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l'imposition des frais de scolarité au collégial.


Kay
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C'est sur, que, comme tu le dis Teuehikan, le travail à temps partiel nous aide à acquérir une discipline personnelle et est bénéfique à l'étudiant en ce sens. Mais il reste que je crois que l'éducation est un droit et devrait être une priorité de notre société.

Le travail, temps partiel ou plein, n'a jamais été un problème de l'équation du financement : La conciliation travail/études est devenue la norme avec les années, pourtant ce n'est pas suffisant à bien des égards. On s'est déja tous accordés pour dire qu'au travers de ça il faut manger, se loger, se vêtir. Quel est l'intérêt de prendre des sessions sabatiques pour se faire des économies ? C'est du temps perdu, du temps ET de l'argent, qu'on aurait déja pu gagner sur le marché de l'emploi avec son vrai métier (le DEP est bien supérieur à l'Université sur ce point là). Non ce n'est pas la job du gouvernement de nous torcher le cul, mais je n'arrive à saisir le pourquoi de prendre du retard dans ses études ou s'empêcher de faire ce qu'on aime pour une question de moyens. Faire trop d'heures nuit à la réussite, c'est prouvé, mais en faire trop peu c'est mauvais pour le budget; voilà pourquoi je réitère qu'il faut améliorer le système de prêts et bourses, pour qu'il cesse de limiter les revenus autorisés, et donc le travail lui-même. De toute manière, l'argent investit dans l'éducation finit toujours par revenir à l'État lorsque l'étudiant(e) en a terminé avec son Bac/sa maîtrise et qu'il/elle paye ce qu'il/elle doit, plus les impôts prélevés sur son salaire ensuite. À quoi bon se priver ?

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Dans certains cas, la personne va se dire que finalement elle est faite pour travailler et pas pour étudier.

À l'inverse, d'autres vont se dire qu'un travail manuel ne leur convient pas et voudront retourner aux études.

Je reste convaincu qu'on incite trop les gens à aller à l'Université et pas assez à apprendre des métiers (genre technique collégiale). C'est juste normal que tout le monde ne soit pas fait pour accomplir un travail presqu'exclusivement intellectuel.

Bien au contraire mon Dan, si tu te donne la peine d'ouvrir ton téléviseur, tu serais à même de dénombrer les publicités du gouvernement qui font la promotion du DEP et des études techniques au Cégep (Méchaniciens de machinerie fixe, ambulanciers, infirmières, génie, hôtellerie.etc) Sans compter les pub version papier : Au moins 2 par autobus + les arrêts, elles tapissent les murs des institutions post-secondaires, n'importe quel bon orienteur à n'importe niveau d'éducation reçoit des tonnes de dépliants de la part du gouvernement. L'internet non plus ne fait pas exception avec la page d'Emploi Québec et les publicités occasionelles sur Windows Live Messenger.

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D29ans :

Au départ j'ai commencé un DEC pré-universitaire en Arts et lettres en pensant vaguement devenir enseignante de langues, ou traductrice. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais.

J'ai arrêté(après plusieurs échecs dans mes cours) en Décembre 2008 parce que je pensais que je n'aimais pas ça. J'ai réfléchis à toutes les autres possibilités qui m'intéresseraient, jusqu'à tout récemment ou j'ai réalisé que le choix en tant que tel était pas crucial, en autant que ça me plaise(et que ça paye décemment) et que ça me mène vers le plus de possibilités.

Alors, j'ai compris que mon premier choix était le bon, sauf que j'ai précisé mon désir de devenir linguiste, traductrice ou n'importe quoi dans ce domaine. La première fois que j'avais entrepris mes études, je manquais de maturité. J'pensais à tout sauf à mes études.

Alors, je vais compléter mon DEC, peut-être en changeant de Cégep, histoire de vraiment repartir du bon pied.

Pis si j'me rend compte que j'ai pas fait le bon choix, ça me bloque pas pour l'université.

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Ça me fait bien rire les gens qui disent que c'est facile de faire l'école à temps plein et subvenir à ses besoins en même temps...

Mon père me paye le loyer, les frais d'inscription et une partie du matériel scolaire. Je travaillais entre 17h-23h par semaine l'année passée, et je suivais le cour normal de mon DEC (8 cours par session).

Je ne dépensais pas énormément (je ne bois pas d'alcool, je paye environ 10$ par semaine pour mes sorties), et j'arrivais serré. Juste le matériel scolaire, un moment donné, j'avais honte de demander à mon père de payer tellement ça montait cher à la fin de l'année que je décidais d'en payer une bonne partie.

Connaissant beaucoup de personnes n'ayant pas ou peu d'aide financière de la part de leur famille, je remarque que ceux-ci finissent souvent soit par abandonner l'école ou par vivre dans des conditions ridicules.

Modifié par White Light
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Euuhh, je travaille 20h semaines avec 5 cours à l'univ et je réussit à payer le logement sans problème. Les frais de sco, j'ai besoin d'une petite aide du programme de prêts. Je gagne pas 15$/h non plus, alors permet moi de ne pas comprendre ta situation.

