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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

C'est sûr que les mesures d'élasticité-prix de la demande qui ont été faites ne démontrent pas un gros effet des frais de scolarité sur la fréquentation scolaire. Ça tourne autour de 0,10(je n'ai rien vu à date qui permette de lier l'effet d'une hausse de prix au prix déjà demandé). Par contre, je crois que ces mesures « cachent » les effets liés à la disparité économique. Tu es plus susceptible de ''dropper out'' si tu as plus de difficultés financières. Et si tu as mettons 5000$ de revenu, 10$ de frais de scolarité de moins, donc 10$ de plus dans tes poches, ça peut être beaucoup. L'effet des frais de scolarité est aussi de créer une course inégale entre les différents participants du système d'éducation et à date je n'ai pas vu beaucoup d'études sur les conséquences de ce fait(notamment mon intuition est que ça devrait gener la proportion entre la valeur des diplômes et la valeur du service rendu).

N'empêche que oui, on peut reconnaitre qu'entre 1$ de frais et 0$ il n'y a pas ''mathématiquement parlant'' de grande différence. On peut quand même parler de différence symbolique ou psychologique à ce stade et ça compte aussi. L'argument pourrait aussi être retourné contre vous: pas grande différence, alors pourquoi compliquer le mode de financement par des frais qu'on doit percevoir?

Faut dire, c'est un peu comme l'essence, soit même si on monte son prix, comme c'est une dépense "prioritaire" on va quand même payer et continuer d'y aller. Mais au bout du compte, tu doit nécessairement couper ailleurs ou t'endetter plus. Donc ultimement c'est quand même une méthode pour le gouvernement d'aller chercher plus, et rendre la vie plus difficiles aux jeunes non payant au niveau électoral en ommettant d'aller chercher dans les classes qui ont les moyens mais qui sont l'électorat du parti.

Les gens vont continuer à aller à l'université, mais comme le "sacrifice" demandé va être plus grand encore, effectivement ça va probablement nuire aux résultats des étudiants et aussi nuire à leur niveau de vie de façon général (et l'endettement va nuire à l'économie, un peu comme le problème Américain en ce moment)

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Parce qu'il veut pas que le conflit nuise à son festival. That's it, that's all.

Son festival mértie de se faire ruiner

quel gangster

Il taxe les jeunes 15k pour avoir le droit de faire du stand up

L'ÉNH c'est pour les suckers

c'est là que les amateurs vont

Payer pour apprendre à faire des jokes ?

C'est ça que les amateurs font

Mainteant jvais leur montrer comment les animaux bougent

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La plupart des pays nord européen ou les université est gratuite, c'est très contingenté. Je suis en train de lire un document sur le sujet et c'est très intéressant datant de 2003.

http://www.cadeul.ulaval.ca/cadeul/doc/La_gratuite_scolaire_au_niveau_universitaire_quebecois.pdf

En gros, tout les arguments se valent, ce n'est qu'un débat de valeurs et de visions.

«[si] le nombre des candidats remplissant les conditions dépasse le nombre de places

disponibles, on procède à une sélection ; 23 000 candidats ont été admis à l’automne

1990 alors qu’ils étaient 64 000 à avoir déposé leur candidature aux programmes

d’études généraux.» (OCDE 1995e : 62)

Rappelons que le Danemark et la Suède aident financièrement les étudiantes et les

étudiants, comme le fait sensiblement le Québec.

Toutefois, le Danemark et la Suède offrent la gratuité scolaire au niveau universitaire. Cependant, ces deux États pratiquent dans certaines facultés ou dans l’ensemble de celles-ci des contingentements. Nous estimons que si le Québec adopte un régime de gratuité scolaire, il ne doit pas adopter de nouvelles politiques pour limiter le nombre des places disponibles dans les universités et il ne doit pas permettre l’application de système à double régime d’étudiantes et d’étudiants, divisés entre ceux qui déboursent et ceux qui ont accès aux places dites «gratuites».

Je crois que c'est ici que ça cloche, la gratuité pour tous sans contingentement, ce qui ferait exploser la charge social des contribuables.

