Aller au contenu

Culture Pub


Déchet(s) recommandé(s)

Je ne vois pas en quoi ça biaise mon propos qui est évidemment subjectif.

Il faut que le concept observé le soi d'une façon objective, justement.

C'est comme la psychanalyse, il serait paradoxale de s'analyser soi-même étant donné que tu tentes d'observer les qualités d'un phénomène qui lui même module à son tour les qualités de ton observation.

Elle souhaite que le consommateur se reconnaisse afin qu'il achète un produit, ce qui, à long terme dessine les mouvements de consommation. [...] On est tous pris dans une tendance ou une autre.

Il y a plusieurs moyens d'éveiller le besoin d'achat d'un produit à un consommateur. D'ailleurs, le point fort d'un mouvement de consommation est la masse et son influence sur le consommateur qui n'en fais pas encore parti. Il s'agit bien sur du sophisme de masse qui s'impose à l'individu par lui-même. Ex; tout le monde est avec telus, ça doit être bon, lorsque j'aurais un cell il sera avec telus. C'est une pression qui s'applique à l'individu parce qu'il à l'impression d'un courant et un phénomène de groupe s'incruste dans son attitude de consommation.

En quoi fait tu référence par « présence de la publicité »? Faux? Explique toi parce que je ne vois pas en quoi ton exemple défend ton point. Ce que je te dis, c'est que dans les pubs nous voyons ce que nous consommons, ce que nous consommons nous représente et donc la pub nous représente.

Présence de la publicité : une publicité est payé par un marchand ( corporation, etc... ) afin qu'un produit soi acheté. S'il n'y à plus de produit à acheter, il n'y aura plus de publicité.

Si dans la publicité nous voyons ce que nous consommons, c'est que la publicité n'aurais aucun lieu d'être.

La première étape est de voir la publicité.

Ensuite d'être convaincu.

Ensuite d'acheté.

Après de revoir la publicité et d'y apercevoir ce que nous avons consommé, mais cela seulement parce que d'autre ne l'ont pas encore consommé. ( exemple valide avec les produits qui demande à être racheté couramment )

Il faut d'ailleurs nuancé entre l'intention de la publicité et ce que nous en faisons.

Certes la publicité peut avoir plusieurs but, mais si elle vient à représenté un groupe d'acheteur c'est principalement pour en convaincre un autre. La publicité, dans son instance de production, n'est jamais destiné à représenté des gens mais à les convaincre. Cependant les gens peuvent eux s'y reconnaitre et alors s'y identifier mais c'est une opération qui est effectué par le peuple, principalement.

L'obsolescence c'est prévoir la mort d'un produit afin d'encourager son renouvellement.

Il t'apparait bien plus avantageux d'acheter un Ipod aux trois ans à 160 dollars qu'un bon ipod résistant à 1000 dollars une seule fois pour la vie. C'est une théorique économique horriblement avantageuse. ( Qui détruit les ressources, d'ailleurs ). Ç'est tout nouveau comme concept, regarde par exemple les produits qui était disponibles en 1980-1990 et les produits maintenant. Tout brise. Donc tout doit être racheté, donc publicité.

La publicité ne peut être une devanture à l'introduction de la société parce qu'elle est seconde à nos mœurs. Nous sommes dans une société de consommation, d'un point de vue économique, alors nous achetons et nous vendons. Pour acheter et vendre, nous faisons de la publicité, qui elle engage le processus que nous mentionnons plus haut. Ce processus se produit cependant après le désir de vendre et d'acheter. C'est pour cela que la subjectivité n'est pas une voix propre à l'interprétation d'un phénomène parce qu'elle ne s'écarte pas du dit phénomène pour en constater l'ampleur des agents influents.

Je pense que l'art, plus particulièrement la littérature, et le moyens le plus transparent afin de peindre le portrait des hommes à un temps donné. Particulièrement parce que des hommes parle d'hommes à d'autres hommes, ce que la publicité ne fait pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il faut que le concept observé le soi d'une façon objective, justement.

C'est comme la psychanalyse, il serait paradoxale de s'analyser soi-même étant donné que tu tentes d'observer les qualités d'un phénomène qui lui même module à son tour les qualités de ton observation.

Écoute, je ne suis pas un scientifique et je vais continuer à discuter de ce sujet de manière subjective. Je n'ai pas l'intention de démontrer quelconque forme d'objectivité.

Il faut d'ailleurs nuancé entre l'intention de la publicité et ce que nous en faisons.

