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Aimer son travail


Déchet(s) recommandé(s)

J'espère ne pas soulever une trop grande polémique en m'introduisant dans un débat où les positions semblent très tranchées. J'ai remarqué dans un autre sujet qu'il existe plusieurs opinions sur la nature de l'emploi idéal. Plusieurs ont trouvé l'emploi de leur rêve et semblent être assurés d'avoir un avenir radieux dans le domaine en question. D'autres croient au contraire qu'il est futile de rechercher le sens de sa vie dans une carrière.

Je penche personnellement davantage du deuxième côté. Dans toute ma vie, il ne m'est jamais arrivé d'éprouver un iota d’enthousiasme à l'idée d'aller travailler (emploi rémunéré). Sans être pour autant paresseux, l'idée de travailler est pour moi synonyme de torture. Selon moi, on paye les gens pour travailler tout simplement car personne ne le ferait gratuitement. Éprouver de la fierté par rapport à sa carrière est un peu comme s’enorgueillir d'avoir couru un marathon de 80 km: il s'agit d'une passion masochiste pour l'accumulation de la souffrance. Montrer aux autres qu'on sait endurer la longue montée de la pierre au sommet de la montagne pour ensuite la regarder rouler en bas.

Quand j'ai voulu retourner aux études récemment (en génie industriel), la seule chose qui a motivé mon choix est le salaire moyen de la profession. Si les vidangeurs étaient payés autant que les ingénieurs, j'appliquerais pour la compagnie la plus proche. Le savoir fondamental de la science m'intéresse, mais les emplois qui y sont liés n'ont pour moi qu'une valeur monétaire. 

Selon moi, lorsque quelqu'un dit aimer son travail, la question à poser est: "si tu gagnais le lot de 1000$ par semaine à vie de Loto-Québec mais que ton emploi devenait bénévole, irais-tu quand même travailler?". Je n'ai pour ma part trouvé aucun emploi que je peux légalement occuper et que je continuerais à occuper bénévolement avec une telle rente hebdomadaire. Je m'impliquerais sans doute en politique, dans le communautaire et dans le culturel avec un salaire garanti de 1000$ par semaine, mais rien là-dedans ne correspond à un emploi réel rémunéré.

Enfin, j'aimerais spécifier que je ne suis pas de ceux qui croient que tout leur est du. Je sais que je dois travailler si je veux manger et avoir un toit sur la tête. Je dois même travailler encore un peu pour que l'opinion que les autres ont de moi ne soit pas trop négative. Par contre, ma perception de moi-même ne varie pas selon les responsabilités qui me sont confiées. 

Suis-je le seul dans cette situation?

Et vous, que feriez-vous avec une rente hebdomadaire correspondant à vos besoins? Iriez-vous travailler lundi matin?

 

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Il ne faut pas avoir peur de démissionner lorsqu'on accomplit un travail que l'on juge dégradant. 

J'ai commencé une deuxième job pour avoir plus de sources de revenus cet été.

Je me suis rendu compte que cela m'enlevait ma dignité.

J'ai fait le nécessaire. 

Demain j'ai une entrevue pour un emploi dans lequel je sais que je serai d'avantage heureux. Sans personne pour me superviser au lieu de d'aider à la tâche.

On possède tous un éventail de compétences et de talents particuliers qui sont trop souvent pas exploités à leur juste valeur. 

Avoir l'impression de faire une différence, de pouvoir aider des personnes dans le besoin que ce soit en palliant physiquement ou moralement à leurs incapacités.

Ça prend une certaine dose de courage de tout crisser là quand on réalise qu'on est malheureux dans les choix qu'on a fait.

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La réponse à @Darklords1911  : 

1000 $  semaine, c'est pas assez.

Sinon, plus sérieusement, oui, si mes besoins de base étaient comblés, j'irai travailler lundi. Peut-être pas spécifiquement dans ma ressource actuelle mais je resterai en intervention.

Parfois, on intègre très tôt un "rôle", une "place" au sein de notre entourage. Dans mon cas, très très jeune, on m'a assigné/j'ai accepté le rôle de médiatrice/de soutien. Donc, que ce soit bénévolement ou en étant rémunérée, j'ai "besoin" d'aider les autres pour me sentir bien.

