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Suicide


Ji-Pi
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De mon côté j'ai vécu quelques moments difficiles cette dont la mort d'un de mes amis par le cancer, une rupture après 6 ans et demi de vie commune, la mort d'un membre de la famille.

C'est sûr que je l'ai pas trouvé drôle comme année, mais j'ai pris des démarches par moi-même pour m'aider à passer au travers, j'ai eu le soutien de mes amis et de mes proches et je commence peu à peu à retrouver une vie plus normale.

J'ai surtout réalisé que je ne profitais pas assez de ma jeunesse et de toutes les opportunités qui me sont offertes pour avoir du plaisir avec ceux qui compte vraiment, du moins ceux qui sont encore là.

Et du côté religieux/croyance je ne crois pas à une vie après la mort, donc pour moi c'est la fin de l'existence tout simplement. Alors c'est vrai que d'un côté la vie c'est pas toujours rose, mais c'est toujours mieux que de ne plus exister.

C'est sûr que ça fait un peu peur de se dire qu'une fois mort on n'est plus rien, mais je m'en fait pas trop avec ça. Quand ça arrivera, je ne m'en préoccuperai plus. En attendant, je profite de la vie autant que possible sans toutefois être dans l'abus.

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Les religions et les groupes sectaires, c'est une toute autre chose.

On ne parle pas de fanatiques dans le cas présent.

Ha ben là! Si avoir des croyances religieuses sans être fanatique, ca ne compte pas dans les suicices dits normaux, fallait le dire han!

Exclues dont tout ceux qui fiteront pas avec ta théorie de psychopop à deux balles, ma douce.

Question de te donner raison complètement dans tes propos.

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Certains bouddhistes le font, pourtant.

Quel est le pourcentage de ces bouddhistes qui mettent fin à leur vie en temps heureux, ma délicieuse ?

On parle du p'tit gars d'à côté et de la p'tite fille d'en face.

Si tu veux parler des exceptions, vas-y on t'écoute.

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Le suicide est un acte d'implosion. Quand il te parraît impossible d'exprimer convenablement ce qui te trouble, il devient alors concevable de s'auto-détruire. Le suicide est seulement l'acte, ce n'est pas le problème.

À une personne suicidaire je dis:

Fouille pour savoir pourquoi tu te comporte ainsi devant les obstacles de la vie courante. Oui, fais le toi-même, tu vas sauver du temps. Fais-le surtout quand ton psychisme est à son meilleur, car c'est à ce moment que les idées sont aptes à t'éclairer. Une bonne partie des psychologues tendent à remplir un crâne troublé par leurs propres perversions, s'adonnant ainsi à un échange mutuel de bobos. N'oublis-pas leurs intérêts financier, et que souvent l'objectif vise la consultation à base régulière. Pourquoi tant de jeunes contemplent le suicide ? C'est parce que notre système d'éducation préconise l'échange de bibittes par le biais de l'incompétence de nos professionels. Voilà tout mais d'une autre envergure.

Plusieurs vont te dire que la vie est belle et pleine de bonnes surprises. C'est pas toujours vraie, on a seulement ce qu'on mérite et on sait que certain méritent peu. Un monde ou tout le monde est égal c'est de la bullshit et si tu veux en avoir la preuve, ouvres les yeux sur ce qui t'entoure.

Ce n'est pas de banaliser un mode de réflection pessimiste, mais bien de dire que l'apitoiement mène à l'apitoiement uniquement.

Modifié par Diost
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lolz pour des statistiques de l'opinion des morts.

Si on s'ouvre un peu sur le monde au lieu de se préoccuper seulement du voisin (et encore, ca m'étonne qu'on se préoccupe du voisin?!) on peut voir toutes sortes de perceptions différentes de la mort et de ce qu'elle signifie. Il n'y a pratiquement que la culture moderne qui possède une horrible vision de l'étape dite finale de notre vie et qu'il faut nécessairement être disjoncté pour avoir une vision honorable de mettre fin à sa vie.

Et même, pas obligé d'aller voir aussi loin pour distinguer des perceptions différentes de la mort. Mais si tu veux, si ça peut te faire plaisir, je vais te donner raison qu'en règle générale, les bons petits québécois la craignent et qu'ils ne sont pas nombreux à se donner la mort simplement parce qu'ils croient que leur vie est terminée.

