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Procès de Guy Turcotte: les policiers n'avaient rien vécu d'aussi traumatisant


  

17 membres ont voté

  1. 1. Est-ce un meurtre prémédité ?



Déchet(s) recommandé(s)

Suivez-vous ce procès ?

Trouvez-vous ça de mauvais goût les photos publiés par les médias ?

www.cyberpresse.ca/photos/actualites/201104/20/12-4451-proces-de-guy-turcotte.php

...

L'opinion du Prof Mailloux sur la question

http://www.ckoi.com/outaouais/audioplayer-emission.php?mp3=100596

http://www.radioego.com/ego/listen/7675

http://www.radioego.com/ego/listen/1865

...

Nathalie Collard et Simon Jodoin dénoncent une tendance à la surenchère dans certains médias.

http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2010-2011/chronique.asp?idChronique=151649

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Oui. Relater l'histoire aurait pu être suffisante. Par respect pour les victimes, on ne devrait pas faire ça. Ça n'apporte rien de plus mis à part un aspect "réalité" malsain! Je pense que c'est rendu du pur sensationnalisme de diffuser ça.

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La plus traumatisante, c'est la première où on voit les deux pourceaux en vedette. Crisse cé lette un gars qui s'entretient pas. Sont ronds comme des barils.

Dire que notre sécurité est entre les mains de ces verrats.

Indécent, vraiment de mauvais goût. :(

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  • 2 semaines plus tard...

C'est à la fois traumatisant de lire sur ce procès mais aussi inquiétant.

Malgré qu'on devrait pas à avoir à entendre ce genre de détail je trouve que dans ce cas-ci il devient nécessaire.

Le procès n'est pas terminé et il reste beaucoup de détails à recevoir mais mon humble impression est la suivante.

- On a un gars qui fait un métier très stressant.

- En relation avec une femme qui, selon les informations, pourrait avoir usé de ''violence'' psychologique pendant plusieurs années auprès de son mari médecin.

- Se trouve dans une situation personnelle stressante (séparation et victime d’infidélité)

Bref il semble y avoir un mixte explosif pour ruiner l'état psychologique d'une personne et le faire sombrer dans une forte dépression.

Mais comment la société va évaluer le ''rôle'' de sa conjointe manipulatrice et violente psychologiquement dans l'état mental de l'accusé? L'inverse est évident, un homme violent physiquement qui pousse sa conjointe dans un état de détresse sera jugé sévèrement, et avec raison, par la société.

Malheureusement j'ai encore l'impression que la société juge encore mal les conséquences désastreuses de la violence psychologique et encore moins lorsqu'un homme en est la cible.

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- On a un gars qui fait un métier très stressant.

- En relation avec une femme qui, selon les informations, pourrait avoir usé de ''violence'' psychologique pendant plusieurs années auprès de son mari médecin.

- Se trouve dans une situation personnelle stressante (séparation et victime d’infidélité)

Bref il semble y avoir un mixte explosif pour ruiner l'état psychologique d'une personne et le faire sombrer dans une forte dépression.

On pourra dire tout ce qu'on veut de cet homme, qu'il n'avait pas la vie facile, n'empêche qu'il a tué ses enfants de manière brutale. Le stress fait parti du quotidien d'une majorité de québécois, et ce n'est pas tout le monde qui est meurtrier sale. J'veux dire, plusieurs personnes rassemblent les critères que tu as énuméré et la très très forte majorité n'a pas commis les mêmes actions que ce vil être déguelasse.

Peu importe son passé, rien ne pourra l'excuser. Le pourquoi il a tué ses enfants réside dans cette sage phrase : c'est un désaxé mental. Il y a sans doute quelquechose dans sa tête qui ne tournait pas rond. Le stress est peut-être venu déclencher ça, mais à la base, c'est cet enculé le "pas ben", et non sa femme qui l'a tant fait souffrir.

Je suis tanné de voir le journal de montréal quasiment essayer d'excuser les actions de ce détraqué imbécile.

Sur une note positive, j'ai bien apprécié le reste de ton post.

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Vous remarquerez que le jugement des gens diffère énormément selon la classe sociale d'un individu. Si un tel crime avait été commis par un père de famille ayant une carrière moins noble et une apparence plus ingrate, la population serait beaucoup moins indulgente "émotivement" à son égard. Il n'en reste pas moins qu'un crime reste un crime et qu'il ne porte aucune couleur.