Après, ça serait à temps partiel :x ,pas 36 heures semaine parce que j'aime bien avoir une bonne santé mentale.

 

 

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Mon opinion sur la question rejoint celle de MattIsGod.  Je crois qu'il est particulièrement triste de concevoir que des gens détestent leur travail, qui occupe littéralement un quart de leur semaine.  Je sais bien que la situation idéale est irréaliste puisqu'on ne peut s'attendre à ce que tous soient littéralement passionnés par le labeur auquel ils se soumettent du lundi au vendredi, mais je pense sincèrement qu'il est déplorable que la majorité des individus passent leur vie à attendre le vendredi.

Durant toute ma vie, j'ai dû entendre ma mère geindre sur l'arrivée toujours trop précipitée du lundi, à tous les dimanche.  Je me suis juré un différent sort.  Toute mon adolescence, j'ai, comme par un manque d'ambition qui m'a habité pendant trop longtemps, omis de m'impliquer dans ce qui me passionnait réellement depuis mes jeunes années.  La peur de ressentir de l'insatisfaction au travail m'habite particulièrement ces temps-ci puisqu'à seulement trois cours d'obtenir mon bacc., je réalise que les tâches qui m'attendent s'éloignent en crisse de ce qui m'a toujours fait sentir vivant.

Le 31 décembre passé, j'étais chez les parents d'un ami qui avait plus ou moins récemment terminé ses jours de formation en tant que plombier, puis il nous a affirmé, en parlant de son travail :  « c'est con, mais c'est genre rendu ma passion, la plomberie »  Sa mère a rétorqué quelque chose comme :  « Ben veux-tu savoir, Phil, j'suis très contente d'entendre ça »  J'ai ressenti un léger malaise parce que j'arrivais mal à concevoir qu'on puisse être passionné par le maintien des tuyaux et des pompes sous un lavabo, moi pour qui passion ne rime qu'avec art.  Je ne croyais pas ce que je venais d'entendre, pour ainsi dire.

Je crois qu'on devrait chercher à gagner nos vies à faire ce qui nous passionnait le plus à l'enfance.

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1000$ par semaine c'est seulement 52 000$ par année, c'est peu... 
Alors non je ne travaillerais pas bénévolement... J'continuerais d'offrir des shoots bénévolement comme je le fais une fois par mois pour les personnes qui n'ont pas les moyens de se payer mes services. 

Si c'était 1000$ par jour, à vie. Alors la c'est différent. Je continuerais la photo, absolument. Mais encore une fois je ne voudrais pas supprimer l'aspect monétaire, pas pour l’appât du gain, mais parce qu'en photo, les clients qui ne paient rien, sont souvent des clients super difficiles, ou qui ne respectent rien; retard, no show, etc. C'est sur que je pourrais me concentrer sur des projets qui me parlent vraiment, je ferais sans doute moins de boudoir et j'engagerais quelqu'un pour dealer avec les bookings, les emails, etc, tout ce que je n'aime pas de mon travail. Je voyagerais sans doute plus, mais toujours dans l'optique de faire de la photo. 

J'suis un peu de celle qui parle toujours de leurs job, j'adore ce que je fais, j'veux dire c'est ma passion. Mais comme tout le monde, j'ai des bas et des hauts, il y a des aspects, comme dealer avec certains clients qui me tue et me fais absolument chier. Pis encore, je ressens énormément de stress, et comme mon bureau est également ma maison, je ne peux pas vraiment laisser la job, à la job... Mon emploi occupe alors toujours mes pensées, et ca c'est un peu lourd. La conciliation vie familiale et travail, c'est pas évident. 