Dans mon humble opinion, je crois plutôt que c'est la population qui est faible devant l'acte de suicide. Le suicide déroute le petit train train quotidien de ces derniers, le trouble. C'est eux qui doivent s'adapter à cette nouvelle situation, celle de son absence. Dans ce contexte, je croirais que les gens frustrés de ce chamboulement et ait une tendance à mettre la faute de leur faiblesse sur le suicidé; parce qu'au contraire, il faut avoir un ''guts'' incroyable pour mettre fin à sa vie quand on a toujours vécu sous l'idéologie de l'horrible vision de la mort.

Modifié par Anthropo
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lolz pour des statistiques de l'opinion des morts.

Si on s'ouvre un peu sur le monde au lieu de se préoccuper seulement du voisin (et encore, ca m'étonne qu'on se préoccupe du voisin?!) on peut voir toutes sortes de perceptions différentes de la mort et de ce qu'elle signifie. Il n'y a pratiquement que la culture moderne qui possède une horrible vision de l'étape dite finale de notre vie et qu'il faut nécessairement être disjoncté pour avoir une vision honorable de mettre fin à sa vie.

Et même, pas obligé d'aller voir aussi loin pour distinguer des perceptions différentes de la mort. Mais si tu veux, si ça peut te faire plaisir, je vais te donner raison qu'en règle générale, les bons petits québécois la craignent et qu'ils ne sont pas nombreux à se donner la mort simplement parce qu'ils croient que leur vie est terminée.

Dans mon humble opinion, je crois plutôt que c'est la population qui est faible devant l'acte de suicide. Le suicide déroute le petit train train quotidien de ces derniers, le trouble. C'est eux qui doivent s'adapter à cette nouvelle situation, celle de son absence. Dans ce contexte, je croirais que les gens frustrés de ce chamboulement et ait une tendance à mettre la faute de leur faiblesse sur le suicidé; parce qu'au contraire, il faut avoir un ''guts'' incroyable pour mettre fin à sa vie quand on a toujours vécu sous l'idéologie de l'horrible vision de la mort.

Ne dis rien simplement pour me faire plaisir. C’est la dernière chose que je souhaite.

Ceci étant dit, j’ai cru comprendre que ce sujet traitait majoritairement du suicide tel qu’on le connaît ici en occident. Si tu veux faire aussi référence à certains bouddhistes qui mettent fin à leur vie pour toutes autres raisons que la détresse et le désespoir, il faudrait que tu précises que ces bouddhistes ne sont pas de simples croyants, mais bien des moines de très haut niveau. Alors on est bien loin du suicide, disons «conventionnel».

Wikipédia :

Le premier précepte des bouddhistes étant d'empêcher la destruction de la vie, y compris la sienne, le suicide est clairement considéré comme une forme d'action négative entraînant un karma négatif, mais moins grave que le meurtre.

En revanche, le suicide est permis pour celui qui a atteint le stade d'arhat et donc le détachement total : dans plusieurs textes (le Godhika Sutta, le Dabba Sutta, le Channovada Sutta), le Bouddha loue le comportement de moines qui ont volontairement mis fin à leurs jours. De même, selon le Samantapasadika, un moine dont l'état de santé est sans espoir peut se suicider pour éviter d'être une charge pour la communauté.

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«T'as cru comprendre»... Certes.

Je voulais simplement savoir, et peut-être n'est-ce qu'une question conne, ce que vous pensiez de la mort, de mourir, du néant, mais par dessus tout je voulais savoir si selon vous le suicide est un acte non seulement possible, mais absolument humain et justifiable.

Il a jamais été précisé qu'on discutais seulement de la petite société occidentale.

Je trouve mon exemple approprié.

Peut-être des petites lectures de Guillaume Rozenberg, plutôt que Wikipedia avec une tonne de ''réf. nécessaire'', pourra t'être réellement utile pour embarquer sur le terrain de la vision de la mort chez les bouddhistes.

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«T'as cru comprendre»... Certes.

Il a jamais été précisé qu'on discutais seulement de la petite société occidentale.

Je trouve mon exemple approprié.

Peut-être des petites lectures de Guillaume Rozenberg, plutôt que Wikipedia avec une tonne de ''réf. nécessaire'', pourra t'être réellement utile pour embarquer sur le terrain de la vision de la mort chez les bouddhistes.

Oui, j'ai cru comprendre, car tous les témoignages allaient dans le même sens: un ami, une connaissance etc.

