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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Impétigo_*

Peut-être que ce qui cloche c'est qu'on ne cherche pas à voir comment s'équilibrent les forces de l'offre et de la demande.

Ça c'est ben parce que tu as décidé de continuer ma théorie boboche... et tu as fait pas mal n'importe quoi avec.

[..] mais je crois qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce raisonnement.[...]

eh oui... ce raisonnement est biaisé...

SANS BLAGUE!!!

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J'ai toujours trouvé le système de contingentement déficient.

C'est pas au secondaire et au Cégep, dans de l'enseignement général, que tu est véritablement en mesure de déterminer tes réelles passions. Sans compter que les notes obtenus n'est aucunement une garantie pour déterminer le niveau de motivation ou de capacité d'apprendre.

J'ai vu des cruches formidables avec des mémoires d'éléphant réussir haut la main des cours dont elle n'en comprenait pas la moitié.

Dans l'autre sens j'ai vu des médecins pratiquer sans passions qui ont suivi cette voie pour X raisons autre que celle de l'intérêt pour la médecine.

À mon sens il y tellement de facteurs qui peuvent jouer sur les résultats académiques des jeunes qu'il est ridicule de s'y limiter pour sélectionner des gens à une formation aussi importante que la médecine.

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J'ai toujours trouvé le système de contingentement déficient.

C'est pas au secondaire et au Cégep, dans de l'enseignement général, que tu est véritablement en mesure de déterminer tes réelles passions. Sans compter que les notes obtenus n'est aucunement une garantie pour déterminer le niveau de motivation ou de capacité d'apprendre.

J'ai vu des cruches formidables avec des mémoires d'éléphant réussir haut la main des cours dont elle n'en comprenait pas la moitié.

Dans l'autre sens j'ai vu des médecins pratiquer sans passions qui ont suivi cette voie pour X raisons autre que celle de l'intérêt pour la médecine.

À mon sens il y tellement de facteurs qui peuvent jouer sur les résultats académiques des jeunes qu'il est ridicule de s'y limiter pour sélectionner des gens à une formation aussi importante que la médecine.

Justement, on ne si attarde pas uniquement. Les entrevues comptent pour 50% dans l'admission en médecine; les expériences passées sont aussi importantes: bénévolat en milieu hospitalier, stages humanitaires, sports de haut niveau. Certaines universités mettent aussi à l'épreuve les futurs étudiants dans des mises en situation réelles et lors d'entrevues de groupe.

Aucun autre programme universitaire n'en fait autant pour s'assurer d'avoir à la fois des candidats compétents, humains et disposant de bonne compétentes inter-personnelles.

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Wow pleins de raccourcis! Voici les miens, un scénario parmi tant d'autres :

Ceteris paribus....

  1. Les frais de scolarités sont finalement augmentés.
  2. La demande diminue effectivement. Pas beaucoup, car les universités sont en grande majorités fréquentés par des gens de milieux aisés : elle est plutôt inélastique.
  3. Avec le temps, les salaires augmentent sur le marché du travail pour les gradués et diminue pour les autres.. Tout simplement parce qu'il y a moins de gradués et plus de "techniciens".
  4. Les salaires plus élevés attirent les jeunes vers l'université, qui se disent "hey, avec un gros salaire de même, j'men câliss de mes gros frais!"
  5. La demande augmente.

masturbe.gif

On dirait que t'as oublié ça dans ta petite conclusion.

Modifié par Moskva
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Ça c'est ben parce que tu as décidé de continuer ma théorie boboche... et tu as fait pas mal n'importe quoi avec.
Boboche ou pas, je me suis dit que si tu l'as dîtes, même en précisant que tu fais un raccourci, alors tu devais considérer qu'elle avait une certaine valeur et qu'elle était digne d'être mentionnée. Et de plus, à mon avis, elle vaut la peine d'être discutée.

Il est vrai que je fais dériver ta théorie quelque part, mais je ne crois pas faire "n'importe quoi" avec.

Je la fais dériver parce qu'elle ne peut s'arrêter là où tu l'as terminée. Elle ne peut se terminer ultimement à l'événement indiqué par ton point #5. En effet, une augmentation de la demande entraine des conséquences, et il faut les évaluer. Et quand on le fait, on se rend compte qu'il y a un certain cycle qui semble se répéter indéfiniment.

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Désolé de t'avoir mal interprété Impétigo. J'admets mon erreur.

Je croyais que tu adhérais à ladite théorie, tout en y étant fortement critique (d'où le terme "raccourci") et sans trop prendre le raisonnement au sérieux (d'où le :masturbe:).

Mais maintenant je vois que tu faisais juste t'en moquer.

Modifié par 1000+
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  • 4 semaines plus tard...
Impétigo_*

Article intéressant du magazine The Economist au sujet des études supérieures : The disposable academic : why doing a PHD is often a waste of time.

