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Étudier en cinéma à l'université ?


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T'es lassant avec tes discours de matérialiste pratique. Tu sembles penser que la vie se compose uniquement d'une série de gestes sûrs et médités avec froideur dans le but de tirer le plus grand profit possible dans le plus court laps de temps. Étudier en administration, en informatique, en médecine, check. Obtenir un emploi stable avec de bonnes possibilités d'avancement, check. Faire des placements assurant une retraite confortable, check.

Certainement, avec cette philosophie tu ne risques pas de manquer de rien, mais de mon point de vue je trouve ça plutôt drabe. Étudier dans un domaine qui nous passionne, faire ce que l'on aime, se jeter dans le vide avec notre motivation et notre passion comme seuls filets, c'est aussi ça, vivre. S'épanouir dans un domaine qui nous stimule, se battre pour faire sa place, ça apporte tout autant sinon plus de fierté que de faire des études de fonctionnaire.

Je sais pas si t'es en mesure de comprendre ça par contre, parce que j'ai remarqué chez les gens de ta caste une propension bien marquée au mépris et à la condescendance envers ceux qui ont le malheur de se passionner pour un domaine artistique.

Je comprend parfaitement ton point de vu, mais force est de constater que les amis que je connais qui ont étudié en cinéma ont été déçu par leur expérience, non pas par leur bacc qu'ils ont tous adorés, mais par l'après université.

C'est un peu ces universités qui entretiennent des illusions en ouvrant grande leur porte au premiers venu en sachant très bien qu'il y aura très peu d'appelés sur le marché du travail. En ce sens, les universités devraient faire un travail de contingentement; on ne forme que les meilleurs et on leur donne ainsi le maximum de chances de percer.

C'est un peu comme si une université offrait un bacc pour devenir joueur professionnel de hockey et acceptait du monde ne sachant même pas patiner; je suis certain que le bacc serait très intéressant et attirerait beaucoup d'étudiants, mais combien seraient repêché à la fin de leurs études? C'est un peu la même chose avec le cinéma, il faut un talent inné pour le domaine, une dose de génie que ne pourra jamais nous insuffler l'université si elle n'est pas déjà en nous.

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Je pense que j'ai toutes les chances de réussir dans mon domaine. Si je ne travaille pas dans l'édition (ce que je vise), je pourrai toujours enseigner. Ma vie sera loin d'être ratée et sans gagner dans les six chiffres, je ne me nourrirai pas de pain noir. Si je te disais: "Je suis en littérature pour devenir écrivain", je te permettrais de douter de mon avenir et même de te moquer un peu de moi. Ce n'est toutefois pas le cas et mes perspectives d'emploi sont réelles et parfaitement atteignables.

Cette réponse tient toujours.

Toutefois, à mon avis, étudier dans un domaine comme le cinéma sans faire de maîtrise, c'est casse-cou.

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Je pense que j'ai toutes les chances de réussir dans mon domaine. Si je ne travaille pas dans l'édition (ce que je vise), je pourrai toujours enseigner. Ma vie sera loin d'être ratée et sans gagner dans les six chiffres, je ne me nourrirai pas de pain noir. Si je te disais: "Je suis en littérature pour devenir écrivain", je te permettrais de douter de mon avenir et même de te moquer un peu de moi. Ce n'est toutefois pas le cas et mes perspectives d'emploi sont réelles et parfaitement atteignables.

Tu as un plan de match. C'est une bonne chose. Je ne veux pas détruire les rêves de Séraphîta, mais son cas m'a particulièrement interpellé et il ressemble un peu au tien. Analysons:

  • Le gars veut devenir prof de français au cégep.
  • Il veut réaliser ça en faisant une maîtrise en littérature.
  • Le cégep serait le seul endroit où il pourra enseigner (il faut un bac en enseignement pour le primaire et le secondaire et au moins un doctorat pour l'université)
  • Il y a environ 50 cégeps au Québec.
  • Disons qu'il y a 10 profs de français par cégep, ça fait un total de 500 pour la province.
  • Ces professeurs gardent leur emploi environ 30 ans (il n'y a pas beaucoup de roulement).
  • Disons que 10% prennent leur retraite chaque année (ce qui me semble beaucoup), ça fait 50 postes de disponibles par année.
  • Ajoute des contraintes géographiques et le nombre de poste diminue encore.

