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l'imposition des frais de scolarité au collégial.


Kay
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Déchet(s) recommandé(s)

Oui, c'est vrai que ces pays-là marchent sans contredit très bien.

Mais bon, j'suis pas pour la gratuité pour autant.

Pas nécessaire d'être pour la gratuité scolaire, je suis d'accord avec toi sur ce point; on se doit de faire notre part, payer de minuscules frais d'inscription en plus de ses livres ça relève de la responsabilité personelle, d'abord parce que le matériel nous revient et qu'en contribuant un peu de nos poches on donne une chance à l'administration, la facture de l'éducation est assez salée. Abolir tout forme de coûts reliés au post-secondaire ou même à l'instruction obligatoire, ça ne diminue pas la qualité des études, mais biens des étudiants, je m'explique : on ouvre la porte aux ''étudiants de profession'', oui ces bozos là qui passeraient leur vie à l'université s'ils étaient libérés des contraintes financières, et aux autres cas certes moins extrèmes mais qui de la même manière, prennent leurs cours à moitié au sérieux accumulant du même coup des échecs sur le bras des contribuables; passer 5 ans en cégep préuniversitaire c'est déja à la limite de l'intolérable, imaginez vous les coûts engendrés par la même clique qui gangrenerait le système des études supérieures. On peut donc dire ici que les frais actuels font office de ticket-modérateur, si on me permet l'emprunt du terme.

Cependant, là où je tiens à m'arrêter, c'est quand il s'agit d'augmenter ou d'imposer ces frais de scolarités; à l'inverse de la situation précédente, où l'on permettait à des moins bien intentionnés, des têtes en l'air ainsi que des parasites de campus de profiter des largesses du Ministère de l'Éducation, on se prive ici de bons étudiants qui pourraient faire une différence dans leur discipline respective sur le marché du travail, dans la société en général.etc comme c'est le cas malheureusement chez nos voisins du sud. Vous me direz que la que les chiffres ne sont pas comparables, et bien c'est dommage parce que ça existe aussi ici des adultes qui enchaînent des boulots merdiques et se privent d'aller aux études faute de moyens; non, les prêts et bourses ne sont pas du tout mais pas du tout flexibles, tu fais quelques quelques dollars de plus à ton emploi pour te donner du lousse dans ton budget ou pour te permettre de consommer (non, pas cette consommation là) comme tout le monde, Bang !, ils te retranchent ça à coup de 100 piasses, demandez à ceux qui vivent dans la métropole ou à Québec en appartement sans aucune aide de popa-moman, desfois avec des jeunes enfants, ça pardonne pas.

Quel est l'intérêt de payer plus cher pour aller au collégial ? Détrompez vous, notre diplôme n'aura pas plus de valeur, puisque de toute façon c'est pas avec un DEC préuniversitaire que vous vous trouverez un emploi de carrière. Moi j'trouve pas ça normal d'avoir à choisir son métier en fonction de nos cennes, de maintenir le lien de dépendance financière avec ses parents jusqu'à 24 ans pour éviter les dettes, d'hypothéquer ses belles années à cause d'un manque de fonds; on quitte trop tard les bancs d'école, alors qu'au contraire on devrait en sortir le plus tôt possible, et ça c'est pas à cause du Cégep.

Parce le status quo à parfois de bons côtés ...

Edit: Fuck Réda m'a devancé

Modifié par PetQuiFermente
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Le CEGEP est vraiment accessible à tout le monde contrairement à l'Université ou généralement se sont les jeunes qui viennent de familles instruites qui prolongent leurs études (en plus grand nombre). C'est normal que ce soit presque gratuit.

Mon point est que le CEGEP c'est "l'école du peuple", contrairement à l'Université qui est plus sollicité par une certaine "élite".

Le problème ici c'est que du moment ou l'on commence à imposer des frais, on ouvre la porte pour des augmentations non-justifiées dans l'avenir.

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La situation est pas non plus la même au Cégep qu'à l'Université. Il y a des Cégep pas mal partout dans les régions du Québec et il y a pas mal plus d'étudiants "chez leurs parent" qu'à l'université, parce que justement on a des Cégep à tous les coin de rue.

