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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Pourquoi ne pas faire payer une amende à ceux qui coulent?

Le taux de diplomation au Québec est plus bas qu'ailleurs, ça pourrait rentabiliser certaines choses et forcer des gens à se brancher...

Ou bien faire payer les reprises d'examens/reprises de cours.

Je serais curieux de lire les arguments contraire.

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Ou bien faire payer les reprises d'examens/reprises de cours.

Je serais curieux de lire les arguments contraire.

J'ai pas le temps de répondre complètement, mais concrètement un étudiant qui repasse un cours va devoir payer à nouveau.

Au fond on paye déjà en fonction du nombre de crédit que nos cours nous donnent, si t'a à reprendre un cours de 3 crédits tu vas payer 3 crédits.

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Moi j'irais plus loin que la gratuité scolaire. Je donnerais un salaire aux étudiants pour qu'ils étudient et le salaire obtenu dépendrait des performances scolaires. Il faut comprendre qu'étudier est un vrai travail, et le faire vraiment sérieusement peu demander beaucoup plus de temps par semaine qu'une job à 40h/semaine. Il faut également comprendre que comme sur le marché du travail, l'appât du gain est l'une des meilleures incitations qu'il y a pour amener un travailleur à se forcer et à performer.

De pauvres performances donneraient un salaire très bas, suffisamment bas pour qu'il soit économiquement préférable de se trouver un autre emploi sur le marché du travail. Se trouver un emploi ou se forcer aux études seraient les alternatives les plus payantes pour un élève sous-performant. En contrepartie, de bonnes performances donneraient un bon salaire.

Pour éviter que des gens se fassent payer des études et sacrent leur camp dans d'autres pays sans rien payer, il faut instituer un système spécial de dettes aux études. Chaque chèque de paie envers un étudiant constituerait une dette envers l'état. À la dette, on ajouterait également ce qu'il en coute à l'état pour payer les profs et toutes autres ressources éducatives. Tant que l'étudiant réside au Québec, et pour toute sa vie après ses études, l'étudiant n'est pas obligé de payer sa dette. En contrepartie, s'il quitte le pays, alors il est obligé de rembourser sa dette au complet, et on tient compte de l'inflation. Autrement dit, on paye tes études, mais à condition que tu travailles ici et que tu contribue à notre développement économique.

Il faut comprendre que lorsque l'état met de l'argent dans l'éducation, cela constitue un investissement. À cet investissement, il y a un retour sur investissement. Les travailleurs mieux formés font plus d'argent et paient plus d'impôts. On augmente également la progressivité du système fiscal pour maximiser ce retour sur investissement. Il y a aussi un retour sur investissement caché, et on appelle ça des externalités positives. Elles sont difficiles à prédire, mais elles seront certainement la plus grande part de la richesse créée. En augmentant la quantité de travailleurs hautement spécialisés, ils faut s'attendre à ce qu'ils coutent moins cher aux entreprises. En contrepartie, cela va attirer des entreprises de pointes. Il faut donc prévoir de grands avantages à long terme.

Le plus important, c'est d'équilibrer tout ça. Il faut que les diplômes universitaires matchent la demande pour des diplômés. On devrait donc revoir quels combien d'étudiants sont admis dans quels programmes afin d'optimiser le tout. Actuellement, ça ne semble pas être le cas, ce qui implique beaucoup de gaspillage.

Mon système implique d'abolir complètement les prêts et bourses car ils sont remplacés par les salaires.

Mon système permet également de vendre des formations à des étudiants extérieurs. On ne paierait pas leurs études, mais ils pourraient venir étudier dans nos universités. Ils nous paieraient suffisamment pour que ce soit rentable. Pour ceux qui sont performants, on peut également instaurer des mesures pour les inciter à rester ici, comme mon système spécial de dette aux études.

Je crois qu'un tel système ne peut pas être institué d'un coup. Il doit s'instaurer progressivement et à long terme. C'est vers cette direction qu'on devrait s'enligner. À défaut de pouvoir convaincre les québécois d'adopter ce système, je suis définitivement pour le gel des frais de scolarité. Il faut décider vers quoi on veut se diriger: un peuple de déboucheurs de toilette, ou un peuple "lumière" aptes à faire les métiers les plus sophistiqués. Je choisis la seconde option.

