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Le Québec


Déchet(s) recommandé(s)

Que se passe-t-il avec notre province/pays/nation? Peu importe comment vous le voulez.

On semble ne pas avoir de contact avec nos frères autochtones, on les ignore autant que nous, Québécois, sommes ignorés par à peu près tous. Pour ceux qui considère la nation Québécoise comme distincte des autres, Française, Canadienne, Nord-Américaine (Uh, uh).

Le peuple Québécois lui-même est divisé entre les fédéralistes et souverainistes; les fédéralistes font passer les souverainistes pour les dépassés qui sont fier de leurs pets, les souverainistes passent pour des victimes qui sont jugés par le reste du monde et qui ne peut pas chercher de support nul part parce que personne ne veut d'eux, faute de ne pas se démarquer «assez».

Les Québécois se perdent dans l'entertainment à l'Américaine, se bourrent dans les blockbusters, les reality shows et autres et veulent se consoler avec leurs quelques exploits (passés) et leurs restes d'Europe, qui traîne dans le fond de leurs poches.

Le peuple fait preuve d'un véritable manque de conscience; on n'entend pas le point de vue des indiens, on se laisse abuser par des paroles imprécises, en voulant jouer une partie pendant laquelle on a laissé notre sens critique aux vestiaires. Notre fierté se heurte à rien, et dans le mauvais sens: on sait rarement d'où elle vient et où elle s'en va.

C'est quoi les bobos des Québécois?

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C'est quoi les bobos des Québécois?

C'est d'être prit dans des guerres idéologiques complètement stupide. Le Québécois moyen (ou l'image qui s'en est souvent dégagé) pense plus à la francophonie et à la souveraineté qu'à autre chose. Il place des débats dans des sujets mineur et ignore les sujets majeur. De plus, le Québécois moyen est très ignorant de ce qui se passe dans le reste du monde, très fermé sur lui même et sa province. Il veux être une société distincte. Finalement, ont a peur des maudits anglais pis ont haie le ROC.

Est-ce une bonne chose ? à mon avis non, mais les opinions peuvent diverger.

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Je te dirais qu'on vit mal le 21ième siècle. Tant et aussi longtemps que le Québec voudra se séparer (sans avoir de plain précis et de laisser la carotte en avant du cheval pour garder l'espoir de peut-être un jour) on n'avancera pas. Je pense que si on veut rattraper le temps perdu, on doit voter maintenant pour l'indépendance. Si ça passe, tant mieux. Si ça ne passe pas, qu'on passer un moratoire qu'on ne puisse plus en faire pour les 30 prochaines années minimum.

La politique au Québec depuis 1977 se résume à deux choses. Les séparatistes qui font croire que l'indépendance c'est cool et hot, mais qui ne font rien de concret dans cette direction lorsqu'ils sont au pouvoir et gouverne comme n'importe qui d'autre. Et les fédéralistes qui font tous pour empêcher les séparatistes d'être au pouvoir et qui gouverne un peu tout croche. Comment est-ce que tu veux qu'une société avance ainsi? La réponse est simple: ça n'avance pas. Alors qu'est-ce la province fait depuis ce temps? Elle ne fait que reculer. Ce n'est pas pour rien que nous sommes dans les provinces les plus pauvres.

Nos propres investisseurs préfère investir ailleurs. (Comme dans le Plan Nord alors que personne ne veut rien savoir et qu'ensuite on critique Charest de demander dans d'autres pays) et on a mal géré nos cerveaux. C'est comme si la mentalité globale est resté dans les années 70/80 alors que tu n'avais pas besoin d'un gros diplôme pour faire un gros salaire, tant que tu étais bon manuel, t'était correct. Maintenant, c'est nos cerveaux qu'on doit mieux payer et on ne le fait pas. Notre savoir faire quitte alors dans d'autre pays qui ont compris la nouvelle vague dans la société.

Bref, je pourrais probablement en dire long sur ce qui ne va pas au Québec alors que généralement ailleurs, ça se passe bien. Je me promène partout au Canada et US pour ma job.

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Je te dirais qu'on vit mal le 21ième siècle. Tant et aussi longtemps que le Québec voudra se séparer (sans avoir de plain précis et de laisser la carotte en avant du cheval pour garder l'espoir de peut-être un jour) on n'avancera pas. Je pense que si on veut rattraper le temps perdu, on doit voter maintenant pour l'indépendance. Si ça passe, tant mieux. Si ça ne passe pas, qu'on passer un moratoire qu'on ne puisse plus en faire pour les 30 prochaines années minimum.

La politique au Québec depuis 1977 se résume à deux choses. Les séparatistes qui font croire que l'indépendance c'est cool et hot, mais qui ne font rien de concret dans cette direction lorsqu'ils sont au pouvoir et gouverne comme n'importe qui d'autre. Et les fédéralistes qui font tous pour empêcher les séparatistes d'être au pouvoir et qui gouverne un peu tout croche. Comment est-ce que tu veux qu'une société avance ainsi? La réponse est simple: ça n'avance pas. Alors qu'est-ce la province fait depuis ce temps? Elle ne fait que reculer. Ce n'est pas pour rien que nous sommes dans les provinces les plus pauvres.

