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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Pour continuer dans ce que Moskva dit, un prof de UBC s'était penché sur la question du caractère régressif ou non des REE. Je ne trouve pas l'étude, mais dans le document envoyé aux médias, on trouve

Bref, ça confirme en tout point l'intuition de Moskva.

C'est certain que les familles scolarisées à hauts revenus seront plus enclines à économiser pour les études de leurs enfants; il n'y a rien de surprenant là dedans. De toute manière, la majorité des étudiants universitaires proviennent déjà de cette classe sociale. Ultimement, pour économiser de l'impôt dans ce genre de régime, on doit en payer en premier lieu. Ce simple constat élimine pratiquement 40 % de la population québécoise.

Je persiste à dire que l'élimination du régime épargne-études serait une mauvaise idée, même si le gouvernement allait chercher plus en impôts qu'il pourrait redistribuer sous la forme d'une baisse des frais de scolarité.

Ce régime, c'est encourager fiscalement un bon comportement: épargner pour les études de ses enfants.

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C'est certain que les familles scolarisées à hauts revenus seront plus enclines à économiser pour les études de leurs enfants; il n'y a rien de surprenant là dedans. De toute manière, la majorité des étudiants universitaires proviennent déjà de cette classe sociale. Ultimement, pour économiser de l'impôt dans ce genre de régime, on doit en payer en premier lieu. Ce simple constat élimine pratiquement 40 % de la population québécoise.

Je persiste à dire que l'élimination du régime épargne-études serait une mauvaise idée, même si le gouvernement allait chercher plus en impôts qu'il pourrait redistribuer sous la forme d'une baisse des frais de scolarité.

Ce régime, c'est encourager fiscalement un bon comportement: épargner pour les études de ses enfants.

Le problème, c'est que ceux pour qui le REE profite le plus de cet incitatif sont ceux qui en ont le moins besoin (d'une part car ils ont deja l'argent pour cela, d'autre part car ils auraient incité leur enfant à aller étudier, peu importe un incitatif fiscal ou non.) Tu peux continuer à te cacher derrière des principes moraux pour justifier cela, mais dans les faits, il s'agit d'un transfert des pauvres aux plus riches.(Ou du moins, un cadeau des riches aux riches.)

Les politiques fiscales ont souvent des effets pervers, et ce que tu dis, en fait, c'est ''oui, mais l'intention était bonne!''.

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Le problème, c'est que ceux pour qui le REE profite le plus de cet incitatif sont ceux qui en ont le moins besoin (d'une part car ils ont deja l'argent pour cela, d'autre part car ils auraient incité leur enfant à aller étudier, peu importe un incitatif fiscal ou non.) Tu peux continuer à te cacher derrière des principes moraux pour justifier cela, mais dans les faits, il s'agit d'un transfert des pauvres aux plus riches.(Ou du moins, un cadeau des riches aux riches.)

Les politiques fiscales ont souvent des effets pervers, et ce que tu dis, en fait, c'est ''oui, mais l'intention était bonne!''.

Je le répète, pour économiser de l'impôt il faut en payer! Si on suivait réellement ton raisonnement, il faudrait aussi abolir le REER ou le compte CELI parce qu'il faut être "riche" pour épargner. Ne t'inquiète pas, tu n'es pas le premier gauchiste à y penser, Québec Solidaire l'a déjà proposé.

Quand tu dis qu'il s'agit d'un transfert des pauvres aux plus riches, tu es totalement dans l'erreur. Les gens pauvres ne payent pas d'impôts au Québec et reçoivent même des crédits d'impôt pour la solidarité sociale qui compensent les taxes à la consommation. De plus, ce sont ces familles pauvres qui sont les plus avantagées par le programme d'aide aux études. Bref, les pauvres ne sont même pas dans l'équation fiscale; ce sont tes fameux riches qui payent la note soit sans crainte.

Finalement, arrête de mettre tout le monde dans le même panier. Le Québec, c'est avant tout une grosse classe moyenne; arrête de te projeter dans une dualité riche/pauvre qui décrit mal notre réalité. Beaucoup de gens de la classe moyenne profitent de ce régime pour épargner pour les études de leurs enfants et ils épargneraient probablement beaucoup moins si c'était fiscalement désavantageux de le faire.