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Quand le gouvernement lance sa campagne d'informations pour la hausse ...

Au lendemain de la grande manifestation contre la hausse des frais de scolarité, Québec a payé pour acheter les noms des principales associations étudiantes et certaines expressions comme «grève étudiante» sur le moteur de recherche Google, afin de promouvoir le point de vue gouvernemental.

Plusieurs internautes qui recherchaient dans Google les acronymes de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) ou de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont vu apparaître une publicité pour le site gouvernemental www.droitsdescolarite.com.

Même résultat pour les expressions «grève étudiante» ou «manifestation étudiante».

Sous le titre «L'université demeure accessible», le site annoncé propose d'apprendre aux lecteurs «pourquoi une hausse est nécessaire pour continuer à assurer la qualité de l'enseignement et garantir la valeur des diplômes universitaires».

Les associations étudiantes qui combattent la hausse sont outrées que leur nom ait été utilisé à cette fin.

Mais Dave Leclerc, porte-parole de la ministre de l'Éducation, affirme que ce plan de communication était une recommandation du Comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études, sur lequel siégeaient sept représentants étudiants sur 19 membres.

«On s'est dit que la meilleure façon de joindre la clientèle c'était par un microsite qui répond aux questions. C'est beaucoup moins cher qu'une publicité à la télévision, d'ailleurs», explique M. Leclerc.

«Je sais que les associations étudiantes vont dire que c'est de la propagande, mais ça n'en est pas! C'est une recommandation du comité», dit-il. Le gouvernement a confié à l'agence de publicité Cossette le mandat de réaliser le site et d'en faire la promotion, à un coût total de 50 000$. Ce forfait inclut l'achat des mots clés à Google.

«Ce que recommandait le comité, c'était de faire la promotion de l'importance de l'éducation et du programme prêts et bourses. Pas d'utiliser ça à des fins partisanes!» rétorque Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.

Selon lui, cette campagne montre que la mobilisation étudiante inquiète le gouvernement. «Ils utilisent la crédibilité des associations étudiantes en achetant leurs acronymes pour mousser leur campagne. C'est une stratégie douteuse», dit-il.

Google permet à quiconque d'acheter de tels mots clés ou expressions pour diffuser de sa publicité aux internautes. Il est permis d'acheter le nom d'une entreprise ou d'une organisation rivale, mais il n'est pas permis d'utiliser son nom dans la publicité que l'on souhaite diffuser ensuite.

Une recherche effectuée par La Presse démontre que l'achat des mots clés a été peu coûteux. Google fixe le prix des mots clés selon leur popularité et le nombre de personnes qui souhaitent l'acheter. L'annonceur paye ensuite chaque fois qu'un internaute clique sur sa publicité.

L'expression FEUQ, recherchée en moyenne 1000 fois par mois sur Google Canada, est vendue à environ 10 sous par clic. FECQ, avec 720 recherches par mois, coûte le même tarif.

Pour ASSÉ, un nom recherché 18 000 fois par mois au Canada (et qui a d'autres usages qu'un regroupement étudiant), le prix est plus élevé, à environ 79 sous par clic.

L'expression «Association étudiante», avec 2400 recherches par mois en moyenne au Canada, est plus dispendieuse, avec un tarif approximatif de 1,21$ par clic.

(Source)

Les arguments présentés sur droitsdescolarite.com sont vraiment à chier.

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Le système de l'AFE pose aussi l'autre problème que dans sa forme actuelle il exige une contribution parentale. Comme Pixel l'a mentionné plus haut, beaucoup d'étudiant se font refuser l'AFE parce que leurs parents ont des bons revenus, mais quand ils demandent de l'aide à leur parent ces derniers refusent et alors ils se font offrir la possibilité de poursuivre leurs parents. On s'entend que c'est vraiment pas une belle idée de suggérer à quelqu'un de poursuivre ses parents s'il veut étudier.