Certes la publicité peut avoir plusieurs but, mais si elle vient à représenté un groupe d'acheteur c'est principalement pour en convaincre un autre. La publicité, dans son instance de production, n'est jamais destiné à représenté des gens mais à les convaincre. Cependant les gens peuvent eux s'y reconnaitre et alors s'y identifier mais c'est une opération qui est effectué par le peuple, principalement.

Partant de l'idée de 1984 selon laquelle « il n'existera jamais de culture visuelle plus expressive de notre temps, de notre époque, de notre évolution », avec laquelle je ne suis pas d'accord (en passant) et là où ChokinDog a accroché, ce que j'essaie d'exprimer, c'est que la pub nous représente en partie par son contenu. Le nier revient à te mettre la tête dans le sable. Je n'ai pas voulu définir la pub et/ou énumérer ses différents buts et objectifs. Tu es bien parti pour ça!

Revient de 20 ans en arrière. On peut étudier la pub et les différents courants de consommation pour avoir une idée de la société à cette époque. Tels ou tels types d'individu consommaient tels ou tels types de produits. De plus, on a inventé telle chose et tels ou tels types de musique était bien à la mode, etc. Tout ça nous montre ce que nous étions à une époque donnée. C'est tout ce que je dis. Débattons-nous sur la même question?

La publicité ne peut être une devanture à l'introduction de la société parce qu'elle est seconde à nos mœurs. Nous sommes dans une société de consommation, d'un point de vue économique, alors nous achetons et nous vendons. Pour acheter et vendre, nous faisons de la publicité, qui elle engage le processus que nous mentionnons plus haut. Ce processus se produit cependant après le désir de vendre et d'acheter. C'est pour cela que la subjectivité n'est pas une voix propre à l'interprétation d'un phénomène parce qu'elle ne s'écarte pas du dit phénomène pour en constater l'ampleur des agents influents.

« devanture à l'introduction de la société » : c'est quoi ça?

« seconde à nos mœurs » : tu veux dire que qu'elle s'adapte en quelque sorte à nos moeurs pour mieux vendre?

Et aussi, on fait de la pub pour vendre, pas pour acheter. Le processus dont tu parles ne peut venir après le désir d'acheter puisque que c'est lui qui motive l'acheteur.

Je pense que l'art, plus particulièrement la littérature, et le moyens le plus transparent afin de peindre le portrait des hommes à un temps donné. Particulièrement parce que des hommes parle d'hommes à d'autres hommes, ce que la publicité ne fait pas.

Si tu crois que le pub ne parle pas d'hommes... elle le fait, même si ce n'est pas son but, consciemment ou non. Pour s'en rendre compte, il faut l'analyser dans un contexte global, tout comme les arts, qui ne sont tous, entre autres, qu'une partie du calcul. Si tu veux mon avis, il n'y a rien de plus subjectif dans cette poubelle que de dire que « la littérature et le moyens le plus transparent afin de peindre le portrait des hommes à un temps donné ».

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alright. Moi qui croyait ce sujet déterminé à pourrir dans les abysses du forum, je suis tout simplement ravie.

Alors, pour répondre à certains qui ne sont pas d'accord avec la vision de la publicité telle que je l'ai énoncée, à savoir la "culture visuelle la plus expressive de notre temps, de notre époque, de notre évolution », il faut que je m'explique un peu:

A vrai dire, je ne pense pas que les publicités pour dentifrice soient d'un grand intérêt, et d'ailleurs, peu importe le produit vendu, disons que ce n'est pas le but de la publicité en soi qui m'intéresse, mais plutôt son esthétique. En réalité, la publicité est un excellent médium pour connaître et comprendre les tendances esthétiques des différentes époques. L'évolution de la publicité des années 70 aux années 2000, pour prendre l'exemple, nous permettra de comprendre les progressions techniques au fur et à mesure des années, des générations.

Après, il faut que je m'explique aussi là dessus: mes etudes de photo au gobelins nous orientaient directement vers la publicité, qui est le secteur photographique le plus rentable lorsqu'on excerce le métier. Il s'agit donc là de publicité print type 4X3 dans le métro ou dans la rue. Du point de vue d'un directeur artistique, d'un photographe ou d'une boite de communication, la publicité est devenu un secteur à concepts, à idées.

Pour vous montrer l'exemple d'un collègue qui travaille désormais dans le secteur et dont les affiches se trouvent dans le métro, Romain Laurent:

rl_website_anousparis02.JPG

 

rl-06.jpg

En France tout du moins, la publicité print tend aux photomontages, à des concepts très réflêchis, en adéquation à une identité visuelle (celle de la marque) et à la tendance actuelle. Car il ne s'agit que de cela : respecter une image, l'enrichir et la rafraîchir. On est d'accord que le but reste de vendre des produits, mais lorsqu'une marque ne fait que "vendre sa propre marque", alors la situation devient plus complexe: il s'agit d'introduire ou de ré-introduire des images toujours nouvelles, qui ont pour but de rester dans les esprits.