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entre la passion et l'aversion, il y a tout un éventail d'autres émotions qu'une personne peut ressentir envers son travail. j'aime beaucoup de choses, mais mon baromètre des sentiments ne va jamais aussi loin que "passion". je suis toujours un peu médusée d'entendre une personne parler de quelque chose comme étant une "passion". je me sens également étrangère au mot anglais "ecstatic" ou autres dérivés de ce genre.

mon stoïcisme fait probablement de moi une personne plate aux yeux de plusieurs personnes (combien de fois on m'a posé des questions sur mon travail en s'attendant à ce que je leur serve une envolée lyrique sur à quel point c'est la gloire et se voient plutôt servir une réponse un peu trop terne à leur goût). mais en même temps, je ne me sens pas constamment prisonnière ou dictée par mes émotions. 

dans la même veine, j'ai remarqué que les gens passionnés ont parfois tendance à tomber dans l'éparpillement, s'intéressant passionnément à quelque chose pour ensuite s'en lasser après une certaine période de temps et tomber dans une recherche quasi existentielle de leur prochaine passion. leur errance fait en sorte qu'ils ne bâtissent en fin de compte rien de vraiment fort et durable. je vois difficilement en quoi on peut alors s’enorgueillir d'entretenir une passion pour quoique ce soit, quand ladite passion ne fait que changer au gré des ennuis.

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Il y a 12 heures, Carlos Crasseux a dit :

Mon opinion sur la question rejoint celle de MattIsGod.  Je crois qu'il est particulièrement triste de concevoir que des gens détestent leur travail, qui occupe littéralement un quart de leur semaine.  Je sais bien que la situation idéale est irréaliste puisqu'on ne peut s'attendre à ce que tous soient littéralement passionnés par le labeur auquel ils se soumettent du lundi au vendredi, mais je pense sincèrement qu'il est déplorable que la majorité des individus passent leur vie à attendre le vendredi.

Durant toute ma vie, j'ai dû entendre ma mère geindre sur l'arrivée toujours trop précipitée du lundi, à tous les dimanche.  Je me suis juré un différent sort.  Toute mon adolescence, j'ai, comme par un manque d'ambition qui m'a habité pendant trop longtemps, omis de m'impliquer dans ce qui me passionnait réellement depuis mes jeunes années.  La peur de ressentir de l'insatisfaction au travail m'habite particulièrement ces temps-ci puisqu'à seulement trois cours d'obtenir mon bacc., je réalise que les tâches qui m'attendent s'éloignent en crisse de ce qui m'a toujours fait sentir vivant.

Le 31 décembre passé, j'étais chez les parents d'un ami qui avait plus ou moins récemment terminé ses jours de formation en tant que plombier, puis il nous a affirmé, en parlant de son travail :  « c'est con, mais c'est genre rendu ma passion, la plomberie »  Sa mère a rétorqué quelque chose comme :  « Ben veux-tu savoir, Phil, j'suis très contente d'entendre ça »  J'ai ressenti un léger malaise parce que j'arrivais mal à concevoir qu'on puisse être passionné par le maintien des tuyaux et des pompes sous un lavabo, moi pour qui passion ne rime qu'avec art.  Je ne croyais pas ce que je venais d'entendre, pour ainsi dire.

Je crois qu'on devrait chercher à gagner nos vies à faire ce qui nous passionnait le plus à l'enfance.

Ça tient un peu du jugement de valeur ça. Le gars aime sans doute travailler de ses mains. Ses loisirs doivent être assez manuels. En ce sens, il trip sur sa job.

Perso, j'ai bien de la difficulté à comprendre les gens qui aiment courir dehors. Pour moi, ça mène à rien. J'adore le sport, mais courir pour courir, bof. C'est une question de préférence. Les gens aiment ce qu'ils aiment. Probablement que pas mal de tes pairs te considéraient weird de checker des Bergman à 15 ans.

Pour ce qui est du travail, j'aime ce que je fais (duh!). Il y a plein d'aspects qui me font chier, il  y a des jours où je n'ai aucune patience, il y a des semaines où j'ai hâte au vendredi, mais, globalement, j'ai l'impression de pouvoir m'y accomplir, de pouvoir progresser et surtout de faire quelque chose que j'aime bien. J'aime le monde des affaires, surtout le côté marketing stratégique. J'aime en parler "casually" aussi (pourquoi une décision X a-t-elle été prise par une entreprise Y). J'aime toujours bien mieux regarder un match de soccer ou de hockey que de réfléchir sur notre stratégie marketing/sur les nouveaux processus à implanter dans les outils que je gère, mais ça ne change rien au fait que je suis fondamentalement heureux dans ce que je fais (la compagnie pour laquelle je travaille me purge un brin, mais c'est un autre sujet).