Nos propres investisseurs préfère investir ailleurs. (Comme dans le Plan Nord alors que personne ne veut rien savoir et qu'ensuite on critique Charest de demander dans d'autres pays) et on a mal géré nos cerveaux. C'est comme si la mentalité globale est resté dans les années 70/80 alors que tu n'avais pas besoin d'un gros diplôme pour faire un gros salaire, tant que tu étais bon manuel, t'était correct. Maintenant, c'est nos cerveaux qu'on doit mieux payer et on ne le fait pas. Notre savoir faire quitte alors dans d'autre pays qui ont compris la nouvelle vague dans la société.

Bref, je pourrais probablement en dire long sur ce qui ne va pas au Québec alors que généralement ailleurs, ça se passe bien. Je me promène partout au Canada et US pour ma job.

J'ajouterais que le problème est que notre axe politique ce définit comme Fédéraliste/Séparatiste alors que partout ailleurs c'est un axe Gauche/Droite. Heureusement on voie pointer un peu de changement à l'horizon avec l'élection fédéral qui a carrément mi le Bloque sur le cul. Il reste à voir au prochaine élection provincial ce qui adviendra de QS, ADQ, Legault, PQ et Libéraux.

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Je te dirais qu'on vit mal le 21ième siècle. Tant et aussi longtemps que le Québec voudra se séparer (sans avoir de plain précis et de laisser la carotte en avant du cheval pour garder l'espoir de peut-être un jour) on n'avancera pas. Je pense que si on veut rattraper le temps perdu, on doit voter maintenant pour l'indépendance. Si ça passe, tant mieux. Si ça ne passe pas, qu'on passer un moratoire qu'on ne puisse plus en faire pour les 30 prochaines années minimum.

La politique au Québec depuis 1977 se résume à deux choses. Les séparatistes qui font croire que l'indépendance c'est cool et hot, mais qui ne font rien de concret dans cette direction lorsqu'ils sont au pouvoir et gouverne comme n'importe qui d'autre. Et les fédéralistes qui font tous pour empêcher les séparatistes d'être au pouvoir et qui gouverne un peu tout croche. Comment est-ce que tu veux qu'une société avance ainsi? La réponse est simple: ça n'avance pas. Alors qu'est-ce la province fait depuis ce temps? Elle ne fait que reculer. Ce n'est pas pour rien que nous sommes dans les provinces les plus pauvres.

Nos propres investisseurs préfère investir ailleurs. (Comme dans le Plan Nord alors que personne ne veut rien savoir et qu'ensuite on critique Charest de demander dans d'autres pays) et on a mal géré nos cerveaux. C'est comme si la mentalité globale est resté dans les années 70/80 alors que tu n'avais pas besoin d'un gros diplôme pour faire un gros salaire, tant que tu étais bon manuel, t'était correct. Maintenant, c'est nos cerveaux qu'on doit mieux payer et on ne le fait pas. Notre savoir faire quitte alors dans d'autre pays qui ont compris la nouvelle vague dans la société.

Bref, je pourrais probablement en dire long sur ce qui ne va pas au Québec alors que généralement ailleurs, ça se passe bien. Je me promène partout au Canada et US pour ma job.

Ça semble pas mal un gros n'importe quoi émotif ce que tu dis là.

1) La progression économique du Québec au cours des 30 dernières années n'est pas inférieures à celles des provinces non huileuses (qui n'ont pas de pétrole). Elle est même légèrement supérieure à l'Ontario et à la plupart des pays de l'OCDE si ma mémoire est bonne.

2) L'émigration au Québec faible, très faible. Elle est même plus faible que dans les autres provinces étant donné la barrière linguistique. Parler de ça comme un problème majeur est carrément faire preuve d'épouventaillerie.

3) Concernant tes affirmations sur les investissements, t'es en plein délire. La majorité des investissements provenant du Québec sont gérés par la Caisse de Dépôt qui investit beaucoup au Québec. Oui, on investit plus à l'étranger qu'avant, mais ce n'est pas un problème. Dans un système de plus en plus mondialisé, c'est simplement normal que les investissements soient également plus diversifiés. C'est la même chose partout sur planète, donc c'est un peu ridicule de parler du cas spécifiquement québécois comme si c'était quelque chose à combattre.

Charlemagne est encore plus délirant en parlant des autochtones. Comme si ceux-ci avaient vraiment un point de vue intéressant autre que "on veut plus de cash".

Oui, il y a des problèmes au Québec, mais ils concernent bien plus la gestion des finances publiques qu'autre chose. Le débat sur la souveraineté n'a pas grand chose à voir dans ça.

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Oui, il y a des problèmes au Québec, mais ils concernent bien plus la gestion des finances publiques qu'autre chose. Le débat sur la souveraineté n'a pas grand chose à voir dans ça.

Les problèmes de gestion des finances publiques sont en effet énormes au Québec, tous comme le développement entrepreneuriale. Par contre, le débat sur la souveraineté à beaucoup à voir dans sa dans la mesure ou le Québécois moyen c'est plus concentrer à vouloir ou ne pas vouloir la souveraineté qu'à s'intéresser à savoir ou va sont argent.