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Finalement, arrête de mettre tout le monde dans le même panier. Le Québec, c'est avant tout une grosse classe moyenne; arrête de te projeter dans une dualité riche/pauvre qui décrit mal notre réalité.

La réalité c'est pourtant que la classe moyen s'appauvrit; Les gains médians stagnent depuis des années et les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent.

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La réalité c'est pourtant que la classe moyen s'appauvrit; Les gains médians stagnent depuis des années et les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent.

Est-ce qu'on peut arrêter avec ce genre de généralité? (surtout quand elles sont fausses)

La réalité c'est qu'au Québec les revenus en dollars constants des gens les plus pauvres et des gens les plus riches ont progressé pratiquement au même rythme de 24% de 1976 à aujourd'hui. Si on tient compte des transferts gouvernementaux, les inégalités entre les riches et les pauvres ont diminué dans les 40 dernières années au Québec.

Prendre de la perspective sur la pauvreté et les inégalités au Québec

5 idées reçues sur l’emploi

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(modifié)

Y'a la fosse, si tu veux spammer ta merde.

Va lire la définition de mon nom. Ça te donneras une idée de comment je traite le commentaire de "l'élite gauchiste" du dépotoir.

La réalité c'est pourtant que la classe moyen s'appauvrit; Les gains médians stagnent depuis des années et les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent.

Méchante preuve, tu est un très grand phallosophe.

Tu n'apportes aucune statistiques, aucun fait vérifiable. On dirait quelqu'un qui écoute les nouvelles à chaque soir et le compte rendu d'un journaliste sans vérifier si c'est vraiment vrai.

Modifié par Aspermogène
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Je le répète, pour économiser de l'impôt il faut en payer! Si on suivait réellement ton raisonnement, il faudrait aussi abolir le REER ou le compte CELI parce qu'il faut être "riche" pour épargner. Ne t'inquiète pas, tu n'es pas le premier gauchiste à y penser, Québec Solidaire l'a déjà proposé.

Quand tu dis qu'il s'agit d'un transfert des pauvres aux plus riches, tu es totalement dans l'erreur. Les gens pauvres ne payent pas d'impôts au Québec et reçoivent même des crédits d'impôt pour la solidarité sociale qui compensent les taxes à la consommation. De plus, ce sont ces familles pauvres qui sont les plus avantagées par le programme d'aide aux études. Bref, les pauvres ne sont même pas dans l'équation fiscale; ce sont tes fameux riches qui payent la note soit sans crainte.

Finalement, arrête de mettre tout le monde dans le même panier. Le Québec, c'est avant tout une grosse classe moyenne; arrête de te projeter dans une dualité riche/pauvre qui décrit mal notre réalité. Beaucoup de gens de la classe moyenne profitent de ce régime pour épargner pour les études de leurs enfants et ils épargneraient probablement beaucoup moins si c'était fiscalement désavantageux de le faire.

Ceux qui paient de l'impôt ne sont pas ceux qui profitent de cette politique, ce sont leurs enfants.

Des enfants qui vont avoir plus de facilité que les autres a passer leur scolarité universitaire(ils auront moins a travailler, a s'endetter, etc.) parce que leurs parents avaient les moyens de sauver plus d'impôt. Des enfants qui vont être encouragés a aller a l'université, contrairement aux enfants des autres dont on augmente les frais de scolarité présentement.

Est-ce que ces enfants ont fait quoi que ce soit pour mériter cet avantage sur les autres, a la base? Non.

Ta politique fiscale, c'est comme permettre aux parents d'acheter a leurs enfants une ligne de départ placée plus loin que les autres sur une piste de course. Pis après les gens comme toi venez nous dire de respecter et d'adorer les gens qui se sont rendus plus rapidement que les autres au bout de la piste. Esti de bullshit.

Ce qui est amusant, c'est de te voir te gargariser après sur la responsabilisation des individus. Il est évident que le gosse de riche, dont les parents ont pu accumuler plus d'argent pour leur l'enfant grâce a une politique que tu défends, c'est pas lui qui est concerné par ce discours complètement hypocrite. Évidemment, il va quand même être mis en concurrence avec des gens qui doivent, eux, ''se responsabiliser'' davantage lorsqu'on augmente les frais de scolarité(ou lorsqu'on ne les réduit pas). C'est aussi ça des ''transferts de pauvres vers les riches''.

