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Cathy Gautiher


Déchet(s) recommandé(s)

On peut maintenant en parler car la plupart des interdictions de publications ont été levées et que le procès est finalement débuté.

Rappel des faits :

Le 1er janvier 2009 un appel au 9-1-1 lance les policiers vers une macabre découverte. La mère blessée, au seuil de la mort avait appelé les secours. Autour d'elle on retrouve son mari de 46 ans et leur 3 enfants âgés de 4, 7 et 12 ans, tous décédé.

Premier réflexe des médias et de la population portaient à croire à un drame familiale, peut-être un dispute qui a mal tournée mais rapidement les preuves trouvés sur le lieu force la police a mettre en état d'arrestation la mère. Toutes les preuves portent à croire qu'elle a aidé son mari à tuer leurs 3 enfants et qu'ils ont ensuite conclue un pacte de suicide.

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Depuis 2 jours le procès est en court et nous avons droit à de plus importants détails (surtout en raison des lettres retrouvé sur place et celles envoyés avant le drame) tel que :

- Les enfants n'ont pas été vidé de leur sang contrairement à ce que la rumeur laisse croire (ils étaient couvert de sang lors de la découverte de leur corps);

- Le mari est fort probablement décédé en s'ouvrant les veines. Son état de santé fragile (il avait fait un infarctus) et la quantité d'antidépresseur retrouvé dans son sang ont certainement contribué à son décès;

- Que la mère, Cathy Gauthier, a eu une enfance difficile dans sa famille d'acceuil et qu'elle gardait beaucoup de rancoeur envers ses parents adoptifs;

- Que le couple avait d'énorme difficulté financière, avait perdu leur travail et avait récemment fait faillite;

- Et beaucoup d'autre chose, plusieurs restent à venir.

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Mes premières conclusions laisse supposé que les deux parents étaient dans une forte dépression et que le passé de la mère pourrait lui avoir causé des dommages psychologiques et la rendre plus vulnérable à la dépression.

Reste que je ne comprendrai jamais les gens qui tuent leur propre enfant. Au delà de la maladie mentale qui pouvait les affecter, ça demeure tes enfants et les parents ont le devoir le les protéger, pas de les tuer.

L'une des lettre du couple mentionne qu'ils emportent leurs enfants avec eux car ils trouveraient cruel de les laisser dans ce monde sans espoir et sans moral, qu'ils ont fait ça par amour. Voici d'ailleur un extrait de la lettre retrouvé sur place.

« Nous avons décidé de quitter avec les enfants pour une vie meilleure. Ce n'est pas un geste cruel, c'est un geste d'amour. Ce qui serait cruel, ça aurait été de laisser les enfants derrière nous. Lors de la lecture de ce document, nous serons tous décédés. »

« Nous sommes fatigués de vivre dans un monde sans valeur, fatigués de faire semblant que tout va bien. Ce n'est plus réaliste de croire à un avenir meilleur pour les enfants. »

« Un mois de décembre 2008 triste et pauvre. Nous avons décidé de quitter cette vie et d'emporter avec nous nos enfants, notre seule richesse. »

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Une chose est certaine, on ne doit pas prendre la dépression à la légère!

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Elle semblait beaucoup se victimiser. Dans ses lettres, la faute revient à sa mère adoptive, à ses compagnes de travail, aux refus d'un prêt de 10 000$.

Effectivement, dans ce qu'on nous dévoile des lettres envoyés elle critique sa mère adoptive de ne pas l'avoir aidé, elle critique et menace ses anciens patrons qui l'ont congédiée, bref elle rejette leur condition de vie sur le monde cruel et immorale qui l'entoure.

A-t-on affaire à une personne qui n'est pas en mesure de prendre ses responsabilités et qui à l'habitude de se défiler lorsqu'elle doit les prendre? Si c'est le cas imaginer l'enfer qu'elle doit vivre d'être obligé de faire face à la justice sans pouvoir s'enfuir.

