement banalisé la chose en commentant quelque chose comme : je voulais prendre un shortcut en sortant de mon cours d'éducation physique sans devoir prendre le long chemin dans les corridors intérieurs pour mon rendre à destination x ; ouh, je suis morte de froid ! Les influenceurs, c'est la caste de gens qu'on aime détester aujourd'hui. Il ne suffit que d'un rien pour qu'on prenne d'assaut nos claviers pour les descendre et espérer un retour du balancier, les voir retrouver un statut de simple citoyen.

Cet engouement qu'ont les gens à déverser leur fiel sur les influenceurs est une réalité. Mon anecdote est un cas extrême de bassesse, j'en conviens, mais on peut facilement voir cette jalousie maladie à peine déguisée dans un paquet de situations, et l'avion de Sunwing n'y échappe pas. Effectivement, ces individus n'ont pas grand-chose qui justifie leur popularité ; on leur reconnaît rarement un talent quelconque, pas d'intelligence particulière, pas de véritables et nobles accomplissements non plus. Et c'est justement de là que nait la jalousie ; sentiment d'injustice face à cette -- pathétique j'en conviens -- réalité que sont les influenceurs sauce Instagram et télé-réalités.

 

il y a une heure, Ecce Homo a dit :

je m'explique mal pourquoi, toi, Carlos Crasseux, qui a la réputation de regarder les gens de haut et qui fait de son mépris envers autrui une source intarissable d'amusement et d'inspiration, t'évertues autant à défendre (avec beaucoup d'empathie, qui plus est) ces petits douchebags sans envergure. ça me semble différent du Carlos que je connais d'habitude.

est-ce parce qu'à tes yeux, ils ont défié ces mesures sanitaires que tu honnis tant, faisant d'eux des personnes dignes d'être défendues ?

est-ce parce que tu as des affinités avec quelques-uns de ces individus dont certains habitent la Rive-Nord ?

est-ce parce que ce sont de jeunes et plutôt belles personnes et que le photographe en toi entretien un faible pour ces traits ?

Aucun de ces réponses. En fait, je ne les défends pas tout à fait. Quand j'ai vu les images de leur party dans le Boeing, en début de semaine, j'ai eu la même réaction qu'un peu tout le monde et je les ai trouvés complètement morons. C'est plutôt au fil des jours que j'ai commencé à tiquer en constatant l'envergure des choses.

Va faire un tour sur les pages @od_scoop ou @drama.qc, Ecce Homo. Lis les publications, puis les commentaires. Ne ressens-tu pas un certain malaise ?

C'est peut-être parce que, malgré que je sois un éternel baveux, il me reste beaucoup de décence et je refuse de participer aux campagnes d'intimidation collectives, peu importe les écarts commis, et que je préfère laisser le soin aux autorités de voir s'il y a matière à châtiment ou pas. C'est aussi parce que j'ai en profonde aversion tous ces relents de cancel culture et de médias sociaux devenus les tribunaux populaires, agissant comme chambres d'écho pour toute une populace habitée par ses pulsions les plus viles. Et puis, ben franchement, j'ai assez de vécu et de compréhension du monde pour savoir que les petits vautours dans le genre qui aiment à se jouer les chevaliers de la vertu sont souvent eux-mêmes des êtres particulièrement impurs. Parlant de ça, ne trouves-tu pas comique qu'une fille dans ce même thread se désole de voir que ces gens auraient essayé de falsfier leur test PCR tandis qu'elle a elle-même falsifié des documents relatifs à un voyage récent ? Moi oui.