En guise de comparaison, plus de 1000 ingénieurs sont formés annuellement et réussissent à se trouver un emploi dans le domaine en dedans de six mois.

J'espère que c'est le genre de mathématiques qui vous interpelle...

En passant, je connais un gars qui voulait être prof d'histoire au cégep. À 40 ans, il n'a toujours pas réussi et ses chances vont en s'amenuisant. C'est le genre de gars qui considère qu'il vaut plus que les emplois qu'il réussit à décrocher.

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Et moi je connais un gars qui a décroché deux charges d'enseignement à la sortie de l'université et qui enseigne la littérature à temps plein; je connais aussi deux filles qui ont des charges d'enseignement et qui complètent actuellement une maîtrise. Tes arguments anecdotiques ont autant de poids que les miens, seulement tu fais de la sélection négative en pensant que ça donne de la crédibilité à ce que tu avances. J'ai d'ailleurs remarqué que c'était chez toi une stratégie argumentative récurrente.

Je pense que quelque chose t'échappe: ce n'est pas tout le monde qui veut être ingénieur. Certaines personnes ont le goût d'enseigner la littérature. Et je sais pas si t'en as entendu parler mais il y a un manque de professeurs en région. Même à Montréal, d'ici quelques années il y aura un boom de retraites qui laissera plusieurs postes vacants... en plein quand je vais terminer ma maîtrise.

De toute façon, je n'ai jamais eu de problème à considérer le doctorat. Je verrai en temps et lieux. La recherche universitaire me paraît extrêmement intéressante. Mais je suppose que de ton point de vue hautement utilitaire, faire de la recherche et enseigner la littérature en général relève du pelletage de nuages parce que ça ne fait pas avancer la société d'un point de vue économique. Après tout, c'est pas important la littérature en société...

Sim4444 et toi avez l'air de vous tenir beaucoup avec des gens qui n'ont pas trouvé d'emploi. Est-ce que c'est une coïncidence ou si vous choisissez vos fréquentations en fonction de leur niveau d'échec, juste pour leur rappeler constamment qu'ils auraient dû prendre un domaine plus sûr?

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Daniel29ans à apporté un bon point dans son post précédent, alors que tu ne fais que dire "j'ai des amies moi qui en ont trouvé de la job" et "tu ne fais que de la sélection négative, est-ce que tu ne te tiens qu'avec des perdants?".

Je suis d'accord avec toi et je sais que tu fais ça seulement parce que l'attitude "fait donc de quoi de constructif de ta vie" peut être un peu irritante à la longue, mais qu'on soit d'accord ou non, il a n'a pas tout à fait tord.

Ces emploies là sont difficile d'accès (par chance, que ce ne soit que les meilleurs qui l'emporte) et c'est à nous de juger ou non si notre passion vaut le risque. Tu ne peux pas débattre avec lui quant à savoir si "oui ou non la vie vaut la peine qu'on prenne des risques", ça ne va pas mener à grand chose.

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Autre chose désagréable dans ce milieu, c'est que les gens ont une certaine forme d'orgueil et de prétention. Y'a rien de plus détestable que ça les gens qui se prennent pour d'autres. C'est sûr que le problème est présent dans d'autres programmes universitaires, mais c'est assez marqué en cinéma.

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Daniel29ans à apporté un bon point dans son post précédent, alors que tu ne fais que dire "j'ai des amies moi qui en ont trouvé de la job" et "tu ne fais que de la sélection négative, est-ce que tu ne te tiens qu'avec des perdants?".

Je suis d'accord avec toi et je sais que tu fais ça seulement parce que l'attitude "fait donc de quoi de constructif de ta vie" peut être un peu irritante à la longue, mais qu'on soit d'accord ou non, il a n'a pas tout à fait tord.