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Elle doit regretter de ne pas s'être enlevée la vie. La dépression n'est pas à prendre à la légère, effectivement, il suffit de prendre exemple sur les drames familiaux, il y en a de plus en plus au Québec. Comment prévenir ce genre de situation? C'est du cas par cas, dans le sens que des dépressifs, il y en a beaucoup, mais comment savoir qui commettra ce genre de crime. Cathy Gauthier est un cas parmi tant d'autres, la différence est qu'elle n'a pas accompli le pacte entièrement et que maintenant il est possible d'en discuter et d'essayer de comprendre pourquoi un couple en arrive là grâce aux informations qu'elle prête à fournir.

Modifié par MackBlack
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J'ai toujours de la misère à comprendre pourquoi des gens aux statuts d'emplois si précaires font autant d'enfants. Elle était à son troisième, et son mari a son sixième, il avait d'ailleur perdu la garde de ses trois premiers, mais je ne sais pas s'il gardait contact.

D'ailleurs, sont mari était sans-emploi depuis plusieurs mois, à ce que j'ai cru comprendre, lorsqu'elle est tombée enceinte de son dernier enfant.

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Bah, plusieurs raisons peuvent expliquer le pourquoi. Il y a ceux qui sont contre l'avortement ou ceux qui pensent qu'ils vont réussir à se rétablir financièrement. Faut pas oublier que dans le cas de Cathy Gauthier et son mari, le travail ou la famille n'était certainement pas l'unique raison de leur dépression. C'est beaucoup plus profond, plus ancrée dans le passé je crois.

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Elle doit regretter de ne pas s'être enlevée la vie. La dépression n'est pas à prendre à la légère, effectivement, il suffit de prendre exemple sur les drames familiaux, il y en a de plus en plus au Québec. Comment prévenir ce genre de situation? C'est du cas par cas, dans le sens que des dépressifs, il y en a beaucoup, mais comment savoir qui commettra ce genre de crime. Cathy Gauthier est un cas parmi tant d'autres, la différence est qu'elle n'a pas accompli le pacte entièrement et que maintenant il est possible d'en discuter et d'essayer de comprendre pourquoi un couple en arrive là grâce aux informations qu'elle prête à fournir.

J'aimerais bien savoir pourquoi finalement elle a téléphoné au 9-1-1. Car si j'ai bien compris les faits, elle s'est aussi ouvert les poignets mets n'a pas succombé à ses blessures. A-t-elle paniqué de voir tout le monde mort autour d'elle? A-t-elle trop souffert de ses blessures et ne pouvait plus supporter la douleur et a demandé de l'aide? A-t-elle planifiée de ne pas mourir?

J'ai toujours de la misère à comprendre pourquoi des gens aux statuts d'emplois si précaires font autant d'enfants. Elle était à son troisième, et son mari a son sixième, il avait d'ailleur perdu la garde de ses trois premiers, mais je ne sais pas s'il gardait contact.

D'ailleurs, sont mari était sans-emploi depuis plusieurs mois, à ce que j'ai cru comprendre, lorsqu'elle est tombée enceinte de son dernier enfant.

L'emploi ne devraient pas être une condition pour avoir des enfants. Il y a moyen de bien élevé des enfants avec un minimum de revenu et de débrouillardise. De plus, c'est quoi un emploi non précaire? Au regard de la situation économique actuelle ça n'existe pas des emplois non précaire...

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J'aimerais bien savoir pourquoi finalement elle a téléphoné au 9-1-1. Car si j'ai bien compris les faits, elle s'est aussi ouvert les poignets mets n'a pas succombé à ses blessures. A-t-elle paniqué de voir tout le monde mort autour d'elle? A-t-elle trop souffert de ses blessures et ne pouvait plus supporter la douleur et a demandé de l'aide? A-t-elle planifiée de ne pas mourir?

Oui, ce sont tous des questionnements auxquels tout le monde aimerait avoir des réponses. Cependant, si elle avait planifié de ne pas mourir, alors pourquoi s'avoir ouvert les poignets? À moins qu'elle l'a fait en même temps que son mari afin qu'il croit qu'elle allait se suicider également.

C'est une bonne chose qu'elle soit en vie pour répondre à ces questionnements, mais uniquement dans la mesure où elle collabore entièrement.

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Je l'avais déjà mentionné lors des événements mais je crois que ce cas, si elle avait réellement l'intention de se suicider, est une occasion unique de pousser encore plus loin nos connaissances vis-à-vis de la dépression.