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Que se passe-t-il avec notre province/pays/nation? Peu importe comment vous le voulez.

On semble ne pas avoir de contact avec nos frères autochtones, on les ignore autant que nous, Québécois, sommes ignorés par à peu près tous. Pour ceux qui considère la nation Québécoise comme distincte des autres, Française, Canadienne, Nord-Américaine (Uh, uh).

Le peuple Québécois lui-même est divisé entre les fédéralistes et souverainistes; les fédéralistes font passer les souverainistes pour les dépassés qui sont fier de leurs pets, les souverainistes passent pour des victimes qui sont jugés par le reste du monde et qui ne peut pas chercher de support nul part parce que personne ne veut d'eux, faute de ne pas se démarquer «assez».

Les Québécois se perdent dans l'entertainment à l'Américaine, se bourrent dans les blockbusters, les reality shows et autres et veulent se consoler avec leurs quelques exploits (passés) et leurs restes d'Europe, qui traîne dans le fond de leurs poches.

Le peuple fait preuve d'un véritable manque de conscience; on n'entend pas le point de vue des indiens, on se laisse abuser par des paroles imprécises, en voulant jouer une partie pendant laquelle on a laissé notre sens critique aux vestiaires. Notre fierté se heurte à rien, et dans le mauvais sens: on sait rarement d'où elle vient et où elle s'en va.

C'est quoi les bobos des Québécois?

Belle crise existentielle.

Je me contenterai de commenter ce passage de ton caca nerveux, Mâle Alpha ayant déjà relativisé au reste du Canada plusieurs points :

Les Québécois se perdent dans l'entertainment à l'Américaine, se bourrent dans les blockbusters, les reality shows et autres et veulent se consoler avec leurs quelques exploits (passés) et leurs restes d'Europe, qui traîne dans le fond de leurs poches.

La masse populaire se perd dans l'entertainment pour la masse populaire, qu'on parle de la Chine (métropolitaine), du Japon, de l'Europe, de l'Australie, du Mexique, du Brésil, des autres provinces Canadiennes, etc. Une bouilli pré-digérée pour M. Y et Mme. X bien emmitouflés dans leur confort matériel acquis par le travail. Il y a plusieurs raisons à cela : commercialisation et globalisation. Que l'on parle de l'exploitation de ressources naturelles (pétrole, entre autres) ou de l'industrie divertissement, les 2 sont guidées par la même règle : le profit.

Pour ce qui est du patriotisme... haha. Je doute qu'il n'y ait peuple moins nostalgique de ses exploits que celui d'ici. Le patriotisme, comme la religion et bien d'autres dogmes ont été la souche des plus grands carnages historique, vivement que l'être humain ni est plus attaché de facto.

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Les problèmes de gestion des finances publiques sont en effet énormes au Québec, tous comme le développement entrepreneuriale. Par contre, le débat sur la souveraineté à beaucoup à voir dans sa dans la mesure ou le Québécois moyen c'est plus concentrer à vouloir ou ne pas vouloir la souveraineté qu'à s'intéresser à savoir ou va sont argent.

Le problème de la gestion des finances publiques existaient avant les débats sur la souveraineté et existent encore, même si ça fait 16 ans que la question n'est plus au coeur des débats. Il existe aussi ailleurs. On peut penser à l'Italie qui connait une crise bien pire que celle du Québec.

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Le problème de la gestion des finances publiques existaient avant les débats sur la souveraineté et existent encore, même si ça fait 16 ans que la question n'est plus au coeur des débats. Il existe aussi ailleurs. On peut penser à l'Italie qui connait une crise bien pire que celle du Québec.

Effectivement le problème a toujours existé, mais c'est très nouveau que le monde s'y intéresse vraiment. Il y'a dix ans tous ce qui intéressait les Québécois c'était la souveraineté. Ont nous a longtemps fait croire que sa réglerait tous les problèmes (et avec 49% au dernier référendum beaucoup de gens y croyait).

Belle crise existentielle.

Je me contenterai de commenter ce passage de ton caca nerveux, Mâle Alpha ayant déjà relativisé au reste du Canada plusieurs points :

La masse populaire se perd dans l'entertainment pour la masse populaire, qu'on parle de la Chine (métropolitaine), du Japon, de l'Europe, de l'Australie, du Mexique, du Brésil, des autres provinces Canadiennes, etc. Une bouilli pré-digérée pour M. Y et Mme. X bien emmitouflés dans leur confort matériel acquis par le travail. Il y a plusieurs raisons à cela : commercialisation et globalisation. Que l'on parle de l'exploitation de ressources naturelles (pétrole, entre autres) ou de l'industrie divertissement, les 2 sont guidées par la même règle : le profit.

Pour ce qui est du patriotisme... haha. Je doute qu'il n'y ait peuple moins nostalgique de ses exploits que celui d'ici. Le patriotisme, comme la religion et bien d'autres dogmes ont été la souche des plus grands carnages historique, vivement que l'être humain ni est plus attaché de facto.