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On pourra dire tout ce qu'on veut de cet homme, qu'il n'avait pas la vie facile, n'empêche qu'il a tué ses enfants de manière brutale. Le stress fait parti du quotidien d'une majorité de québécois, et ce n'est pas tout le monde qui est meurtrier sale. J'veux dire, plusieurs personnes rassemblent les critères que tu as énuméré et la très très forte majorité n'a pas commis les mêmes actions que ce vil être déguelasse.

Peu importe son passé, rien ne pourra l'excuser. Le pourquoi il a tué ses enfants réside dans cette sage phrase : c'est un désaxé mental. Il y a sans doute quelquechose dans sa tête qui ne tournait pas rond. Le stress est peut-être venu déclencher ça, mais à la base, c'est cet enculé le "pas ben", et non sa femme qui l'a tant fait souffrir.

Je suis tanné de voir le journal de montréal quasiment essayer d'excuser les actions de ce détraqué imbécile.

Sur une note positive, j'ai bien apprécié le reste de ton post.

Je ne cherche pas à excuser le geste mais plutôt le comprendre. Comprendre pourquoi il l'a fait, quels sont les événements qui ont mené à ce résultat horrible.

Je suis conscient qu'il y a beaucoup de gens stressé partout, c'est en fait un problème de société. Heureusement peu de gens vont atteindre un niveau de détresse tel qu'ils vont tuer des gens. Sans poser de tel geste les conséquences d'une dépression peuvent être autre. Sans décès une vie de famille, une carrière, des amitiés peuvent être brisés par une dépression.

Malgré toutes les campagnes de sensibilisations sur la dépression ça reste un mal méconnu et auréolé de préjugé. Sans compter que les ressource en psychologie ne sont pas si accessible et très peu spécialisé en ce qui concerne les hommes.

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Malgré toutes les campagnes de sensibilisations sur la dépression ça reste un mal méconnu et auréolé de préjugé. Sans compter que les ressource en psychologie ne sont pas si accessible et très peu spécialisé en ce qui concerne les hommes.

Ça peut être vrai en ce qui concerne monsieur et madame tout l'monde. Mais on s'entend ici que, Dr. Guy Turcotte travaillait dans un milieu où les ressources étaient beaucoup plus accessibles que pour n'importe qui n'oeuvrant pas dans le monde médical.

Ce qui m'amène à dire que, beaucoup de personnes en détresse ne profitent justement pas des services qui leur sont offerts, et pensent à tort de pouvoir s'en sortir seul.

Je trouve que "le manque de ressources" a le dos large lorsqu'il s'agit d'excuser certains comportements. Si un individu arrive aux urgences en mentionnant qu'il a des pensées suicidaires et/ou qu'il compte mettre fin à la vie de ses enfants, je crois bien que le corps médical le prendra en charge et le dirigera vers des ressources aidantes.

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Il faut quand même réaliser que les médecins nagent en plein paradoxe tsé comme les cordonniers mal chaussés. C'est un métier qui demande beaucoup de force de caractère, donc un risque de perte de sensibilité sur ses propres faiblesses.

Le Dr Vézina dénonce le culte de l’excellence, de l’endurance et de l’infaillibilité qui prévaut en médecine. Mais ce qui a surpris cet ex-directeur de la Santé publique de Québec, c’est le manque d’entraide. «Si tu arrêtes à 16 h 30 pour aller chercher tes enfants à la garderie, tu es un mauvais médecin. Si tu as un problème de dépression et que tu veux en parler à un collègue, il va inconsciemment se fermer à ta souffrance. Il ne veut pas affronter ses propres souffrances. Il y a encore beaucoup de déni de la part des médecins face aux difficultés du métier.»

Le système de santé rend les médecins malades, concèdent la Dre Magnan et le Dr Vézina. Mais ceux-ci constatent que la détresse des médecins est criante dans tous les pays industrialisés, et ce, peu importe le mode qu’emprunte ce système.