Sinon, effectivement, ton exemple était approprié mais très général.

---

Même si Wikipédia n'a pas si bonne réputation, il n'en reste pas moins que c'est une bonne source de références lorsqu'on recherche quelque chose rapidement. Toutefois, si Guillaume Rozenberg parle d'une vision différente de de la mort chez les bouddhistes, tu devrais le citer et ça me fera plaisir de lire.

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D'accord.

« Thamanya Hsayadaw, dit-on, est mort de son plein gré et dans la plus grande sérénité. Le grand moine ne souffrait d'aucune maladie particulière. Simplement, son âge avancé ne permettait plus à son corps de fonctionner correctement. Ne souhaitant pas être une charge pour les autres, il arrêta de s'alimenter et de boire, il ne parla plus. Il entra en méditation, ne manifestant aucun signe d'attachement à l'existence qu'il s'apprêtait à quitter. Lorsque les médecins arrivés de Yagon constatèrent son degré d'affaiblissement, ils jugèrent impérative son hospitalisation dans la capitale [...] Les témoignages concordent pour souligner que cette hospitalisation était le fait du zèle des laïcs, non la volonté du grand moine. Le saint, par définition, ne craint pas la mort. Bien au contraire. Non seulement on l'a dit, parce qu'il la sait inéluctable, mais aussi, parce que, par elle, il «se défait du fardeau du corps» (khanda wan khya-) : l'expression, spécifiquement employée pour désigner le décès d'un moine considéré comme saint, évoque sa sortie supposée du cycle des renaissances et son accès au nirvana, état imaginé comme incorporel - en ce que l'absence du corps physique figure la fin de la souffrance. Par la mort, le saint est définitivement délivré du poids de l'existence » p. 107 dans Le saint qui ne voulait pas mourir

Et à la page 108, tu peux trouver :

« Cette participation [aux funérailles du moine] s'inscrit cependant dans un partage des rôles qui renvoie à la distinction fondamentale entre moine et laïc, puisque la fonction des moines, en l'occurrence, consiste essentiellement (mais pas exclusivement), non à exprimer leur tristesse, mais à rappeler aux laïcs le caractère naturel et inévitable de la mort, sur lequel insiste tant la doctrine bouddhique. »

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D'accord.

« Thamanya Hsayadaw, dit-on, est mort de son plein gré et dans la plus grande sérénité. Le grand moine ne souffrait d'aucune maladie particulière. Simplement, son âge avancé ne permettait plus à son corps de fonctionner correctement. Ne souhaitant pas être une charge pour les autres, il arrêta de s'alimenter et de boire, il ne parla plus. Il entra en méditation, ne manifestant aucun signe d'attachement à l'existence qu'il s'apprêtait à quitter. Lorsque les médecins arrivés de Yagon constatèrent son degré d'affaiblissement, ils jugèrent impérative son hospitalisation dans la capitale [...] Les témoignages concordent pour souligner que cette hospitalisation était le fait du zèle des laïcs, non la volonté du grand moine. Le saint, par définition, ne craint pas la mort. Bien au contraire. Non seulement on l'a dit, parce qu'il la sait inéluctable, mais aussi, parce que, par elle, il «se défait du fardeau du corps» (khanda wan khya-) : l'expression, spécifiquement employée pour désigner le décès d'un moine considéré comme saint, évoque sa sortie supposée du cycle des renaissances et son accès au nirvana, état imaginé comme incorporel - en ce que l'absence du corps physique figure la fin de la souffrance. Par la mort, le saint est définitivement délivré du poids de l'existence » p. 107 dans Le saint qui ne voulait pas mourir

Et à la page 108, tu peux trouver :

« Cette participation [aux funérailles du moine] s'inscrit cependant dans un partage des rôles qui renvoie à la distinction fondamentale entre moine et laïc, puisque la fonction des moines, en l'occurrence, consiste essentiellement (mais pas exclusivement), non à exprimer leur tristesse, mais à rappeler aux laïcs le caractère naturel et inévitable de la mort, sur lequel insiste tant la doctrine bouddhique. »

C'est très intéressant et je suis sincère.

Cependant, ça revient pas mal à la même chose que ce que j'ai cité de Wikipédia.

Un vieux moine en fin de vie dont le corps ne fonctionnait plus correctement.

