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Le militantisme de gauche...


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Bonjour garçons et filles, j'espère que vous allez bien.

Depuis quelques semaines, je réfléchis à un truc.... la gauche, la droite, les programmes sociaux, le milieu militant, etc.

Oui, j'y réfléchis. Je disais à une amie, en rigolant, qu'à première vue, si j'étais paranoïaque, je pourrais aisément croire que le milieu militant a été créé pour qu'on puisse être assuré que les personnes de bonne volonté canalisent leur énergie dans les mêmes activités non-fructueuses.

De plus en plus, j'en viens à me demander :

Quel est le but? Défendre une idéologie (celle de la gauche) ou défendre des valeurs humaines?

Et si on demande des programmes sociaux, est-ce pour en faire un outil au service des gens ou, encore une fois, pour défendre l'idéologie de la gauche?

Certains disent que les personnes à droite défendent les intérêts des pouvoirs en place, et celles de gauche défendent ceux de la population issues des classes sociales moins favorisées. Je crois qu'au Québec cette distinction ne tient pas vraiment la route, avec la droite qui se fait populiste et le milieu militant qui est assez institutionnalisé merci, même si c'est plus ou moins officialisé.

Cela dit, pour poursuivre ma réflexion, j'ai besoin d'informations supplémentaires :

Y a-t-il eu des actions menées par les mouvements militants de gauche qui ont donné des résultats solides?

(Qu'on ne vienne pas me parler du mouvement étudiant de 2005, il avait gagné la bataille, mais pas la guerre.)

J'ai pensé aux mouvements syndicalistes qui semblent avoir réussi.

Mais sinon...?

Personnellement, j'élimine tout ce qui est lié de près ou de loin à Mai 68 et à la «révolution sexuelle». Jouir sans entrave, interdit d'interdire... ce n'est pas pour rien que les hippies de cette époque sont devenus des yuppies.

Bref.

Qué pasa?

Est-ce que Public Enemy avait raison?

These are some serious times

That we livin in G

And our new world order

Is about to begin

You know what I'm sayin

Now the question is

Are you ready for the real revolution

Which is the evolution of the mind

If you seek than you shall find

That we all come from the divine

You dig what I'm sayin

Now if you take heed to the words of wisdom

That are written on the walls of life

Than universally we will stand

And divided we will fall

Cause love conquers all

You understand what I'm sayin

This is a call to all you sleepin souls

WAKE UP and be in control of your own CYCLE

And be on the lookout for those spirits tonight

Trying to steal your light

You know what I'm sayin

Look whats inside yourself and

PEACE, give thanks, live life and believe

You dig me

You got ME

Yo.

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En Occident, la nécessité d'agir à l'intérieur du cadre légal imposé par l'État limite la marge de manœuvre des mouvances militantes. Donc, au lieu d'achever des résultats concrets par la mobilisation et l'action direct, ils se contentent généralement de conscientiser la population pour la pousser d'un côté ou de l'autre. Il s'agit de façonner des discours, d'en disqualifier d'autres, de "capturer" l'opinion populaire si on veut.

Mais concrètement, aux États-unies, beaucoup de mouvement politique puissant sont campés sur une base militante de gauche. Le meilleurs exemple récent est la campagne pour l'investiture et ensuite l'élection d'Obama. Ensuite, on peut penser au mouvement pour les droits civiles des diverses minorités.

Sinon, je suis content de voir que tu commence à t'interroger sur la place de la gauche dans notre société. C'est bien, c'est très sain, je t'encourage à continuer.

"Curiosity is the path to the right side. Curiosity leads to doubt. Doubt leads to cynicisme. Cynicisme leads to self-interest".

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(modifié)

En fait, ça a commencé quand un militant pur et dur m'a dit que la charité était une affaire de la droite.  De mon point de vue, si tu n'es pas prêt à sortir de l'argent de tes poches pour aider ton prochain, il est ridicule d'exiger la même chose de l'État ou des entreprises.  

D'ailleurs : Est-ce que je souhaite réellement vivre dans une société où tout est contrôlé par l'État?

