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Zealot

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    Sage est la question, dure est la réponse.

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  1. Je suis fragile, brisé, blessé même. La haine est ma force, l'ironie est mon arme. Je suis un homme malade… Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir. Voilà ce que je suis. Je crois que j’ai quelque chose au foie. De toute façon, ma maladie, je n’y comprends rien, j’ignore au juste ce qui me fait mal. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine et les docteurs. En plus, je suis superstitieux comme ce n’est pas permis : enfin, assez pour respecter la médecine. (Je suis suffisamment instruit pour ne pas être superstitieux.) Oui, c’est par méchanceté que je ne me soigne pas. Ça, messieurs, je parie que c’est une chose que vous ne comprenez pas. Moi, si ! Évidemment, je ne saurais vous expliquer à qui je fais une crasse quand j’obéis à ma méchanceté de cette façon-là; je sais parfaitement que ce ne sont pas les docteurs que j’emmerde en refusant de me soigner; je suis le mieux placé pour savoir que ça ne peut faire de tort qu’à moi seul et à personne d’autre. Et, malgré tout, si je ne me soigne pas, c’est par méchanceté. J’ai mal au foie. Tant mieux, qu’il me fasse encore mal !
  2. C'est amusant que tu parles de ton frère, j'ai toujours observé que notre rapport intime aux objets passe aussi par le rapport qu'un proche avait lui-même à ceux-ci. Pour ma part il s'agit sans doutes de ma mère, qui adore accumuler des choses bien souvent sans intérêts. Durant mon enfance : elle avait cette manie des brocantes – ou vide-greniers – et elle était toujours fière de vider la maison de vieilles choses, de meubles, qu'elle arrivait bien souvent à vendre, le moment cocasse étant quand elle ne pouvait s'empêcher d'utiliser l'argent gagné pour… acheter de nouvelles possessions, à la même brocante. Les possessions matérielles pour beaucoup c'est une question de statut, de richesse, c'est d'ailleurs je pense le rapport semi-conscient qu'entretient ma mère avec les possessions, pour ma part je considère ça comme un moyen de combler un vide, mais me voilà que je me mets de nouveau à juger les gens. C'est alors sans doutes un genre de rébellion inconsciente envers ma mère qui a lentement mais sûrement fait de moi un minimaliste, il se trouve que je suis en train de déménager et ma vie doit pouvoir tenir en 4 gros cartons, ce que je trouve infiniment satisfaisant, "les choses que tu possèdes finissent par te posséder" disait Tyler Durden dans Fight Club, pour ma part je préfère dire que mes possessions m'aliènent, à force de t'entourer d'objets, tu deviens toi-même objet, avec une fonction, une valeur marché, une valeur de marque. On m'a parfois critiqué, même gentiment moqué pour mon minimalisme, alors que je ne l'ai jamais prêché, je pense que les gens projettent peut-être des insécurités, ils me voient dépourvu d'objets et donc à nu, exposé, un ami qui est l'exact opposé d'un minimaliste fait toujours en sorte que son lieu de vie soit toujours remplit, j'ai l'impression que ça lui sert de carapace, en quelque sorte. Je ne cherche pas le luxe, mais la qualité, je préfère acheter un bon casque audio à 500-600 euros qu'un de mauvaise facture qu'il faudrait changer, un autre avantage c'est que la qualité d'usage est généralement excellente en plus de la durabilité. Faire don régulièrement de ses objets et de ses vêtements a aussi un aspect grandement libérateur, je le recommande à tous.
  3. J'en ai franchement rien à péter des relations humaines. Écoute, je veux bien faire des efforts, mais dans le contexte où je ne comprends littéralement pas ta remarque sur le signalement de vertu, on va pas aller bien loin. Après je ne dit pas que c'est de ta faute, on a juste du mal à communiquer, mais je veux bien faire l'effort.
  4. J'attaque le comportement narcissique de certaines personnes qui viennent dans un sujet destiné à initialement aider un homme à s'accomplir et à faire transiter le sujet autour de leur petite personne. C'est comme si je jouais une partie d'échecs, que quelqu'un venait retourner l'échiquier puis que tu venais me dire "ouan mais pourquoi donc tu refuses de jouer avec les règles de celui qui a retourné l'échiquier ?", c'est, entre autres, ce genre de comportement nombriliste à deux balles qui fait qu'aujourd'hui on se parle à plusieurs heures d’intervalle. Pour faire simple : je n'insulte pas leurs opinions, mais le fait qu'elles soient hors-sujet.
  5. Tu ne semble pas bien saisir le principe de signalement de vertu.
  6. On est d'accord, l'accélérationisme moi ça me parle.
  7. Elle a un excellent blog il parait.
  8. C'est encore un coup du patriarcat.
  9. Métropolitaine, bourgeoise, tendance à la promiscuité sexuelle, moraliste contradictoire, féministe, tendance forte à faire dans le signalement de vertu.
  10. Des vraies petites sottes, et ça s'est clairement pas arrangé depuis ma dernière visite, vraiment rien à sauver au final. @xdrox tu aurais dû tuer le Dépotoir avant qu'il ne devienne le taudis gynocentré qu'il est aujourd'hui.
  11. Finalement le Dépotoir a toujours été un véritable repère à petites sottes.
  12. Le tourisme de masse est l'expression la plus totale de la dégénérescence du capitalisme globalisé, tout doit être expérience, calibrée avec précision afin que la petite bourgeoise puisse rapidement digérer son expérience unique avec son Instagram. Le phénomène n'a rien de nouveau – la Tour de Pise n'a pas attendue les smartphones pour voir défiler des millions de dividus venus faire la fameuse photo – mais a été exacerbé par l’essor des seringues virtuelles de dopamine, soigneusement conçues jusqu'au moindre pixel pour libérer une dose satisfaisante à votre cerveau à chaque usage.
  13. Range ta chambre, lave ton zizi, respecte l'autorité.