C'est pas bien loin de la réalité des personnes âgées, ici au Québec, qui sont seules, malades et qui n'attendent que ça, la mort.

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C'est drôle, a 8 ans j'avais déjà décidé que j'allais me suicider à 60 ou 70 ans. C'est genre la meilleure facon de mourrir imo.

Je ne pense pas que le suicide est nécéssairement pour les faibles. Ca dépend surtout des raisons qui te pousse à te suicider. Évidemment, la plupart des gens qui se suicident cherchent la solution facile, ils sont tanné de se battre et jette la serviette etc. C'est souvent vu comme un abandon. Sauf que le suicide peut également être la décision d'arrêter de vivre, tout simplement. Le renoncement ultime et la preuve absolu de la liberté humaine.

Se suicider, c'est aussi affronter sa plus grande peur, plonger vers l'inconnu, se jeter dans la gueule du croque-mort, regarder la mort dans les yeux et sourire. Vu de cette façon, le suicide n'est pas une fuite de la vie, c'est le sacrifice le plus noble, pur et l'acte le plus courageux qui soit.

Bref, ca fait parti des trucs que je dois absolument faire (au moins une fois dans ma vie ;)) évidemment ca sera la dernière.

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J'ai de la misère à comprendre les gens (car pas juste toi Pesmerga, je l'ai déjà entendue souvent) qui veulent se suicider à l'âge de 60-70-80 ans. À notre âge oui c'est supposément logique car on va être vieux pis fragile mais rendu à ce stade-ci de ta vie (mettons 65 ans), tu commences la retraite, tes enfants, si tu en a ont leurs petits-enfants etc. Pourquoi vouloir se suicider rendu là?

Modifié par FranktheTank
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J'ai surtout l'impression que la vie ne vaut plus la peine d'être vécu rendu a un certain age. Tsé un moment donné tu deviens surtout un fardeau pour tout l'monde pis tu peux plus rien faire a part regarder ta face ratatiné fondre. Donc je vois pas le but de vivre si c'est seulement pour me faire chier et attendre tranquillement que la mort vienne me chercher. C'est moi qui va décider quand y va être temps que je partes.

Enfin, ca dépend de ma condition physique et mentale je suppose. Si je suis en pleine forme et encore capable de faire ce que j'aime rendu a 60 ans, inutile de me suicider.

Mais ca plus ou moins rapport avec l'age. Tant et aussi longtemps que je vais avoir des projets de créations et toute ma tête, je vais vivre.

Par contre, si un jour je perd mes bras et/ou je perd mes facultés/connaissances/mémoires ou si je n'ai plus de projets, je n'ai plus rien a faire ici. La vie deviendrais une ennuyeuse et inutile perte de temps.

M'enfin, moi je parlais surtout de s'enlever la vie gratuitement. Sans raisons valable a part le trip d'affronter la mort. C'est surtout cette idée qui me fascine.

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J'ai surtout l'impression que la vie ne vaut plus la peine d'être vécu rendu a un certain age. Tsé un moment donné tu deviens surtout un fardeau pour tout l'monde pis tu peux plus rien faire a part regarder ta face ratatiné fondre. Donc je vois pas le but de vivre si c'est seulement pour me faire chier et attendre tranquillement que la mort vienne me chercher. C'est moi qui va décider quand y va être temps que je partes.

Il n'y a pas de vieux auxquels tu tiens?

Je sais pas, il se trouve que parmi les très rares personnes que je ne veux pas voir disparaître, il y a un couple d'octogénaires. Je les aime plus que n'importe qui, même si ils dépérissent, même si on sent qu'intellectuellement ils flanchent, etc. Ce sont eux qui m'ont élevé, eux qui m'ont instruite, eux qui m'ont le plus aimé, eux qui m'ont reconstruite quand les autres me détruisaient, et ils se sont occupés de beaucoup d'enfants, je ne suis pas la seule à penser ça d'eux. Quand on a fait autant de belles et bonnes choses dans sa vie, on ne peut pas devenir un fardeau, on est important pour trop de gens. Ces vieux sont pas "utiles", il faut s'en occuper, mais leur simple présence est bien plus précieuse que la vie de bien des crétins autonomes.

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Il n'y a pas de vieux auxquels tu tiens?