Ce que je veux, dans la vie, ce n'est pas défendre une idéologie, mais de faire mon possible pour contribuer à ce qu'on vive dans un monde meilleur.  Et je constate qu'effectivement, la mise sur pied d'alternatives se fait beaucoup plus efficace au sein des communautés.  Je pense à l'avenir et à la manière dont je veux gérer ma famille, et je constate et me dis :

-As-tu vraiment envie de travailler quarante heures par semaine, de courir entre l'école et la garderie?  Non.  As-tu envie de rester à la maison à temps plein?  Non plus.  

Que peux-tu faire alors?    

Ma réponse : je peux trouver des couples d'amis qui ont aussi des enfants.  Je pourrai occuper un emploi à temps partiel (enseignement, journalisme, je ne sais quoi) et m'arranger avec mes amis pour que nous gardions les enfants les uns et des autres.  Comme ça, ça ne coûtera pas un sous, les enfants seront entre bonnes mains, je pourrai m'épanouir intellectuellement sans m'épuiser, etc.

Ensuite :-As-tu vraiment envie d'envoyer tes enfants suivre le programme scolaire prescrit par le ministère?  Non.  Alors que faire?  

Ma réponse : encore fois fois, trouver des parents instruits et m'organiser avec eux pour mettre en place une petite école communautaire.  nous pourrons partager les tâches et tout ça.

Ensuite :

-Le frais de scolarité vont augmenter.  Cela empêchera sans doute des personnes d'accéder à l'éducation postsecondaire.  Que faire, pour empêcher cela.  Demander au gouvernement de changer d'idée?  D'accord, mais si ça ne fonctionne pas?  On laisse ces personnes ne pas accéder à l'éducation?

Ma réponse : il faut, en parallèle à la «lutte» (s'il en est une...), créer un fonds de solidarité étudiant pour que les gens qui en ont réellement besoin et qui ne peuvent accéder à l'AFE, ou dont l'aide n'est pas suffisante, puisse persévérer dans leurs projets.

Finalement :

Vous déplorez les conditions de vie des personnes âgées?

Ma réponse : OCCUPEZ-VOUS DE VOS VIEUX, BATINSE.

Plus j'y pense, plus je me dis que :

Les programmes sociaux sont nécessaires quand les liens sociaux sont rompus, quand les gens ne peuvent plus compter sur les uns et les autres, dans une société individualiste, quoi.Il me semble que l'important, c'est que les gens aient du coeur, non?  Si les gens ont du coeur, les programmes sociaux ne sont plus nécessaires.

Évidemment, le milieu militant de gauche est rempli de personnes avec du coeur.M

ais est-ce que ça donne quelque chose?

Ces personnes seraient-elles plus utiles en dehors du milieu militant, en s'impliquant directement dans leur communauté?

Un jour, en 2009, j'ai eu besoin d'argent pour mener à bien un projet de coopération internationale.  J'avais tenté de demander des fonds à certaines organisations, en vain.  J'ai demandé au curé de ma paroisse d'en parler à la messe ...  En une fin de semaine (trois messes), j'ai ramassé mille dollars, c'est à dire plus de la moitié des fonds nécessaires.  

Ça m'avait fait un choc :

-QUOI!?!  C'est plus efficace de passer par l'église que par «la gauche»?  A-yayaye.

Aussi, je me souviens très bien que mon collègue et moi, lors d'un congrès d'une association nationale étudiante bien connue, nous nous étions fait traiter d'élitistes à cause que nous avions osé employer le terme «intellectuel».  Non mais, si nous sommes pas des intellectuels en devenir, que sommes-nous, étudiants en sciences sociales?  Nos moyens proposés avaient été jugés inadéquats à ceux qui prônaient un «syndicalisme de combat».

Un syndicalisme «de combat»?

Wo minute.  Y'a eu des morts, des blessés?

Faire une manifestation à l'automne et une autre à l'hiver, c'est «combattre»?

Pfff.

Moi, quand je dis que je veux changer le monde, c'est vrai.

***air piteux***

Haha.

On en revient à ma question initiale :En Occident, et plus particulièrement au Québec, quelles ont été les victoires de la gauche militante?

Modifié par mouchouânipi
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-Le frais de scolarité vont augmenter. Cela empêchera sans doute des personnes d'accéder à l'éducation postsecondaire. Que faire, pour empêcher cela. Demander au gouvernement de changer d'idée? D'accord, mais si ça ne fonctionne pas? On laisse ces personnes ne pas accéder à l'éducation?