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N'importe quel humoriste qui est contre la hausse et qui est passé par l'ÉNH est un sucker

Tu paies 15k pour apprendre à pas être drôle

Comment on va te prendre au sérieux après que tu te sois fait racket de même par Rozon ?

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(modifié)

N'importe quel humoriste qui est contre la hausse et qui est passé par l'ÉNH est un sucker

Tu paies 15k pour apprendre à pas être drôle

Comment on va te prendre au sérieux après que tu te sois fait racket de même par Rozon ?

Guillaume Wagner est passé à L'ÉNH et il est ouvertement contre la hausse ... qu'est ce que t'a a dire la dessus hein ?

Modifié par Aspermogène
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^

Guillaume Wagner est top 5 DOA du stand up québécois

il peut faire ce qu'il veut

Mario Jean can suck a fat dick tho

Mario Jean can suck a fat dick tho

Jpaierais pour voir ça

il serait sloppy en caliss le gross caliss de caliss

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Toutefois, le Danemark et la Suède offrent la gratuité scolaire au niveau universitaire. Cependant, ces deux États pratiquent dans certaines facultés ou dans l’ensemble de celles-ci des contingentements. Nous estimons que si le Québec adopte un régime de gratuité scolaire, il ne doit pas adopter de nouvelles politiques pour limiter le nombre des places disponibles dans les universités et il ne doit pas permettre l’application de système à double régime d’étudiantes et d’étudiants, divisés entre ceux qui déboursent et ceux qui ont accès aux places dites «gratuites».

Je crois que c'est ici que ça cloche, la gratuité pour tous sans contingentement, ce qui ferait exploser la charge social des contribuables.

Mes réserves à l'égard d'un contingentement trop ''sévère'' ou ''restrictif'' ont été exprimés en réponse à un post de mâle alpha plus haut. Cela dit, ce n'est pas qu'une question de choix: on est toujours obligé de contingenter dans une certaine mesure, et il est certain que les places ne doivent pas être attribuées au hasard. Si la gratuité scolaire augmente la fréquentation universitaire(et les heures qu'une personne moyenne peut passer en classe), personne je crois ne va nier qu'il faudra contingenter davantage sur la base des résultats scolaires.

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Au lieux d'une gratuité scolaire, que penserais-tu d'une augmentation de salaire significative pour les professeurs, augmentation du nombre d’enseignants et diminution du nombre d’élève par classe.

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Au lieux d'une gratuité scolaire, que penserais-tu d'une augmentation de salaire significative pour les professeurs, augmentation du nombre d’enseignants et diminution du nombre d’élève par classe.

Aucunement besoin d'augmenter le salaire des professeurs. Depuis les années 90, il y a eu une explosion de personnes détenant un doctorat et voulant devenir professeurs. Il y a donc un surplus de candidats potentiels à devenir prof pour un nombre de places très limités. La logique du marché voudrait donc que les salaires baissent, sans que ça ait un très gros impact sur la qualité du personnel recruté.

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Je pense que remettre de l'argent dans la structure de base et l'enseignement et repenser le système dès le primaire est plus à prioriser que la gratuité, pour l'instant. Si jamais vous voulez un jour avoir la gratuité, ce qui n'est PAS impossible, il faut augmenter les revenus des familles et des travailleurs et faire notre possible pour que les gens soient plus scolarisés afin d'avoir plus de citoyens avec de gros revenus et ainsi augmenter leur capacité de payer. Après vous ne penserez même pas à la gratuité, car les revenus pour payer seront dans vos poches.

Le plus gros défi: augmenter le salaire des travailleurs et les revenus familiaux sans faire monter le cout de la vie.

Il ne faut pas que la gratuité à tout prix, mais bel et bien la préparer plusieurs années à l'avance afin que le système soit capable de l'absorber sans avoir de répercussion directe sur les salariés. Il faut élever le nombre de diplômés, descendre le nombre de décrocheurs, augmenter les revenus des professeurs et leur donner plus d'outils afin qu'ils puissent avoir un meilleur milieu de travail. Pour l'instant enseigner aux primaire et secondaire est un véritable enfer dans plusieurs écoles du Québec.Merde , il ya des professeurs qui sont pris avec des cas à problème severe et des parents qui les menassent physiquement.

Un nouveau texte sur cyberpresse.

