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Est-ce malsain?


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Que tu t'apitoies sur le sort du clochard ou que tu rigoles, ça ne change rien, tu ne fais rien, il reste dans la rue. Que tu t'apitoies sur le sort de la sidaïque ou que tu rigoles, ça ne change rien, tu ne fais rien, elle chiale pareil. Au final, il n'y a aucune différence, tant que t'agis pas, ce que tu penses n'a aucune conséquence.

Je pense que ce qu'il veut dire, c'est qu'il y a une différence entre prendre du plaisir (à en bander) du malheur des autres et un simple rire.

Pour la "méchanceté" innée, c'est assez évident que ça existe, pourquoi devrait-on tous être "gentils dans le fond", sérieusement, c'est quoi cette théorie bien-pensante de merde ?

Je l'admet moi-même, j'ai un gros problème d'empathie et je ne me considère pas comme "méchant" ou "sociopathe", j'ai juste extrêmement de peine à me sentir concerné par le problème des autres et parfois j'en ris. Ai-je le profil du tueur en série ?

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Lorsqu'on évalue le caractère sain ou malsain d'un comportement, on doit distinguer le point de vue moral du point de vue psychologique.

Ainsi, un comportement peut, par exemple, ne pas être mentalement malsain tout en étant moralement malsain. Voici un tableau qui résume les possibilités:

comportementsainmalsain.jpg

Bien sûr, tous les comportements ne sont pas soit 100% sain ou soit 100% malsain. Ce tableau simplifie 4 possibilités sans tenir compte de toutes les nuances possibles.

Pour déterminer si un comportement est mentalement sain ou malsain, il nous faut des critères pour évaluer ce qui est mentalement sain ou malsain.

De même, pour déterminer si un comportement est moralement sain ou malsain, il nous faut des critères pour évaluer ce qui est moralement sain ou malsain.

Toute évaluation du caractère mentalement/moralement sain/malsain doit d'abord déterminer et exposer les critères, ou du moins, les principes, de ce que nous considérons comme étant sain ou malsain.

Comportement à évaluer: "Aussi malsain que ça puisse paraître, j'ai aimé ça. Je prenais plaisir à la voir en larmes parce qu'elle avait attrapé le sida. Ça m'excitait en quelque sorte." [Pin]

mon diagnostique: ? --> Je n'ai pas encore déterminé les critères.

Vos critères pour évaluer si un comportement est mentalement sain ou malsain : ...

Vos critères pour évaluer si un comportement est moralement sain ou malsain : ...

Vos conclusions: ...

Modifié par 1000+
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J'ai l'impression que certains ici arrivent pas à bien comprendre la question de Pin.

La question c'est: Est-ce que c'est malsain de prendre à ce point plaisir au malheur d'autrui? Ce n'est pas: est-ce que ça change qqchose à la vie de qui que ce soit?

Comme le message de 1000+ l'illustre, les considérations qu'on doit invoquer sont d'ordre psychologique ou moral.

Donc, partant de là, qu'est-ce que ça peut foutre que ça ne change rien à la situation de Mlle VIH que Pin se réjouisse de sa maladie? Est-ce pour autant normal, sain?

Modifié par Zvezdolikiy
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La méchanceté inée existe en fait.

Ils ont regardés le cerveau des "bullies" (je sais pas le terme français) et on constaté qu'ils ont une malformation ou défectuosité dans la partie "empathique" du cerveau.

L'empathie humaine ou la méchanceté est tout simplement naturelle.

J'ai des tendances misanthropes. Mais ça m'empêche pas d'aider quelqu'un dans le besoin non plus.

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Pourquoi parlez-vous de méchanceté? Vous avez plutôt mal cerné mon message. L'idée n'était pas d'illustrer de la méchanceté mais plutôt d'une perversion sexuelle des plus dégueulasses. Demain je vous scan la page, vous allez peut-être mieux comprendre.

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Pourquoi parlez-vous de méchanceté? Vous avez plutôt mal cerné mon message.