Juste te corriger ici, la moyenne canadienne est un peu plus que 2x nos frais actuels et il y a PLUS de monde dans les universités.

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Possible, mais ce n'est pas ça mon point :

«La gauche» dit que cela va brimer l'accessibilité aux études, mais «la gauche» ne semble pas prête à envisager d'autres solutions à plus ou moins long terme que de continuer à demander au gouvernement d'arrêter la hausse.

Pendant ce temps, si on se fie à ce que dit «la gauche», des personnes n'ont pas accès aux études.

Qui s'en occupent, de ces gens là, pendant qu'on chill (oups... pendant qu'on lutte) dans nos locaux étudiants?

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En fait, ça a commencé quand un militant pur et dur m'a dit que la charité était une affaire de la droitede choix.  De mon point de vue, si tu n'es pas prêt à sortir de l'argent de tes poches pour aider ton prochain, il est ridicule d'exiger la même chose de l'État ou des entreprises.  

D'ailleurs : Est-ce que je souhaite réellement vivre dans une société où tout est contrôlé par l'État?

Ce que je veux, dans la vie, ce n'est pas défendre une idéologie, mais de faire mon possible pour contribuer à ce qu'on vive dans un monde meilleur.  Et je constate qu'effectivement, la mise sur pied d'alternatives se fait beaucoup plus efficace au sein des communautés.  Je pense à l'avenir et à la manière dont je veux gérer ma famille, et je constate et me dis :

-As-tu vraiment envie de travailler quarante heures par semaine, de courir entre l'école et la garderie?  Non.  As-tu envie de rester à la maison à temps plein?  Non plus.  

Que peux-tu faire alors?    

Ma réponse : je peux trouver des couples d'amis qui ont aussi des enfants.  Je pourrai occuper un emploi à temps partiel (enseignement, journalisme, je ne sais quoi) et m'arranger avec mes amis pour que nous gardions les enfants les uns et des autres.  Comme ça, ça ne coûtera pas un sous, les enfants seront entre bonnes mains, je pourrai m'épanouir intellectuellement sans m'épuiser, etc.

Ensuite :-As-tu vraiment envie d'envoyer tes enfants suivre le programme scolaire prescrit par le ministère?  Non.  Alors que faire?  

Ma réponse : encore fois fois, trouver des parents instruits et m'organiser avec eux pour mettre en place une petite école communautaire.  nous pourrons partager les tâches et tout ça.

Ensuite :

-Le frais de scolarité vont augmenter.  Cela empêchera sans doute des personnes d'accéder à l'éducation postsecondaire.  Que faire, pour empêcher cela.  Demander au gouvernement de changer d'idée?  D'accord, mais si ça ne fonctionne pas?  On laisse ces personnes ne pas accéder à l'éducation?

Ma réponse : il faut, en parallèle à la «lutte» (s'il en est une...), créer un fonds de solidarité étudiant pour que les gens qui en ont réellement besoin et qui ne peuvent accéder à l'AFE, ou dont l'aide n'est pas suffisante, puisse persévérer dans leurs projets.

Finalement :

Vous déplorez les conditions de vie des personnes âgées?

Ma réponse : OCCUPEZ-VOUS DE VOS VIEUX, BATINSE.

Plus j'y pense, plus je me dis que :

Les programmes sociaux sont nécessaires quand les liens sociaux sont rompus, quand les gens ne peuvent plus compter sur les uns et les autres, dans une société individualiste, quoi.Il me semble que l'important, c'est que les gens aient du coeur, non?  Si les gens ont du coeur, les programmes sociaux ne sont plus nécessaires.

Évidemment, le milieu militant de gauche est rempli de personnes avec du coeur.M

ais est-ce que ça donne quelque chose?

Ces personnes seraient-elles plus utiles en dehors du milieu militant, en s'impliquant directement dans leur communauté?

Un jour, en 2009, j'ai eu besoin d'argent pour mener à bien un projet de coopération internationale. J'avais tenté de demander des fonds à certaines organisations, en vain. J'ai demandé au curé de ma paroisse d'en parler à la messe ... En une fin de semaine (trois messes), j'ai ramassé mille dollars, c'est à dire plus de la moitié des fonds nécessaires.