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Il y a 2 heures, Carlos Crasseux a dit :

Et ouais, je connais assez bien le moule pour savoir que même une fille qui possède ne serait-ce que 20 000 abonnés sur Instagram peut se faire payer 10 000$ par Converse ou GURU pour quelques photos publicitaires sur son profil avec le produit bien en évidence en question. Et puis ça, c'est sans parler de la facilité qu'elle aura à mousser les ventes d'abonnements à un compte Onlyfans si elle décide de le faire. Et ce sont là des réalités qui choquent le salarié moyen qui passe quarante heures par semaine à se démener pour quelques 700$ dollars nets. En ce qui concerne les participants d'OD, j'en connais personnellement quelques-uns et je peux te garantir qu'ils se font verser des pas pires sommes dans le compte en banque pour ne pas faire grand-chose d'autre que d'être des panneaux publicitaires vivants. On a la mèche courte, avec ces gens-là, et ils étaient en grand nombre dans l'avion.

comme je l'ai mentionné précédemment, les groupes qui ont le plus de capital social (encore là, ça dépend de la perspective adoptée, mais ça donne rigoureusement une idée) sont les richissimes hommes d'affaires et les dirigeants, suit les professionnels et l'intelligensia, puis les ouvriers et enfin les belliqueux.

je ne peux pas croire que le fait d'avoir participé à OD et à l'Île de l'Amour augmente le statut d'un individu au point où il se ramasserait avec autant de capital social que Paul Desmarais, Jean Charest, un médecin ou un avocat réputé. pas toi ?

si tu donnes à ces gens du crédit parce qu'ils peuvent commanditer Guru pour 10 000 $ la photo, alors laisse-moi te dire que tu me sembles un peu trop impressionnable. de un, 10 000 $ c'est réellement peu pour tout le temps que ces gens passent à peaufiner leur image et leurs comptes Instagram. deuxièmement, c'est 10 000 $ par publicité, et ils font quoi, quelques publicités par année durant l'année ou les deux années sur laquelle ils réussissent à surfer sur leur succès ?

par curiosité, j'ai jeté un oeil sur le compte Instagram de la personne qui semble avoir le plus de followers sur le vol de Sunwing : Karl Sabourin (connais pas), participant d'OD Afrique du Sud, 80 000  followers. en 2020, et seulement en 2020, il a commandité une compagnie de villégiature (Levertendre), une entreprise de cases pour smartphones (u case) et Facebook marketplace. 

30 000 $ pour toute une carrière d'Instagrammeur. wow, la société est verte de jalousie. 

après, j'ai constaté que tous ces gens avaient des emplois en side-line (normal, parce qu'ils ne peuvent pas vivre des revenus d'Instagram). Karl Sabourin travaille dans la construction, il y en a une de l'Île de l'amour qui semble vendre des voitures, une autre qui est designer intérieur, etc.

ah non, je m'en tiens vraiment à ma théorie initiale : ces gens se font rire d'eux car ils ne sont pas considérés comme crédibles par la société ; et non pas parce que la société est jalouse ou envieuse de leur succès.

d'ailleurs, dans mon entourage (professionnels, universitaires, adultes) je doute vraiment qu'on connaisse le nom ne serait-ce que d'un seul de ces influenceurs. je pense que la plupart des gens de mon entourage les regarderaient de haut, ne leur accorderaient pas une once de crédibilité et n'envieraient pas du tout leur "succès".

après, il y a sûrement des gens qui sont véritablement jaloux de ces gens. mais je doute vraiment que ce soit le cas pour la majorité d'entre eux qui ne font que lire les nouvelles sur cette affaire et dont le mépris sous-tend un jugement sur les faibles qualités humaines de ces personnes (et non pas une jalousie quelconque sur leur statut). 