  14. "Mozart, Beethoven et Chopin ne sont jamais morts, ils sont simplement devenus de la musique" – Dr. Robert Ford, Westworld Mais Aristote, Platon, Washington et Beethoven aussi seront oubliés un jour, j'ai commencé à lire les Grecs récemment, les classiques d'abord : l'Iliade et l'Odyssée qui auraient été soit-disant tout deux écrits par Homère, sauf que même encore aujourd'hui il semble peu probable que les deux aient été écrits par un seul et même auteur, on ne connaîtra sans doutes jamais les réels auteurs de bon nombre d'œuvres majeures qui influence encore largement notre culture aujourd'hui, mais était-ce si important pour eux ? Mes lectures stoïciennes – Épictète mais surtout Marc Aurèle – m'ont aidées à voir la peur de l'état de mort – ou de non-existence – comme foncièrement absurde, comme toi j'appréhende un peu le processus en lui-même. Cependant avoir peur d'être oublié me semble aussi absurde que d'avoir peur de la mort, car si tu as accepté l'idée de la mort alors tu ne devrais logiquement pas avoir peur d'être oublié. Comme tu le dit : l'oubli, comme la mort, sont inévitables, et absolument tout ce qui se passe sur cette petite terre, du bébé mort sans même un nom dans un caniveau à Gengis Khan tombera dans l'oubli de la même manière. Avoir des sentiments négatifs pour quelque chose qui est irrémédiablement hors de ton contrôle n'a simplement pas de sens. Une question intéressante à se poser étant : pourquoi donc voudrais-tu absolument laisser une empreinte indélébile sur ce monde ? Pour ma part je trouve ça même réconfortant de savoir que quoi que je fasse, l'éventuelle mort thermique de l'univers balaiera promptement mes plus futiles efforts. Je te conseille vivement de te plonger dans la lecture des stoïques, cela t'apportera sans doutes grand réconfort, je pense que chacun devrait avoir les pensées de Marc Aurèle sur sa table de chevet, je suis même prêt à t'en faire cadeau si il le faut. "On dit qu'on meurt deux fois. La première fois quand on cesse de respirer, et la seconde, un peu plus tard, quand quelqu'un dit votre nom pour la dernière fois." – citation attribuée à Bansky
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