C'est pas de cette année que le concept existe. Déjà à l'antiquité c'était du pain et des jeux pour le peuple. De toutes les époques et nationalité l'homme à voulu ce détendre et profiter de ses biens. C'est juste que maintenant les jeux sont plus des séries à l'américaine et profiter de ses biens est plus facile.

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Le gros problème majeur du Québec est l'immobilisme.

Aucun changement majeur ou projet novateur peut se produire tellement les dirigeants et les entrepreneurs ont peur des milliers de groupes d'intérêts. Il suffit qu'un groupuscule, qui ne représente même pas vraiment les gens au nom de qui il parle, soit contre pour qu'un projet se fasse démolir dans les médias et que des études et des rapports retardent tout.

Un nouveau et amélioré Casino de Montréal sur l'île de Montréal ? Quelques dizaines de personnes de Pointe-St-Charles sont contre, donc le projet est démoli par des spécialistes de la pauvreté (eux-mêmes bourgeois et habitant en banlieue aisée) et enterré.

Un spectacle permanent du Cirque du Soleil à Montréal ? Jamais de la vie, voyons donc !

En plus des groupes sociaux de pression, il faut ajouter les fameux « acquis de la Révolution tranquille ». On ne peut rien faire qui soit contre les idées des années 70. Comme si la perfection avait été atteinte et que n'importe quoi d'autre était par définition inférieur. Même si le monde a changé depuis ce temps (fin de la Guerre froide, internet, mondialisation...) les fossiles ambulants peuvent se frustrer violemment lorsqu'on parle de changer les acquis des années 1970 pour des acquis des années 2010.

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Ça semble pas mal un gros n'importe quoi émotif ce que tu dis là.

1) La progression économique du Québec au cours des 30 dernières années n'est pas inférieures à celles des provinces non huileuses (qui n'ont pas de pétrole). Elle est même légèrement supérieure à l'Ontario et à la plupart des pays de l'OCDE si ma mémoire est bonne.

2) L'émigration au Québec faible, très faible. Elle est même plus faible que dans les autres provinces étant donné la barrière linguistique. Parler de ça comme un problème majeur est carrément faire preuve d'épouventaillerie.

3) Concernant tes affirmations sur les investissements, t'es en plein délire. La majorité des investissements provenant du Québec sont gérés par la Caisse de Dépôt qui investit beaucoup au Québec. Oui, on investit plus à l'étranger qu'avant, mais ce n'est pas un problème. Dans un système de plus en plus mondialisé, c'est simplement normal que les investissements soient également plus diversifiés. C'est la même chose partout sur planète, donc c'est un peu ridicule de parler du cas spécifiquement québécois comme si c'était quelque chose à combattre.

Charlemagne est encore plus délirant en parlant des autochtones. Comme si ceux-ci avaient vraiment un point de vue intéressant autre que "on veut plus de cash".

Oui, il y a des problèmes au Québec, mais ils concernent bien plus la gestion des finances publiques qu'autre chose. Le débat sur la souveraineté n'a pas grand chose à voir dans ça.

1) La progression économique n'indique pas ceux qu'on en fait. Tu peux avoir un PIB qui augmente de 30% par année et être un pays/province/état géré tout croche. Qu'est-ce qui brime tout ça? La question identitaire. On avance à chaque année en bouchant les trous en se disant que ça va plaire au PQ ou quand c'est le PQ au pouvoir, au PLQ. Nomme-moi un seul projet de société outre le plan Nord? Il n'y en a pas. Alors que recule en arrière de 40 ans, les projets de société y'en avait 1 par semaine.

2) Je n'ai jamais parlé d'immigration alors je ne vois pas ou tu veux en venir. Le Québec a besoin de l'immigration.

3) La caisse de dépot. Fait-moi rire. Je te parle d'investissement privé. Je vais prendre ce que Vogelkopf a dit car c'est des exemples marquant. Même le Nascar avait seulement besoin de 500 000$ pour être correct pis ça l'a tout pris pour l'avoir. L'Alcan au Saguenay qu'on a laissé filé à des investisseurs d'ailleurs qui tirent des profits records et des exemples comme ça, y'en a plein. C'est bien beau avoir le filet protecteur de la Caisse de Dépot, mais si tu veux faire avancer les choses, ça te prends des gens innovateurs qui vont investir par le bias du privé. S'il faut attendre que la Caisse de Dépot fasse de quoi... on n'est pas mal dans la marde.

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Le gros problème majeur du Québec est l'immobilisme.

Aucun changement majeur ou projet novateur peut se produire tellement les dirigeants et les entrepreneurs ont peur des milliers de groupes d'intérêts. Il suffit qu'un groupuscule, qui ne représente même pas vraiment les gens au nom de qui il parle, soit contre pour qu'un projet se fasse démolir dans les médias et que des études et des rapports retardent tout.

Un nouveau et amélioré Casino de Montréal sur l'île de Montréal ? Quelques dizaines de personnes de Pointe-St-Charles sont contre, donc le projet est démoli par des spécialistes de la pauvreté (eux-mêmes bourgeois et habitant en banlieue aisée) et enterré.