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il y a 8 minutes, Ecce Homo a dit :

comme je l'ai mentionné précédemment, les groupes qui ont le plus de capital social (encore là, ça dépend de la perspective adoptée, mais ça donne rigoureusement une idée) sont les richissimes hommes d'affaires et les dirigeants, suit les professionnels et l'intelligensia, puis les ouvriers et enfin les belliqueux.

je ne peux pas croire que le fait d'avoir participé à OD et à l'Île de l'Amour augmente le statut d'un individu au point où il se ramasserait avec autant de capital social que Paul Desmarais, Jean Charest, un médecin ou un avocat réputé. pas toi ?

si tu donnes à ces gens du crédit parce qu'ils peuvent commanditer Guru pour 10 000 $ la photo, alors laisse-moi te dire que tu me sembles un peu trop impressionnable. de un, 10 000 $ c'est réellement peu pour tout le temps que ces gens passent à peaufiner leur image et leurs comptes Instagram. deuxièmement, c'est 10 000 $ par publicité, et ils font quoi, quelques publicités par année durant l'année ou les deux années sur laquelle ils réussissent à surfer sur leur succès ?

par curiosité, j'ai jeté un oeil sur le compte Instagram de la personne qui semble avoir le plus de followers sur le vol de Sunwing : Karl Sabourin (connais pas), participant d'OD Afrique du Sud, 80 000  followers. en 2020, et seulement en 2020, il a commandité une compagnie de villégiature (Levertendre), une entreprise de cases pour smartphones (u case) et Facebook marketplace. 

30 000 $ pour toute une carrière d'Instagrammeur. wow, la société est verte de jalousie. 

après, j'ai constaté que tous ces gens avaient des emplois en side-line (normal, parce qu'ils ne peuvent pas vivre des revenus d'Instagram). Karl Sabourin travaille dans la construction, il y en a une de l'Île de l'amour qui semble vendre des voitures, etc.

Tu ne comprends pas, Ecce Homo. Je ne parle pas de capital social, je parle de privilèges induits et indus. Et je n'ai jamais donné le moindre crédit à ces gens. Je t'explique leur réalité. Les influenceurs devenus célèbres après avoir participé à des émissions de télé-réalité obtiennent de facto des partenariats avec des entreprises de différents secteurs, et ces collaborations impliquent normalement une rémunération facile. Au sortir de leur passage à OD, par exemple, s'ils aiment s'exhiber -- fort probable --, fortes sont les chances que ces gens puissent vivre de publicités sur leur plateforme. Et c'est ce qui rend amers un grand bassin de gens à leur égard : pendant que le citoyen moyen travaille des dizaines d'heures par semaine pour gagner quelques centaines de dollars, des quidams instantanément devenus populaires après avoir été sélectionnés pour participer à une télé-réalité ont la chance de gagner davantage en ne faisant, bien franchement, pas grand-chose.

T'as manifestement une compréhension limitée du phénomène, et j'ai ri un peu en lisant la manière dont tu t'y es prise pour estimer les revenus de Karl Sabourin. Moi, je peux te dire que j'en connais une bonne gang qui ont fait l'émission Occupation Double depuis son retour en 2017. Alanis a une piaule plus imposante et plus moderne que n'importe quel ostie de banlieusard de son âge. Dois-je rappeler qu'elle était commis dans un dépanneur avant de participer à l'émission. Tu penses qu'elle a obtenu son argent où ? J'ai vu de mes propres yeux des montants dans les six chiffres versés dans les comptes de deux participants par des entreprises partenaires. Et ce n'est même pas rien qu'une affaire de revenus, c'est aussi le mode de vie. Le citoyen moyen, comme je disais, se démène à chaque semaine pour gagner ses sous. Les influenceurs ont davantage tendance à jouir d'oisiveté.