Aussi Réda, dans les années 70 tout était permis et on roulait sur l'argent. On voyait pas le bout de notre richesse collective. On est plus dans le même contexte. Un coup que t'arrive à un niveau d'étude où t'es pus obligé d'y aller, ca devient quand même toujours un choix qu'on peut ou ne pas faire.

Et encore une fois la gratuité c'est aussi beaucoup d'argent qu'on donne à la classe moyenne-riche et la classe riche qui a vraiment les moyens de payer ça. Je comprend pas pourquoi tu t'acharne là dessus. Un système de prêt et bourse est pas mal plus efficace pour cibler les gens dans le besoin.

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Le système des prêts et bourses actuellement n'est même pas indexé à l'inflation... Je suis d'accord pour dire que présentement ce système n'est pas efficace.

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Aussi, j'aimerais dire qu'on devraient moins subventionner les écoles privées. "Wanna act rich? Then pay the full price. Bitch"

Le problème, c'est que tu frappes sur le mauvais clou. Le gouvernement subventionne les écoles privées parce qu'au bout de la ligne, c'est bénéfique. Parce que le gouvernement n'a qu'à payer 60% de l'éducation de ces enfants (si les subventions sont à 60%) au lieu du 100% : c'est un 40% qu'on a pas à payer, mais qu'on payerait si le jeune venait au public. Le fait est que, dans beaucoup d'écoles privées, le montant qu'un parent doit payer pour que son jeune fréquente l'école, c'est un montant acceptable pour la classe moyenne.

Si on les subventionnait à 0%, donc pas du tout, alors ça coûterait un énorme bras envoyer les enfants au privé, et beaucoup moins de jeune pourraient y aller, parce que les gens de la classe moyenne ne pourraient plus se le permettre et tenant compte qu'il y a beaucoup moins de très riches que de gens dans la classe moyenne, alors... on ne sauve plus du tout d'argent et on en a perdu par rapport à avant.

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Le système des prêts et bourses actuellement n'est même pas indexé à l'inflation... Je suis d'accord pour dire que présentement ce système n'est pas efficace.

En effet, ce système ne prend pas en considération les différentes situations sociales auxquelles les gens peuvent être confrontés.

Par exemple, une personne vivant seul en appartement devra nécessairement travailler à temps plein. Ce n'est pas en travaillant à temps partiel que des loyers de 400$ se paient. De plus, qui dit appartement dit assurément Hydro-Québec, épicerie, téléphone et autres frais imprévus. Des réalités de vie en fait. Or, si la personne travail à temps plein pour payer ces dépenses-là, il devient alors difficile de jumeler le travail aux études à temps plein. Une solution envisageable serait de réduire le nombre de cours de l'étudiant, mais cela engendrerait alors un allongement au niveau des études, chose qui n'est pas souhaitable. Cela est sans compter qu'en travaillant à temps plein le gouvernement réduit sa part de dons. Il considère alors que la personne a assez argent pour se les payer lui même les études.

De plus, si les parents font un bon salaire mais ne veulent pas contribuer aux études de leurs enfants pour une raison ou pour une autre, le gouvernement n'en tiendra pas compte.

Bref, beau système de cave.

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Cette mesure est inacceptable et révoltante, mais qu'est-ce que le peuple québécois si ce n'est qu'un ramassis (et je pèse sérieusement sur ce mot) de poules trouvant « normal » toute modification sociétaire ?

L'éducation est un droit fondamental chez tous les pays signataires du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels entré en vigueur en 1976 où le Canada a ratifié. Il est stipulé, pour répondre à notre droitiste de service La Lettre B, à l'article 13, deuxième point que :

  • Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent qu'en vue d'assurer le plein exercice de ce droit:
    • L'enseignement primaire doit être obligatoire et accessible gratuitement à tous;
    • L'enseignement secondaire, sous ses différentes formes, y compris l'enseignement secondaire technique et professionnel, doit être généralisé et rendu accessible à tous par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité;
    • L'enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité;
    • L'éducation de base doit être encouragée ou intensifiée, dans toute la mesure possible, pour les personnes qui n'ont pas reçu d'instruction primaire ou qui ne l'ont pas reçue jusqu'à son terme;
    • Il faut poursuivre activement le développement d'un réseau scolaire à tous les échelons, établir un système adéquat de bourses et améliorer de façon continue les conditions matérielles du personnel enseignant.