Un spectacle permanent du Cirque du Soleil à Montréal ? Jamais de la vie, voyons donc !

En plus des groupes sociaux de pression, il faut ajouter les fameux « acquis de la Révolution tranquille ». On ne peut rien faire qui soit contre les idées des années 70. Comme si la perfection avait été atteinte et que n'importe quoi d'autre était par définition inférieur. Même si le monde a changé depuis ce temps (fin de la Guerre froide, internet, mondialisation...) les fossiles ambulants peuvent se frustrer violemment lorsqu'on parle de changer les acquis des années 1970 pour des acquis des années 2010.

C'est comme si la société québécoise était venue au monde et allait mourir avec les baby-boomers.

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1) La progression économique n'indique pas ceux qu'on en fait. Tu peux avoir un PIB qui augmente de 30% par année et être un pays/province/état géré tout croche. Qu'est-ce qui brime tout ça? La question identitaire. On avance à chaque année en bouchant les trous en se disant que ça va plaire au PQ ou quand c'est le PQ au pouvoir, au PLQ. Nomme-moi un seul projet de société outre le plan Nord? Il n'y en a pas. Alors que recule en arrière de 40 ans, les projets de société y'en avait 1 par semaine.

C'est beaucoup plus un effet de génération que de questions nationales. Il y a 40 ans, la population était en forte croissance, les premiers boomers arrivaient bientôt sur le marché et il était impératif de se développer et de construire pour accommoder tout ce monde. Nomme moi dont un seul grand projet actuel en Ontario ou en Colombie-Britannique... Tu remarqueras que c'est pas mal similaire à ce qu'on a ici. Les boomers, soit la masse électorale la plus importante, sont maintenant vieux et frileux et n'aiment plus le changement. Voilà tout.

2) Je n'ai jamais parlé d'immigration alors je ne vois pas ou tu veux en venir. Le Québec a besoin de l'immigration.

Je sais, tu as parlé d'émigration. Je cite:

Notre savoir faire quitte alors dans d'autre pays qui ont compris la nouvelle vague dans la société
3) La caisse de dépot. Fait-moi rire. Je te parle d'investissement privé. Je vais prendre ce que Vogelkopf a dit car c'est des exemples marquant. Même le Nascar avait seulement besoin de 500 000$ pour être correct pis ça l'a tout pris pour l'avoir. L'Alcan au Saguenay qu'on a laissé filé à des investisseurs d'ailleurs qui tirent des profits records et des exemples comme ça, y'en a plein. C'est bien beau avoir le filet protecteur de la Caisse de Dépot, mais si tu veux faire avancer les choses, ça te prends des gens innovateurs qui vont investir par le bias du privé. S'il faut attendre que la Caisse de Dépot fasse de quoi... on n'est pas mal dans la marde.

Le Caisse de dépôt gère des investissements privés, dans la mesure où elle n'est pas financée par le gouvernement, mais bien par des particuliers. Statistiquement, un investissement provenant de la Caisse de dépôt est considéré comme un investissement privé et non public. Si elle n'investit pas dans certains projets, comme le Nascar, c'est qu'elle juge que ce n'est pas assez rentable. La vente d'Alcan n'est qu'un exemple de la mondialisation... et c'est justement un gros investissement privé provenant de l'étranger. Des exemples inverses arrivent aussi fréquemment (des compagnies québécoises achetant des compagnies étrangères), on peut penser à Couche-Tard ou à Jean Coutu qui ont bouffé quelques chaînes de dépanneurs ou pharmacies aux ÉU et dans le RoC. C'est quoi ton point? Je crois encore une fois que tu te bases plus sur tes émotions que sur des faits rationnels.

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C'est beaucoup plus un effet de génération que de questions nationales. Il y a 40 ans, la population était en forte croissance, les premiers boomers arrivaient bientôt sur le marché et il était impératif de se développer et de construire pour accommoder tout ce monde. Nomme moi dont un seul grand projet actuel en Ontario ou en Colombie-Britannique... Tu remarqueras que c'est pas mal similaire à ce qu'on a ici. Les boomers, soit la masse électorale la plus importante, sont maintenant vieux et frileux et n'aiment plus le changement. Voilà tout.

Effectivement, tu as raison. Il y a un effet générationnel, mais c'est aussi une des raisons du problèmes. Ce n'est pas puisqu'en 1970 qu'il était impératif de se construire que maintenant on peut s’asseoir et se dire qu'on n'a plus rien à faire. Tu le dis toi même: "les boomers sont présentement la masse électorale la plus importante et ils n'aiment pas le changement"'. Qui nous gouverne présentement? Des boomers qui se complaisent dans le statut quo et qui préfère débattre sur de vielles idéologies qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui, plutôt que d'affronter le problème. L'Alberta est l'une des provinces qui a décidé de prendre le taureau par les cornes et fut tellement la risée du Canada à cause des leurs lois, la façon de faire différente des autres et j'en pense qu'aujourd'hui je ne peux qu'applaudir l'audace d'avoir fait ce volte-face.

