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l'imposition des frais de scolarité au collégial.


Kay
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Primo, ton calcul des heures est absurde. à temps plein à l'université tu as 4 ou 5 cours (parfois plus, et certains programmes vont avoir des sessions intensives à 10 sessions de cours semaine pendant la moitié de la session pour ensuite avoir un stage non rémunéré, notamment en enseignement secondaire). Donc à tous les jours du lundi au vendredi tu dois te déplacer à l'université. Ca implique des déplacement, ce qui déjà prend du temps, ce qui implique aussi des journées coupées qui sont souvent difficile à concilier avec les horaires d'un travail. Tu dois aussi te déplacer pour aller au travail. Quand tu dors, tu dors 8h mais ça te prend aussi un temps t'endormir un peu, on est pas des machines, on doit se laver chaque jour, manger, aller acheter ce qu'on mange et ce qu'on a besoin, on a les corvées à faire (lavage, vaisselle, ménage). Ensuite il y a les gros travaux d'université, que tu ne fais pas à coup de 1h par-ci par-là et qui demandent plusieurs heures consécutives pour vraiment réussir. Aussi on est pas toujours mentalement en forme pour travailler sur un travail. Par exemple quand j'arrive de la job, je suis vraiment moins bon dans ce que j'écris dans une dissertations. J'ai toujours finit par devoir tout repasser.

L'humain est pas fait pour être constamment concentré sur un travail. C'est pas pour rien que les cours durent que 3h en ligne, parce qu'après, même si on veut, on est pas mal moins bon. On a besoin de pauses aussi pour faire du bon travail intellectuel. C'est pas juste de "passer" ses cours.

Donc en haut de deux jour de travail (genre 2 fois 8h, donc 16h semaine), t'a pus vraiment de temps pour toi.

Ensuite, c'est pas parce que toi t'accepte de maintenir un rythme infernal pendant 3 ans de ta vie que c'est sensé ensuite être accepté comme la norme par la société. Ya des gars qui prennent jamais de vacances dans une année, ca n'en fait pas moins quelque chose de légitime que d'avoir le droit à des vacances.

C'est un des plus grand problème de notre société de toujours vouloir bruler la chandelle par les deux bouts et faire le plus de choses possible dans une journée. Je ne vois pas en quoi valoriser ce mode de vie pour les études serait une chose souhaitable.

J'exagère lorsque je dis cinquante heures semaine. Pourtant, mon rythme de vie n'est pas infernal tant que ça. Au cégep, je faisais un petit dix heures de travail, plus mes 30 heures de cours et mes devoirs et la fin de semaine, je pouvais sortir. Je n'étais pas brûlé plus qu'il faut. C'est sûr que j'avais moins de temps pour m'amuser, comparativement à ceux qui ne travaillent pas, mais calvaire, je suis aux études supérieures, je suis la pour me botter le cul et vouloir quelque chose de mieux dans la vie. Les études, c'est pas une partie de plaisir non plus. Je vivais en appartement, je devais donc faire mon lavage (j'étais chanceux, c'était dans la maison privée ou j'habitais), je faisais l'épicerie à pieds, j'allais magasiner des trucs,¨je prenais donc la bus, ce qui est quand même long. Je comprends que lorsque tu es en appart, c'est plus dur. C'est normal.

Je crois juste que les gens qui étudient n'ont pas tous la volonté de travailler à 9.50 de l'heure. Ils se disent qu'il valent mieux que ça. Je parle avec beaucoup d'adultes (40 ans et plus, je constate des faits, je dis pas détenir la vérité absolue non plus..) et ils trouvent totalement les jeunes déconnectés quand ils chialent pour le salaire qu'ils devraient avoir à la fin de leurs études. Questionne les gens autour de toi, qui finissent un bac, personne d'entre eux ne veulent avoir 15 ou 18 dollars de l'heure en sortant. Ben non, leur petit diplôme semble être une promesse d'un 25 dollars de l'heure, avant même que tu es mis le cadre de ta blonde pis de ton chat sur ton bureau. C'est totalement abérrant. Avant même que tu prouves ta valeur, tu veux déjà avoir un salaire que beaucoup de gens ont de la difficulté à avoir.