Dire le contraire revient à mentir de plein nez et niez l'existence même d'un tel preuve historique. Le Canada s'est engagé, et de ce que je sais, le Québec est une province dans le Canada. Rien de tout ce qui est écris n'est respecté par le Canada, et même que l'ONU a dénoncé le recul dans l'éducation (augmentation des frais de scolarité) depuis 1998 dans un rapport d'examen du pays. Il est écrit à la page 6 du document, article 31 :

Donc, encore une fois : oui l'éducation est un droit, oui elle doit être gratuite, et oui les frais de scolarité grimpant au pays sont contraire à ce à quoi le pays s'est engagé. Le cégep a toujours été gratuit en ce qui concerne les « droits de scolarité », fixés par le gouvernement, et les « frais afférents » étaient fixés par l'établissement scolaire. La moyenne scolaire au collégial est de 150$ par session, soit 300$ par année excluant tout le reste. À la longue, ça peut devenir cher. À l'université, c'est pire : plus de 1200$ par session, la moyenne était de 1500$ excluant le matériel scolaire, le transport, l'appartement (bouffe et etc. pour certains), les assurances (y'en a pas mal qui en prennent), et j'en passe.

Les ignares qui parlent de prêts et bourses, sachez que ce programme de l'aide financière aux études est sous-financée et ne parvient pas à combler les demandes des étudiants (voir premier tableau, page 2). De plus, il n'assure aucunement les moyens de subsistances, les parents-étudiants, aux étudiants habitants proches de leur famille qui ne refuse de payer une seule cenne, et j'en passe. Autant chez la FEUQ/FECQ que chez l'ASSÉ, il y a consensus pour dire qu'il faut urgemment réinvestir dans l'aide financière aux études.

Reste que, ce n'est pas tout le monde qui a envie d'être endetté. Finir un bacc avec plus de 10 000$ de dettes, c'est pas du tout réjouissant. Séraphîta peut témoigner de ce qu'est l'endettement jusqu'aux yeux.

Écoute ben, je vais rentrer à l'université. Mes parents ne m'aident pas et je dois m'éloigner de ma famille pour étudier, soit à Québec (200 km de chez moi) ou montréal (450 km de chez moi).

L'Université va me coûter environ 5000 d'appartement, sans internet, ni câble et téléphone (pas tous obligatoire). Rajoute à ça les milliers de dollars en frais pour l'université, la nourriture et quelques loisirs, je risque de frôler les 10 000 à 12 000 dollars par année. Je n'ai aucune aide de mes parents, ni prêt ni bourse, je le rappelle.

Je gagne 11 piasses de l'heure et je dois faire des heures folles pour pouvoir m'en sortir sans dette. Alors dis-moi pourquoi est-ce que moi je peux arriver à m'en sortir. Le monde qui chiale contre les frais d'écoles supérieures me gonflent. Travailler maudit calisss. Y'a rien de gratuit dans vie. Les gens chialent contre le système mais on dirait que tout leur est dû. Ce n'est pas vrai, cessez de rêver. Le gouvernement ne peut pas tout faire. Il n'est pas votre mère, il ne vous aidera pas à traverser la rue. Si le système devient gratuit, ils vont monter les taxes ou les impôts et alors la une nouvelle classe sociale de travailleurs va se mettre en rogne. Ici, en France (ou je suis), l'école est gratuite et accessible. Mais il le paie d'une autre manière. Taxes plus élevée en autre. Les taxes sur un ordinateur et sur une boîte de petits gâteaux ne sont pas les mêmes alors que nous le taux reste fixe. (fin de la parenthèse)

Si un gars qui sort de l'université avec 30 000 de dettes. Il va avoir le salaire en conséquence pour pouvoir tout rembourser.