Aucune aide financière par mes parents.

Modifié par kiwik
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Euuhh, je travaille 20h semaines avec 5 cours à l'univ et je réussit à payer le logement sans problème. Les frais de sco, j'ai besoin d'une petite aide du programme de prêts. Je gagne pas 15$/h non plus, alors permet moi de ne pas comprendre ta situation.

Aucune aide financière par mes parents.

Forcément, tout le monde à le même mode de vie et la même situation.

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Si même moi j'arrive à payer un logement à 600$ + tout le reste avec mon maigre salaire qui frôle le minimum avec 20h par semaines, je ne peux pas croire que quelqu'un qui "ne dépense pas énormément" aie besoin d'une aide externe. C'est pas 1262$ + 350$ de bouquins une session au CEGEP si je me souviens bien.

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Je comprends pas comment vous faites pour arriver dans vos études en faisant 20h par semaine au travail.

Je n'ai pas besoin de travailler pendant mes études puisque mes parents avaient prévu mes études supérieures et avaient mis le maximum qu'ils le pouvaient dans des REE pendant des années pour moi. Je suis donc prévilégiée. Tout de même, je passe 28h par semaine à l'Université, plus au moins 2h par cours en dehors des heures de classe, donc 2h x 6 cours = 18h de travail extérieur. Si on ajoute tout ça, ça fait 46h de travail mental par semaine. Je suis désolée, mais le reste du temps j'ai besoin de me reposer et de me divertir. Un moment donné il y a faire des efforts ou tout simplement se brûler.

Je suis pour une bonification des prêts et bourses, mais aucunement pour la gratuité scolaire en tant que tel. Les dettes c'est pas la fin de monde, surtout quand on connaît les taux préférentiels auxquels on a droit lorsque qu'on a des prêts de la part du gouvernement ou d'une institution financière.

10 000$ de dettes pour quelqu'un qui sort assurément avec un bon salaire, c'est pas dramatique, ça se rembourse en moins de 3 ans. C'est plate, mais dans la vie on peut pas tout avoir non plus. Il faut savoir faire des compromis. Soit tu travaille, soit tu t'endette, mais tu vas nécessairement t'en ressortir gagnant au bout du compte.

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Forcément, tout le monde réussit à travailler et à garder leur emploi sans problème.

Je veux dire, c'est tout à fait « naturelle ».

Euh... oui! C'est tout à fait naturel de réussir à travailler et de garder son emploi sans problème. Il faut être plutôt con ou très peu vaillant pour perdre un emploi ou ne pas être capable de travailler.

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Exemple d'un gagnant.

Dès sa tendre enfance, ce spécialiste de la politique internationale aide sa mère à faire la moisson dans les rizières. «Elle était la seule à subvenir aux besoins de huit personnes. Mon grand-père était trop âgé pour travailler et mon père, qui avait été forcé de construire des barrages pendant plusieurs années, était très malade. Nous étions pauvres et n'avions que de la soupe de riz à manger. Malgré tout, mes quatre frères et sœurs et moi avons toujours été encouragés par nos parents à faire des études», dit le benjamin.Depuis la commune dans les montagnes où il vit, Zhiming Chen étudie très fort. Après l'académie militaire et l'Université de Pékin, il s'inscrit au baccalauréat à l'Université de Tokyo grâce à une bourse d'études du ministère japonais de l'Éducation. Il y avait été accepté à la condition qu'il apprenne la langue japonaise. «Je ne parlais ni ne comprenais aucun mot en japonais, confie M. Chen dont la langue maternelle est le cantonais. J'avais trois mois pour y parvenir, sinon la bourse allait être remise à quelqu'un d'autre.»

Lorsque l'Université lui fait une proposition d'emploi, le chercheur n'hésite pas une seconde. Même s'il doit apprendre la langue de Molière. Un détail pour M. Chen, convaincu qu'avec de la détermination on peut déplacer des montagnes.

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En effet, ça se décroche comme une pomme dans un arbre si on a le bras assez long.

Le reste, tant pis pour eux.

Il ne s'agit pas d'avoir le bras long, mais seulement de s'étirer! Je dis pas que c'est facile obtenir une bourse, personne ne prétend que ça se fait tout seul (d'autant plus qu'on s'entend tous pour dire que le système de prêts et bourses au Québec pourrait et devrait être meilleur). Seulement, y'a des gens dans la vie qui croient en leurs possibilités et qui ont le sens des responsabilités. C'est tout ce que ça prend. Du moment que tu comprends que t'es responsable de ta réussite, tu peux l'avoir ta bourse.

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En effet, ça se décroche comme une pomme dans un arbre si on a le bras assez long.

Le reste, tant pis pour eux.

Du temps que j'étais à l'université j'ai souvent discuté avec les gens responsables des programmes de bourses et un fait était très surprenant : Plusieurs des bourses n'étaient pas attribuées car peu ou pas de monde déposaient des demandes.

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