«On forme encore les médecins à respecter les plus hauts standards, sauf qu’on est incapable de les atteindre», propose la Dre Magnan. «Les attentes des patients, des médecins, des ministères, des gestionnaires, de tout le monde sont probablement disproportionnées par rapport à nos capacités. Il faudra un débat de société : qu’est-ce qu’on peut se permettre? Tant qu’on ne remettra pas ça en place, on va continuer à faire souffrir autant les patients que la profession médicale.»

Le Dr Vézina voit toutefois une pointe d’optimisme: «Les jeunes médecins n’acceptent plus cet idéal d’endurance. Et les femmes médecins vont aussi peut-être forcer un changement dans la pratique.»

http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=313

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Il faut quand même réaliser que les médecins nagent en plein paradoxe tsé comme les cordonniers mal chaussés. C'est un métier qui demande beaucoup de force de caractère, donc un risque de perte de sensibilité sur ses propres faiblesses.

C'est malheureusement vrai et déplorable.

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Ça peut être vrai en ce qui concerne monsieur et madame tout l'monde. Mais on s'entend ici que, Dr. Guy Turcotte travaillait dans un milieu où les ressources étaient beaucoup plus accessibles que pour n'importe qui n'oeuvrant pas dans le monde médical.

Ce qui m'amène à dire que, beaucoup de personnes en détresse ne profitent justement pas des services qui leur sont offerts, et pensent à tort de pouvoir s'en sortir seul.

Je trouve que "le manque de ressources" a le dos large lorsqu'il s'agit d'excuser certains comportements. Si un individu arrive aux urgences en mentionnant qu'il a des pensées suicidaires et/ou qu'il compte mettre fin à la vie de ses enfants, je crois bien que le corps médical le prendra en charge et le dirigera vers des ressources aidantes.

Quand je parle de ressource ce sont autant celle qui vont intervenir auprès des gens prêt à se faire aider que celle servant à aider au dépistage.

Pour côtoyer beaucoup de gens qui ont été en dépression se sont souvent les derniers à prendre conscience de leur état, de là la nécessité de fournir des aides à l'entourage pour mettre en branle les ressources pour venir en aide à la personne qui en a besoin ou encore d'augmenter encore plus le niveau d'information pour les gens qui pourraient croire qu'il se dirige personnellement vers une dépression.

Revenons au cas du Dr. Turcotte, je ne connais pas sa vie personnelle mais il est ''facile'' de croire que peu ou pas de gens puisse réellement avoir eu l'occasion de détecter son ''état. Ses ''amis'' étaient sa conjointe et l'amant de cette dernière. Ce n'est certainement pas au travail qu'il pouvait manifester son état d'âme compte tenu des hautes exigence de contrôle de soi requis par sa profession.

Personnellement je souhaite que ce soit ce qu'on pourrait appeler un cas ''exceptionnel'' mais je ne pense pas que ce soit le cas. Les conséquences de son état de dépression sont exceptionnel mais l'environnement qui a conduit à cette chute ne l'est pas nécessairement.

Il faut tirer des leçons de ce genre d'expérience. Un premier pas pourrait être de sensibiliser les employeurs aux conséquences psychologiques des divorces et que des mesures soient en place pour aider ceux qui vivent ces situations. Une autre pourrait être d'impliquer systématiquement des aides psychologiques lors des procédure de divorces. Bref il y a certainement des moyens encore plus efficace pour aider les gens en détresse psychologique, qu'il soit chirurgien ou assisté-social.

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- En relation avec une femme qui, selon les informations, pourrait avoir usé de ''violence'' psychologique pendant plusieurs années auprès de son mari médecin.

J'ai plus ou moins suivi le procès; de quel genre de violence psychologique s'agissait-il?

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J'ai plus ou moins suivi le procès; de quel genre de violence psychologique s'agissait-il?

Ce n'est que des suppositions mais la violence psychologique peut être très sournois.

Dans le cas du procès il a eu un ou des témoignages qui parlait des ''crise'' de son épouse lorsqu'elle était pas contente et de son train de vie qui était très élevé.

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Je trouve que "le manque de ressources" a le dos large lorsqu'il s'agit d'excuser certains comportements. Si un individu arrive aux urgences en mentionnant qu'il a des pensées suicidaires et/ou qu'il compte mettre fin à la vie de ses enfants, je crois bien que le corps médical le prendra en charge et le dirigera vers des ressources aidantes.