Ces emploies là sont difficile d'accès (par chance, que ce ne soit que les meilleurs qui l'emporte) et c'est à nous de juger ou non si notre passion vaut le risque. Tu ne peux pas débattre avec lui quant à savoir si "oui ou non la vie vaut la peine qu'on prenne des risques", ça ne va pas mener à grand chose.

Qu'il ait tord ou non, qu'est-ce que tu veux que je te dise?

OK, étudier en cinéma, en histoire, en littérature, en art, en philosophie, en sociologie, en théâtre, en musique, tout ça est parfaitement con. Aussi bien fermer la moitié des programmes universitaires et bâtir une société violemment utilitariste et axée uniquement sur la réussite financière. Après tout, les chances sont contre nous, alors ce serait con d'en prendre!

Je sais pas pourquoi tu postes si c'est pour dire "Je comprends ton point, mais je m'obstine quand même à émettre un commentaire contre comme si je ne le comprenais pas juste pour montrer que dans le fond c'est relatif." Et tu fais ça souvent. Au fond ça mène à quoi? Pas besoin d'intervention relativiste plate dans un débat d'idées.

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Continuez de vous obstiner comme des mongoles pour aucune raison alors. Le dude à un opinion contraire à toi parce que ses principes de bases diverges complètement, chose que vous ne changerez jamais dans "un débat d'idée", ce qui fait qu'il va constament rammener sont "Bouh ça vaut pas la peine, trouvez-vous des jobs stables". Si vous voulez perdre votre temps la dessus, c'est comme vous voulez, de mon côté je vais continuer de perdre le mien à essayer de vous changer et de vous faire comprendre que ça ne sert à rien de débattre pour changer l'opinion de l'autre: chose qu'on essaie clairement de faire quand ont lance des phrases comme "Sim4444 et toi avez l'air de vous tenir beaucoup avec des gens qui n'ont pas trouvé d'emploi. Est-ce que c'est une coïncidence ou si vous choisissez vos fréquentations en fonction de leur niveau d'échec, juste pour leur rappeler constamment qu'ils auraient dû prendre un domaine plus sûr?"

Vos petites géguerre n'apporte rien au débat, "moi j'ai des amis qui ont échoué" vs "moi j'ai des amis qui ont réussi", cool, cool, c'est le fun.

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Daniel29ans n'a pas tord tout de même; il y a trop de gens qui s'orientent vers des programmes d'études menant à des diplômes de *pepsicologues*. Ce n'est pas si grave que ça dans le fond puisque ces programmes ne coûtent pas très cher à l'état contrairement à médecine ou ingénierie. Société des loisirs oblige il y a de plus en plus de travailleurs sur-qualifiés dans certains domaines sur-valorisés.

J'aurai voulu être un artiste pour pouvoir dire pourquoi j'existe....

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Continuez de vous obstiner comme des mongoles pour aucune raison alors. Le dude à un opinion contraire à toi parce que ses principes de bases diverges complètement, chose que vous ne changerez jamais dans "un débat d'idée", ce qui fait qu'il va constament rammener sont "Bouh ça vaut pas la peine, trouvez-vous des jobs stables". Si vous voulez perdre votre temps la dessus, c'est comme vous voulez, de mon côté je vais continuer de perdre le mien à essayer de vous changer et de vous faire comprendre que ça ne sert à rien de débattre pour changer l'opinion de l'autre: chose qu'on essaie clairement de faire quand ont lance des phrases comme "Sim4444 et toi avez l'air de vous tenir beaucoup avec des gens qui n'ont pas trouvé d'emploi. Est-ce que c'est une coïncidence ou si vous choisissez vos fréquentations en fonction de leur niveau d'échec, juste pour leur rappeler constamment qu'ils auraient dû prendre un domaine plus sûr?"

Vos petites géguerre n'apporte rien au débat, "moi j'ai des amis qui ont échoué" vs "moi j'ai des amis qui ont réussi", cool, cool, c'est le fun.

Reste que la plupart du temps quand tu interviens dans une conversation, tu concèdes des points à l'un et l'autre sans jamais clarifier le tien, ce qui fait de tes posts des monuments d'imprécision qui s'envolent comme feuille au vent.