Seraphita est endetté de 18 000 dollars qu'il disait. Ça l'empêches-tu d'aller à l'université. Non parce qu'il trouve qu'une dette d'université n'est pas aussi pire que le 300 000 que tu dois à la banque pour une maison...

Pour moi, la somme de 12 000 est immense mais atteignable. Je n'ai pas de prêts ni de bourses (pas l'droit).

Donc ceux qui vivent en plus chez papa et maman, arrêtez de chialer et travailler pour aller à l'école.

Mon université me coûtera de ma poche 40 000 environ après trois ans. Pis je crois que s'en vaut la peine. Le système ne peut pas tout payer.

Pis pour ceux qui dirons, oui mais pendant qu'on étudie, on peut pas travailler. Bullshit, même à 50 heures d'études et de devoirs, il te reste un petit 10 heures que tu peux consacrer pour travailler, au minimum.

C'est simple, le 10 heures que tu dépenses en allant veiller, ben travail-le.

C'est pas aussi plaisant.

Modifié par Charogne
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La seule chose qui me chicote dans la hausse, c'est que le gouvernement fait ça pour faire plaisir aux vieux câlices qui sont maintenant une masse électorale plus importante que les jeunes et qui se foutent de l'école (puisqu'ils y ont déjà été) et n'en veulent maintenant que pour la santé. Si au moins, le système de santé était partiellement privé, question que les vieux paient aussi leur part, je serais d'accord à ce que les jeunes se serrent aussi un peu la ceinture. Et il y a plein de programmes sociaux complètement inutiles à abolir avant de couper dans l'éducation.

Modifié par Allah est gland
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Par exemples, nos bons groupes féministes reçoivent 400 millions par années du gouvernement pour produire des études qui disent essentiellement que les hommes sont des violeurs et des batteur de femmes, me semble qu'on pourrait en mettre un peu plus en éducation...

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Vaut mieux un -1 plein de paresse que prendre l'audace de répliquer de quoi de sensé dans un thread (surtout si ton opinion risque d'être basher à grand coup de -1 han tsé pis toute lololololol).

Edit : BTW, payer pour s'éduquer est un concept complètement absurde à mon sens.

Modifié par Anthropologist
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Je ne vois pas qui est-ce qui pourrait être en désaccord avec ceci :

Les frais actuels du cégep vont au cégep, ou au service des admissions. Les frais qu'ils veulent imposer ne sont pas des frais d'inscription, mais bien de scolarité. Ces frais vont au gouvernement, et non dans les cégeps.

C’est un fait, pas une opinion.

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Premièrement, merci .nsrgnc pour l'article.

En 3 ans de cegep où on se fesait parler de gratuité scolaire, tu es la seule personne qui a été capable répondre à ma question.

Edit : BTW, payer pour s'éduquer est un concept complètement absurde à mon sens.

Deuxièmement, malheureusement pour nous, les professeurs aiment le concept de se faire payer pour éduquer les gens.

Que ce soit l'étudiant lui-même qui paye ses études ou bien ceux qui paient de l'impôt, quelqu'un doit payer pour le service que le professeur rend à l'étudiant.

Je me demande, selon vous, est-ce que l'éducation qu'un étudiant reçoit devient-elle d'abord un avantage pour l'étudiant ou bien est-ce un d'abord avantage pour la société?

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Les frais actuels du cégep vont au cégep, ou au service des admissions. Les frais qu'ils veulent imposer ne sont pas des frais d'inscription, mais bien de scolarité. Ces frais vont au gouvernement, et non dans les cégeps.

C'est moi qui t'a enlevé -1 pour ça. Tu dis que l'argent va au gouvernement et pas au cégep. Calcule ça comme tu veux, si un cégep a 1000 étudiants qui paient 200$ de frais par session, ça donne 400,000$ de budget de fonctionnement par année. D'après toi, ça coûte combien annuellement faire rouler un cégep qui accueille 1000 étudiants? Probablement aux alentours de 10,000,000$ Les étudiants paient donc moins de 5% de ce que ça coûte.