Bref, y'a rien de tout rose, faut trouver un équilibre, j'imagine. C'est triste les gens qui comptent les heures au bureau, je trouve. C'est un mal nécessaire, mais faut quand même bien y trouver un peu son compte. Ceci dit, il faut demeurer réaliste, ce n'est pas tout le monde sur cette terre qui a le luxe de pouvoir se trouver un travail intéressant. Il y a des circonstances qui font que t'as pas trop trop de choix, mettons.

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il y a une heure, Ecce Homo a dit :

dans la même veine, j'ai remarqué que les gens passionnés ont parfois tendance à tomber dans l'éparpillement, s'intéressant passionnément à quelque chose pour ensuite s'en lasser après une certaine période de temps et tomber dans une recherche quasi existentielle de leur prochaine passion. leur errance fait en sorte qu'ils ne bâtissent en fin de compte rien de vraiment fort et durable.

En tant que girouette de haute voltige, je suis d'accord avec toi. On a beau avoir des passions, le fait d'en changer continuellement rend l'entreprise plus difficile, voire impossible. J'ai souvent fait le choix de me concentrer sur la passion du moment pour projeter d'en faire un métier, et à chaque fois je me suis cogné à un mur, parce que mon intérêt continuait à dériver vers de nouvelles passions.

Le monde du travail n'est pas fait pour les gens qui s'intéressent un peu a tout, la société s'attend à ce qu'on choisisse une carrière et qu'on y tienne. Mes parents eux, s'attendent à ce que je me case, que je me branche, que je trouve mon , et j'essaie de leur expliquer que mon se déplace, et que pour le suivre je dois parfois quitter des emplois ou explorer d'autres avenues.

Je trouve ça admirable de voir des gens  persister dans une seule passion et qui parviennent à la maîtriser au point d'en vivre, mais voilà, je n'en fait pas encore partie, et je me vois, comme trop de gens, résigné à travailler dans des jobs qui vont à l'encontre mes intérêts. Ceci dit, je n'hésite pas à quitter pour redonner du souffle à ma motivation et je pense que les gens ne devraient pas garder leur job si ils sont constamment blasés par celle-ci.

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Il y a 3 heures, AmBITCHious a dit :

1000$ par semaine c'est seulement 52 000$ par année, c'est peu... 
Alors non je ne travaillerais pas bénévolement... J'continuerais d'offrir des shoots bénévolement comme je le fais une fois par mois pour les personnes qui n'ont pas les moyens de se payer mes services. 

C'est quand même 1000$ non-imposable par semaine la loterie, donc c'est environ le salaire de quelqu'un qui gagne 75k, c'est déjà plus intéressant vu comme ça...!

Ceci dit, je partage ton avis pour le reste de ton poste.

 

 

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Le 1000$ par semaine est une suggestion seulement. Le montant peut varier et atteindre le minimum que vous voulez pour vivre.

Moi avec 52000$ non imposable, je serais bien heureux financièrement. Je pourrais avoir une vieille maison de taille moyenne avec une cour que je pourrais entretenir et ne pas me stresser avec les formations et la recherche d'emploi. Éventuellement, je chercherais quelque chose de productif pour occuper mes journées mais je me demande si c'est normal de ne trouver aucune carrière potentielle que j'aurais envie de poursuivre.

Apprendre et partager mes connaissances me passionne, mais le milieu de l'éducation est gangrené par la médiocrité et il est impossible d'y entrer sans contact. Les arts, la musique et le cinéma me passionnent, mais je n'ai pas besoin d'un emploi rémunéré pour en faire si l'envie me prend. La politique m'intéresse beaucoup, mais les occupations dans ce domaine sont majoritairement bénévoles (militantes) et donc pas des emplois à proprement parler. Dans tous les cas, je pourrais pratiquer ce qui me passionne sans que ce soit un emploi réel notamment avec internet. Celui qui fait des vidéos youtube instructifs est autant un professeur que celui qui est payé par une université, sauf que ce dernier a une "carrière épanouie" alors que le premier est considéré comme un raté par la société à l'exception de quelques amateurs enthousiastes.. Personnellement, je ne vois aucune différence entre les deux donc pourquoi chercher à devenir l'un plutôt que l'autre?