Extrait :

Whining PhD students are nothing new, but there seem to be genuine problems with the system that produces research doctorates (the practical “professional doctorates” in fields such as law, business and medicine have a more obvious value). There is an oversupply of PhDs. Although a doctorate is designed as training for a job in academia, the number of PhD positions is unrelated to the number of job openings. Meanwhile, business leaders complain about shortages of high-level skills, suggesting PhDs are not teaching the right things. The fiercest critics compare research doctorates to Ponzi or pyramid schemes.

Il ne sera malheureusement plus disponible gratuitement dans quelques jours/semaines.

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  • 2 mois plus tard...

Update.

Pour renflouer les coffres des universités, Québec pige 265 M$ dans les poches des étudiants en augmentant substantiellement les frais de scolarité. Mais, parole de la ministre de l'Éducation, cet argent ne financera pas le train de vie luxueux des dirigeants du réseau."On encadre de façon très serrée ce à quoi l'argent pourra servir", a insisté Line Beauchamp, hier soir, au cours d'une entrevue avec Le Journal de Montréal.

Les universités devront s'engager à augmenter leur taux de diplomation, à embaucher plus de profs, à réduire leur déficit et à respecter "les politiques salariales" du gouvernement, a énuméré la ministre.

Celles qui ne se plieront pas à ces règles risqueront "des pénalités", indique-t-elle.

Québec a senti le besoin d'agir ainsi à la suite de révélations concernant la gestion douteuse de fonds publics dans certaines institutions.

En décembre, l'ex-rectrice de Concordia, Judith Woodsworth, avait reçu une "indemnité" de 700000 $ après avoir été virée. Récemment, c'était au tour du recteur de l'Université Laval d'être pointé du doigt pour avoir touché une augmentation de 100000 $ en un an. Hier encore, le Journal révélait que 62 M$ ont été versés à quelque 1300 employés du réseau universitaire qui ont pour la plupart quitté volontairement leur poste, entre 2008 et 2010.

La main à la pâte

Le budget présenté par Québec prévoit que les revenus des universités auront grimpé de 850 M$ en 2016. Un peu plus de la moitié de cette somme, soit 430 M$, proviendra du gouvernement.

Comme prévu, les étudiants mettront aussi la main à la pâte et subiront une forte hausse des frais de scolarité. Leur facture grimpera de 325 $ par année à compter de l'automne 2012, ce qui représentera une hausse de 1 625 $ dans cinq ans.

Au total, cette mesure procurera 265 M$ additionnels aux universités.

Les documents budgétaires prévoient aussi que les "dons de particuliers et des entreprises ", et les "autres sources de revenus" permettront aux universités d'aller puiser 155 M$ de plus qu'à l'heure actuelle.

118 M$ de plus

Les étudiants n'ont pas mis de temps à dénoncer cette hausse des frais de scolarité. Une première manifestation est prévue ce midi devant le Hilton Bonaventure, à Montréal, où le ministre Raymond Bachand doit prononcer un discours.

Invitée à commenter la grogne étudiante qui se dessine, Line Beauchamp rappelle que "les droits de scolarité ont été gelés durant 33 des 43 dernières années."

"Je pense qu'au niveau de la population, on réalise qu'on ne peut pas continuer ainsi pour toujours", lance-t-elle.

Parlant d'un "principe d'équité entre les générations", la ministre affirme que l'augmentation des droits de scolarité ramènera le coût des études universitaires à leur niveau de 1968, en tenant compte de l'inflation.

Line Beauchamp souligne que le programme d'Aide financière aux études sera bonifié de 118 M$ par an, d'ici à 2016.

Cela aura pour effet d'éviter aux étudiants les moins nantis de subir les effets des hausses. "Pour les étudiants les plus mal pris, c'est zéro, l'endettement", dit-elle.

Mon avis, c'est normal de payer plus. 325 dollars par an, c'est relativement des peanuts. Je hais les associations étudiantes qui ne font que se pavanner avec des pancartes pour s'opposer à tout. S'ils travaillaient autant qu'ils manifestent, y'en aurait pas un criss qui serait pauvre.

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Les universités devront s'engager à augmenter leur taux de diplomation,

Il me semble que ce genre d'objectif encourage fortement le nivellement par le bas et les cours bon-bons. Au contraire, pour être efficace, les universités devraient augmenter le niveau de difficulté des cours de manière à ce que les étudiants les plus idiots ne réussissent pas à avoir un diplôme. Actuellement, à peu près n'importe qui ayant un QI supérieur à 75 peut réussir un bacc. L'université devrait être réservée à l'élite intellectuelle.