Je trouve que beaucoup de jeunes sont extrêmement lâche dans leurs études et travails. Exemple : Les "hippies" qu'il y avaient au cégep garneau, qui revendiquaient scolarité à moindre coût et qui se plaignaient que l'école coûte cher. Au lieu de faire chier les gens avec tes pancartes, 20 heures semaines, va travailler, et t'aura moins de misère à rejoindre les deux bouts. Quand quelque chose est trop dur, on s'assoit ou on revendique, on fait rien pour aller de l'avatn.

Je n'ai pas les statistiques, mais je crois que la grande majorité des gens peuvent faire des études supérieures, ils ont juste à travailler. Oui ca sera plus dur, mais rien n'est facile dans la vie... Si tu as de la difficulté, emprune, fait ton bac sur 4 ans, arrête un an avant l'université et ramasse toi de l'argent pis travail durant l'école (sans exagération). Plein de solution. Mais il est plus facile de demander au gouvernement : Donnez-moi du fric, j'en ai besoin....

Modifié par Charogne
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Je suis tout à fait d'accord avec luxid. C'est vrai que des jeunes éduqués c'est bénéfique pour la société, mais quand on regarde le niveau de motivation des étudiants en sciences humaines pas de maths qui sont juste au cégep pour relaxer au Café étudiant... C'est pas ce que je considère comme des étudiants qui vont nous faire progresser en tant que société. Ils sont au cégep parce que c'est gratuit et c'est tout. Ils s'inscrivent dans des programmes préuniversitaires, mais la moitié d'entre eux se rendent compte qu'ils n'ont pas leur place à l'université et décrochent avant la fin de leur DEC, et se retrouvent finalement dans la même situaton qu'en sortant du secondaire. En attendant, ils coulent leurs cours ou les abandonnent. Ça donne pas le goût de payer pour que leur éducation soit gratuite.

Personnellement j'ai toujours mis beaucoup d'effort dans mes études, et si on me demandait de payer davantage pour étudier, je m'arrangerais parce je VEUX étudier. Quand tu tiens à quelque chose, tu mets les efforts qu'il faut pour l'obtenir, pour le mériter.

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Les besoins de subsistances de base que tout être vivant doit combler pour vivre au minimum. Tout le monde doit vivre avant d'étudier. C'est une contrainte vitale universelle. Si tu n'as rien dans le ventre et que tu ne dors pas, tu vas faire comment pour étudier ?

Luxid vise une population proche du troisième âge (40 ans et plus) alors que l'écrasante majorité d'étudiants rôde dans les 20 et 25 ans. Ces jeunes sont obligés de travailler en même temps que les études et de tout payer, autant leur survie (les subsistance) que leurs activités (le social) et leurs études (la connaissance). Tout est capitalisé et si rien n'est payé, alors rien ne sera obtenu. Le fait de travailler plus de 16 heures affecte la qualité de ses études : le stresse, la fatigue, le manque de temps et le besoin de « se reposer » sont en parties responsables de la baisse de cette qualité.

De plus, Luxid vise un autre groupe pour discréditer : les « hippies ». Ils sont combiens, honnêtement ? Je n'en ai pas vu plus que 10 à mon université (qui se compose 7x plus que n'importe quel cégep « énorme »), soit 0.02%. Suis-je en position d'affirmer qu'à cause de 0.02% d'hippies (qui, soyons francs et connaissant, ne sont aucunement en totalité paresseux et fumeux), les 99.98% autres doivent payer et travailler d'avantage pour payer leurs études alors qu'à la base, l'éducation est un droit fondamental et se doit d'être gratuite ?

Contrairement aux croyances personnelles réactionnaires et arriérées de Luxid, l'accessibilité aux études n'est pas aussi bonne qu'on ose le dire. Selon une étude gouvernemental concernant l'éducation postsecondaire (collégial + universitaire), le fait d'augmenter les droits de scolarités (ce qu'on nomme frais de scolarité, payés pour le gouvernement) réduira considérablement la présence d'étudiants dans ces milieux. Le simple dégel des frais de scolarité en cours empêchera 6000 étudiants d'aller étudier. Le facteur numéro un de l'abandon scolaire et de l'inaccessibilité aux études est justement le manque d'argent (ou sa crainte) après le secondaire 5. Moi-même j'hésitais d'aller à l'université vu le prix gigantesque de mes études (et non, je ne suis pas riche. Très loin de là !).