Universités: une corrélation entre gratuité et médiocrité?

http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201206/06/01-4532318-universites-une-correlation-entre-gratuite-et-mediocrite.php

Aucunement besoin d'augmenter le salaire des professeurs. Depuis les années 90, il y a eu une explosion de personnes détenant un doctorat et voulant devenir professeurs. Il y a donc un surplus de candidats potentiels à devenir prof pour un nombre de places très limités. La logique du marché voudrait donc que les salaires baissent, sans que ça ait un très gros impact sur la qualité du personnel recruté.

Ça serait du nivellement vers la bas selon moi. Les professeurs sont les maillons les plus important de la chaine.

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Professeur d'université aussi ?

Surtout les professeurs au primaire et secondaire qui sont à la base de notre système d'éducation. Et oui, les professeur d'université récolteraient de plus gros salaires par la bande.

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Surtout les professeurs au primaire et secondaire qui sont à la base de notre système d'éducation. Et oui, les professeur d'université récolteraient par la bande, de plus gros salaires..

Ok, c'est parce que quand on parle de "professeurs", c'est au niveau universitaire. Au primaire ou au secondaire, ce sont des enseignants. D'accord pour augmenter leur salaire.

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(modifié)

Surtout les professeurs au primaire et secondaire qui sont à la base de notre système d'éducation. Et oui, les professeur d'université récolteraient par la bande, de plus gros salaires..

Ne crois-tu pas qu'il serait préférable de priviatiser le système d'éducation (ça fonctionne bien au privé tsé) plutôt que de simplement permettre aux prof de se procurer une berline au lieu d'une sous-compacte ?

Ne crois-tu pas qu'il serait préférable de faire passer des test de QI aux jeunes qui entrent au secondaire, afin de les orienter vers des filières spécifiques plutôt que de permettre aux prof d'aller en vacances vers des contrés encore plus lointaines ?

...

#Economie_Fevrier%202011.jpg

Modifié par Bernhard Bernhardt
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Je pense que remettre de l'argent dans la structure de base et l'enseignement et repenser le système dès le primaire est plus à prioriser que la gratuité, pour l'instant. Si jamais vous voulez un jour avoir la gratuité, ce qui n'est PAS impossible, il faut augmenter les revenus des familles et des travailleurs et faire notre possible pour que les gens soient plus scolarisés afin d'avoir plus de citoyens avec de gros revenus et ainsi augmenter leur capacité de payer. Après vous ne penserez même pas à la gratuité, car les revenus pour payer seront dans vos poches.

Le plus gros défi: augmenter le salaire des travailleurs et les revenus familiaux sans faire monter le cout de la vie.

Il ne faut pas que la gratuité à tout prix, mais bel et bien la préparer plusieurs années à l'avance afin que le système soit capable de l'absorber sans avoir de répercussion directe sur les salariés. Il faut élever le nombre de diplômés, descendre le nombre de décrocheurs, augmenter les revenus des professeurs et leur donner plus d'outils afin qu'ils puissent avoir un meilleur milieu de travail. Pour l'instant enseigner aux primaire et secondaire est un véritable enfer dans plusieurs écoles du Québec.Merde , il ya des professeurs qui sont pris avec des cas à problème severe et des parents qui les menassent physiquement.

Un nouveau texte sur cyberpresse.

Universités: une corrélation entre gratuité et médiocrité?

http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201206/06/01-4532318-universites-une-correlation-entre-gratuite-et-mediocrite.php

Ça serait du nivellement vers la bas selon moi. Les professeurs sont les maillons les plus important de la chaine.

Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire les deux. D'autant que le coût de la gratuité est très très loin d'être énorme. Peut-être es-tu prêt à tolérer l'injustice sur un horizon assez éloigné dont on n'est même pas certain. Moi je me demande pourquoi il faudrait la tolérer alors qu'on a les moyens d'y remédier maintenant. D'autant que ça pourrait nous aider à y remédier davantage dans le futur(en ouvrant davantage les portes de l'éducation, en instaurant une course à armes égales entre les étudiants, en donnant l'opportunité d'approfondir son éducation, etc.). Ça ne prend pas grand'chose, juste un peu de courage politique. On ne parle pas d'un groc « choc » financier sur le budget du Québec, seulement de quelques millions. On a bien baissé les impôts d'un montant sans doute plus important que le coût de la gratuité y'a quelques années(700 M$).