Je sais pas, il se trouve que parmi les très rares personnes que je ne veux pas voir disparaître, il y a un couple d'octogénaires. Je les aime plus que n'importe qui, même si ils dépérissent, même si on sent qu'intellectuellement ils flanchent, etc. Ce sont eux qui m'ont élevé, eux qui m'ont instruite, eux qui m'ont le plus aimé, eux qui m'ont reconstruite quand les autres me détruisaient, et ils se sont occupés de beaucoup d'enfants, je ne suis pas la seule à penser ça d'eux. Quand on a fait autant de belles et bonnes choses dans sa vie, on ne peut pas devenir un fardeau, on est important pour trop de gens. Ces vieux sont pas "utiles", il faut s'en occuper, mais leur simple présence est bien plus précieuse que la vie de bien des crétins autonomes.

La population est vieillissante et l'espérance de vie ne fait qu'augmenter. C'est bien beau d'aimer les vieux, mais faut sortir de ce romantisme un moment donné et tomber dans le pragmatisme. Des vieux qui durent trop longtemps et qui finissent par nuire à la qualité de vie des jeunes (parce qu'ils coûtent cher en soin, en émissions de télé poches et aussi politiquement parce qu'un vieux, ça vote pour celui qui veut le moins changer les choses), c'est un problème qu'on va avoir sur les bras beaucoup plus tôt qu'on le pense. Le vieux qui veut se tuer, je l'encourage.

Modifié par ChokingDog
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Quand les petits jeunes comme tu dit vont comprendre et réaliser que de discuter avec un vieux c'est tellement plus enrichissant et plaisant que d'accumuler son cash pour s'acheter deux TV HD et d'aller au glissade d'eau, on pourra peut être parler de pragmatisme.

Pis après ça on s'étonne que des générations pleurent de déprime en voyant Avatar, se révoltant un petit deux secondes contre des choses qu'ils ne veulent pas mais ne s'en rendent même pas compte.

Oui, le confort d'un sofa devant un écran est un luxe inestimable pour l'animal qu'est l'humain, mais on se rend vite compte que ça ne remplace pas la lumière du soleil qui perle sur ton visage par un beau matin froid.

J'exagère, je dit pas que t'es un mou paresseux qui veut juste profiter de la vie sans trop se demander de quel vie il veut profiter, mais l'image est là quand même.

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Ce que je voulais dire, c'est qu'avec la science qui allonge constament la vie, on va finir par se ramasser avec plus de vieux que de jeunes et les problèmes que ça va amener vont être horribles à gérer.

Et je ne suis pas un p'tit jeune complètement inconscient et/ou paresseux tourné vers l'avenir et qui ne pense qu'à progrès, croissance économique, pogrès, plus, plus, plus. Je suis tout à fait d'accord avec toi que de jaser avec des vieillards peut être très enrichissant. Je n'ai pas dit le contraire d'ailleurs. Dans mon message précédent, je m'attaquait surtout à la noble idée qu'un aîné, c'est respectable et que quand il part pour de bon, c'est triste. C'est pas triste.

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La population est vieillissante et l'espérance de vie ne fait qu'augmenter. C'est bien beau d'aimer les vieux, mais faut sortir de ce romantisme un moment donné et tomber dans le pragmatisme. Des vieux qui durent trop longtemps et qui finissent par nuire à la qualité de vie des jeunes (parce qu'ils coûtent cher en soin, en émissions de télé poches et aussi politiquement parce qu'un vieux, ça vote pour celui qui veut le moins changer les choses), c'est un problème qu'on va avoir sur les bras beaucoup plus tôt qu'on le pense. Le vieux qui veut se tuer, je l'encourage.

Si la population est vieillissante, c'est parce qu'on ne fait plus d'enfants.

Si on ne fait plus d'enfants, c'est parce qu'on ne veut pas nuire à notre petit confort.

Si on ne veut pas nuire à notre petit confort, c'est parce qu'on est de sales nombrilistes.

Si on est de sales nombrilistes, c'est qu'on refuse de voir ailleurs.

Il y a autant d'aînées dans les mouroirs qu'il y a de jeunes en maisons de désintox ou qui traînent les rues en quêtant des trente sous. Devrait-on pousser au suicide, tout le monde qui ne fitte pas dans le range idéal pour une société parfaite ?

Plusieurs aînés ont des vies beaucoup plus actives que bien des jeunes qui tuent leur temps devant des jeux vidéos. Et plusieurs d'entre eux ont des vies sociales beaucoup plus animées et enrichissantes que la plupart d'entre nous.

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