Je sais que c'est hors-sujet avec Guy Turcotte, mais ce que tu dis là n'est malheureusement pas toujours vrai. Un homme que je connaissais s'est présenté à l'urgence en disant qu'il allait se suicider et qu'il voulait de l'aide. Le médecin lui a dit de retourner chez lui et de prendre ses anti-dépresseurs. Il s'est suicidé en arrivant à la maison.

Ce genre d'attitude au sein du corps médical n'encourage pas du tout les gens dépressifs (ou autres) à aller chercher de l'aide en cas de besoin, ce qui est souvent déjà très difficile pour eux. Au contraire, ça leur donne l'impression que ceux qui devraient être là pour les aider leur tournent le dos, et ça vient renforcer leur soliture et leur sentiment de détresse.

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Ça peut être vrai en ce qui concerne monsieur et madame tout l'monde. Mais on s'entend ici que, Dr. Guy Turcotte travaillait dans un milieu où les ressources étaient beaucoup plus accessibles que pour n'importe qui n'oeuvrant pas dans le monde médical.

Ce qui m'amène à dire que, beaucoup de personnes en détresse ne profitent justement pas des services qui leur sont offerts, et pensent à tort de pouvoir s'en sortir seul.

Je trouve que "le manque de ressources" a le dos large lorsqu'il s'agit d'excuser certains comportements. Si un individu arrive aux urgences en mentionnant qu'il a des pensées suicidaires et/ou qu'il compte mettre fin à la vie de ses enfants, je crois bien que le corps médical le prendra en charge et le dirigera vers des ressources aidantes.

En fait, dans mes cours de sociologie on en parlais justement et c'est évident que pour des raisons d'image personnel que les hommes sont beaucoup moins porté d'aller parler de leur sentiment même à un professionnel de la santé. L'image que l'homme se doit de projeter est celui d'une personne forte dans tout les sens, il n'y a pas de place pour de la tristesse lorsqu'on tente de reproduire ce que la société attend d'un homme.

C'est l'une des raisons aussi pourquoi la police ne prend malheureusement pas au sérieux les appel des hommes disant être victime de violence conjugale car leur femme les frappe ou les détruits psychologiquement. Mais, si c'est une femme qui appel pour se plaindre elle sera plus rapidement pris au sérieux.

En gros, même un homme qui tente de se sortir de ce genre de problème n'y arrivera pas toujours car il ne sera pas pris au sérieux ni par la police, ni par le professionnel de la santé. ''T'es un homme bin voyons arrête de pleurer là tu vas voir ça va passer!''

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J'ai ajouté un sondage... L'enjeux du procès est de déterminer si c'est un meurtre du type *premier ou second degré*.

...

WTF !

La goutte d'eau qui a fait déborder le vase est toutefois arrivée à la fin 2008, quand la mère des deux jeunes victimes a surpris Guy Turcotte alors qu'il consultait de la pornographie gaie sur Internet. «J'ai baissé les bras, et mon niveau d'intolérance a augmenté», a raconté Isabelle Gaston. La rupture est survenue peu de temps après.

http://lejournaldequebec.canoe.ca/actualites/faitsdiversetjudiciaires/archives/2011/05/20110505-153442.html

...

Le prof Mailloux en rajoute...

http://www.ckoi.com/outaouais/audioplayer-emission.php?mp3=100596

http://radioego.com/ego/listen/7861

Le doc Mailloux a trouvé 3 complices dans ce tragique dossier.

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Ce qui m'amène à dire que, beaucoup de personnes en détresse ne profitent justement pas des services qui leur sont offerts, et pensent à tort de pouvoir s'en sortir seul

N'importe qui a déjà été moindrement déprimé en dépression sait que t'a pas "le gout de t'en sortir" parce que tu te sens "bien" dans cette déprime, y'a une satisfaction qui est apporté par le fait de souffrir.

Ce n'est pas le débat, mais c'est une nuance à prendre en compte.

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  • 5 mois plus tard...

Il reçoit même en détention, à l'Institut Philippe-Pinel, des lettres d'admiratrices avec photos. Il aimerait fonder une nouvelle famille.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201111/03/01-4464037-guy-turcotte-pourrait-capoter-de-nouveau-selon-un-psychiatre.php

WTF ! C'est quoi le profil psycologique de ses admiratrices ? Elle admirent quoi chez ce gars là ?

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