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Ne crois-tu pas qu'il serait préférable de priviatiser le système d'éducation (ça fonctionne bien au privé tsé) plutôt que de simplement permettre aux de se procurer une berline au lieu d'une sous-compacte ?

Ne crois-tu pas qu'il serait préférable de faire passer des test de QI aux jeunes qui entrent au secondaire, afin de les orienter vers des filières spécifiques plutôt que de permettre aux prof d'aller en vacances vers des contrés encore plus lointaines ?

...

Je crois qu'il doit y avoir du dépistage dès le primaire et continuant au secondaire. Pas nécessairement de test de QI qui sont souvent trop abstraits pour plusieurs personnes. J’opterais plutôt pour des tests de compétence régulier tout au long du cheminement scolaire et secondaire. Aussi, offrir régulièrement des visites guidées de différents lieux de travail, des visites aussi de travailleurs en classe qui viendraient expliquer leur cheminement scolaire, afin que les cours s de math, français, chimie, physique soit moins abstrait. Au Québec, étrangement, la scolarité n'est pas assez glorifiée et les gens ne parlent que très rarement de leur cheminement scolaire lors qu'ils parlent de leur emploi ou de leur poste.

Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire les deux. D'autant que le coût de la gratuité est très très loin d'être énorme. Peut-être es-tu prêt à tolérer l'injustice sur un horizon assez éloigné dont on n'est même pas certain. Moi je me demande pourquoi il faudrait la tolérer alors qu'on a les moyens d'y remédier maintenant. D'autant que ça pourrait nous aider à y remédier davantage dans le futur(en ouvrant davantage les portes de l'éducation, en instaurant une course à armes égales entre les étudiants, en donnant l'opportunité d'approfondir son éducation, etc.). Ça ne prend pas grand'chose, juste un peu de courage politique. On ne parle pas d'un groc « choc » financier sur le budget du Québec, seulement de quelques millions. On a bien baissé les impôts d'un montant sans doute plus important que le coût de la gratuité y'a quelques années(700 M$).

Mon point est que tu ais assez d'argent dans les poches pour ne pas te préoccuper du cout de tes études.

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Mon point est que tu ais assez d'argent dans les poches pour ne pas te préoccuper du cout de tes études.

C'est plus une chimère qu'autre chose. D'abord les parents ne veulent pas toujours payer pour l'éducation de l'enfant et l'enfant se retrouve donc à devoir travailler plus que les autres pour se payer des études. Ensuite le salaire étudiant c'est à peu près le salaire minimum. Si on l'augmente y'a (peut-être) des coûts en termes de chômage, si on l'augmente pas c'est un revenu médiocre pour se payer des études. Finalement si on suppose que les parents sont prêts à payer les études des enfants, ça suppose pour les parents une augmentation assez grande de leur revenu. Or, les coûts de l'éducation supérieure augmentent plus vite que le taux de croissance de l'économie en période de plein-emploi, qu'on est loin encore d'atteindre. Les revenus des familles de la classe moyenne et pauvre ont eu tendance à stagner au cours des 20 dernières années, ce qui implique un rythme de croissance encore plus bas de leur revenu que le taux de croissance du revenu total. Donc en gros, ça prendrait premièrement un méchant rattrapage par rapport à notre situation actuelle pour retourner au plein-emploi. À partir de là il faudrait que les gains de la croissance soient mieux distribués qu'ils l'ont été durant les deux dernières décénies(que dirais-tu de faire ça en partie par... le financement de la gratuité scolaire!), parce qu'il faudrait que le revenu des gens moins aisés augmente plus vite que le taux de croissance de plein-emploi(et plus vite que le taux de croissance du revenu des plus aisés). Il faudrait qu'il n'y ait pas de future récession. Ça prendrait un méchant bout avant qu'on soit là, alors qu'on pourrait très bien ''dès maintenant'' faire en sorte que tous les étudiants ne se préoccupent plus du coût de leurs études(au moins les coûts directs), et ce à un coût minime par rapport au budget québécois.

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