Le Caisse de dépôt gère des investissements privés, dans la mesure où elle n'est pas financée par le gouvernement, mais bien par des particuliers. Statistiquement, un investissement provenant de la Caisse de dépôt est considéré comme un investissement privé et non public. Si elle n'investit pas dans certains projets, comme le Nascar, c'est qu'elle juge que ce n'est pas assez rentable. La vente d'Alcan n'est qu'un exemple de la mondialisation... et c'est justement un gros investissement privé provenant de l'étranger. Des exemples inverses arrivent aussi fréquemment (des compagnies québécoises achetant des compagnies étrangères), on peut penser à Couche-Tard ou à Jean Coutu qui ont bouffé quelques chaînes de dépanneurs ou pharmacies aux ÉU et dans le RoC. C'est quoi ton point? Je crois encore une fois que tu te bases plus sur tes émotions que sur des faits rationnels.

C'est sur que je me base sur des émotions. Quand je regarde l'endroit ou je suis née et que je le compare à tous les endroits Nord-Américain que je fréquente... ça fait un peut pitié alors que je croyais fortement qu'on était des visionnaires. Certes la mondialisation rends nos exploits relativement modeste, mais ce n'est pas une raison pour regarder la parade et se complaire en regardant le reste du monde comme on regarde nos télé-réalité. Oui, ailleurs ils ont leurs problèmes, mais ils font aussi pour se positionner dans un futur. Comme c'est là, en 2030 on va encore entendre parler de référendum, on n'aura toujours pas nationalisé nos ressources naturelles et j'en passe.

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Effectivement le problème a toujours existé, mais c'est très nouveau que le monde s'y intéresse vraiment. Il y'a dix ans tous ce qui intéressait les Québécois c'était la souveraineté. Ont nous a longtemps fait croire que sa réglerait tous les problèmes (et avec 49% au dernier référendum beaucoup de gens y croyait).

C'est pas de cette année que le concept existe. Déjà à l'antiquité c'était du pain et des jeux pour le peuple. De toutes les époques et nationalité l'homme à voulu ce détendre et profiter de ses biens. C'est juste que maintenant les jeux sont plus des séries à l'américaine et profiter de ses biens est plus facile.

Personne a jamais dit que la souveraineté règlerait tous les problèmes. C'est une invention de fédéralistes qui veulent "ridiculiser" l'option souverainiste en lui prêtant des intention que cette dernière n'a jamais eu.

Cependant, la souveraineté nous donnerais beaucoup plus de levier pour réagir face aux problèmes que vit le Québec.

Ya personne d'assez con pour penser que ça règlerais tout, mais ya des gens assez con pour croire que c'est ça le message souverainiste...

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1) La progression économique n'indique pas ceux qu'on en fait. Tu peux avoir un PIB qui augmente de 30% par année et être un pays/province/état géré tout croche. Qu'est-ce qui brime tout ça? La question identitaire. On avance à chaque année en bouchant les trous en se disant que ça va plaire au PQ ou quand c'est le PQ au pouvoir, au PLQ. Nomme-moi un seul projet de société outre le plan Nord? Il n'y en a pas. Alors que recule en arrière de 40 ans, les projets de société y'en avait 1 par semaine.
Implicitement, les grands projets de sociétés sont des projets qui sont menés par l'état. Or, il est de plus en plus difficile d'avoir de tels projets de société quand on vit dans une société qui se dit de plus en plus que l'état doit cesser de s'impliquer partout dans l'économie.

Pis en passant, tu as beau profiter de thread pour basher les souverainistes à chacun de tes message (alors que techniquement c'est pas supposé être un débat fédéralistes vs souverainistes), mais ça change pas le fait que le plus grand projet de société jamais proposé au Québec, c'est la souveraineté.

Donc question "projets de société", le PQ a le gros bout du bâton en proposant le plus important projets de société jamais proposé au Québec. Ensuite vient QS, qui propose beaucoup changement. Et en dernier, on a l'ADQ et le PLQ. En résumé, Le PLQ, c'est plus de droite, mais pas trop vite. L'ADQ c'est plus de droite, mais vite vite vite. Ces deux derniers veulent moins de place aux projets de société, et plus de place aux projets privés.

Je te dirais qu'on vit mal le 21ième siècle. Tant et aussi longtemps que le Québec voudra se séparer (sans avoir de plain précis et de laisser la carotte en avant du cheval pour garder l'espoir de peut-être un jour) on n'avancera pas.
J'aimerais quand même faire remarquer qu'aux dernières élections, les québécois ont massivement votés pour le NPD. Malgré ça, aucun des changements néodémocrates ne pourra être appliqué au Québec. Il est clair ici que l'immobilisme n'est pas venu du Québec. Le frein vient de l'extérieur du Québec, de notre "métropole" majoritairement conservatrice qui décide pour nous, si je peux me permettre de m'exprimer ainsi.
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Pis en passant, tu as beau profiter de thread pour basher les souverainistes à chacun de tes message (alors que techniquement c'est pas supposé être un débat fédéralistes vs souverainistes), mais ça change pas le fait que le plus grand projet de société jamais proposé au Québec, c'est la souveraineté.