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Ceux qui paient de l'impôt ne sont pas ceux qui profitent de cette politique, ce sont leurs enfants.

Des enfants qui vont avoir plus de facilité que les autres a passer leur scolarité universitaire(ils auront moins a travailler, a s'endetter, etc.) parce que leurs parents avaient les moyens de sauver plus d'impôt. Des enfants qui vont être encouragés a aller a l'université, contrairement aux enfants des autres dont on augmente les frais de scolarité présentement.

Est-ce que ces enfants ont fait quoi que ce soit pour mériter cet avantage sur les autres, a la base? Non.

Ta politique fiscale, c'est comme permettre aux parents d'acheter a leurs enfants une ligne de départ placée plus loin que les autres sur une piste de course. Pis après les gens comme toi venez nous dire de respecter et d'adorer les gens qui se sont rendus plus rapidement que les autres au bout de la piste. Esti de bullshit.

Ce qui est amusant, c'est de te voir te gargariser après sur la responsabilisation des individus. Il est évident que le gosse de riche, dont les parents ont pu accumuler plus d'argent pour leur l'enfant grâce a une politique que tu défends, c'est pas lui qui est concerné par ce discours complètement hypocrite. Évidemment, il va quand même être mis en concurrence avec des gens qui doivent, eux, ''se responsabiliser'' davantage lorsqu'on augmente les frais de scolarité(ou lorsqu'on ne les réduit pas). C'est aussi ça des ''transferts de pauvres vers les riches''.

Même si la gratuité scolaire était en place, le régime d'épargne-études serait toujours pertinent; la grande majorité des dépenses d'une élève à l'université concernent les frais de subsistances comme l'épicerie, le logement, les factures, les comptes, les vêtements, etc.

Tu parles des familles plus pauvres n'ayant pas les moyens de cotiser à ce régime, mais tu omets totalement de parler du régime d'aide aux études qui cible spécifiquement ces jeunes avec le programme de prêts et bourses le plus généreux au Canada qui aurait pu être fortement bonifié si les associations étudiantes avaient considéré les offres gouvernementales.

Arrête de parler des riches versus les pauvres puisque les pauvres ne font même pas partie de l'équation fiscale qui nous intéresse. De un, ils ne payent pas d'impôts et de deux, leurs enfants peuvent profiter de généreuses bourses pour fréquenter l’université s'ils le désirent.

Le programme vise donc à encourager un bon comportement fiscal chez les gens de la classe moyenne ou supérieure, tandis que l'État prend déjà sous son aile les étudiants les plus pauvres grâce au programme d'aide aux études. Évidemment que ce type de programme parle de responsabilité individuelle. Où est le problème?

Je me pose sérieusement la question Moskva à la lecture de tes dernières interventions, es-tu devenu communiste?

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Même si la gratuité scolaire était en place, le régime d'épargne-études serait toujours pertinent; la grande majorité des dépenses d'une élève à l'université concernent les frais de subsistances comme l'épicerie, le logement, les factures, les comptes, les vêtements, etc.

Je ne dis pas le contraire, c'est peut-être vrai, mais nous ne sommes pas a la gratuité scolaire et tant qu'on n'y est pas, il est préférable de baisser les frais de scolarité(ou ne pas les augmenter) que de laisser le régime d'épargne-étude en place tel qu'il est. Ça ne veut pas nécessairement dire de l'abolir, mais d'en baisser les avantages et exemptions fiscales pour ceux qui y souscrivent.

Tu parles des familles plus pauvres n'ayant pas les moyens de cotiser à ce régime, mais tu omets totalement de parler du régime d'aide aux études qui cible spécifiquement ces jeunes avec le programme de prêts et bourses le plus généreux au Canada qui aurait pu être fortement bonifié si les associations étudiantes avaient considéré les offres gouvernementales.