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Reste que la plupart du temps quand tu interviens dans une conversation, tu concèdes des points à l'un et l'autre sans jamais clarifier le tien, ce qui fait de tes posts des monuments d'imprécision qui s'envolent comme feuille au vent.

J'ignore "l'individu", d'ailleurs là tu "m'attaque" moi et je vois pas trop pourquoi. Qu'est-ce qu'on s'en fout de ce que je fais normalement, de ce que Daniel29ans aime manger pour déjeuner ou que MrGarisson soit de droite ou de gauche.

Mon point est plutôt clair (pour moi, désolé) dans ce débat là:

"Il est difficile, certes, de trouver un emploie dans ce genre de domaine (choses et choses-bines ont raison sur ce point). Il faut donc se demander si notre passion vaut la peine qu'on prenne un risque, et si oui à ce moment réfléchir afin de maximiser nos chances de réussites et/ou avoir un plan de secours. (Ce qui fait que sur ce point je suis d'accord avec toi, ce ne sont pas des emploies à éviter tout simplement parce que les chances sont plus minces)."

Maintenant que cette question hyper simple est réglé, ont peut arrêter de s'envoyer des clous sur la vie des autres.

Edit: Ce qu'il faut retenir de Daniel29ans et Sim444 ce n'est pas "qu'ils n'aiment pas les domaines des arts et qu'ils ont des amis qui ne se sont pas placé avec ce genre de domaine d'étude", mais que "trop de gens vont dans ces domaines sans vraiment y réfléchir aux conséquences, sans peser le pour et le contre et manque de jugement quant à leurs propre savoir faire dans ce genre de domaine. Ont peut aussi en retenir que ce genre de domaine repose aussi sur la chance, l'être au bon au endroit au bon moment avec les bons contacts et que si une telle chose existe, c'est bien parce que trop de gens s'y inscrive (on essaie donc d'éviter que ça arrive en décourageant ceux pour qui ce sera facile de décourager = ceux qui n'ont pas tant le gout que ça d'y aller, finalement) et que la contingence de ces domaines repose sur notre capacité à mettre en oeuvre ce qu'on a appris, contrairement aux autres domaines qui sont contingenté sur ce qu'on a déjà appris avant d'entré dans le domaine d'étude."

Modifié par Beau
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Et moi je connais un gars qui a décroché deux charges d'enseignement à la sortie de l'université et qui enseigne la littérature à temps plein; je connais aussi deux filles qui ont des charges d'enseignement et qui complètent actuellement une maîtrise. Tes arguments anecdotiques ont autant de poids que les miens, seulement tu fais de la sélection négative en pensant que ça donne de la crédibilité à ce que tu avances. J'ai d'ailleurs remarqué que c'était chez toi une stratégie argumentative récurrente.

Je parle de ce connais. Je n'ai mentionné que des gens qui n'ont pas réalisé leurs objectifs et qui ont abandonné.

Je pense que quelque chose t'échappe: ce n'est pas tout le monde qui veut être ingénieur. Certaines personnes ont le goût d'enseigner la littérature. Et je sais pas si t'en as entendu parler mais il y a un manque de professeurs en région. Même à Montréal, d'ici quelques années il y aura un boom de retraites qui laissera plusieurs postes vacants... en plein quand je vais terminer ma maîtrise.

Tu as mal saisi le but de mon intervention. Je parle de la job d'ingénieur parce que c'est ce que je connais. Je n'essaie pas de convaincre personne que les études en génie sont mieux qu'autre chose (quoique...). Es-tu à peu près d'accord avec les chiffres que j'ai donnés dans mon post précédent? Si oui, tu réalises sûrement que même si la moitié des profs de français au cégep prenaient leur retraite demain matin, ça ne laisse que 250 postes dans toute la province. Peu importe comment tu arranges ça, c'est un très, très petit nombre.

J'espère pour toi que tu fais partie de l'élite des étudiants en littérature et que tu as une bonne personnalité parce que ton rêve va être difficile à réaliser. Pas impossible, mais certainement difficile.