c'est plutôt fallacieux de dire qu'un système ne fonctionne pas car il ne vient pas en aide à la fictive personne aux prises avec la pire des situations, et ni toi ni moi ne connaissons telle personne tellement elle se fait rare. dans la grande majorité des cas, un parent qui a les moyens d'aider son enfant dans ses études le fera. le moindre qu'il fera sera de le laisser vivre chez lui durant ses études, où il n'aura ni loyer ni nourriture à payer.

si tu as un parent cave qui ne veut pas t'aider dans tes études ni même t'héberger alors qu'il en a les moyens, il mérite effectivement de se faire traîner en cours pour qu'on lui explique ce qu'est le rôle d'un parent responsable. je le ferai (mais j'ai des parents super-gentils).

autrement, tu peux toujours, dans ton formulaire de demande de prêts et bourses, cocher la petite case "Situation familiale détériorée" et l'AFE en tiendra compte.

la seule chose que j'ai à critiquer de l'AFE, c'est son seuil de contribution parentale fixée à 35 000$. selon l'AFE, dans un revenu familial de 35 000$, les parents sont réputés avoir les moyens de contribuer aux études de leurs enfants (ce n'est pas le cas). ce seuil devrait être augmenté à 45 000$.

Edit: ah tiens, c'est déjà un pas.

2. Réduction de la contribution des parents et du conjoint

Cette réduction vise à diminuer progressivement la contribution prise en compte dans le calcul de l’aide financière.

À titre d’exemple, en 2016-2017, pour un étudiant (enfant unique) dont les parents vivent ensemble et ont un revenu de 35 000 $ ou plus : le montant de contribution pris en compte dans le calcul sera réduit de 1 256 $. En savoir plus

source: http://www.droitsdescolarite.com/fr/accessible.php

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Un supplément pour rembourser ses frais d'études. Dans le système actuel l'infirmière paie des milliers de dollars pour sa formation universitaire. Dans mon système c'est qu'au lieu de les payer lors de ses études elle les paie après dans un impôt progressif justement. Un supplément qui ajuste les paiement annuels et qui ajuste aussi en fonction du salaire. Si tu gagne en haut d'un tel montant on pourrait te faire payer un plus grand % des frais reliés à ton éducation universitaire, si tu gagne peu dans ton domaine tu paierais un % moindre.

Un des problème avec les frais de scolarités bas c'est que justement on finit par payer pour instruire des gens qui ont beaucoup d'argent pour payer. Avec un ajustement en fonction des revenus on pourrait justement aller en chercher plus dans les frais de scolarité pour ceux qui en ont les moyens et moins pour ceux dont le salaire est moins élevé.

Ta critique marche pas, parce que justement l'infirmière bachelière paie déjà actuellement soit ses frais sur le coup ou bien en remboursant ses dettes, c'est juste pas compatibilisé avec l'impôt. Donc elle paie pas plus d'impôt actuellement mais elle donne quand même un supplément d'argent au gouvernement que le mineur à 85 000$ n'a pas eu à payer.

Ça me semble être une solution complexe qui nécessiterait de nouveaux fonctionnaires et de nouvelles législations tout en complexifiant, encore un peu plus, nos déclarations d'impôts.

En théorie, ta solution semble simple, mais concrètement qu'est-ce qu'on fait avec un universitaire qui travaille quelques années au Québec pour ensuite quitter pour l’étranger? Évidemment, on devrait faire du cas par cas et c'est malheureusement là qu'entre en jeu les nouveaux fonctionnaires et la couche supplémentaire de législation fiscale dont nous n'avons absolument pas besoin.

De toute façon, si tu veux mettre en place un système qui est pratiquement identique à l'impôt progressif déjà existant, pourquoi ne pas simplement aller chercher l'argent en augmentant les impôts?

En soi, ça ne serait pas injuste, les universitaires sont déjà la tranche de la population qui gagne le plus et donc ils seraient les plus affectés par cette hausse des impôts.