On ne parle pas de quelques 30 000$, on parle de gens qui gagnent bien davantage et qui le gagnent facilement. Ensuite, faut dire que leur valeur auprès d'une entreprise s'essouffle rapidement après leur passage à une émission quelconque, à moins d'être assez habiles pour faire perdurer longtemps leur statut d'influenceur. Et il y a quelques faits indubitables. Par exemple : les filles pognent davantage que les hommes sur Instagram et peuvent tirer profit de cette occupation plus facilement, et les participants d'OD sont plus populaires que ceux de l'Île de l'amour. Je ne vois pas en quoi le fait que Karl Sabourin soit propriétaire de sa propre entreprise en construction change quoi que ce soit à mes propos. D'ailleurs, les participants se servent justement de leur portée pour mousser les ventes de leur entreprise personnelle, et les plus valeureux d'entre eux sont généralement ceux qui se sont lancés en business.

il y a 22 minutes, Ecce Homo a dit :

ah non, je m'en tiens vraiment à ma théorie initiale : ces gens se font rire d'eux car ils ne sont pas considérés comme crédibles par la société ; et non pas parce que la société est jalouse ou envieuse de leur succès.

Il n'était pas initialement question de faire rire d'eux, mais plutôt d'encaisser un tollé de calomnies démesurées par rapport à leurs actes.

 

il y a 23 minutes, Ecce Homo a dit :

d'ailleurs, dans mon entourage (professionnels, universitaires, adultes) je doute vraiment qu'on connaisse le nom ne serait-ce que d'un seul de ces influenceurs. je pense que la plupart des gens de mon entourage les regarderaient de haut, ne leur accorderaient pas une once de crédibilité et n'envieraient pas du tout leur "succès".

Pareillement ici, et puis quoi encore ? On n'a pas passé les derniers jours à se démener dans les sections commentaires des publications d'@od_scoop et @drama.qc.

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il y a 31 minutes, Carlos Crasseux a dit :

Tu ne comprends pas, Ecce Homo. Je ne parle pas de capital social, je parle de privilèges induits et indus.

ben c'est exactement la définition d'un capital social ; ce sont des privilèges qu'un individu bénéficie par rapport à d'autres individus grâce à son statut social. :)

c'est juste que j'utilise des petits mots savants, mais je t'assure qu'on parle exactement de la même chose.

juste pour en rajouter une couche, une autre preuve que les influenceurs ont peu de capital social, c'est que les médias rient constamment d'eux. déjà en 2019, ils se foutaient de leur gueule (voir cet amusant sketch mettant en scène des parents qui apprennent avec désarroi que leur fils est influenceur). ce sketch traduit d'ailleurs une réalité bien présente, soit que peu de parents seraient fiers d'apprendre que leur enfant veut devenir influenceur. médecin, avocat, comptable, enseignant ou gestionnaire oui, mais certainement pas influenceur !

une autre preuve qu'ils n'ont pas de capital social (ou de privilèges induits pour utiliser tes mots) : toutes ces menaces de mort et cette déferlante de haine que tu déplores passe comme de l'eau sur le dos d'un canard face aux autorités. quelqu'un de crédible comme, disons, Pauline Marois (hihi) recevrait exactement les mêmes menaces, je te dis que ça ne prendrait pas une journée pour que la Sûreté du Québec fasse les recherches et débarquent chez les auteurs des menaces pour les mettre en prison. là, tout le monde s'en fout et on se dit que, de toute façon, "ils l'ont mérité" ou que "ça vient avec le métier". ça t'en dit quoi sur leurs privilèges induits ?

tant mieux si quelques uns de ceux-là réussissent à tirer leur épingle du jeu et à se financer un beau bungalow à Laval. sincèrement contente pour eux. mais ça ne fait pas d'eux des gens qui ont des "privilèges induits" pour autant, en mon sens. ils travaillent autant que n'importe qui pour cet argent et je suis persuadée que le cash down pour leur maison est durement gagné et non pas volé (après, moi, je vois bien tout le travail qu'il y a derrière une photo commanditée à 10 000 $. mais certains non, c'est probablement une question de perspective rendu là). 