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Comme quoi qu'il vaux mieux parfois aimer ce qu'on fait que faire ce qu'on aime. Être reconnaissant est le clé.

En tant qu'humble artiste méconnu, j'ai été forcé à cette réalité (tant mieux) et j'ai dû accumuler plusieurs petits emplois pour survivre (tant pis) en plus de ma pratique artistique. Il n'y a pas de sot métier et un moment donné on tente de bonifier ce que l'on a déjà plutôt que d'envier le voisin. Anyway je ne serais probablement pas plus heureux en Porsche.

Pour ce qui est des études en Arts; j'ai été franchement déçu et désillusionné. Par contre j'ai réalisé que l'expression: vivre de son art était complètement absurde car je ne dépendrais jamais de mon art pour exister car c'est lui qui a besoin de moi pour se matérialiser. Nous n'avons pas nécéssairement besoin des autres pour exister. L'arbre qui tombe dans le bois sans que personne ne l'entendes fait bel et bien du bruit quand même. Même l'éboueur a son rôle dans la collectivité, sans lui l'équilibre serait affectée. Pourtant, pour la plupart, il n'existe pas.

C'est bien avec les infortunes que nous progressons le plus, avec les erreurs que nous trouvons de nouvelles avenues. C'est à force de survivre que l'on apprends à réellement apprécier les petitrs choses, à transcender le désir d'obtenir toujours plus pour finallement vivre, dans le moment présent. Vaux mieux la qualité que la quantité. Personnellement, j'aime mieux travailler moins et fabriquer mes choses de mes mains que travailler plus pour du matériel que je n'ai pas la satisfaction d'avoir créé. Do it yourself.

De toute manière étymologiquement parlant le mot travail signifie torture. L'art ne sera donc, même si un jour je ne fait que ça, jamais un travail pour moi. De toute manière, je n'ai pas l'intention de faire de prostitution artistique; le moins de commandes possible et selon mes règles.

Pour ce qui est de ma vache à lait, tant que c'est un emploi qui me confère liberté et respect, j'y trouve plaisir. Ne serait-ce que parce qu'avec le contact client je peux faire la différence dans la journée de quelqu'un.

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Je suis infographiste 3d depuis 7 ans, ça m'a bien fait tripper quand j'etais etudiant puis les 5 premières années de travail, mais maintenant ça me fait chier, j'ai l'impression d'avoir appris tout ce que je voulais apprendre et qu'il n'y a plus de progression possible dans mon champ d’intérêt. Depuis j'ai vraiment l'impression d’être à l'usine à faire des films à la chaine mais sans produire de plu-value qui m’élève personnellement.

Il y a aussi ce problème de travailler 39h par semaines, ce qui est vraiment débilisant et pas nécessaire dans mon cas. Je vis de plus en plus mal cette vie d'esclave payé au rabais. Quand je me suis rendu compte au bout de plusieurs années que dans le réél j'avais que 25 jours de vacances, j'ai vraiment pleuré ma maman et je suis à moitié en dépression.

De plus pour moi l'argent n'a aucune valeur (contrairement au temps), personne ne peut réellement s'enrichir sauf si il possède des moyens de productions. Pour le salarié qui économise disons 5000 € à la fin de l'année, il ira les claquer pour aller en vacances, se payera un smartphone ou une voiture et au final il ne reste jamais rien à personne pour faire de vrais et beaux projets.

Mourir sur un tas d 'ordure.

Du coup si on pouvait me donner un peu de sous tout les mois (genre 1500 euros) contre travailler disons 15h par semaine, j'accepterai avec joie. SI j’étais courageux et sans pression sociale, j'aurais bien aimé tailler des arbres, désherber et tout ça ..... Ce qui serait infiniment plus utile à la communauté que faire des films en 3d pour vendre des armes dans le but d'enrichir quelques personnes.

Je trouve que la vie occidentale capitaliste est vraiment médiocre et sans âme. Et pourtant j'ai adoré ça à une époque. Une bibliothèque, de l'imagination et une tête bien remplie ne te donne pas à manger, mais ça a beaucoup plus de valeur qu'un gros compte en banque imo.

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