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Il me semble que ce genre d'objectif encourage fortement le nivellement par le bas et les cours bon-bons. Au contraire, pour être efficace, les universités devraient augmenter le niveau de difficulté des cours de manière à ce que les étudiants les plus idiots ne réussissent pas à avoir un diplôme. Actuellement, à peu près n'importe qui ayant un QI supérieur à 75 peut réussir un bacc. L'université devrait être réservée à l'élite intellectuelle.

L'"élite" se démarque déjà : un gars qui fini avec un GPA de 4.0 va se trouver un bon poste très rapidement, alors qu'avec un GPA de 2.5 son collègue va finir superviseur dans un centre d'appel. Il y a un marché pour du "cheap labor" diplômé.

M'enfin, ça ferait pas de tort qu'on arrête de niveler vers le bas la qualité des cours, j'en conviens.

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(modifié)

Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

[] Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.

[] Non, je suis droitiste: faisons payer les autres

[] Haussons les impôts à la place

[] Arrêtons le gaspillage: ça va suffire

...

Haussons les impôts là où ils doivent être haussés : chez les riches entrepreneurs ainsi qu'aux compagnies étrangères.

Modifié par Rock Machine
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Update.

Mon avis, c'est normal de payer plus. 325 dollars par an, c'est relativement des peanuts. Je hais les associations étudiantes qui ne font que se pavanner avec des pancartes pour s'opposer à tout. S'ils travaillaient autant qu'ils manifestent, y'en aurait pas un criss qui serait pauvre.

C'est pas une augmentation de 325$, c'est une augmentation de 325$ à chaque année durant 5 ans, donc c'est une augmentation de 1625$ d'ici 5 ans du prix annuel de l'université. On ne parle pas de "pinottes".

En fait, surtout quand tu penses que la population étudiante est déjà très endetté (et donc par définition loin d'être riche), ils les ont juste pas ces pinottes là. Ce que ça dit au fond c'est que Charest veut que les étudiants s'endettent plus qu'en ce moment, même s'ils sont déjà à un niveau inquiétant.

D'autre part, je suis très d'accord avec Jean-François Lisée dans son analyse du budget, qui dit au fond que Charest fait aucun effort de créativité. Par exemple on peut facilement penser un système où on irait étudier à bas prix à l'université (ou carrément gratuitement) mais où ensuite les diplômés universitaires devraient payer plus d'impôts pendant un certains nombre d'année en fonction des revenus. En gros tu pourrais probablement aller chercher bien plus que ce qu'on fait là, tout en évitant de mettre les étudiants dans un endettement malsain et de les forcer à faire un "gamble" avec leur vie, dans le sens qu'en ce moment on leur dit que s'endetter c'est pas grave parce que statistiquement les universitaires ont des meilleurs salaires, mais dans les faits ça se peut que tu ne trouve pas d'emploi dans ton domaine, ou bien que tu ne sois finalement pas fait pour un tel ou tel programme, mais ça on en parle rarement. Un système basé sur une augmentation d'impôt permettrait de faire en sorte que ce ne soit pas une "dette brute" qui demanderais par exemple que quelqu'un qui se retrouve sans emploi dans son domaine ne soit pas forcé de payer une dette astronomique, mais que quelqu'un qui se retrouve avec un bon emploi doit payer ce qu'il doit à ses études.

C'est le genre de système qui existe déjà à certains endroits. C'est infiniment plus juste, équitable et efficace, mais le gouvernement Charest est cependant pas capable d'imaginer un effort en ce sens et ce contente d'augmenter bêtement les frais, en disant qu'il en met aussi un peu plus dans les prêts et bourses, un système qui a toujours autant de problèmes (et qui n'est pas non plus accessible à tous).

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Les jeunes méritent de payer plus cher pour leurs études. Ne se défendent pas.

Si tu te défends pas, tu manges ta marde. Woualà.

Moi, les frais étaient gelés quand j'étais au Cegep pis à l'Université. Mais le gouvernement avait peur de nous. Oui, j'ai été arrêté deux fois. Mais bon, m'ont relâché. J'avais juste fait chier. Je trollais le gouvernement.

Vous autres vous vous occupez de votre char. Moi j'avais pas les moyens. J'étudiais à plein temps.

Faque, vu que vous vous en crissez, ben, travaillez dans votre couche-tard pas syndiqué, pis votre salaire, ben, payez-le au gouvernement en frais de scolarité, bande de caves.

Vous aimez ça, payer? Ben, payez!

Crisse vous me découragez.

:(

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C'est pas une augmentation de 325$, c'est une augmentation de 325$ à chaque année durant 5 ans, donc c'est une augmentation de 1625$ d'ici 5 ans du prix annuel de l'université. On ne parle pas de "pinottes".