De toute façon, je n'ai jamais eu de problème à considérer le doctorat. Je verrai en temps et lieux. La recherche universitaire me paraît extrêmement intéressante. Mais je suppose que de ton point de vue hautement utilitaire, faire de la recherche et enseigner la littérature en général relève du pelletage de nuages parce que ça ne fait pas avancer la société d'un point de vue économique. Après tout, c'est pas important la littérature en société...

Tu peux bien considérer le doctorat si ça te chante mais il ne faut pas que ce soit un pis aller. Si quelqu'un se dit "ouin, avec ma maîtrise je ne peux rien trouver qui m'intéresse donc je vais faire un doctorat", c'est peut-être qu'il avait mal pensé à ses affaires dès le départ.

Oui je trouve que l'enseignement de la littérature à l'université c'est du pelletage de nuages. Ça m'écoeure profondément que mes taxes servent à payer ces formations, mais ce n'est pas le débat ici. Je l'ai déjà dit et je le répète: les études universitaires sont trop valorisées au détriment des études techniques. On n'a pas besoin de centaines d'anthopologues mais on a besoin de centaines de plombiers et d'électriciens. Ça me désole.

Sim4444 et toi avez l'air de vous tenir beaucoup avec des gens qui n'ont pas trouvé d'emploi. Est-ce que c'est une coïncidence ou si vous choisissez vos fréquentations en fonction de leur niveau d'échec, juste pour leur rappeler constamment qu'ils auraient dû prendre un domaine plus sûr?

Généralement, je me tiens avec des ingénieurs. Tsé, qui se ressemblent s'assemblent. Mais un de mes meilleurs amis a un secondaire 3 et après quelques années, il est allé faire un DEP et gagne aujourd'hui très bien sa vie comme soudeur. Je ne me tiens pas avec les gens que j'ai mentionnés, ce sont des personnes que j'ai rencontré à différentes occasions et qui sont aigries de ne pas enseigner l'histoire dans un cégep montréalais comme ils le voulaient.

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Aristote, empiriste et pragmatique par excellence, si je peux m'exprimer ainsi, a lui-même établi dans les bases de sa politique l'idée de bonheur comme fin ultime et l'accomplissement de sa véritable nature comme principal moyen d'y arriver.

Or, ça dépend des gens mais, en ce qui me concerne, je ne serai jamais heureux ni excellent dans un "métier". Qu'on me donne un marteau ou une torche à souder, en effet, et la catastrophe ne sera pas loin. Les ponts que je concevrai s'effondreront sans aucun doute si je suis ingénieur et des patients se retrouveront avec de mauvaises prescriptions si je suis médecin. Tout ça, parce que je suis incapable de faire abstraction de ma nature qu'on pourrait dire trop attirée par les connaissances et la réflexion pour être en mesure de se poser sur des problèmes concrets.

Je pense que la nature "artiste" n'est pas différente et, s'il est une chose, je crois qu'un artiste peut encore moins vivre sans art que moi sans penser; aussi bien dire qu'une plante sans soleil. Si quelqu'un ressent le besoin de créer, c'est impossible de lui faire renier cette nature sans provoquer une douleur extrême.

Autrefois, il y avait le clergé pour tous ces gens. On a aujourd'hui deux choix: les éliminer ou leur trouver une place dans la société. Je trouve personnellement la deuxième option plus acceptable, ne serait-ce que d'un point de vue moral.

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Oui je trouve que l'enseignement de la littérature à l'université c'est du pelletage de nuages. Ça m'écoeure profondément que mes taxes servent à payer ces formations, mais ce n'est pas le débat ici. Je l'ai déjà dit et je le répète: les études universitaires sont trop valorisées au détriment des études techniques. On n'a pas besoin de centaines d'anthopologues mais on a besoin de centaines de plombiers et d'électriciens. Ça me désole.

Que tu le veuilles ou non, le monde ne tourne pas autour de ton nombril. Des gens pour enseigner la culture, pour transmettre un patrimoine culturelle, ça va toujours en prendre. C'est grâce à eux que les conversations peuvent parfois voler un peu plus haut que de parler de ses placements et de ses possessions, comme le font généralement les parvenus. Je sais que sans la découverte de l'art je ne verrais aucune utilité à la vie.