Je n'ai pas omit le régime d'aide financière aux études, je te mets au défi de trouver une seule phrase de mes textes qui dépende d'une telle omission. Je ne parle pas non plus nécessairement des familles les plus au bas de l'échelle de revenu(aka 62 000$ de revenu familial ne constitue pas une famille ''riche'', mais ils sont quand même trèes pénalisés par des hausses de tarif). Je parle de toute famille qui n'aurait pas les moyens ou le désir de contribuer a l'éducation de ses enfants(qui sont évidemment d'autant plus fréquentes qu'on descend dans l'échelle de revenu). Ensuite je préfère des frais de scolarité bas a des ''bonifications'' du programme d'aide financière aux études pour toutes sortes de raisons, en particulier que ce régime comporte de nombreuses failles(qui ne sont pas réglées par les offres gouvernementales, en voici un exemple), et que si tu tombes sous ces failles ben tant pis pour toi. Btw les offres gouvernementales au sujet de l'AFE se faisaient aux dépends du crédit d'impôt étudiant, mesure qui contribue a tout le monde ''théoriquement''(bien que je préfère évidemment des frais de scolarité plus bas). Pour te donner un exemple de ce que ça signifie: je suis dans le lot des personnes qui est désavantagé par ces mesures, dans la mesure ou je viens d'une famille ''assez pauvre''' pour que les bonifications au régime ne changent rien pour moi(la contribution parentale de mes parents est déja nulle), mais mes crédits d'impôt baissent. L'avantage des frais de scolarité bas est de s'adresser a tout le monde peu importe le porte feuille des parents.

Arrête de parler des riches versus les pauvres puisque les pauvres ne font même pas partie de l'équation fiscale qui nous intéresse. De un, ils ne payent pas d'impôts et de deux, leurs enfants peuvent profiter de généreuses bourses pour fréquenter l’université s'ils le désirent.

Ils font partie de l'équation fiscale dans la mesure ou ''moins de revenu pour le gouvernement de la part des plus riches'' signifie qu'il y a moins de revenu pour les missions de l'état et qu'ils doivent donc soit accepter que ces missions soient altérées, soit accepter de payer plus pour en bénéficier.

Le programme vise donc à encourager un bon comportement fiscal chez les gens de la classe moyenne ou supérieure, tandis que l'État prend déjà sous son aile les étudiants les plus pauvres grâce au programme d'aide aux études. Évidemment que ce type de programme parle de responsabilité individuelle. Où est le problème?

Le problème, je l'ai déja expliqué et le programme d'aide financière aux études ne change pas grand'chose(tel qu'il est présentement).

Je me pose sérieusement la question Moskva à la lecture de tes dernières interventions, es-tu devenu communiste?

J'pense que tu sais vraiment pas ce qu'est le communisme. Je te suggère fortement de faire des lectures a ce sujet.

L'égalité des chances, ce n'est pas du communisme.

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Dans le bon vieux temps en 2010

En bref - L'opposition au budget s'organise

Le Devoir 8 novembre 2010 Québec

L'union communiste libertaire organisait hier une assemblée publique pour mobiliser des représentants des milieux communautaires, syndicaux et étudiants contre diverses dispositions du dernier budget du gouvernement Charest.

Pour l'occasion, l'organisme avait invité Marie-Ève Rancourt, représentante de la Coalition contre la tarification et la privatisation des services sociaux, Gabriel Nadeau-Dubois, représentant de l'association pour une solidarité syndicale étudiante, et Aldo Miguel Paolinelli, représentant de la CSN-Construction. Les participants, qui protestent notamment contre la privatisation des soins de santé et le dégel des droits de scolarité, ont convenu de se rencontrer de nouveau le 20 novembre prochain pour établir un plan d'action. Mais, déjà, on prévoit une manifestation contre la tarification et la privatisation des services sociaux le 23 novembre prochain, et une manifestation contre la hausse annoncée des droits de scolarité le 6 décembre prochain.

---

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/310524/en-bref-l-opposition-au-budget-s-organise

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Pendant ce temps en 2010

SI c'était en 2010 ça ne peut pas être "pendant ce temps".

Tu peux utiliser "pendant ce temps" pour désigner un autre lieu ou quelque chose du genre, mais pas une période de temps passée...

Maintenant fais-moi plaisir et google-toi une photo de facepalm et regarde celle qui te plait le plus tout en feelant cheap.

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SI c'était en 2010 ça ne peut pas être "pendant ce temps".

Tu peux utiliser "pendant ce temps" pour désigner un autre lieu ou quelque chose du genre, mais pas une période de temps passée...

Maintenant fais-moi plaisir et google-toi une photo de facepalm et regarde celle qui te plait le plus tout en feelant cheap.