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il y a une heure, Ecce Homo a dit :

une autre preuve qu'ils n'ont pas de capital social (ou de privilèges induits pour utiliser tes mots) : toutes ces menaces de mort et cette déferlante de haine que tu déplores passe comme de l'eau sur le dos d'un canard face aux autorités. quelqu'un de crédible comme, disons, Pauline Marois (hihi) recevrait exactement les mêmes menaces, je te dis que ça ne prendrait pas une journée pour que la Sûreté du Québec fasse les recherches et débarquent chez les auteurs des menaces pour les mettre en prison. là, tout le monde s'en fout et on se dit que, de toute façon, "ils l'ont mérité" ou que "ça vient avec le métier". ça t'en dit quoi sur leurs privilèges induits ?

 

Les privilèges induits dont je parle ne se synchronisent pas forcément avec l'opinion populaire, justement. En fait, l'un se répercute négativement sur l'autre. Lorsque je parle de privilèges induits, j'entends toutes ces opportunités exclusives qui sont hors de portée pour le citoyen moyen et qui, même si pas toujours enviables -- ce n'est effectivement pas tout le monde qui aimerait devenir le panneau publicitaire de Virgin Mobile, de Budweiser et de Nivea dans la même semaine à travers trois publications Instagram --, l'avantage plus global qui en découle l'est pour un grand nombre de gens -- gagner de l'argent en si peu d'effort. Et oui, contrairement à ce que t'avances, il est assez facile de réaliser ce genre de photos. Très facile, en fait.

Le fait qu'on tolère davantage les menaces de mort ou des quantités astronomiques d'invectives à leur endroit ne change rien aux privilèges dont ils bénéficient, et ça c'était en fait ce que je déplorais et questionnais en page 1, mais semblerait que t'aies perdu un peu le fil en concentrant davantage ton attention sur le succès de ces gens. Je m'en crisse, de leur succès, ou de qui vit d'Instagram ou non.

Pourquoi tant de hargne à leur endroit ? Pourquoi quand il est question de la notion d'influenceur, on peut se permettre tous les mots les plus perfides à leur endroit, et qu'en prenant quelques pas de recul, on peine à comprendre l'ampleur de la réaction face aux gestes initialement commis ? Et pas rien que cette semaine ; l'opinion collective a tendance à être plus acerbe quand il est question d'influenceurs, peu importe ce qui leur est reproché. Y a deux personnalités du showbiz québécois qui se sont retrouvés au coeur de scandales dans les dernières années pour avoir harcelé sexuellement un paquet de leurs collègues et ils n'ont même pas eu à dealer avec le tiers de toute la vindicte populaire qu'ont récolté les gens qui ont fait la fête à Tulum cette semaine. Ils ont été critiqués, certes, mais je n'en ai pas vu autant. Il me semble que les gestes d'une Maripier Morin ou d'un Éric Salavail sont biiiien plus condamnables que des gens qui ont, par effet de foule, dans l'euphorie du moment, ôté leur masque et bu à même une bouteille de Grey Goose dans un avion. Tu ne trouves pas ça pitoyable, toi, que cet agissement à lui seul -- et faut préciser que les images dans l'avion ne montrent qu'une vingtaine de personnes, alors qu'il y avait davantage de passagers et tous ceux qui ont été identifiés comme ayant pris part à ce voyage ont été harcelés outre mesure depuis lundi -- suffise à générer des centaines et des centaines de commentaires haineux sur Instagram et Facebook, des menaces, des pertes d'emploi ?

Rachel Cantin, par exemple : on sait qu'elle était à bord de cet avion, mais pas la moindre apparition dans les images publiées en story où l'on pouvait y voir les gens se déhancher sans leur masque. Si ça se trouve, elle était peut-être assise sur le siège 31B avec son couvre-visage à attendre. Mais ça n'a pas empêché les gens de la menacer et l'insulter, en messagerie privée (voir mon message plus haut) ou en public, en commentaires sur les publications qui la concernaient.