Ça m'avait fait un choc :

-QUOI!?!  C'est plus efficace de passer par l'église que par «la gauche»?  A-yayaye.

Aussi, je me souviens très bien que mon collègue et moi, lors d'un congrès d'une association nationale étudiante bien connue, nous nous étions fait traiter d'élitistes à cause que nous avions osé employer le terme «intellectuel».  Non mais, si nous sommes pas des intellectuels en devenir, que sommes-nous, étudiants en sciences sociales?  Nos moyens proposés avaient été jugés inadéquats à ceux qui prônaient un «syndicalisme de combat».

Un syndicalisme «de combat»?

Wo minute.  Y'a eu des morts, des blessés?

Faire une manifestation à l'automne et une autre à l'hiver, c'est «combattre»?

Pfff.

Moi, quand je dis que je veux changer le monde, c'est vrai.

***air piteux***

Haha.

On en revient à ma question initiale :En Occident, et plus particulièrement au Québec, quelles ont été les victoires de la gauche militante?

À mon humble avis, la gauche oblige à donner à ce que l'État juge bon. La droite nous donne le choix de donner de l'argent où on juge bon.

Ex : Charité de droite : Un homme d'affaire finance une université, ou un organisme communautaire de son quartier parce que ça lui tient à coeur.

Charité de gauche : Un homme d'affaire paye de l'impôt pour financer inadéquatement toutes les université et tous les organismes un peu facultatifs qui ne survivraient pas sans le support de l'État.

Je pense que si une cause n'est pas capable de recevoir/trouver elle-même son financement, c'est parce que les gens ne la tiennent pas à coeur.

Personnellement, quand je peux, j'aime participer à des levées de fonds, encourager des organismes qui me rejoignent, mais je n'aime pas que mes impôts aillent un peu partout dans des organismes que je ne soutiens pas.

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(modifié)

Je réitère ma question :

Quelles sont les luttes gagnées par la gauche militante en Occident, et plus particulièrement au Québec?

La réponse est quand même importante.

Modifié par mouchouânipi
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À mon humble avis, la gauche oblige à donner à ce que l'État juge bon. La droite nous donne le choix de donner de l'argent où on juge bon.

Ex : Charité de droite : Un homme d'affaire finance une université, ou un organisme communautaire de son quartier parce que ça lui tient à coeur.

Charité de gauche : Un homme d'affaire paye de l'impôt pour financer inadéquatement toutes les université et tous les organismes un peu facultatifs qui ne survivraient pas sans le support de l'État.

Je pense que si une cause n'est pas capable de recevoir/trouver elle-même son financement, c'est parce que les gens ne la tiennent pas à coeur.

Personnellement, quand je peux, j'aime participer à des levées de fonds, encourager des organismes qui me rejoignent, mais je n'aime pas que mes impôts aillent un peu partout dans des organismes que je ne soutiens pas.

Je ne suis pas d'accord du tout.

Qu'une personne individuellement choisisse de donner de l'argent à une cause qui lui tient à coeur, c'est correct et souhaitable. Je le fais moi-même. Je suis d'accord aussi pour faire un peu de ménage concernant certains organismes ou regrouper ceux ont une mission semblable.

Mais qu'on le veuille ou non, certaines causes sont moins "populaires" que d'autres et auront toujours plus de dons de la part de la population. Ça ne veut pas dire que les gens qui vivent une problématique attirant moins la sympathie de "monsieur/madame tout le monde" mérite moins de soins ou souffre moins!

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Je réitère ma question :

Quelles sont les luttes gagnées par la gauche militante en Occident, et plus particulièrement au Québec?

La réponse est quand même importante.

Pour réitérer mon point, la gauche militante ne gagne pas de combat a elle seule, elle ne fait qu'influer sur un discours ou une opinion. En politique, personne n'arrive à accomplir quoi que ce soit, sans accepter être rien d'autre qu'une partie du système plus grand.