C'est à travers l'art que l'on peut palper l'essence profonde de la vie humaine, pas juste au travers de ses billets de banque et de sa piscine chauffée. Tu es peut-être matérialiste, c'est correct comme ça, mais ne vient pas faire chier ceux qui choisissent une autre voie.

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Que tu le veuilles ou non, le monde ne tourne pas autour de ton nombril. Des gens pour enseigner la culture, pour transmettre un patrimoine culturelle, ça va toujours en prendre. C'est grâce à eux que les conversations peuvent parfois voler un peu plus haut que de parler de ses placements et de ses possessions, comme le font généralement les parvenus. Je sais que sans la découverte de l'art je ne verrais aucune utilité à la vie.

Come on, t'es un gars intelligent, ne fais pas dévier le sujet. Beau a très bien compris ce que je voulais dire.

Moi, j'aime bien voyager où ça me tente quand ça me tente. Manger du sushi quand j'ai le goût. Je veux avoir une belle maison. Chacun doit satisfaire ses propres ambitions, ses propes désirs et ses propres besoins. Certains sont heureux avec moins que d'autres. Certaines personnes (pas moi) n'en ont rien à foutre de l'art. Certains (pas moi) aiment mieux parler de leur char que du dernier musée qu'ils ont visité.

Mon message c'est: connais-toi toi même. C'est Socrate qui disait ça. Quels sont tes ambitions? Peux-tu réalistement les atteindre? Sinon, quel est ton plan B?

C'est à travers l'art que l'on peut palper l'essence profonde de la vie humaine, pas juste au travers de ses billets de banque et de sa piscine chauffée. Tu es peut-être matérialiste, c'est correct comme ça, mais ne vient pas faire chier ceux qui choisissent une autre voie.

Là je suis en désaccord. On ne découvre pas la nature humaine en regardant une toile abstraite de Kandinsky, en lisant un livre de Kundera ou en regardant le film de Xavier Dolan. On entre en contact avec la nature humaine en fréquentant des gens différents et en confrontant les idées.

Je ne veux faire chier personne avec mes interventions dans ce thread et encore moins décourager quiconque de "suivre sa voie". J'essaie de simplement de dire que tu devras un jour voler de tes propres ailes et subvenir à tes besoins. Il faut t'y préparer. Je te souhaite de devenir prof de français au cégep. Mais tu dois bien évaluer tes chances et connaître les conséquences possibles...

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Que tu le veuilles ou non, le monde ne tourne pas autour de ton nombril. Des gens pour enseigner la culture, pour transmettre un patrimoine culturelle, ça va toujours en prendre. C'est grâce à eux que les conversations peuvent parfois voler un peu plus haut que de parler de ses placements et de ses possessions, comme le font généralement les parvenus. Je sais que sans la découverte de l'art je ne verrais aucune utilité à la vie.

C'est à travers l'art que l'on peut palper l'essence profonde de la vie humaine, pas juste au travers de ses billets de banque et de sa piscine chauffée. Tu es peut-être matérialiste, c'est correct comme ça, mais ne vient pas faire chier ceux qui choisissent une autre voie.

Quel discours prétentieux. Comment peux-tu accuser Daniel de ne pas respecter les intérêts des gens qui étudient dans des domaines artistiques quand toi-même tu ne respectes pas les personnes étudiant dans des domaines appliqués? J'en ai vraiment ras-le-bol des artistes qui portent un regard condescendant sur les gens qui s'intéressent à la valeur de l'argent et qui désirent obtenir une sécurité/autonomie financière. Ici, je parle par expérience. À partir de la fin du secondaire, j'ai commencé à porter un intérêt particulier à l'économie et au commerce. Depuis, j'ai eu à composer avec beaucoup de gens comme toi. Dès que l'on mentionne un intérêt pour l'argent, ils portent un jugement négatif.