Chaque drame familiale nous laisse avec plusieurs questions sans réponses car les auteurs sont morts. Par contre ici on se retrouve avec une survivante. On devra tenter d'avoir sa collaboration et lui assigner des chercheurs pour pousser plus loin l'étude de ce cas.

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Prison à vie, point.

Ce n'est pas parce que c'est une pôôôvre petite femme dépressive qu'on doit essayer de justifier ou pardonner son acte. Je rappelle qu'on ne lui reproche pas d'avoir fait une tentative de suicide, mais plutôt d'avoir tuer ses trois innocents enfants.

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Ça me brise le coeur en 100 000 000 morceaux ces histoires-là.

Je "comprends" le mécanisme qui fait en sorte que des parents posent de tels gestes, mais c'est impardonnable. Il y a tellement de gestes à poser pour se reprendre en aide avant d'en arriver là.

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Prison/asile à vie.

Qu'elle soit dépressive ou non, un meurtre reste un meurtre. Cette femme-là est dangereuse et doit être mise hors de la société.

Hôpital psychiatrique à vie. Ce serait mon verdict.

Ça me donne froid dans le dos. Des enfants.... Qui sommes-nous pour DÉCIDER que c'est mieux de tuer ses enfants pour les empêcher de souffrir de notre suicide? Ils souffriront, sti! Pis ils vivront leur vie, nous les aiderons à passer à travers.

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Je n’ai aucune pitié pour cette femme-là, mais vraiment aucune. Pauvre tarte qui n’est même pas foutue de réussir son propre suicide. Non mais, de quel droit des parents peuvent-ils se permettre d’enlever la vie à des enfants sous prétexte qu’eux sont en dépression ? Qui sont-ils pour décider de leur destinée ? C’est dans des circonstances comme celle-là que je serais en faveur de rétablir la peine de mort. T’as voulu mourir ? Crève au bout d’une corde, ma chienne. Ça me fait rager.

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Je n’ai aucune pitié pour cette femme-là, mais vraiment aucune. Pauvre tarte qui n’est même pas foutue de réussir son propre suicide. Non mais, de quel droit des parents peuvent-ils se permettre d’enlever la vie à des enfants sous prétexte qu’eux sont en dépression ? Qui sont-ils pour décider de leur destinée ? C’est dans des circonstances comme celle-là que je serais en faveur de rétablir la peine de mort. T’as voulu mourir ? Crève au bout d’une corde, ma chienne. Ça me fait rager.

Loin de moi l'idée de la défendre mais ton texte me fait croire qu'il y a encore beaucoup de préjugés ou d'incompréhension vis-à-vis la dépression.

Une personne fortement dépressive peut rapidement perde la raison et commettre des actes qu'elle ne ferait pas si elle serait seine d'esprit. Je ne pense pas qu'elle a utilisé le prétexte de la dépression pour décider de tuer ses propres enfants. Sa dépression non diagnostiquée et non traitée l'a conduit à faire un raisonnement sur son avenir et celui de leur famille, loin de la réalité.

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Loin de moi l'idée de la défendre mais ton texte me fait croire qu'il y a encore beaucoup de préjugés ou d'incompréhension vis-à-vis la dépression.

Une personne fortement dépressive peut rapidement perde la raison et commettre des actes qu'elle ne ferait pas si elle serait seine d'esprit. Je ne pense pas qu'elle a utilisé le prétexte de la dépression pour décider de tuer ses propres enfants. Sa dépression non diagnostiquée et non traitée l'a conduit à faire un raisonnement sur son avenir et celui de leur famille, loin de la réalité.

Sérieusement, je commence à trouver que la dépression a le dos large. C'est devenu l'excuse type de toutes personnes ayant commis des actes du même genre. On a des ressources au Québec, c'est pas comme si on vivait in the middle of nowhere. Il ne faudrait pas oublier non plus qu'il y en a des tonnes de personnes en dépression et qu'elles n'ont pas toutes la rage de mourir et de faire mourir leur entourage. J'en peux plus d'entendre ce genre de propos qui, au bout du compte, discrédite les dépressifs qui ont le courage et la volonté de se faire aider et de s'en sortir. Elle voulait mourir la madame ? Eh bien qu'on la mette dans une pièce vide avec une corde, un crochet et une chaise. Ainsi, on aura $88 000 de moins à contribuer pour la faire vivre entre les barreaux.