Donc, peut-être que tu devrais être plus claire quand tu parle des acteurs que tu recherche, de ta conception de "luttes gagnés", et de leur implication précise. Par exemple, si dans un enjeu particulier, les militant de gauche n'ont fait que distribuer des pamphlets, ça te suffit?

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En Occident, la nécessité d'agir à l'intérieur du cadre légal imposé par l'État limite la marge de manœuvre des mouvances militantes. Donc, au lieu d'achever des résultats concrets par la mobilisation et l'action direct, ils se contentent généralement de conscientiser la population pour la pousser d'un côté ou de l'autre. Il s'agit de façonner des discours, d'en disqualifier d'autres, de "capturer" l'opinion populaire si on veut.

Mais concrètement, aux États-unies, beaucoup de mouvement politique puissant sont campés sur une base militante de gauche. Le meilleurs exemple récent est la campagne pour l'investiture et ensuite l'élection d'Obama. Ensuite, on peut penser au mouvement pour les droits civiles des diverses minorités.

Sinon, je suis content de voir que tu commence à t'interroger sur la place de la gauche dans notre société. C'est bien, c'est très sain, je t'encourage à continuer.

"Curiosity is the path to the right side. Curiosity leads to doubt. Doubt leads to cynicisme. Cynicisme leads to self-interest".

On est pas loin de la divise des Sith.

Peace is a lie, there is only passion.

Through passion, I gain strength.

Through strength, I gain power.

Through power, I gain victory.

Through victory, my chains are broken.

The Force shall free me.

Donc, la droite est evil! :P

À mon humble avis, la gauche oblige à donner à ce que l'État juge bon. La droite nous donne le choix de donner de l'argent où on juge bon.

Ex : Charité de droite : Un homme d'affaire finance une université, ou un organisme communautaire de son quartier parce que ça lui tient à coeur.

Charité de gauche : Un homme d'affaire paye de l'impôt pour financer inadéquatement toutes les université et tous les organismes un peu facultatifs qui ne survivraient pas sans le support de l'État.

Je pense que si une cause n'est pas capable de recevoir/trouver elle-même son financement, c'est parce que les gens ne la tiennent pas à coeur.

Personnellement, quand je peux, j'aime participer à des levées de fonds, encourager des organismes qui me rejoignent, mais je n'aime pas que mes impôts aillent un peu partout dans des organismes que je ne soutiens pas.

C'est pas mal naïf comme dichotomie. Charité de droite et charité de gauche? Sérieusement, c'est n'importe quoi. Les universités publiques ne sont pas "de la charité", c'est un choix de société. Choix de société se rapprochant des valeurs de la "gauche", certes.

Faudrait faire l'effort de se distancer des mots "béquilles" comme gauche et droite des fois. Dans ce cas-ci, ça n'a aucun rapport. Tu mélanges gauche/droite sociale et gauche/droite économique d'une façon plus ou moins logique en attribuant un caractère loufoque à la gauche et à la droite. Bref, tu dénatures des concepts.

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C'est pas mal naïf comme dichotomie. Charité de droite et charité de gauche? Sérieusement, c'est n'importe quoi. Les universités publiques ne sont pas "de la charité", c'est un choix de société. Choix de société se rapprochant des valeurs de la "gauche", certes.

Faudrait faire l'effort de se distancer des mots "béquilles" comme gauche et droite des fois. Dans ce cas-ci, ça n'a aucun rapport. Tu mélanges gauche/droite sociale et gauche/droite économique d'une façon plus ou moins logique en attribuant un caractère loufoque à la gauche et à la droite. Bref, tu dénatures des concepts.

Il est tout de même intéressant de constater que le Québec est la province la moins généreuse en terme de dons aux organismes de charité. (Source)

Il existe aussi une corrélation entre le fardeau fiscal et la générosité envers ces organismes.

Ainsi, les Québécois donnent en moyenne seulement 0.31% de leurs revenus ce qui est deux fois moins que la moyenne canadienne et quatre fois moins que la moyenne américaine. Sans surprise, les québécois sont les plus imposés tandis que les américains le sont les moins.

“When government increases its spending in the charitable sector, private donations withdraw dollar for dollar.”

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Il est tout de même intéressant de constater que le Québec est la province la moins généreuse en terme de dons aux organismes de charité. (Source)

Il existe aussi une corrélation entre le fardeau fiscal et la générosité envers ces organismes.