Merci pour le petit cours de grammaire.

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Dans le bon vieux temps en 2010

En bref - L'opposition au budget s'organise

Le Devoir 8 novembre 2010 Québec

L'union communiste libertaire organisait hier une assemblée publique pour mobiliser des représentants des milieux communautaires, syndicaux et étudiants contre diverses dispositions du dernier budget du gouvernement Charest.

Pour l'occasion, l'organisme avait invité Marie-Ève Rancourt, représentante de la Coalition contre la tarification et la privatisation des services sociaux, Gabriel Nadeau-Dubois, représentant de l'association pour une solidarité syndicale étudiante, et Aldo Miguel Paolinelli, représentant de la CSN-Construction. Les participants, qui protestent notamment contre la privatisation des soins de santé et le dégel des droits de scolarité, ont convenu de se rencontrer de nouveau le 20 novembre prochain pour établir un plan d'action. Mais, déjà, on prévoit une manifestation contre la tarification et la privatisation des services sociaux le 23 novembre prochain, et une manifestation contre la hausse annoncée des droits de scolarité le 6 décembre prochain.

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http://www.ledevoir.com/politique/quebec/310524/en-bref-l-opposition-au-budget-s-organise

C'est supposé le discréditer ça?

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Je ne dis pas le contraire, c'est peut-être vrai, mais nous ne sommes pas a la gratuité scolaire et tant qu'on n'y est pas, il est préférable de baisser les frais de scolarité(ou ne pas les augmenter) que de laisser le régime d'épargne-étude en place tel qu'il est. Ça ne veut pas nécessairement dire de l'abolir, mais d'en baisser les avantages et exemptions fiscales pour ceux qui y souscrivent.

Je n'ai pas omit le régime d'aide financière aux études, je te mets au défi de trouver une seule phrase de mes textes qui dépende d'une telle omission. Je ne parle pas non plus nécessairement des familles les plus au bas de l'échelle de revenu(aka 62 000$ de revenu familial ne constitue pas une famille ''riche'', mais ils sont quand même trèes pénalisés par des hausses de tarif). Je parle de toute famille qui n'aurait pas les moyens ou le désir de contribuer a l'éducation de ses enfants(qui sont évidemment d'autant plus fréquentes qu'on descend dans l'échelle de revenu). Ensuite je préfère des frais de scolarité bas a des ''bonifications'' du programme d'aide financière aux études pour toutes sortes de raisons, en particulier que ce régime comporte de nombreuses failles(qui ne sont pas réglées par les offres gouvernementales, en voici un exemple), et que si tu tombes sous ces failles ben tant pis pour toi. Btw les offres gouvernementales au sujet de l'AFE se faisaient aux dépends du crédit d'impôt étudiant, mesure qui contribue a tout le monde ''théoriquement''(bien que je préfère évidemment des frais de scolarité plus bas). Pour te donner un exemple de ce que ça signifie: je suis dans le lot des personnes qui est désavantagé par ces mesures, dans la mesure ou je viens d'une famille ''assez pauvre''' pour que les bonifications au régime ne changent rien pour moi(la contribution parentale de mes parents est déja nulle), mais mes crédits d'impôt baissent. L'avantage des frais de scolarité bas est de s'adresser a tout le monde peu importe le porte feuille des parents.

Ils font partie de l'équation fiscale dans la mesure ou ''moins de revenu pour le gouvernement de la part des plus riches'' signifie qu'il y a moins de revenu pour les missions de l'état et qu'ils doivent donc soit accepter que ces missions soient altérées, soit accepter de payer plus pour en bénéficier.

Le problème, je l'ai déja expliqué et le programme d'aide financière aux études ne change pas grand'chose(tel qu'il est présentement).

J'pense que tu sais vraiment pas ce qu'est le communisme. Je te suggère fortement de faire des lectures a ce sujet.

L'égalité des chances, ce n'est pas du communisme.

Le terme égalité définit amplement le communisme, égalité de la redistribution de la richesse, égalité dans la possession de bien, égalité des chances... non?

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J'aimerais apporter des précisions sur le régime d'épargne-études. Il semble que contrairement à ce qui a été dit précédemment; le régime est plus avantageux qu'on le pensait pour les gens pauvres.