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mais concrètement qu'est-ce qu'on fait avec un universitaire qui travaille quelques années au Québec pour ensuite quitter pour l’étranger?
Pour éviter que des gens se fassent payer des études et sacrent leur camp dans d'autres pays sans rien payer, il faut instituer un système spécial de dettes aux études. Chaque chèque de paie envers un étudiant constituerait une dette envers l'état. À la dette, on ajouterait également ce qu'il en coute à l'état pour payer les profs et toutes autres ressources éducatives. Tant que l'étudiant réside au Québec, et pour toute sa vie après ses études, l'étudiant n'est pas obligé de payer sa dette. En contrepartie, s'il quitte le pays, alors il est obligé de rembourser sa dette au complet, et on tient compte de l'inflation. Autrement dit, on paye tes études, mais à condition que tu travailles ici et que tu contribue à notre développement économique.
La question a déjà été abordée à Il va y avoir du sport. L'économiste Pierre Fortin était lui-même favorable.
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c'est plutôt fallacieux de dire qu'un système ne fonctionne pas car il ne vient pas en aide à la fictive personne aux prises avec la pire des situations, et ni toi ni moi ne connaissons telle personne tellement elle se fait rare. dans la grande majorité des cas, un parent qui a les moyens d'aider son enfant dans ses études le fera. le moindre qu'il fera sera de le laisser vivre chez lui durant ses études, où il n'aura ni loyer ni nourriture à payer.

si tu as un parent cave qui ne veut pas t'aider dans tes études ni même t'héberger alors qu'il en a les moyens, il mérite effectivement de se faire traîner en cours pour qu'on lui explique ce qu'est le rôle d'un parent responsable. je le ferai (mais j'ai des parents super-gentils).

autrement, tu peux toujours, dans ton formulaire de demande de prêts et bourses, cocher la petite case "Situation familiale détériorée" et l'AFE en tiendra compte.

la seule chose que j'ai à critiquer de l'AFE, c'est son seuil de contribution parentale fixée à 35 000$. selon l'AFE, dans un revenu familial de 35 000$, les parents sont réputés avoir les moyens de contribuer aux études de leurs enfants (ce n'est pas le cas). ce seuil devrait être augmenté à 45 000$.

Edit: ah tiens, c'est déjà un pas.

source: http://www.droitsdescolarite.com/fr/accessible.php

Ok je sais pas trop qui tu fréquente, mais dans mon parcours universitaire j'ai croisé plusieurs personnes qui avaient droit à très très peu de l'AFE parce que leurs parents gagnaient trop même si ces derniers ne les aidait pas concrètement. C'est pas du tout un exemple fictif.

"le moindre qu'il fera sera de le laisser vivre chez lui durant ses études, où il n'aura ni loyer ni nourriture à payer. " : T'a déjà entendu parler des régions ? C'est pas tout le monde dont les parents habitent proche de leur université.

Ça me semble être une solution complexe qui nécessiterait de nouveaux fonctionnaires et de nouvelles législations tout en complexifiant, encore un peu plus, nos déclarations d'impôts.

En théorie, ta solution semble simple, mais concrètement qu'est-ce qu'on fait avec un universitaire qui travaille quelques années au Québec pour ensuite quitter pour l’étranger? Évidemment, on devrait faire du cas par cas et c'est malheureusement là qu'entre en jeu les nouveaux fonctionnaires et la couche supplémentaire de législation fiscale dont nous n'avons absolument pas besoin.

De toute façon, si tu veux mettre en place un système qui est pratiquement identique à l'impôt progressif déjà existant, pourquoi ne pas simplement aller chercher l'argent en augmentant les impôts?

En soi, ça ne serait pas injuste, les universitaires sont déjà la tranche de la population qui gagne le plus et donc ils seraient les plus affectés par cette hausse des impôts.

Écoute, a priori je suis pas contre l'idée de simplement payer ces frais à travers l'impôt de manière générale. C'est à dire que les impôts que nous payons tous serve à payer les universités. J'ai rien contre ça et c'est ma solution idéale.

Cependant face à l'argument : on veut que les étudiants/diplomés assument une plus grande part des frais de scolarité, un paiement rétro-actif jumelé à l'impôt lorsque l'individu est sur le marché du travail me semble la méthode la plus juste.

Pour ce qui est de l'éventualité où la personne quitte le Québec, on pourrait transformer le restant à payer en frais comme une simple dette ensuite. Si tu quitte le Québec pour travailler à l'extérieur on va simplement considérer que tu a une dette envers l'État Québecois pour tes études.