Ainsi, les Québécois donnent en moyenne seulement 0.31% de leurs revenus ce qui est deux fois moins que la moyenne canadienne et quatre fois moins que la moyenne américaine. Sans surprise, les québécois sont les plus imposés tandis que les américains le sont les moins.

“When government increases its spending in the charitable sector, private donations withdraw dollar for dollar.”

Pas mal boîteux comme lien. Surtout que je vois pas en quoi ça a rapport avec mon intervention disant que son concept de "charité de droite" et "charité de gauche" était complètement ridicule.

Le BC est genre la province la deuxième plus taxée et ils sont les deuxièmes plus généreux. Ça scrappe pas mal ton "lien".

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Pas mal boîteux comme lien. Surtout que je vois pas en quoi ça a rapport avec mon intervention disant que son concept de "charité de droite" et "charité de gauche" était complètement ridicule.

Je défendais principalement cette déclaration d'Aradia: "À mon humble avis, la gauche oblige à donner à ce que l'État juge bon. La droite nous donne le choix de donner de l'argent où on juge bon."

Dans un état plus à gauche ayant des taxes et des taux d'imposition plus hauts, le revenu disponible par habitant est plus faible. Nous pouvons donc émettre l'hypothèse que les dons aux organistes de charité seront aussi moins élevés, ce qui est confirmé par l'étude que j'ai cité plus haut.

Au Québec, le gouvernement ponctionne plus d'argent dans les poches des contribuables pour le redistribuer, entre autres, à une myriade d'organismes sociaux ou communautaires qu'il juge méritant. Tandis que dans les autres provinces et aux États-Unis, le gouvernement soutient beaucoup moins tous ces organismes ce qui laisse plus d'argent dans les poches du citoyen; il aura donc plus d'argent disponible pour en donner aux organistes de son choix et c'est exactement ce que l'étude démontre.

Le BC est genre la province la deuxième plus taxée et ils sont les deuxièmes plus généreux. Ça scrappe pas mal ton "lien".

Évidemment, l'existence d'une corrélation ne nécessite pas que cette corrélation soit parfaite; surtout en sciences sociales.

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(modifié)
En fait, ça a commencé quand un militant pur et dur m'a dit que la charité était une affaire de la droite. De mon point de vue, si tu n'es pas prêt à sortir de l'argent de tes poches pour aider ton prochain, il est ridicule d'exiger la même chose de l'État ou des entreprises.
Quand on dit que la charité est une affaire de droite, c'est pas de ce qui se produit en pratique qu'on parle. On parle plutôt d'un débat philosophique entre deux valeurs opposée de redistribution de la richesse, soit la charité vs la justice. La charité, c'est l'individu qui décide de donner volontairement. La justice doit ici être conçue comme un système de redistribution imposé par l'état.

La gauche a tendance à favoriser la justice sur la charité car elle tend à considérer que la charité est un mécanisme insuffisant de redistribution des richesses. C'est inefficace à régler le problème de la pauvreté.

La droite a tendance à favoriser la charité sur la justice sous prétexte que la justice redistributive nuit aux libertés économiques individuelles alors que la charité permet aux individus de choisir. En pratique, il faut dire qu'on a plus souvent affaire à des gens qui défendent leur intérêt personnel et qui se foutent bien du sort des autres.

Dire que la gauche ne pratique pas la Charité est d'une profonde stupidité.Elle préfère la justice dans le sens où elle idéalise une société dans laquelle il existe un système de justice redistributive suffisant et rendant la charité inutile. Quand ils jugent que le système de justice ne redistribue pas suffisamment, les gens de gauche ne s'empêchent pas pour autant de pratiquer la charité. Je crois même qu'ils la pratiquent beaucoup plus que la droite.