Criss que tu me fait rire quand tu prends des bout de phrase pour en faire une quote. Tu fais souvent ça. Je n'ai jamais bashé la question souverainiste, simplement que tant et aussi longtemps qu'on va avoir la question sur le bout de nos lèvres et que le débat va resurgir à chaque fois que le PLQ ou le PQ est au pouvoir, que rien ne va avancer. Comme j'ai dis dans mon premier message, on passe au vote: si ça passe tant mieux, si ça casse, qu'on arrête de toujours remettre ça sur la table comme une série de Coupe Stanley.

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Personne a jamais dit que la souveraineté règlerait tous les problèmes. C'est une invention de fédéralistes qui veulent "ridiculiser" l'option souverainiste en lui prêtant des intention que cette dernière n'a jamais eu.

Cependant, la souveraineté nous donnerais beaucoup plus de levier pour réagir face aux problèmes que vit le Québec.

Ya personne d'assez con pour penser que ça règlerais tout, mais ya des gens assez con pour croire que c'est ça le message souverainiste...

Quel levier ? Le Québec est une société endetté avec un taux de taxations important qui vie au crochet du fédéral. La pire chose que le Québec pourrait vivre c'est de devoir s'autogéré à 100%, car juste dans la partie qu'ils ont à gérer c'est un échec de part en part.

La santé est une vrai risé qui coûte une fortune: Le système n'est pas encore informatisé, une bonne partie de la population n'a pas accès à un médecin de famille, le temps d'attente dans les urgences frise le ridicule, les équipements sont désuet et le nombre de fonctionnaires est vraiment trop important.

L'éducation est tout aussi pire: Le taux de décrochage est astronomique, il y'a une pénurie de prof, la solution aux problèmes de comportement s'appel ritalin car le nombre de spécialiste est trop bas. Notre système d'éducation ne forme pas suffisamment de spécialiste de tous genre ce qui créer des manques pour les entreprises.

Nos routes tombent en décrépitude: Pose de matériaux cheap à fort coût, problème de collusion au niveau de la construction, viaduc qui s’effondre, manque de route à Montréal qui créer des bouchons monstre (ce qui représente des pertes énormes en argent)

Nous n'exploitons pas nos ressources et celle qu'on exploite nous rapportes pas grand chose: Hydro électricité vendu au américain à prix ridicule, non exploitation des gaz, pétroles et eau.

Notre caisse de dépôt fonce droit dans un mur: Notre caisse de dépôt enregistre dans les plus faibles taux de croissance en Amérique du nord et rendu à notre retraite nous n'aurons plus un sous de cette argent si rien ne change.

Chaque projet et développement est bloqué par un lobé quelconques: Le Meilleur exemple l'échangeur Turcot qui est retardé pour des couleuvres...

Bref avant de penser ce séparer il faudrait arrêter de dépendre du fédéral et gérer nos actifs sur le sens du monde.

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C'est quoi les bobos des Québécois?

Comme en fait mention Vogelkopf, le plus gros "bobo" québécois est l'immoblisme. Mais moi, je ne vois pas ça exactement de la manière qu'il en parle. En fait, si on avait à comparer notre peuple aux autres sur le plan de la mobilisation populaire, j'pourrais dire qu'on en est probablement un des plus stagnant et des plus lâche jamais rencontré­.

J'imagine que vous vous en rappelez, mais surement que vous avez déjà mis la nouvelle à l'intérieur de votre fessier : une parois du tunnel Ville-Marie s'est effondrée. Ce qu'on apprend par la suite, c'est que la "catastrophe" aurait pu être évitée, mais l'opacité du gouvernement provincial (et de l'honorable Sam Hamad) a fait en sorte que personne n'avait été mis au courant de l'éventualité d'une possible tragédie. Rapidement, les Québécois décollent leur cul de leur divan et commencent à crier au scandale et demandent plus de transparence de la part des ti-ministres. Le Québécois est fâché! Très fâché. Il s'est fait jouer dans le dos par ses représentants et il n'aime pas ça. Il réalise qu'il s'est produit quelquechose de mystérieux et qu'il ne saisit pas trop venant d'en haut.

Le Québécois, toujours encloîtré dans son bungalow, ravale ses sanglots, termine sa crise et se rassoit.

A-t-on été surpris en apprenant que le gouvernement manquait de transparence? J'espère que non. Mais encore une fois, les troglodytes que nous sommes avons absorbé l'information, l'avons machouillé rapidement, avalé, digiré et chié. Une autre occasion d'exprimer pour vrai notre mécontentement vient de nous glisser entre les doigts. Parce que nous, les êtres passifs et lâches, préférons quand les révolutions sont tranquilles. On aime ça quand ça bouge, mais on veut pas rater notre programme à la tivi. Jamais il ne sera question de sortir dehors, d'aller manifester notre frustration et de poser des gestes concrets. De toute façon, au Québec, dehors il fait toujours trop chaud ou trop froid. Osti qu'on est bien effoiré sur notre sofa à regarder la télé!