Cette irrécusable démesure dans l'acharnement qu'on lui réserve ne serait-elle pas un petit peu fomentée par le fait qu'elle est une jeune femme jolie correspondant à tous les standards de beauté de la femme occidentale ? :)

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il y a une heure, Carlos Crasseux a dit :

Et oui, contrairement à ce que t'avances, il est assez facile de réaliser ce genre de photos. Très facile, en fait.

mais avant d'en arriver là, il y a préalablement eu un travail qui a été fait pour créer une image "marketable" de la personne. des centaines voire des milliers de publications ont été effectuées, des centaines d'heures ont été investies pour alimenter le réseau de contacts et une quantité innombrable de voyages, d'habits et de produits de beauté ont été achetées à ses frais.

c'est l'ensemble de ce travail et les résultats qui en découlent (le nombre de followers,  le narratif et l'image glamourisée) qui fait en sorte qu'aujourd'hui, elle devient monnayable. ce n'est donc pas juste la photo qui est monnayable ; c'est tout ce qui a été fait en amont afin de pouvoir, par une simple photo et grâce à son image et sa popularité, permettre à des entreprises d'engranger des centaines de ventes de leurs cochonneries. et pour une photo monnayée, elles doivent en avoir préalablement publié des dizaines sans recevoir un sou.

selon moi, cela ne relève pas du tout d'un privilège, mais d'un travail et d'un certain talent et flair qu'il faut quand même leur reconnaitre. je suis certaine que ce n'est pas du tout facile de faire sa place dans ce métier, ne serait-ce que parce que le milieu m'apparaît extrêmement compétitif et exigeant.

sinon, les participants des téléréalités participent à leurs propres frais, donc ils doivent prendre congé de leur travail et accepter de ne recevoir aucun salaire pendant plusieurs mois pour participer à ces shows. ça aussi ça devient monnayable, une fois qu'ils ont gagné en popularité. 

à moins de s'appeler Kendall Jenner et d'engranger 250 000 $ par photo à cause qu'on est une Jenner, je ne vois pas en quoi recevoir 10 000 $ pour une photo, alors qu'on était à la base une personne complètement inconnue qui a décidé d'investir des milliers d'heures pour se créer une image monnayable, relève d'un privilège.

moi, je prendrais exactement la même photo pour la publier sur mon Instagram à 70 followers, je peux te dire ce que ça vaut zéro dollars. et si je veux que ça vaille 10 000 $, je vais devoir commencer travailler sans salaire pendant un moment (et je ne réussirai probablement pas anyway).

il y a une heure, Carlos Crasseux a dit :

Pourquoi tant de hargne à leur endroit ? Pourquoi quand il est question de la notion d'influenceur, on peut se permettre tous les mots les plus perfides à leur endroit, et qu'en prenant quelques pas de recul, on peine à comprendre l'ampleur de la réaction face aux gestes initialement commis ?

je peux certainement répondre à ta question. et non, la perspective que j'utiliserai ne sera pas féministe. selon moi, ce n'est pas la jalousie qui rend les gens perfides à leur endroit, mais plutôt parce que le métier d'influenceur est associé à beaucoup de préjugés (qui sont bien exemplifiés dans le sketch que j'ai cité dans mon message précédent).

les influenceurs sont vus comme des personnes immatures, narcissiques, dénudées de profondeur et d'intelligence et complètement obsédées par leur image. en plus, ils représentent l'apogée du consumérisme occidental par leur mode de vie axé sur les voyages et la présentation ostentatoire de produits et occupations mondains, lesquels sont déconnectés de la réalité. c'est cela qui facilite particulièrement le discours haineux envers les influenceurs de Sunwing. certes, il y a eu l'erreur de ne pas avoir respecté les consignes sanitaires dans un climat social déjà tendu par rapport à ce sujet. mais, par dessus cela, leur métier d'influenceurs n'est pas considéré comme noble ce qui les rend susceptible aux attaques haineuses.

fort probablement que si ça avait été un party Sunwing de médecins, d'infirmières ou de philanthropes, il n'y aurait pas eu autant de haine à leur endroit.

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