Modifié par 1000+
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En pratique, il faut dire qu'on a plus souvent affaire à des gens qui défendent leur intérêt personnel et qui se foutent bien du sort des autres.

la semaine passée je suis tombée sur un autocollant apposé sur une porte d'autobus sur lequel figurait Charest et Harper et le slogan (sarcastique évidemment): "l'économie d'abord, les êtres humains ensuite".

comme si l'économie n'était pas, justement, un moyen par excellence d'assurer le bien-être de l'ensemble du peuple. je déplore le discours de gauche lorsqu'il émet ces préceptes ridicules. je suis persuadée que la plupart des gens de (centre) droite ont une conscience sociale aussi grande que bien des gens qui se prétendent de gauche. par exemple, je ne crois pas que le fait que notre société abrite certains individus et corporations outrageusement riches constitue une "injustice" ou un déséquilibre malsain au point qu'il faille l'atténuer ou l'enrayer, au contraire. je ne crois pas non plus qu'investir massivement dans les programmes sociaux soit la bonne façon d'assurer la perrenité d'une société. c'est en ce sens que je m'identifie plus à l'idéologie de droite que celle de gauche, et non dans le fait que je mets en avant plan les libertés économiques au détriment de la "justice sociale". dans ma charte des valeurs, les libertés économiques se trouve bien en deçà du bien-être collectif. ce n'est pas parce qu'une personne est de droite qu'on doit conclure qu'elle "défend son intérêt personnel et se fout bien du sort des autres." souvent, on a simplement affaire à deux façons de concevoir ou d'en arriver à maximiser le bien-être collectif.

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Lisez le titre du sujet, puis vos réponse.... Come on.

---

Considérant que l'URSS de Staline était un fascisme presque absolut: je ne tiendrai pas compte des premières révolutions Yougoslaves (Slovénie).

Le premier et meilleur exemple de militantisme de gauche **avec résultats** au XXe siècle fut la Finlande.

**Edit**

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la semaine passée je suis tombée sur un autocollant apposé sur une porte d'autobus sur lequel figurait Charest et Harper et le slogan (sarcastique évidemment): "l'économie d'abord, les êtres humains ensuite".

comme si l'économie n'était pas, justement, un moyen par excellence d'assurer le bien-être de l'ensemble du peuple. je déplore le discours de gauche lorsqu'il émet ces préceptes ridicules. je suis persuadée que la plupart des gens de (centre) droite ont une conscience sociale aussi grande que bien des gens qui se prétendent de gauche. par exemple, je ne crois pas que le fait que notre société abrite certains individus et corporations outrageusement riches constitue une "injustice" ou un déséquilibre malsain au point qu'il faille l'atténuer ou l'enrayer, au contraire. je ne crois pas non plus qu'investir massivement dans les programmes sociaux soit la bonne façon d'assurer la perrenité d'une société. c'est en ce sens que je m'identifie plus à l'idéologie de droite que celle de gauche, et non dans le fait que je mets en avant plan les libertés économiques au détriment de la "justice sociale". dans ma charte des valeurs, les libertés économiques se trouve bien en deçà du bien-être collectif. ce n'est pas parce qu'une personne est de droite qu'on doit conclure qu'elle "défend son intérêt personnel et se fout bien du sort des autres." souvent, on a simplement affaire à deux façons de concevoir ou d'en arriver à maximiser le bien-être collectif.

Fair enough, mais ceci étant dit, quelles sont les idées de droite auxquelles tu adhères? Encore une fois, je sens ici une profonde aliénation par rapport à ce que sont réellement la gauche et la droite. Être à gauche ne veut pas dire être contre une économie forte, au contraire. Il y a tellement de préjugés des deux bords que le débat devient impossible.

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(modifié)

comme si l'économie n'était pas, justement, un moyen par excellence d'assurer le bien-être de l'ensemble du peuple. je déplore le discours de gauche lorsqu'il émet ces préceptes ridicules.

Comment l'économie peut-elle mener au bien-être de la population ? J'imagine qu'on dirait que c'est par la croissance, non ? Bref, moi je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que tu soutiens, et tu verras que ma vision n'est pas une vision gauchiste.

Premièrement, je connais quelques études qui prouvent le contraire de ce que tu avances. Y'a une étude menée entre 1973 et 2003, sous forme de sondage, qui stipule que malgré l'accroissement du PIB, la proportion d'Étatsuniens se déclarant "très heureux" n'a pas augmenté. Est-ce dire qu'il n'y a pas de lien entre revenu et bien-être ?