Pour ce qui est de l'argument "main d'oeuvre" en fonctionnaires, toute la structure de paiement des frais de scolarités dans les universités demande aussi de la main d'oeuvre sous la forme actuelle, et le système d'impôt prend déjà plusieurs données en considération, on en ajoute une de plus simplement dans le calcul. C'est sur que ça demande un peu plus, mais c'est pas comme si on créait ainsi une nouvelle structure parallèle.

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Je suis contre l'augmentation des frais de scolarité parce que ce n'est qu'une incitation de plus pour ne pas étudier. J'irais même jusqu'à payer les étudiants pour qu'ils étudient. Selon moi, étudier est un travail lorsque c'est fait sérieusement.

Payer un étudiant c'est un non-sens, il yen a déjà trop qui se traine les pattes. Mais pour les motiver, nous pourrions les payer à la réussite. Je m'explique, à partir du secondaire, tout étudiant qui passe son année scolaire dans la moyenne pourrait recevoir un montant X entre 200 et 500$ à la fin de son année, tous ceux qui dépassent la moyenne pourraient recevoir 1500$ et 20 meilleurs de l'école pourraient recevoir une bourse de 4000$. C'est tout des chiffres au hasard, mais cela pourrait être un incitatif, l’appât du gain.

Il ne faut pas non plus oublier la culture familiale qui est pour beaucoup, généralement si les parents sont des tout croches, il ya de forte chance pour que leur progéniture soit un jeune qui n'ira pas très bien à l'école.

D'un autre côté, payer pour étudier développe l'entrepreneuriat. Au Québec, nous manquons cruellement d'entrepreneur, et le fait que les étudiants ne paient pas très cher pour étudier les mène à ne pas payer pour partir en business à la fin de leurs études, car ils ne sont pas habitués à risquer ou à payer pour avoir quelque chose. Résultat la grande majorité des grosses compagnies au Québec sont des compagnies étrangère, la majorité des établissements commerciaux ou à revenue appartiennent souvent à des étrangers et ce à la grandeur du Québec, le Château Frontenac ne nous appartient même pas, il appartient à la famille royale d’Arabie Saoudite, Alwaleed bin Talal.

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Payer un étudiant c'est un non-sens, il yen a déjà trop qui se traine les pattes. Mais pour les motiver, nous pourrions les payer à la réussite. Je m'explique, à partir du secondaire, tout étudiant qui passe son année scolaire dans la moyenne pourrait recevoir un montant X entre 200 et 500$ à la fin de son année, tous ceux qui dépassent la moyenne pourraient recevoir 1500$ et 20 meilleurs de l'école pourraient recevoir une bourse de 4000$. C'est tout des chiffres au hasard, mais cela pourrait être un incitatif, l’appât du gain.

Il ne faut pas non plus oublier la culture familiale qui est pour beaucoup, généralement si les parents son des tout croches, il ya de forte chance pour que leur progéniture soit un jeune qui n'ira pas très bien à l'école.

D'un autre côté, payer pour étudier développe l'entrepreneuriat. Au Québec, nous manquons cruellement d'entrepreneur, et le fait que les étudiants ne paient pas très cher pour étudier les mène à ne pas payer pour partir en business à la fin de leurs études, car ils ne sont pas habitués à risquer ou à payer pour avoir quelque chose. Résultat la grande majorité des grosses compagnies au Québec sont des compagnies étrangère, la majorité des établissements commerciaux ou à revenue appartiennent souvent à des étrangers et ce à la grandeur du Québec, le Château Frontenac ne nous appartient même pas, il appartient à la famille royale d’Arabie Saoudite, Alwaleed bin Talal.

Dis mon cher Woot Woot, est-ce que tes parents étaient des "tout croches"?