Et nous restons toujours dans une culture visuelle, qui certes reste de l'ordre du consommable, mais qui s'intègre parfaitement à une époque, à une culture, en jouant avec ses codes, ses stéréotypes, ses tabous. Et si c'est si insidieux, c'est parce que ça marche. La publicité fait appel aux repères de la plèbe, joue sur les statut sociaux, cible ceux qui s'y retrouveront. L'interaction entre la publicité et les acheteurs potentiels est réelle, profonde et réciproque: les codes de la publicité se calquent sur nos propres codes sociaux.

Ceci dit, ce n'est pas de l'influence de la pub sur nous qui me fait dire que c'est "la culture visuelle la plus expressive", mais plutôt les moyens techniques mis en oeuvre. En 2010, nous sommes dans l'ère du numérique. Nous n'utilisons plus nos vieux téléphones-frigo, mais des téléphones-ordinateurs. Nous vivons avec une ordinateur vissé sur les genoux, nous téléchargeons en masse des fichiers numériques de tous types, nous ne prenons plus de photo avec des jetables argentiques, nous nous orientons grace au gps, nous regardons nos films en 3D...

Que dire ? Nous sommes numérisés, et la publicité l'a bien compris. C'est l'ère du photomontage, de la 3D, des images de synthèse. C'est l'ère de l'animation 3D aussi, et même de l'animation 2D, du after-effect, du photoshop...

Un petit exemple ...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je veux d'abord répondre à quelques énoncés de Miroir-Miroir, parce que effectivement, nous ne débattons plus de la même chose.

Partant de l'idée de 1984 selon laquelle « il n'existera jamais de culture visuelle plus expressive de notre temps, de notre époque, de notre évolution », avec laquelle je ne suis pas d'accord (en passant) et là où ChokinDog a accroché, ce que j'essaie d'exprimer, c'est que la pub nous représente en partie par son contenu. Le nier revient à te mettre la tête dans le sable.

Attention. Quel est le contenu de la publicité?

Un message, la plupart du temps un sophisme enluminé par divers moyens techniques.

Elle contient d'ailleurs un contexte; le contexte dans lequel son produit sera utilisé.

Il y aura des hommes, des animaux, un environnement et le client cible.

C'est ici que tu dois faire attention au rôle que les acteurs joue.

La publicité ne te représente pas à travers son contenu, tu t'y reconnais car tu es contemporaine au contexte du client cible. Oui c'est subtile comme nuance mais il est impératif de la considérer. Parce que d'ailleurs, soyons honnêtes, la publicité ne représente jamais le vrai. Elle représente une idée de la réalité, une idée façonné pour plaire.

Par exemple, que dirais-tu à un clochard qui regarde une série de publicité pendant une heure? Que la publicité nous représentes par son contenu? Non, bien évidemment, il ne sera jamais représenté. Elle construit une réalité similaire à ton vécu de consommateur mais qui ne sera jamais une représentation plus qu'une idée.

Je n'ai pas voulu définir la pub et/ou énumérer ses différents buts et objectifs. Tu es bien parti pour ça!

C'est parce que je pense que c'est une étape critique avant de pouvoir comprendre un phénomène comme du monde.

Si tu crois que le pub ne parle pas d'hommes... elle le fait, même si ce n'est pas son but, consciemment ou non.

Encore ici il faut faire attention. La publicité ne fait rien inconsciemment, ou presque rien.

Un grand pan de la publicité est d'utiliser le raisonnement inconscient des acheteurs potentiels afin de mieux vendre.

Pour cela, ton processus créatif doit être autoréflexif et antécédent à tout forme de production inconsciente.

La publicité, pour ce qu'elle coûte, ne peut ce permettre de proposé autre chose que ce pourquoi elle est créé.

D'ailleurs, dans la publicité, des hommes parlent à des hommes d'un produit.

Je répondrais à 1984 plus tard aujourd'hui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ceci dit, je me souviens vaguement d'une émission de télé qui n'a pas duré longtemps et qui diffusait des publicités venant d'un peu partout dans le monde. C'était peut-être Culture Pub, je ne sais pas.

Anne-Denise Carette aborde le secteur télévisuel à la fin des années 1980, tout d’abord à Radio-Québec comme responsable au développement pour l’émission Fou de la pub animé par Rémy Girard.

girard-r-photo.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...