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J'ai du mal à comprendre pourquoi que c'est madame qui est suicidaire mais c'est les enfants qui meurent au bout du compte, il y a erreur quelque part. Je vous propose donc de rectifier la situation en organisant un GT-Lynchage à l'endroit de Cathie Gauthier comme dans le bon vieux temps; on se donne rendez-vous chez moi pour un visionnement de Mississipi Burning histoire de se crinquer, on embarque dans nos Volkswagen de justice expéditionnaire prévues à cet effet, on prend d'assaut son lieu de détention avant de lui couper les poignets nous aut' même, la raser et la brûler au bûcher comme c'est la coutume pour les sorcières de son genre.

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Sérieusement, je commence à trouver que la dépression a le dos large. C'est devenu l'excuse type de toutes personnes ayant commis des actes du même genre.

J'aurais le goût de dire ''criss de conne'' mais je vais me retenir vu qu'on est dans la centrale.

Lorsqu'il y a un diagnostic de dépression ce n'est pas une ''excuse'' mais une cause. Bien sur qu'ils ne commettent pas tous des meurtres et des suicides. Par contre on signale qu'il y a environ 20% des gens seront touchés par la dépression au moins une fois dans leur vie. On estime aussi que 70% des gens qui se suicide étaient atteint de dépression. Une dépression majeure peu aussi mettre la table pour accentuer des problèmes psychologiques déjà présent chez un individu.

Il est aussi facile de dire ''pourquoi elle n'a pas été cherché de l'aide?'' mais c'est loin d'être aussi facile. La dépression est souvent difficile a diagnostiquer par soi-même. Très peu de dépressif vont se rendre compte de leur état, le signal d'alarme vient souvent de l'entourage. Si on pense au cas actuel, il est facile de déduire que le mari était aussi dépressif. Si en plus ils n'avaient plus d'emploi, que les liens avec sa famille étaient difficile et que leur interaction sociale n'était pas très élevé (ils étaient quand même arrivé il y a peu dans la région) on se demande qui aurait été en mesure d'intervenir pour leur faire prendre conscience de leur état.

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J'aurais le goût de dire ''criss de conne'' mais je vais me retenir vu qu'on est dans la centrale.

Lorsqu'il y a un diagnostic de dépression ce n'est pas une ''excuse'' mais une cause. Bien sur qu'ils ne commettent pas tous des meurtres et des suicides. Par contre on signale qu'il y a environ 20% des gens seront touchés par la dépression au moins une fois dans leur vie. On estime aussi que 70% des gens qui se suicide étaient atteint de dépression. Une dépression majeure peu aussi mettre la table pour accentuer des problèmes psychologiques déjà présent chez un individu.

Il est aussi facile de dire ''pourquoi elle n'a pas été cherché de l'aide?'' mais c'est loin d'être aussi facile. La dépression est souvent difficile a diagnostiquer par soi-même. Très peu de dépressif vont se rendre compte de leur état, le signal d'alarme vient souvent de l'entourage. Si on pense au cas actuel, il est facile de déduire que le mari était aussi dépressif. Si en plus ils n'avaient plus d'emploi, que les liens avec sa famille étaient difficile et que leur interaction sociale n'était pas très élevé (ils étaient quand même arrivé il y a peu dans la région) on se demande qui aurait été en mesure d'intervenir pour leur faire prendre conscience de leur état.

J'aurais envie de dire «criss d'imbécile» mais je vais aussi me retenir parce qu'on est dans la Centrale médiatique.

La pauvre criss de folle (pis là j'me retiens pas) a été capable de faire 911 pour crier sa détresse lorsqu'elle s'est rendue compte que toute sa petite famille - pour qui elle vouait un si grand amour - venait de crever par SA FAUTE et celle de son CON DE MARI. Si elle a été assez vigilante pour sauver sa peau de meurtrière en constatant qu'elle n'était pas tuable, pourquoi ne pas l'avoir fait pour crier sa détresse avant de commettre l'irréparable ? Oui c'est facile d'aller chercher de l'aide; ça prend juste le guts de l'faire.

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