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D'un autre côté, payer pour étudier développe l'entrepreneuriat. Au Québec, nous manquons cruellement d'entrepreneur, et le fait que les étudiants ne paient pas très cher pour étudier les mène à ne pas payer pour partir en business à la fin de leurs études, car ils ne sont pas habitués à risquer ou à payer pour avoir quelque chose.
C'est plutôt le contraire qui se passe. Difficile d'emprunter pour entreprendre quoique ce soit quand t'es déjà endetté. Le fait d'être déjà endetté en décourage plus d'un, incluant les banques lorsque vient le temps de contracter des prêts. N'oublions pas qu'il est impossible de faire faillite sur un prêt étudiant, ce qui rend le risque encore plus risqué.
Payer un étudiant c'est un non-sens, il yen a déjà trop qui se traine les pattes. Mais pour les motiver, nous pourrions les payer à la réussite. Je m'explique, à partir du secondaire, tout étudiant qui passe son année scolaire dans la moyenne pourrait recevoir un montant X entre 200 et 500$ à la fin de son année, tous ceux qui dépassent la moyenne pourraient recevoir 1500$ et 20 meilleurs de l'école pourraient recevoir une bourse de 4000$. C'est tout des chiffres au hasard, mais cela pourrait être un incitatif, l’appât du gain.
Payer pour un étudiant fait beaucoup de sens, et les empêches de se trainer les pattes car de pauvres performances donnent un salaire vraiment bas (et le prêts et bourses sont abolis, donc c'est le seul revenu). Je donnerais quelque chose de plus bas que le salaire minimum. De bonnes performances donneraient un bon salaire. De cette manière, la seule manière d'avoir une bonne vie (économiquement), c'est de performer à l'université ou de lâcher l'école pour se trouver un autre emploi.

On a ainsi deux types d'incitations. Premièrement, il y a l'appât du gain pour performer. Deuxièmement, il y a la peur de manquer d'argent si on slacke trop. Ajoutons à ça qu'on change de mood: l'étudiant obtient le plein statut de travailleur. Psychologiquement, c'est valorisant. Ça donne un sens à ce qu'on fait, ce qui donne plus envie de mettre des efforts pour performer.

Considérons un autre point. Un travail à temps partiel est un gaspillage de temps, temps précieux qui pourrait être alloué à d'autres usages: plus d'études, une meilleure vie sociale, et plus de sommeil et plus d'activité physique. Ne pas avoir une bonne vie sociale, ne pas avoir un bon sommeil et manquer d'activité physique sont trois choses qui peuvent grandement nuire aux performances scolaires. Ensuite, comme il faut performer pour avoir un bon salaire, il faut passer beaucoup d'heures par semaines à étudier pour performer plus. Je parle de faire des semaines d'études bien au-delà du temps plein. C'est pourquoi être obligé de travailler à temps partiel est une nuisance pour l'étudiant.

La job d'un étudiant est d'étudier. Faire des frites au roteux est moins productif qu'apprendre plus et devenir plus compétent. En étudiant plus, l'étudiant acquière ses compétences plus vite ou termine son programme avec plus de compétences. L'étudiant termine donc plus vite, ou avec plus de compétence. Il est plus vite sur le marché du travail avec sa vraie job de haut niveau (plutôt que de faire des frites), ou il arrive sur le marché du travail avec des compétence d'un niveau plus élevé (travail de plus grande qualité ou plus rapide, donc travail avec une plus grande valeur). C'est exactement ce qu'il nous faut.

Voici un résumé plus en détails de ma proposition:

Moi j'irais plus loin que la gratuité scolaire. Je donnerais un salaire aux étudiants pour qu'ils étudient et le salaire obtenu dépendrait des performances scolaires. Il faut comprendre qu'étudier est un vrai travail, et le faire vraiment sérieusement peu demander beaucoup plus de temps par semaine qu'une job à 40h/semaine. Il faut également comprendre que comme sur le marché du travail, l'appât du gain est l'une des meilleures incitations qu'il y a pour amener un travailleur à se forcer et à performer.

De pauvres performances donneraient un salaire très bas, suffisamment bas pour qu'il soit économiquement préférable de se trouver un autre emploi sur le marché du travail. Se trouver un emploi ou se forcer aux études seraient les alternatives les plus payantes pour un élève sous-performant. En contrepartie, de bonnes performances donneraient un bon salaire.