Le gouvernement fédéral subventionne les régimes d'épargne études de cette façon:

Pour chaque dollar versé dans le compte par année jusqu'à concurrence de 500$

40 cents par dollars si le revenu familial net est de 40 970 $ ou moins;

30 cents si par dollar le revenu familial net se situe entre 40 970 $ et 81 941 $;

20 cents si par dollar le revenu familial net est supérieur à 81 941 $.

À cela s'ajoute le Bon d’études canadien qui est une subvention supplémentaire de 500$ la première année et de 100$ pour les années subséquentes. Le supplément est destiné aux familles ayant un revenu annuel net inférieur à 38 832 $. La subvention s'applique même si la famille à faible revenu ne cotise pas du tout à son compte.

Ce n'est pas terminé, à cela s'ajoute une contribution provinciale qui fonctionne similairement à la subvention fédérale décrite plus haut.

Le gouvernement provincial subventionne les régimes d'épargne études de cette façon:

Pour chaque dollar versé dans le compte par année jusqu'à concurrence de 500$

20 cents par dollar si le revenu familial net est de 38 385 $ ou moins

15 cents par dollar si le revenu familial net se situe entre 38 385 $ et 76 770 $

10 cents par dollar si le revenu familial net est supérieur à 76 770 $

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Le terme égalité définit amplement le communisme, égalité de la redistribution de la richesse, égalité dans la possession de bien, égalité des chances... non?

Ben oui, pis pourquoi pas aussi égalité devant la loi? Donc la monarchie constitutionelle est en théorie communiste? Indeeeeeed...

J'aimerais apporter des précisions sur le régime d'épargne-études. Il semble que contrairement à ce qui a été dit précédemment; le régime est plus avantageux qu'on le pensait pour les gens pauvres.

Le gouvernement fédéral subventionne les régimes d'épargne études de cette façon:

Pour chaque dollar versé dans le compte par année jusqu'à concurrence de 500$

40 cents par dollars si le revenu familial net est de 40 970 $ ou moins;

30 cents si par dollar le revenu familial net se situe entre 40 970 $ et 81 941 $;

20 cents si par dollar le revenu familial net est supérieur à 81 941 $.

À cela s'ajoute le Bon d’études canadien qui est une subvention supplémentaire de 500$ la première année et de 100$ pour les années subséquentes. Le supplément est destiné aux familles ayant un revenu annuel net inférieur à 38 832 $. La subvention s'applique même si la famille à faible revenu ne cotise pas du tout à son compte.

Ce n'est pas terminé, à cela s'ajoute une contribution provinciale qui fonctionne similairement à la subvention fédérale décrite plus haut.

Le gouvernement provincial subventionne les régimes d'épargne études de cette façon:

Pour chaque dollar versé dans le compte par année jusqu'à concurrence de 500$

20 cents par dollar si le revenu familial net est de 38 385 $ ou moins

15 cents par dollar si le revenu familial net se situe entre 38 385 $ et 76 770 $

10 cents par dollar si le revenu familial net est supérieur à 76 770 $

Désolé, mais le fait que la subvention soit modulée en fonction du revenu familial ne change pas grand'chose à mon argumentation. Les familles pauvres sont endettées en moyenne. Tu peux juste pas épargner quand tu t'endettes juste pour réussir à payer tes comptes(fait vécu)! Les familles pauvres n'ont souvent jamais été à l'école après le secondaire, elles ont tendance à sur-estimer les coûts et sous-estimer les gains de l'éducation, et elles n'accordent donc pas une grande valeur au fait d'éduquer leurs enfants, ce qui implique qu'elles préfèreront épargner pour autre chose ou encore consommer(plus probablement).

De plus comme je l'ai dit ce régime c'est faire dépendre le choix d'éducation des enfants de décisions antérieurement prises par les parents(qu'ils ne pouvaient ou/et ne voulaient pas prendre, qu'ils soient riches ou moins riches), peu importe la forme du régime.

D'ailleurs, l'étude que celine rapporte plus haut concerne le régime canadien, donc cette modulation est prise en compte et la conclusion est sans équivoque.

Je pense qu'on devrait poser la question comme ça: est-ce qu'1$ investi dans ce régime est plus susceptible d'envoyer un enfant à l'école qu'1$ appliqué à la source en éducation(pour employer tes termes). La réponse est non.

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