Qui comble le reste? Le GOUVERNEMENT! Tu dis que les frais vont au gouvernement, c'est pourtant déjà lui qui paie la plus grosse partie. C'est vraiment de lire des choses comme ça, ce n'est pas comme si le gouvernement volait les étudiants pour financer autre chose...

L'éducation est un droit, et ne devrait pas être un privilège.

.nsrgnc a donné l'article de la Charte. À moins que je me trompe, l'éducation obligatoire et gratuite c'est pour les moins de 16 ans et les étudiants du cégep sont plus vieux. Il n'y a rien dans la Charte qui dit que les études de 4 ans au cégep ou en sociologie de l'histoire de l'art doivent être payées par le gouvernement.

Je me demande, selon vous, est-ce que l'éducation qu'un étudiant reçoit devient-elle d'abord un avantage pour l'étudiant ou bien est-ce un d'abord avantage pour la société?

Considérant que la plupart des étudiants dans certains domaines ne se trouveront jamais d'emploi relié de près ou de loin à leur champs d'étude, je dirais que ça profite surtout à l'étudiant. Dans d'autres cas, c'est une situation gagnant-gagnant.

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C'est moi qui t'a enlevé -1 pour ça. Tu dis que l'argent va au gouvernement et pas au cégep. Calcule ça comme tu veux, si un cégep a 1000 étudiants qui paient 200$ de frais par session, ça donne 400,000$ de budget de fonctionnement par année. D'après toi, ça coûte combien annuellement faire rouler un cégep qui accueille 1000 étudiants? Probablement aux alentours de 10,000,000$ Les étudiants paient donc moins de 5% de ce que ça coûte.

Qui comble le reste? Le GOUVERNEMENT! Tu dis que les frais vont au gouvernement, c'est pourtant déjà lui qui paie la plus grosse partie. C'est vraiment de lire des choses comme ça, ce n'est pas comme si le gouvernement volait les étudiants pour financer autre chose...

.nsrgnc a donné l'article de la Charte. À moins que je me trompe, l'éducation obligatoire et gratuite c'est pour les moins de 16 ans et les étudiants du cégep sont plus vieux. Il n'y a rien dans la Charte qui dit que les études de 4 ans au cégep ou en sociologie de l'histoire de l'art doivent être payées par le gouvernement.

Considérant que la plupart des étudiants dans certains domaines ne se trouveront jamais d'emploi relié de près ou de loin à leur champs d'étude, je dirais que ça profite surtout à l'étudiant. Dans d'autres cas, c'est une situation gagnant-gagnant.

Si tu lis le post plus haut, les cégeps sont sensé être de l'éducation gratuite offerte à l’étudiant (par rapport au gouvernement) si nous donnons de l'argent au gouvernement, ça voudrait aussitôt dire que les cégeps ne sont pas gratuits, se qui altère l'existence même des cégeps. Je n'ai surtout pas dit que le gouvernement ne les subventionnait pas! C'est eux qui ont décidé de faire ainsi.

Si le gouvernement réduit les subventions, il serait alors normal que les frais d'admissions augmentent. Dans le cas de l'imposition des frais, ils ajoutent des frais supplémentaires par-dessus les frais d'admission. Ce qui résume mes opinions.

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Écoute ben, je vais rentrer à l'université. Mes parents ne m'aident pas et je dois m'éloigner de ma famille pour étudier, soit à Québec (200 km de chez moi) ou montréal (450 km de chez moi).

L'Université va me coûter environ 5000 d'appartement, sans internet, ni câble et téléphone (pas tous obligatoire). Rajoute à ça les milliers de dollars en frais pour l'université, la nourriture et quelques loisirs, je risque de frôler les 10 000 à 12 000 dollars par année. Je n'ai aucune aide de mes parents, ni prêt ni bourse, je le rappelle.