C'est pas qu'on cerne pas ton message. C'est surtout qu'il y a pas de débat vraiment possible ici. Je vois difficilement comment quelqu'un pourrait défendre ca et dire que c'est sain et moralement acceptable.

Le monde parle de méchanceté inée vs haine due a un trouble parce que Milie et Matt on commencé à parler de ca. Et c'est pas mal plus intéressant comme discussion que parler de ce cas précis. J'aime mieux parler dans un sens large de la méchanteté, la sanité et la moralité.

Dans ce cas ci, je vois juste pas qu'est-ce qu'on peut dire à part: "ark, yé don ben dérangé ce gars là."

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Euh, j'ai pas tout lu votre débat la mais la méchanceté INÉE j'y crois pas pentoute.

Même le plus odieux des criminels a déjà été un enfant correct. Ya quelque chose qui s'est passé dans son enfance ou son adolescence qui a forcément déclanché une haine envers un groupe de personnes.

Y'avait un article cool sur la moralité des bébés aujourd'hui dans le nytimes :

http://www.nytimes.com/2010/05/09/magazine/09babies-t.html?src=me&ref=homepage

Not long ago, a team of researchers watched a 1-year-old boy take justice into his own hands. The boy had just seen a puppet show in which one puppet played with a ball while interacting with two other puppets. The center puppet would slide the ball to the puppet on the right, who would pass it back. And the center puppet would slide the ball to the puppet on the left . . . who would run away with it. Then the two puppets on the ends were brought down from the stage and set before the toddler. Each was placed next to a pile of treats. At this point, the toddler was asked to take a treat away from one puppet. Like most children in this situation, the boy took it from the pile of the “naughty” one. But this punishment wasn’t enough — he then leaned over and smacked the puppet in the head.

Est-ce que ce bébé est plus méchant qu'un autre bébé qui n'aurait pas frappé la marionnette?

Est-ce que tu dis que c'est JUSTE l'éducation des parents qui a fait que le bébé a frappé la marionnette?

[...] a three-dimensional display in which real geometrical objects, manipulated like puppets, acted out the helping/hindering situations: a yellow square would help the circle up the hill; a red triangle would push it down. After showing the babies the scene, the experimenter placed the helper and the hinderer on a tray and brought them to the child. In this instance, we opted to record not the babies’ looking time but rather which character they reached for, on the theory that what a baby reaches for is a reliable indicator of what a baby wants. In the end, we found that 6- and 10-month-old infants overwhelmingly preferred the helpful individual to the hindering individual. This wasn’t a subtle statistical trend; just about all the babies reached for the good guy.

Encore une fois, est-ce que le bébé qui choisit la forme géométrique "aidante" est plus moral ou plus gentil qu'un bébé qui ne le fait pas?

Est-ce que les bébés qui choisissent la forme géométrique "nuisible" ont plus de difficultés à faire des jugements moraux? Est-ce qu'ils ont de plus grandes probabilités de devenir des sociopathes?

L'article au complet est vraiment cool pour ceux intéressés.

Modifié par Running With Spoons
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Je me sens assez mal. C'est pas nécessairement le fait qu'elle « a eu sa punition » qui me réjouit, mais plutôt de la regarder fondre en larmes, sachant qu'elle devra vivre le restant de ses jours avec la maladie dont un gars lui a fait cadeau alors qu'elle ne cherchait qu'à se changer les idées. Je ne sais pas, je trouve ça excitant et je me sens un peu dégueulasse.

tu trouvais ^ca excitant pour quelle raison?

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Je commence sérieusement à croire que le monde lit en diagonale.

Son histoire est fictive.

Faut pas trop en demander à B~E, ce gars-là ne sait même pas lire.

Sinon, voici le passage:

[...]

Au réfectoire, il croise de nouvelles maladies. Par exemple, son voisin d'étage lui explique qu'il est sidophile (une nouvelle perversion sexuelle).