Or, qui fait l'avenir d'une société ? Un adulte de 40 ans encore aux études (lol!) ou un jeune de 20 ans qui finira son doc dès ses débuts de la trentaine et même plus tôt ? Parce qu'honnêtement, se baser sur les idées de gérontocrates en puissance pour juger de l'éducation, faut vraiment être écervelé.

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Je ne crois pas qu'on doive avoir 40 ans pour travailler et aller à l'école. Les jeunes ont l'été pour travailler et les petits emplois à temps partiel paient les dépenses hebdomadaire assez bien. Je parle évidemment des étudiants qui n'ont pas à assurer la facture complète de leur subsistance. Dans les autres cas (dont je ne nie pas l'existence), il reste la possibilité de sauter une session ou deux pour économiser, je ne crois pas que ce soit inimaginable de manger à sa faim, de dormir suffisamment et de payer ses études. Je crois seulement qu'on ne doit pas prendre pour acquis l'éducation que l'on reçoit, elle ne nous est pas due. Les jeunes qui étudient ont choisi d'étudier et devraient savoir ce que cela implique en terme de temps et d'argent. C'est pas comme si fréquenter une institution post-secondaire était quelque chose d'obligatoire, chaque métier a sa valeur.

Modifié par Minerva
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Je savais que si je postais et j'osais dire qu'aller aux études n'est pas si difficile que ca au Québec, que t'allais revenir contre moi, mais bon, t'aime chialer contre le gouvernement...

Je crois pas que c'est impossible pour personne d'aller aux études, que ce soit au cégep, ou a l'université. Il ne manque pas cruellement de job et je crois que tout le monde peut se botter le cul et travailler. Au pire, tu te pognes une job, tu economises pis tu vas a l'ecole par la suite. Je parle ici de prendre un break d'un an...

J'ai travaillé tout l'été et lorsque je vais revenir au Québec, dans 2 mois et demi, j'aurais plus une cenne. Je vais donc relaxer un peu chez mes parents 1 mois, et par la suite me botter le cul pour travailler, car j'aurais pas une esti de cenne pour l'école.

Mais je peux y arriver, car je veux y arriver.

Dire que c'est dur d'aller aux études au québec est vraiment de la merde. Comparer cela au système américain ou tout tourne autou de 8000 a 10 000 par an pour une année universitaire.

Cessez aussi de comparer a la france ou la suisse, oui cest gratuit, mais ils payent des trucs en plus....

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Il est tout à fait possible de s'en sortir sans dette en étudiant au Québec, c'est un choix que tu fais comme étudiant. Personnellement, c'était contre mes valeurs et je trouvais ça impensable de m'endetter. J'ai donc pris les moyens nécessaires pour ne pas que cela arrive; j'ai travaillé dans le paysagement durant l'été ce qui me permettais de faire des semaines de 55-60 heures. Évidemment, j'avais moins de temps libre que mes amis travaillant 30-35h par semaine, mais j'avais la fierté d'atteindre et de respecter les objectifs que je m'étais fixés. Durant l'année scolaire, je travaillais 12 à 15 heures par semaine ce qui me laissait amplement le temps de me consacrer à mes études.

Finalement, j'ai terminé mes études sans dette en étant autonome à 100%. (appartement, bouffe, vêtements, frais de scolarité) C'est certain que pour respecter mes choix, je ne pouvais pas me permettre de sortir à tous les soirs ou de m'habiller dans des magasins dispendieux. (j'achetais beaucoup de mes vêtements à l'Armée du Salut) J'ai même réussi à en mettre de côté ce qui m'a permis d'acheter cash les électroménagers quand j'ai déménagé avec ma copine à la fin de mes études.

