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L'accent québécois authentique en voie d'extinction


Déchet(s) recommandé(s)

Le 2019-05-17 à 19:42, Sikaneba a dit :

Eh bien je vais peut-être t'apprendre quelque chose (ou pas). Le genre des mots n'est pas déterminé par une communauté de personnes mais bien par le suffixe du mot en tant que tel. Par exemple, tous les mots qui se terminent par ion seront masculins : un ion, un avion, un pion, etc. Autre exemple, les mots en an : un divan, un cadran, un plan. Les mots qui se terminent en tion seront au féminin : une potion, une lotion, une caution et bla bla bla. C'est de cette manière que les genres sont attribués. Évidemment il y a des exceptions si on fait référence à un trampoline alors que la majorité des mots dont le suffixe est ine sont généralement au féminin. Exception aussi pour tarentule alors que le suffixe ule suggère le masculin : un testicule, un funambule, un vestibule.

Voilà. :aw_yeah:

Oui, parce que c'est connu que c'est Jupiter lui-même qui a décidé des genres grammaticaux des suffixes en latin. La légende veut (mais tu dois déjà la connaître) qu'il ait fait connaître ses préférences grammaticales à tous les Romains et Romaines directement sur leur tablette via Snapchat. Comme la capture d'écran n'avait pas encore été inventée (c'était il y a vraiment longtemps!), les scribes n'auraient pas eu le temps de recopier le snap intégralement. Et c'est ce qui explique pourquoi, parfois, on a des exceptions comme celles que tu mentionnes.

*insérer un bonhomme qui se dandine pour aucune bonne raison*

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il y a 28 minutes, Athos a dit :

Oui, parce que c'est connu que c'est Jupiter lui-même qui a décidé des genres grammaticaux des suffixes en latin. La légende veut (mais tu dois déjà la connaître) qu'il ait fait connaître ses préférences grammaticales à tous les Romains et Romaines directement sur leur tablette via Snapchat. Comme la capture d'écran n'avait pas encore été inventée (c'était il y a vraiment longtemps!), les scribes n'auraient pas eu le temps de recopier le snap intégralement. Et c'est ce qui explique pourquoi, parfois, on a des exceptions comme celles que tu mentionnes.

*insérer un bonhomme qui se dandine pour aucune bonne raison*

Effectivement, je connaissais déjà la légende. Jupiter a décidé des genres grammaticaux des suffixes en brandissant son foudre en direction de la terre et en s'exclamant : Qu'il en soit ainsi! :aw_yeah:

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  • 8 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Le français était une des langues les plus monotones du monde: trois notes seulement comparé à l'anglais qui joue sur sept notes et le russe qui lui joue sur neuf.

Naturellement, le français se parle sans grande divergence sonore, ce qui donne aussi un charme spécifique à notre langue: sa douceur et l'absence de sons brutaux sont très appréciées par les personnes étrangèr·es qui aiment le français.

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http://www.slate.fr/story/187962/pourquoi-anglais-si-difficile-parler-france-accent

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:notbad: bah, les russes que je connais parle crissement mal le francais, on comprend rien. peut etre ils ont la capacité d'apprendre plein de langues mais y peuvent ben laisser faire. 

 

 

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Ce que la langue française doit à la lettre «e»

 Les locuteurs du français, génération après génération, ont renoncé aux effets les plus colorés et sonores des langues romanes, pour léguer aux francophones une langue marquée par davantage de sobriété. Le e muet apporterait une douceur, une politesse à la langue française.

Équipé de cette lettre e, le pronom je apparaît bien terne par rapport à un altier I anglais, droit comme un 1, ou un io italien, équipé de deux voyelles sonores. Une des conséquences serait que «la culture française met moins en avant le moi alors qu'il est bien vu de se la ramener dans le monde anglo-saxon», note Alain Borer. Pour compenser ce frêle je, les francophones ont doté leur pronom d'une béquille: «moi, je». 

Remontons d'une quinzaine de siècles, à l'arrivée des Francs dans le Nord de la Gaule. Ce peuple germanique a non seulement légué son nom à un pays et à une langue, mais ses locuteurs ont aussi bouleversé la phonétique des Gallo-Romains. Ils accentuaient fortement la syllabe de chaque mot. Résultat: si la syllabe accentuée était protégée, les autres se sont affaiblies. Quitte à s'amuïr et s'éteindre.

À l'image d'une géologie linguistique où les roches les plus friables s'érodent, les voyelles des mots de source latine ont progressivement perdu, dans le gosier francophone, l'intensité de leur sonorité. Le a figure parmi les victimes. Schŏla latin a dérivé vers école: le a final, qui imposait au locuteur d'ouvrir grand la bouche, a mué en un e si discret qu'il en est muet, emporté dans le torrent de l'oralité. Au contraire, le o de schŏla, parce qu'il était accentué, a pu se maintenir. Idem pour l'italianisme pasta: le premier a, parce qu'il était accentué, s'est maintenu, tandis que le second a disparu, remplacé par un e inaudible. Pareil pour ce mot étonnant: monsieur. L'accent portait sur la seconde syllabe, sieur. La première, négligée par le locuteur, s'est affaiblie jusqu'à se prononcer comme un e. Alors même que la graphie n'a pas changé, ce qui a de quoi interpeller les apprenant·es français·es... L'ultime stade d'érosion est l'élision qui aboutit à «m'sieur».

http://www.slate.fr/story/188067/langue-francaise-lettre-e-prononciation-evolution

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  • 1 an plus tard...