Pour éviter que des gens se fassent payer des études et sacrent leur camp dans d'autres pays sans rien payer, il faut instituer un système spécial de dettes aux études. Chaque chèque de paie envers un étudiant constituerait une dette envers l'état. À la dette, on ajouterait également ce qu'il en coute à l'état pour payer les profs et toutes autres ressources éducatives. Tant que l'étudiant réside au Québec, et pour toute sa vie après ses études, l'étudiant n'est pas obligé de payer sa dette. En contrepartie, s'il quitte le pays, alors il est obligé de rembourser sa dette au complet, et on tient compte de l'inflation. Autrement dit, on paye tes études, mais à condition que tu travailles ici et que tu contribue à notre développement économique.

Il faut comprendre que lorsque l'état met de l'argent dans l'éducation, cela constitue un investissement. À cet investissement, il y a un retour sur investissement. Les travailleurs mieux formés font plus d'argent et paient plus d'impôts. On augmente également la progressivité du système fiscal pour maximiser ce retour sur investissement. Il y a aussi un retour sur investissement caché, et on appelle ça des externalités positives. Elles sont difficiles à prédire, mais elles seront certainement la plus grande part de la richesse créée. En augmentant la quantité de travailleurs hautement spécialisés, ils faut s'attendre à ce qu'ils coutent moins cher aux entreprises. En contrepartie, cela va attirer des entreprises de pointes. Il faut donc prévoir de grands avantages à long terme.

Le plus important, c'est d'équilibrer tout ça. Il faut que les diplômes universitaires matchent la demande pour des diplômés. On devrait donc revoir quels combien d'étudiants sont admis dans quels programmes afin d'optimiser le tout. Actuellement, ça ne semble pas être le cas, ce qui implique beaucoup de gaspillage.

Mon système implique d'abolir complètement les prêts et bourses car ils sont remplacés par les salaires.

Mon système permet également de vendre des formations à des étudiants extérieurs. On ne paierait pas leurs études, mais ils pourraient venir étudier dans nos universités. Ils nous paieraient suffisamment pour que ce soit rentable. Pour ceux qui sont performants, on peut également instaurer des mesures pour les inciter à rester ici, comme mon système spécial de dette aux études.

Je crois qu'un tel système ne peut pas être institué d'un coup. Il doit s'instaurer progressivement et à long terme. C'est vers cette direction qu'on devrait s'enligner. À défaut de pouvoir convaincre les québécois d'adopter ce système, je suis définitivement pour le gel des frais de scolarité. Il faut décider vers quoi on veut se diriger: un peuple de déboucheurs de toilette, ou un peuple "lumière" aptes à faire les métiers les plus sophistiqués. Je choisis la seconde option.

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Parlant de responsabilité. Si un étudiant reçoit un salaire pour étudier, il va bien vite sacrer son camps du sous-sol de ses parents, n'étant plus financièrement dépendant de personne. Il aura son appart et tout à gérer. Voilà où s'acquiert la responsabilité.

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http://vimeo.com/32170947

Un vidéo que j'ai fait sur la manif du 10 novembre.

C'était quoi ton kit?

Pour ma part, j'avais complètementoublié qu'il mouillait. J'ai fait quelques gros plans ici et là, je testais l'éclairage extérieur et j'ai finalement dû abdiquer à laisser ma caméra dans mon gros sac, par peur que l'eau l'atteigne...

Moi j'avais une Ag-HPX170P de Panasonic...toi?

En passant, beau vidéo! T'as bien sû représenter la manif d'un point de vue relativement neutre malgré tout.

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C'est plutôt le contraire qui se passe. Difficile d'emprunter pour entreprendre quoique ce soit quand t'es déjà endetté. Le fait d'être déjà endetté en décourage plus d'un, incluant les banques lorsque vient le temps de contracter des prêts. N'oublions pas qu'il est impossible de faire faillite sur un prêt étudiant, ce qui rend le risque encore plus risqué.

Et, de toutes manières, entreprendre est un travail à temps plein.

Pas le temps de partir en affaires quand on bosse déjà pour quelqu'un d'autre (pour rembourser ses dettes).

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La seul problème avec le salaire des étudiants est que le MEQ devra s'assurer que tous aient les moyer de bien performer, ce qui n'est réellement pas le cas présentement. Tout ce que tu proposes donne un écart encore plus grand entre les pauvres et les riches. Sinon, les profs vont se trouver les mains liées de donner des 75 de moyenne et ce malgré que l'élève en question ne fou rien.