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Je ne crois pas qu'on doive avoir 40 ans pour travailler et aller à l'école. Les jeunes ont l'été pour travailler et les petits emplois à temps partiel paient les dépenses hebdomadaire assez bien. Je parle évidemment des étudiants qui n'ont pas à assurer la facture complète de leur subsistance. Dans les autres cas (dont je ne nie pas l'existence), il reste la possibilité de sauter une session ou deux pour économiser, je ne crois pas que ce soit inimaginable de manger à sa faim, de dormir suffisamment et de payer ses études. Je crois seulement qu'on ne doit pas prendre pour acquis l'éducation que l'on reçoit, elle ne nous est pas due. Les jeunes qui étudient ont choisi d'étudier et devraient savoir ce que cela implique en terme de temps et d'argent. C'est pas comme si fréquenter une institution post-secondaire était quelque chose d'obligatoire, chaque métier a sa valeur.

Sauter une session ou deux pour travailler: meilleur moyen de décrocher à jamais de ses études.

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Sauter une session ou deux pour travailler: meilleur moyen de décrocher à jamais de ses études.

Je ne suis absolument pas d'accord. Ça permet à la personne de mieux se connaître (ne disais-tu pas que toi-même tu as fait quelque chose de similaire?)

Dans certains cas, la personne va se dire que finalement elle est faite pour travailler et pas pour étudier.

À l'inverse, d'autres vont se dire qu'un travail manuel ne leur convient pas et voudront retourner aux études.

Je reste convaincu qu'on incite trop les gens à aller à l'Université et pas assez à apprendre des métiers (genre technique collégiale). C'est juste normal que tout le monde ne soit pas fait pour accomplir un travail presqu'exclusivement intellectuel.

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Daniel, je ne crois pas que Seraphita se fie sur des expériences personnelles, directes ou non, pour affirmer cela. Me semble qu'il y a eu des études à ce sujet qui soutenait cette idée. C'est clair que chacun est différent, mais il y a une tendance qui tend à ce que les gens «lâchent complètement» en abandonnant l'école pour une session ou plus.

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Moi j'ai arrêté l'école pour quelques sessions pour me ramasser du fric et me replacer les priorités à la bonne place et je me rends compte que j'dois vraiment retourner à l'école. C'est pas vrai que j'vais décrocher.

J'ai fucking hâte et j'envie mes ami(e)s qui sont à l'université parce que je sais que c'est ma place.

J'suis d'accord avec Dan que c'est chacun pour soi et que les métiers sont drôlement sous-estimés.

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Vous êtes conscient que l'éducation ne sera jamais ''gratuite''? Le seule moyen qu'elle a de l'être c'est si des mécènes donneraient volontairement de l'argent pour faire fonctionner tout le système et ce, années après années.

D'ici cette utopie l'éducation est payé par le gouvernement, ce gouvernement qui tire la majorité de ses revenus des poches des contribuables.

Donc, si on veut que l'éducation n'occasionne pas de frais supplémentaires aux utilisateurs il doit être financer complètement par les contribuables. Ce qui veut dire augmenter la facture pour ceux-ci.

Mais est-ce réellement souhaitable? Pour avoir réellement eu mon éducation gratuitement (dites merci à mon statut d'amérindien) je suis convaincu que ce serait une mauvaise chose. Comme je dis je n'ai pas eu à payer pour mes études (j'avais même une allocation qui couvrait mes frais de subsistances durant l'année scolaire) et ça ne m'a vraiment pas aidé à adopter un discipline de vie saine. J'ai du me botter personnellement le derrière. Et à voir ce qu'un système semblable donne comme résultat auprès de mes autres congénères autochtones, ce n'est pas un succès. Ceux qui ont le mieux réussit suite à leur études sont ceux qui ont, au minimum, travaillés durant l'été et au mieux, maintenu un travail en même temps que les études.

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C'est sur, que, comme tu le dis Teuehikan, le travail à temps partiel nous aide à acquérir une discipline personnelle et est bénéfique à l'étudiant en ce sens. Mais il reste que je crois que l'éducation est un droit et devrait être une priorité de notre société.

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Daniel, je ne crois pas que Seraphita se fie sur des expériences personnelles, directes ou non, pour affirmer cela. Me semble qu'il y a eu des études à ce sujet qui soutenait cette idée. C'est clair que chacun est différent, mais il y a une tendance qui tend à ce que les gens «lâchent complètement» en abandonnant l'école pour une session ou plus.