L’accent québécois n’est pas archaïqueLe français québécois est reconnaissable à quatre grands traits que les linguistes peuvent décrire de manière très technique. 

 

La première caractéristique s’appelle l’« assibilation ». Cela consiste à transformer une consonne occlusive (par exemple t, d) en sifflante (comme s ou z). Par exemple, « tu dis » au Québec se prononce « tsu dzis ». Une personne à l’oreille peu exercée entendra « Suzie ». Rien de nouveau sous le soleil : toutes les langues romanes ont réalisé par le passé l’assibilation complète des t devant des i, qui sont devenus des s, comme dans « inertie » ou « attention ». 

Un autre trait spécifique est le relâchement des voyelles phonétiques i, u, ou. Elles sont prononcées de manière plus ouverte, si bien que « vite », « jupe » ou « poule » glissent vers « vét », « jeupe » ou « pooule » (du moins à l’oreille des Européens). « Ce sont des prononciations qui ne sont pas stigmatisées au Québec, note Wim Remysen, et qu’on va entendre même dans un contexte très formel, dans les entrevues télévisées, les discours. » On ne peut pas en dire autant des deux autres grands traits, moins bien considérés par de nombreux Québécois eux-mêmes, et qui sont circonscrits au parler familier ou populaire. 

Par exemple, la diphtongaison. Une diphtongue (prononcez « dif-ton-gue »), c’est une voyelle à deux timbres. « Neige » glisse alors vers « naège » et « fête » vers « fayte » ou encore « faète ». Le phénomène touche aussi les voyelles nasales : « camp » va sortir comme « ca-amp » ou « brun » comme « bra-un ».

Un quatrième trait, que Wim Remysen a beaucoup étudié, donne à la voyelle nasale « an » un timbre qui approche du « in ». N’ayons pas peur des mots : le terme technique est « réalisation antérieure du [ɑ̃] ». « Maman » devient « mamin » et « souvent » devient « souvint ». « Mais dans 15 ans, ce sera encore différent. La langue évolue constamment. » Un peu comme le gros r roulé de la génération de Robert Charlebois, qu’on entend maintenant rarement.

https://lactualite.com/societe/laccent-quebecois-nest-pas-archaique/

 

 

 

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Personnellement, je dis ''fight'' à la place de ''fête''. Ou ''combat'', parfois.

Je dis ''cartron'' pour ''carton''.

Je dis ''hot doy'' pour ''hot dog''

Si on dit ''hot doy'', peut on dire ''POYO'' ?
Btw, on dit ''glace à saucisse'' à la maison depuis un mauvais reportage francais qui ne semblait pas comprendre le concept des pogos surgelés.

Quand je commande au Miami Deli, j'essaye toujours de dire ''onion ring'' le plus flou possible: ''nieuneune nwuingue'', jusqu'à ce qu'on me comprenne. C'est mon test pour savoir si j'ai affaire a une Nancy de metier ou une Sabrina perdue...

 

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Vous me faites penser, ça fait des années que ma copine et moi jouons les personnages de "Roger et Ginette", vieux couple marié depuis 35 ans, complètement encrassés dans leur routine, et on leur fait parler en québecois de fin fond de rang, style :

Moi : aye Roger, fâ huit mois qu'tu trâvâilles pô, chu tannée d'te wouére sul divan. trouve-toé une job môdite marde !

Elle : ben lo Ginette, j'charche, j'charche pis j'trouve pô batinse, les races y ont toute pris ! Maudites rrraces ! 

Avec le confinement, on a vraiment abusé de Roger et Ginette. :)

Pour les courageux, c'est ici —> 

 

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  • 11 mois plus tard...
  • 4 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...
Il y a 5 heures, Иди и смотри a dit :

Messemble qu'a 2min23 on comprend c'est qui... Wesh.

En effet, c’est la seule qui a un accent québécois "standard", donc on serait en droit de s’attendre à ce qu’elle soit née au Québec.

Aurais-tu réussi à mystifié le grand jury Foulard ?

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Il y a 16 heures, Orphelin du crazy a dit :

En effet, c’est la seule qui a un accent québécois "standard", donc on serait en droit de s’attendre à ce qu’elle soit née au Québec.

Aurais-tu réussi à mystifié le grand jury Foulard ?

Mon point aussi c'est que la majorité de ''ces'' filles, camouflent leurs accent et sont bonnes pour parler avec des accents standard voir nowhere.  Et L'immigration Italienne a rendue ca très crédible.

Je l'aurais mystifié.
j'ai un accent plutôt batard.
C"est pas toute les quebecois qui s'en rendent compte

Quand les quebecois ont un doute, je leur dis que je m'appelle Nathan et que je viens de Natashquan, et les doutes s'estompent.

. J'aime me faire a croire que je suis versatile et que je suis capable d'un francais standard. Mais je dois avouer que me ma vie de bum commence a être longue et je ne sais peut-etre plus parler un vrai francais standard comme bien des quebecois peuvent le faire.
J'ai peut-etre juste un dernier souffle d'accent francais pour me sauver le cul et faire a croire aux plus dupes que je maitrise la langue du vieux continent.

Je ne tiens pas a garder cet accent, il ne m'a pas aider au secondaire, je ne compte pas retourner dans le France. Je pense vraiment avoir un dialecte et accent francais quand je parle a mon père, et peut-etre à ma mère.

Je singe le francais peut-être mieux qu'un quebecois... La victoire.
 

 




BONNNE SaINt JEAAN LA GAGNE!
 

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  • 2 mois plus tard...

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