Au moins, une chance qu'on a nos étudiants pour aller manifester. Eux-autres, ils ont été attentif aux conseils du gouvernement qui nous raconte qu'il est important de faire de l'activité physique. Alors ils vont prendre des longues marches dans les rues de Montréal avec des pancartes. Sur ces pancartes-la, on peut lire des trucs du genre : "Non à la hausse des frais de scolarité!", ou encore "Charest c't'un con!", "Fuck off payer!". Alors le Québecois les lit, et puis humm... On les lit nous autres aussi. Mais un coup que ça a été lu, le Québécois est en tabarnack parce que ça lui a pris une heure de plus retourner chez lui à cause du traffic qu'ont causé les étudiants. Osti que ça fait chier des étudiants, "qu'ils arrêtent de toujours chialer, eux!"

S'il y en a qui font des mauvaises blagues sur l'apparence physique de Jean Charest, en trouvant qu'il ressemble à un mouton (ben oui, des cheveux frisés blancs! LOL), j'me demande bien ce que nous sommes, nous.

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Effectivement le problème a toujours existé, mais c'est très nouveau que le monde s'y intéresse vraiment. Il y'a dix ans tous ce qui intéressait les Québécois c'était la souveraineté. Ont nous a longtemps fait croire que sa réglerait tous les problèmes (et avec 49% au dernier référendum beaucoup de gens y croyait).

C'est pas de cette année que le concept existe. Déjà à l'antiquité c'était du pain et des jeux pour le peuple. De toutes les époques et nationalité l'homme à voulu ce détendre et profiter de ses biens. C'est juste que maintenant les jeux sont plus des séries à l'américaine et profiter de ses biens est plus facile.

Le seul point réellement commun qu'ont les jeux Romains et l'industrie culturelle actuelle est qu'ils créent une massive oisiveté intellectuelle; leurs motifs étant totalement distincts. Les jeux Romains avaient littéralement pour but de garder la population Romaine dans la torpeur, alors que présentement même si souvent consommée sous la forme de placebo, elle n'a que pour raison d'être le profit.

Comme en fait mention Vogelkopf, le plus gros "bobo" québécois est l'immoblisme. Mais moi, je ne vois pas ça exactement de la manière qu'il en parle. En fait, si on avait à comparer notre peuple aux autres sur le plan de la mobilisation populaire, j'pourrais dire qu'on en est probablement un des plus stagnant et des plus lâche jamais rencontré­.

J'imagine que vous vous en rappelez, mais surement que vous avez déjà mis la nouvelle à l'intérieur de votre fessier : une parois du tunnel Ville-Marie s'est effondrée. Ce qu'on apprend par la suite, c'est que la "catastrophe" aurait pu être évitée, mais l'opacité du gouvernement provincial (et de l'honorable Sam Hamad) a fait en sorte que personne n'avait été mis au courant de l'éventualité d'une possible tragédie. Rapidement, les Québécois décollent leur cul de leur divan et commencent à crier au scandale et demandent plus de transparence de la part des ti-ministres. Le Québécois est fâché! Très fâché. Il s'est fait jouer dans le dos par ses représentants et il n'aime pas ça. Il réalise qu'il s'est produit quelquechose de mystérieux et qu'il ne saisit pas trop venant d'en haut.

Le Québécois, toujours encloîtré dans son bungalow, ravale ses sanglots, termine sa crise et se rassoit.

A-t-on été surpris en apprenant que le gouvernement manquait de transparence? J'espère que non. Mais encore une fois, les troglodytes que nous sommes avons absorbé l'information, l'avons machouillé rapidement, avalé, digiré et chié. Une autre occasion d'exprimer pour vrai notre mécontentement vient de nous glisser entre les doigts. Parce que nous, les êtres passifs et lâches, préférons quand les révolutions sont tranquilles. On aime ça quand ça bouge, mais on veut pas rater notre programme à la tivi. Jamais il ne sera question de sortir dehors, d'aller manifester notre frustration et de poser des gestes concrets. De toute façon, au Québec, dehors il fait toujours trop chaud ou trop froid. Osti qu'on est bien effoiré sur notre sofa à regarder la télé!

Au moins, une chance qu'on a nos étudiants pour aller manifester. Eux-autres, ils ont été attentif aux conseils du gouvernement qui nous raconte qu'il est important de faire de l'activité physique. Alors ils vont prendre des longues marches dans les rues de Montréal avec des pancartes. Sur ces pancartes-la, on peut lire des trucs du genre : "Non à la hausse des frais de scolarité!", ou encore "Charest c't'un con!", "Fuck off payer!". Alors le Québecois les lit, et puis humm... On les lit nous autres aussi. Mais un coup que ça a été lu, le Québécois est en tabarnack parce que ça lui a pris une heure de plus retourner chez lui à cause du traffic qu'ont causé les étudiants. Osti que ça fait chier des étudiants, "qu'ils arrêtent de toujours chialer, eux!"

S'il y en a qui font des mauvaises blagues sur l'apparence physique de Jean Charest, en trouvant qu'il ressemble à un mouton (ben oui, des cheveux frisés blancs! LOL), j'me demande bien ce que nous sommes, nous.

Je me trompe peut-être, mais je crois qu'il faisait référence aux bourgeois-bohèmes de David Brooks. Terme qui fut surtout popularisé par Renaud.

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