En fait, surtout quand tu penses que la population étudiante est déjà très endetté (et donc par définition loin d'être riche), ils les ont juste pas ces pinottes là. Ce que ça dit au fond c'est que Charest veut que les étudiants s'endettent plus qu'en ce moment, même s'ils sont déjà à un niveau inquiétant.

D'autre part, je suis très d'accord avec Jean-François Lisée dans son analyse du budget, qui dit au fond que Charest fait aucun effort de créativité. Par exemple on peut facilement penser un système où on irait étudier à bas prix à l'université (ou carrément gratuitement) mais où ensuite les diplômés universitaires devraient payer plus d'impôts pendant un certains nombre d'année en fonction des revenus. En gros tu pourrais probablement aller chercher bien plus que ce qu'on fait là, tout en évitant de mettre les étudiants dans un endettement malsain et de les forcer à faire un "gamble" avec leur vie, dans le sens qu'en ce moment on leur dit que s'endetter c'est pas grave parce que statistiquement les universitaires ont des meilleurs salaires, mais dans les faits ça se peut que tu ne trouve pas d'emploi dans ton domaine, ou bien que tu ne sois finalement pas fait pour un tel ou tel programme, mais ça on en parle rarement. Un système basé sur une augmentation d'impôt permettrait de faire en sorte que ce ne soit pas une "dette brute" qui demanderais par exemple que quelqu'un qui se retrouve sans emploi dans son domaine ne soit pas forcé de payer une dette astronomique, mais que quelqu'un qui se retrouve avec un bon emploi doit payer ce qu'il doit à ses études.

C'est le genre de système qui existe déjà à certains endroits. C'est infiniment plus juste, équitable et efficace, mais le gouvernement Charest est cependant pas capable d'imaginer un effort en ce sens et ce contente d'augmenter bêtement les frais, en disant qu'il en met aussi un peu plus dans les prêts et bourses, un système qui a toujours autant de problèmes (et qui n'est pas non plus accessible à tous).

Les étudiants qui sont endettés, pour la majorité, ils n'ont qu'à arrêter de s'acheter des Blackberry, Iphone, des Macbook, de boire des cafés Starbucks ou à se payer des voyages dans le sud. Arrêtez avec votre maudite manie de vouloir l'éducation gratuite, ça arrivera jamais. Les étudiants ne sont tellement pas endettés, au pire, c'est quoi 5 ou 10 000 pour une carrière. C'est un investissement. On n'est pas les meilleurs ni les pires. Faut arrêter de rêver à l'éducation gratuite, oubliez ça, mettez vous ça dans tête.

PIs je trouve totalement normal qu'il faut un jour ou l'autre payer pour quelque chose. Au Québec, notre mentalité est depuis trop longtemps, je veux pas payer pour ça que quelqu'un d'autre le fasse. Si t'es pas capable de payer ton année universitaire, prend un break un an, travaille, même si c'est au salaire minimum, et retourne aux études après et cesse jamais de travailler. Ça va être plus rough, mais tsé, les études, c'est pas supposé d'être joyeux / joyeux.

Mais non, les gens de notre génération, pour la plupart, ne sont que des tapettes qui refusent, pendant leurs études, de travailler à un salaire risible comme le salaire minimum. Eille, le gros, travail, va à l'école pis trouve toi une job qui à de l'allure.

Je suis totalement pour ces augmentations.

Est-ce que j'ai les moyens de me payer ces études

Oui

Comment

Je vais travailler et couper dans les dépenses inutiles (linge de marque, soirée dans les bars) Ben oui, faut se priver dans vie.

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Ouais c'est clair, comment ça se fait que les étudiants sont pas capable de payer des frais annuels qui place la moyenne d'entre eux juste en dessous du seuil de la pauvreté ? Une bande de bébé gâtés ça ben d'lair!

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Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

[] Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.

[] Non, je suis droitiste: faisons payer les autres

[] Haussons les impôts à la place

[] Arrêtons le gaspillage: ça va suffire

...

Haussons les impôts là où ils doivent être haussés : chez les riches entrepreneurs ainsi qu'aux compagnies étrangères.

Ça et forcer les employés du ministère de l'éducation à arroser eux-même leurs plantes vertes =)

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Ouais c'est clair, comment ça se fait que les étudiants sont pas capable de payer des frais annuels qui place la moyenne d'entre eux juste en dessous du seuil de la pauvreté ? Une bande de bébé gâtés ça ben d'lair!

Lol, les étudiants dans la pauvreté....LOL LOL LOL

Moi, je sais pas, j'ai quelques chums qui ont de la misère à payer leurs études universitaires. C'est bizarre, ils ont décidés de les payer en travaillant pendant qu'ils sont à l'université. Des vrais extra-terrestres, pas vrai.

Au pire, tu vas te pogner une marge de crédit ou un prêt dans une institution financière, assez facile à obtenir.

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