C'est certain et ce n'est pas une mauvaise chose, c'est mieux de chercher sa voie dans la société que de s'éterniser à l'école et chercher sa voie dans la vie après. Il y a tellement d'universitaires qui ne se trouvent pas d'emploi qui les intéresse (ceux qui ont des rêves trop pointus, genre devenir professeur d'histoire au cégep) et dédaignent d'autres emplois nécessaires et quand même assez payant.

Personnellement et dans mes connaissances qui ont lâchés au milieu de leurs études, nous sommes pratiquement tous revenu à la charge, la plupart dans des programme scolaire différents par contre.

C'est une excellente chose. En allant travailler, en voyant comment la vraie vie fonctionne, une personne est en mesure de faire des choix éclairés pour son futur. Par exemple quelqu'un pourrait décider de faire une technique au cégep plutôt qu'un programme universitaire. Je connais plusieurs techniciens qui se font dans les 90,000$ par année.

Moi j'ai arrêté l'école pour quelques sessions pour me ramasser du fric et me replacer les priorités à la bonne place et je me rends compte que j'dois vraiment retourner à l'école. C'est pas vrai que j'vais décrocher.

J'ai fucking hâte et j'envie mes ami(e)s qui sont à l'université parce que je sais que c'est ma place.

J'suis d'accord avec Dan que c'est chacun pour soi et que les métiers sont drôlement sous-estimés.

Si ce n'est pas indiscret, quel genre de programme voulais-tu faire avant/après avoir pris un break?

Vous êtes conscient que l'éducation ne sera jamais ''gratuite''? Le seule moyen qu'elle a de l'être c'est si des mécènes donneraient volontairement de l'argent pour faire fonctionner tout le système et ce, années après années.

D'ici cette utopie l'éducation est payé par le gouvernement, ce gouvernement qui tire la majorité de ses revenus des poches des contribuables.

Donc, si on veut que l'éducation n'occasionne pas de frais supplémentaires aux utilisateurs il doit être financer complètement par les contribuables. Ce qui veut dire augmenter la facture pour ceux-ci.

À moins que les profs et tout le personnel ne deviennent bénévoles et que les bâtiments et l'équipement soient magiquement renouvellés, ce ne serait pas gratuit. Ça peu sembler gratuit, mais quelqu'un quelque part paie. C'est facile de dépenser l'argent des autres.

Les gens qui sont conscientisés sont ceux qui doivent payer. C'est quand même ridicule de penser que des jeunes de 18-22 ans sont capables de gérer efficacement des institutions universitaires. C'est quand même celui qui paie qui devrait décider ce qu'on fait de son argent. Si certains sont révoltés que le gouvernement utilise leurs impôts pour envoyer l'armée en Afghanistan (ironiquement ceux qui sont le plus révoltés sont ceux qui paient peu ou pas de taxes), moi je suis révolté que mes taxes servent à former plus de sept anthropologues par année.

Tu sais, Teuehikan, on peut décider de vivre autre chose que le capitalisme. Pas besoin de penser toujours en fonction de ce système contraignant et répressif. Il y a d'autre chose que ça.

Oui, il y a autre chose. Entre autre on peut vivre aux dépends du capitalisme. On te demande simplement de ne pas demander aux capitalistes qui ont du succès de faire payer pour les échecs foireux des autres systèmes (marxiste-léniniste-trostkiste-maoiste-socialiste-pseudo-communiste).

C'est sur, que, comme tu le dis Teuehikan, le travail à temps partiel nous aide à acquérir une discipline personnelle et est bénéfique à l'étudiant en ce sens. Mais il reste que je crois que l'éducation est un droit et devrait être une priorité de notre société.

Donc tout le monde est d'accord... Maintenant, comment arriver à conjuguer les deux?

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Oui, il y a autre chose. Entre autre on peut vivre aux dépends du capitalisme. On te demande simplement de ne pas demander aux capitalistes qui ont du succès de faire payer pour les échecs foireux des autres systèmes (marxiste-léniniste-trostkiste-maoiste-socialiste-pseudo-communiste).

Comment peuvent-ils avoir du succès si ce sont les prolétaires qui sont l'unique raison qu'ils se tiennent encore debout ? Le capitaliste a besoin du prolétaire ; pas l'inverse.

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