Je gagne 11 piasses de l'heure et je dois faire des heures folles pour pouvoir m'en sortir sans dette. Alors dis-moi pourquoi est-ce que moi je peux arriver à m'en sortir. Le monde qui chiale contre les frais d'écoles supérieures me gonflent. Travailler maudit calisss. Y'a rien de gratuit dans vie. Les gens chialent contre le système mais on dirait que tout leur est dû. Ce n'est pas vrai, cessez de rêver. Le gouvernement ne peut pas tout faire. Il n'est pas votre mère, il ne vous aidera pas à traverser la rue. Si le système devient gratuit, ils vont monter les taxes ou les impôts et alors la une nouvelle classe sociale de travailleurs va se mettre en rogne. Ici, en France (ou je suis), l'école est gratuite et accessible. Mais il le paie d'une autre manière. Taxes plus élevée en autre. Les taxes sur un ordinateur et sur une boîte de petits gâteaux ne sont pas les mêmes alors que nous le taux reste fixe. (fin de la parenthèse)

Si un gars qui sort de l'université avec 30 000 de dettes. Il va avoir le salaire en conséquence pour pouvoir tout rembourser.

Seraphita est endetté de 18 000 dollars qu'il disait. Ça l'empêches-tu d'aller à l'université. Non parce qu'il trouve qu'une dette d'université n'est pas aussi pire que le 300 000 que tu dois à la banque pour une maison...

Pour moi, la somme de 12 000 est immense mais atteignable. Je n'ai pas de prêts ni de bourses (pas l'droit).

Donc ceux qui vivent en plus chez papa et maman, arrêtez de chialer et travailler pour aller à l'école.

Mon université me coûtera de ma poche 40 000 environ après trois ans. Pis je crois que s'en vaut la peine. Le système ne peut pas tout payer.

Pis pour ceux qui dirons, oui mais pendant qu'on étudie, on peut pas travailler. Bullshit, même à 50 heures d'études et de devoirs, il te reste un petit 10 heures que tu peux consacrer pour travailler, au minimum.

C'est simple, le 10 heures que tu dépenses en allant veiller, ben travail-le.

C'est pas aussi plaisant.

Primo, ton calcul des heures est absurde. à temps plein à l'université tu as 4 ou 5 cours (parfois plus, et certains programmes vont avoir des sessions intensives à 10 sessions de cours semaine pendant la moitié de la session pour ensuite avoir un stage non rémunéré, notamment en enseignement secondaire). Donc à tous les jours du lundi au vendredi tu dois te déplacer à l'université. Ca implique des déplacement, ce qui déjà prend du temps, ce qui implique aussi des journées coupées qui sont souvent difficile à concilier avec les horaires d'un travail. Tu dois aussi te déplacer pour aller au travail. Quand tu dors, tu dors 8h mais ça te prend aussi un temps t'endormir un peu, on est pas des machines, on doit se laver chaque jour, manger, aller acheter ce qu'on mange et ce qu'on a besoin, on a les corvées à faire (lavage, vaisselle, ménage). Ensuite il y a les gros travaux d'université, que tu ne fais pas à coup de 1h par-ci par-là et qui demandent plusieurs heures consécutives pour vraiment réussir. Aussi on est pas toujours mentalement en forme pour travailler sur un travail. Par exemple quand j'arrive de la job, je suis vraiment moins bon dans ce que j'écris dans une dissertations. J'ai toujours finit par devoir tout repasser.

L'humain est pas fait pour être constamment concentré sur un travail. C'est pas pour rien que les cours durent que 3h en ligne, parce qu'après, même si on veut, on est pas mal moins bon. On a besoin de pauses aussi pour faire du bon travail intellectuel. C'est pas juste de "passer" ses cours.

Donc en haut de deux jour de travail (genre 2 fois 8h, donc 16h semaine), t'a pus vraiment de temps pour toi.

Ensuite, c'est pas parce que toi t'accepte de maintenir un rythme infernal pendant 3 ans de ta vie que c'est sensé ensuite être accepté comme la norme par la société. Ya des gars qui prennent jamais de vacances dans une année, ca n'en fait pas moins quelque chose de légitime que d'avoir le droit à des vacances.

C'est un des plus grand problème de notre société de toujours vouloir bruler la chandelle par les deux bouts et faire le plus de choses possible dans une journée. Je ne vois pas en quoi valoriser ce mode de vie pour les études serait une chose souhaitable.

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