Et dans ce débat... il y a deux parties. Autant le MEQ doit revoir comment il attribut ses bourses, autant que les étudiants doivent revoir leurs priorités. Si je prends par exemple notre cher représantant de Occupy Quebec qui chialait qu'il n'arrivait plus à Tout le Monde en Parle... faudrait peut-être aussi qu'il songe de ne pas acheter un iPad2 en plus d'avoir un forfait à 100$+ pour son iPhone. Et lui n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Les étudiants sont souvent à 75% responsable de leurs "misère" économique et comme de bon petit Québecois typique, rejette la faute sur un système qui n'est pas si brisé quoiqu'il devrait être revu.

Il y a tellement d'option possible pour ce qui est de l'éducation et ça commence à la naissance pour les parents (comme des REEE, Universitas)... mais peu de gens le font et ensuite blâme le système. Certe ce n'est pas les pauvres qui peuvent mettre de l'argent dans les REEE, mais les enfants des familles à revenu bas ont pratiquement 80% de bourses, si ce n'est pas plus. Sinon, pas mal tout le monde peut mettre 25$ par mois minimum le plus tôt possible. Avec les subventions des deux gouvernement, tu peut aller chercher jusqu'à 11000$ (selon la situation financière des parents). Mes parents n'étaient pas riche et j'ai payé à 50% de tout mes frais d'études collégiales et universitaire avec ça et si je rajoute les prêts et bourses ça tourne proche de 70%. Il me restait un maigre 4000$ de "dette" à payer.

Mais aujourd'hui ont préfère se payer le gros kit, s'endetter jusqu'au cou et vivre mois par mois en comptant nos cennes.

Modifié par TheGreatErikku
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Haha, j'aime comment les gens accrochent sur le iPad 2. Concrètement c'est un "cheap laptop" pour beaucoup d'étudiants. Ça fait parfaitement du sens d'avoir un iPad pour un étudiant en 2011.

La seul problème avec le salaire des étudiants est que le MEQ devra s'assurer que tous aient les moyer de bien performer, ce qui n'est réellement pas le cas présentement. Tout ce que tu proposes donne un écart encore plus grand entre les pauvres et les riches. Sinon, les profs vont se trouver les mains liées de donner des 75 de moyenne et ce malgré que l'élève en question ne fou rien.

Et dans ce débat... il y a deux parties. Autant le MEQ doit revoir comment il attribut ses bourses, autant que les étudiants doivent revoir leurs priorités. Si je prends par exemple notre cher représantant de Occupy Quebec qui chialait qu'il n'arrivait plus à Tout le Monde en Parle... faudrait peut-être aussi qu'il songe de ne pas acheter un iPad2 en plus d'avoir un forfait à 100$+ pour son iPhone. Et lui n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Les étudiants sont souvent à 75% responsable de leurs "misère" économique et comme de bon petit Québecois typique, rejette la faute sur un système qui n'est pas si brisé quoiqu'il devrait être revu.

Il y a tellement d'option possible pour ce qui est de l'éducation et ça commence à la naissance pour les parents (comme des REEE, Universitas)... mais peu de gens le font et ensuite blâme le système. Certe ce n'est pas les pauvres qui peuvent mettre de l'argent dans les REEE, mais les enfants des familles à revenu bas ont pratiquement 80% de bourses, si ce n'est pas plus. Sinon, pas mal tout le monde peut mettre 25$ par mois minimum le plus tôt possible. Avec les subventions des deux gouvernement, tu peut aller chercher jusqu'à 11000$ (selon la situation financière des parents). Mes parents n'étaient pas riche et j'ai payé à 50% de tout mes frais d'études collégiales et universitaire avec ça et si je rajoute les prêts et bourses ça tourne proche de 70%. Il me restait un maigre 4000$ de "dette" à payer.

Mais aujourd'hui ont préfère se payer le gros kit, s'endetter jusqu'au cou et vivre mois par mois en comptant nos cennes.

Ouais mais on revient au même argument : si t'es parents veulent pas te donner d'argent, toi en tant qu'individu qui ne les a pas choisis, qu'elles sont tes options si l'AFE considère qu'ils gagnent trop et qu'ils devraient donc payer. Une poursuite ?

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