- Je filmais des filles qui se faisaient sauter sans capote par un complice atteint du sida. La fille, bien sûr, n'était jamais au courant. Après je la filmais à la sauvette quand elle allait dans un labo pour chercher ses résultats de test. Le moment qui me faisait jouir, c'est quand la fille découvrait qu'elle était séropositive. J'éjaculais quand elle ouvrait l'enveloppe. La sidophilie, c'est moi qui l'ait inventée. Si tu savais comme c'était bon de les voir fondre en larmes à la sortie du laboratoire d'analyses avec leur feuille « VIH+ » à la main.

[...]

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À ajouter au débat: est-ce qu'il faut une intention «moralement bonne» derrière un acte «moralement bon» pour que ce dernier soit considéré ainsi?

Je veux dire, admettons que je fais un don de 5000$ à la fondation Enfant soleil. C'est bien. Je le fais uniquement parce que je sais que ça va m'attirer la sympathie et le respect des autres et de la bonne publicité pour mon entreprise. Est-ce que mon geste est «mauvais», finalement?

Désolé pour la métaphore judéo-chrétienne, mais l'enfer est peut-être pavée de bonnes intentions, mais est-ce qu'on gagne son Ciel quand nos actions ne sont guidées que par l'appât de son propre salut éternel?

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Selon Kant il est impératif qu'il y est de la bonne volonté derrière chaque geste morale. Si tes intentions sont mauvaises (genre si tu fais un don hypocritement dans un but purement égoiste), c'est parce que tu penses uniquement à toi et tes besoins et non à l'autre. Alors ca ne peut pas être morale.

J'aurais aussi tendance à penser de la même façon. L'intention compte pour beaucoup.

L'utilitariste à l'opposé va dire que c'est le résultat et la finalité qui compte. Et non le moyen ou l'intention.

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"L'immédiat, que cet immédiat soit l'imminence de l'événement ou l'urgence active de la décision, est la forme temporelle de l'effectivité; le sérieux d'une intention se reconnaît à cette proximité, comme inversement l'indétermination et l'insincérité d'un projet purement notionnel, c'est-à-dire ineffectif, se reconnaissent au caractère lointain de l'avenir que l'on prétend viser. A partir d'ici, c'est bien plutôt pour l'intention passionnée que la date devient chose secondaire et indifférente; à partir d'ici la question "quand" question circonstancielle, question d'horloge ou de calendrier, apparaît elle-même dérisoire et presque injurieuse. La détermination chronologique perd son importance. Vue de si près, la conjoncture n'exige plus tellement qu'on fixe une date: l'homme placé nez à nez avec le péril est porté à considérer ces déterminations et ces rendez-vous comme un luxe, le luxe de quelqu'un qui a tout son temps devant lui. Vous demandez quand il faut assister les misérables? Les jours fériés ou peut être le dimanche après-midi? Demander quand il faut assister les misérables, c'est se moquer des misérables, et c'est chercher des prétextes d'ajournement. Autant demander en quelle saison il convient de secourir les hommes menacés de mort! Puisque vous demandes quand, nous répondons: tout le temps, toujours tout de suite, toujours à tout moment, et notamment à l'instant même, en ce moment, à cette minute même où nous la disons. demander quand ? était donc aussi ridicule que de demander pendant combien de temps? ...

Non, la bonne volonté ne remet pas à demain ce qu'elle peut faire séance tenante et toute affaire cessante. Et là, au contraire, l'idéal des idéologues est un avenir lointain et dont l'échéance est indéfiniment renvoyée à après-demain. L'intellect, à cet égard, est l'organe du délai et de l'ajournement, Mora; comme un presbyte, il voit mieux de loin que de près. Aussi cet intellect moratoire et chronogène, intellectus cunctator, a-t-il pour spécialités la médiation dialectique, la prévision, l'affût; son rôle est de desserrer l'urgence des improvisations hâtives en maintenant l'avenir à bonne distance".

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