Ce n'est pas parce que nous nous intéressons à l'argent que nous sommes nécessairement moins cultivés. Ce n'est pas parce que j'ai des placements en bourse que je n'écoute pas de musique à tous les jours. Ce n'est pas parce que je suis abonné au magazine Forbes que je ne vais pas au cinéma régulièrement. Ce n'est pas parce que je lis The Intelligent Investor de Benjamin Graham que je n'ai jamais lu Une Vie de Guy de Maupassant. Les artistes de ton genre devez apprendre à respecter les intérêts des gens qui vous entourent. Tout comme il est possible d'être passionné par la littérature et le cinéma, il est possible d'être passionné par le marketing et la finance.

Pour ce qui est du reste, je pense comme Daniel. Cependant, je l'articulerai d'une autre façon. Le problème avec les gens qui étudient dans des domaines avec peu de débouchés, c'est qu'ils ignorent complètement comment ils peuvent mettre à profit ($) leurs talents. Parfois, pour gagner sa vie à faire ce que l'on aime, il faut être créatif et penser « en dehors de la boîte ». Ainsi, un étudiant en cinéma ayant de la difficulté à se trouver un emploi dans le domaine pourrait décider d'ouvrir un cinéma indépendant ou un club vidéo nouveau-genre. Buddy est l'exemple parfait de ce qu'il faut faire. Il sait que les chances qu'il puisse gagner sa vie en tant qu'auteur sont assez minces. Ainsi, il décide plutôt de mettre son expertise au profit des éditeurs.

De toute façon, les meilleurs finissent toujours par réussir. Il y a bien moins de gens passionnés sur le marché du travail qu'on peut le penser.

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Quel discours prétentieux. Comment peux-tu accuser Daniel de ne pas respecter les intérêts des gens qui étudient dans des domaines artistiques quand toi-même tu ne respectes pas les personnes étudiant dans des domaines appliqués? J'en ai vraiment ras-le-bol des artistes qui portent un regard condescendant sur les gens qui s'intéressent à la valeur de l'argent et qui désirent obtenir une sécurité/autonomie financière. Ici, je parle par expérience. À partir de la fin du secondaire, j'ai commencé à porter un intérêt particulier à l'économie et au commerce. Depuis, j'ai eu à composer avec beaucoup de gens comme toi. Dès que l'on mentionne un intérêt pour l'argent, ils portent un jugement négatif.

Ce n'est pas parce que nous nous intéressons à l'argent que nous sommes nécessairement moins cultivés. Ce n'est pas parce que j'ai des placements en bourse que je n'écoute pas de musique à tous les jours. Ce n'est pas parce que je suis abonné au magazine Forbes que je ne vais pas au cinéma régulièrement. Ce n'est pas parce que je lis The Intelligent Investor de Benjamin Graham que je n'ai jamais lu Une Vie de Guy de Maupassant. Les artistes de ton genre devez apprendre à respecter les intérêts des gens qui vous entourent. Tout comme il est possible d'être passionné par la littérature et le cinéma, il est possible d'être passionné par le marketing et la finance.

Mon intention n'était pas de rabaisser ceux qui s'intéressent à la finance. Seulement je suis également tanné de mon côté de me faire ressasser ce genre de discours plate sur à quel point j'étudie dans un domaine de pelleteux et que je n'aurai pas d'emploi et que je coûte cher aux payeurs de taxes et blabla.

Une des personnes que j'admire le plus au monde est mon beau-père, justement parce qu'il est hyper-manuel et qu'il peut réparer des ascenseurs, des bateaux, des sea-doo, des voitures, il sait juste TOUT faire ou à peu près qui requiert des aptitudes manuelles. Je trouve ça tout simplement prodigieux. Sauf qu'il ne vient pas me baragouiner des admonestations pessimistes sur mon domaine d'étude.

Quand Daniel29ans me dit qu'il est en colère parce que ses taxes vont dans le financement des recherches universitaires en littérature, t'attends-tu à ce que mes propos ne soient pas en quelque sorte le miroir de ce mépris? Contrairement à ce que tu crois, je ne suis ni trop borné ni trop stupide pour croire que l'étude de la littérature est supérieure à celle des finances. Mais quand on tente de me dissuader d'étudier ce qui m'intéresse sous prétexte que je mets en danger mon avenir financier, là je commence à décrocher.

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