En fait, pourquoi est-ce que la croissance ne rend pas heureux ? Deux concepts simples qui s'expliquent en partie par le paradoxe d'Easterlin : l'Habitude et les comparaisons. D'une part, les gens s'habituent à un niveau de vie élevé, au sens où leur niveau d'exigence s'élève avec leur niveau de vie, si bien que leur satisfaction, qui résulte de l'écarte entre revenu et niveau d'aspiration, reste inchanée. D'autre part, la satisfaction que les gens retirent de leur revenu est essentiellement relative : l'élévation de mon revenu ne me satisfait que si elle est supérieure à celle des gens auxquels je me compare, mon groupe de référence.

J'pourrais continuer encore et encore, mais quand le gouvernement nous dit : L'économie d'abord, c'est un moyen détourner pour annoncer des mesures avantageuses pour les grandes entreprises. Et oui, d'une certaine manière, dans le cul la population.

Est-ce que mes propos sont gauchistes ?

Modifié par Rock Machine
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la semaine passée je suis tombée sur un autocollant apposé sur une porte d'autobus sur lequel figurait Charest et Harper et le slogan (sarcastique évidemment): "l'économie d'abord, les êtres humains ensuite".

comme si l'économie n'était pas, justement, un moyen par excellence d'assurer le bien-être de l'ensemble du peuple. je déplore le discours de gauche lorsqu'il émet ces préceptes ridicules.

Je ne sais pas pourquoi tu me dis ça à moi parce que j'ai toujours mis de l'avant les préoccupations économiques, et ne les ai jamais laissées de côté. Je le discours de droite qui accuse la gauche de ne pas s'intéresser à l'économie. Connaitre les bases de la théorie économique est d'ailleurs la meilleure arme que peut utiliser un gauchiste pour désamorcer la plupart des arguments économiques de droite.

Le discours de droite a avec le temps réussi à s'arroger le monopole de la science économique. Plusieurs droitistes sous-éduqués croient que la science économique cautionne à 100% leur idéologie de droite. De la même manière, plusieurs gauchistes moins éduqués croient que la science économique ne sert qu'à nourrir l'idéologie de droite. Sachant que plusieurs pensent ainsi, il est facile de comprendre pourquoi leur discours semble parfois mettre de côté l'économie.

L'idée que les droitistes sont de droite justement parce qu'ils s'intéressent à l'économie ou qu'ils la comprennent est un mythe. La grande majorité des droitistes sont des néophytes économiques et plusieurs. Je crois (constat personnel) que seulement une minorité d'entre eux sont de droite sans que leur intérêt personnel entre en jeu, tout en ayant des connaissances économiques avancées. Il s'agit d'une minorité qu'on n'entend pas dans les média.

je suis persuadée que la plupart des gens de (centre) droite ont une conscience sociale aussi grande que bien des gens qui se prétendent de gauche.
ce n'est pas parce qu'une personne est de droite qu'on doit conclure qu'elle "défend son intérêt personnel et se fout bien du sort des autres." souvent, on a simplement affaire à deux façons de concevoir ou d'en arriver à maximiser le bien-être collectif.
Croire cela de la majorité des droitistes, selon moi, est d'une profonde naïveté. L'un des éléments les plus fréquents de l'argumentaire de droite est "je veux payer moins d'impôts". Même quand ils nous pressent de réduire la dette, ils continuent de demander qu'on baisse leurs impôts.C'est tout de même fort de constater que les gens qui nous somment le plus de payer la dette sont exactement ceux qui ne veulent pas payer la facture et qui s'arrangent pour faire payer tout le monde sauf eux (l'IEDM en profite pour justifier la privatisation de nos sociétés d'états (par hasard, elle a des contributeurs qui ont des intérêts financier dans ces secteurs économiques) et le PLQ et l'ADQ en profitent pour justifier une hausse des frais de scolarité).
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Ayaye, j'aimerais ça me faire dire que ce que j'avance sur la théorie de la croissance et du bien-être n'est pas vrai, avec preuves à l'appui. Si seulement quelqu'un pouvait me prouver que mettre l'économie avant tout est vraiment un moyen d'augmenter le bien-être, j'pourrais me remettre à croire au système.

Y'a pas des droitistes ici qui s'offensent de ce que j'avance ?

AIDEZ-MOI !

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