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Déchet(s) recommandé(s)

Sinon hier c'était soirée électorale de folie en Roumanie. Le doute sur le vainqueur entre, et c'est assez inédit, un candidat social-démocrate d'origine albano-italienne Victor Ponta et un membre libéral-conservateur de la minorité germanique de Roumanie, Klaus Iohannis était vraiment serré jusqu'au bout.

Le président sortant ayant effectué ses deux mandats maxi, c'est Ponta alors Premier Ministre qui représentait grosso modo la majorité.

Sauf que la majorité de l'électorat de droite roumaine, c'est l'importante diaspora qui s'étend un peu partout en Europe. 3M d'électeurs potentiels.

Ponta a tenté de bloquer un peu à sa manière l'électorat vivant à l'étranger et des files d'attente de kilomètres se sont comptées devant les ambassades de Paris, Rome, Berlin etc

Anecdote d'un camarade roumain qui faisait la queue depuis 9 heures pour voter. Le ministre des affaires étrangères roumain, qui organise les élections dans la diaspora, a prétendu que les Roumains de France qui ne pouvaient pas voter à Paris n'avaient qu'à se rendre à Nancy où il y a un consulat. Il leur a dans la foulée conseillé de faire un peu de tourisme car la ville "este leagànul miscarii Art nouveau", "la ville est le berceau du mouvement Art nouveau". Fabuleux.

Résultat ça a mis l'électorat de la diaspora un peu en rogne, qui ont un peu forcé la main pour rentrer.

Victoire sortie du trou du cul du Monde de Iohannis alors qu'il avait 10 points de retard sur Ponta au premier tour.

Une bonne petite histoire pour démarrer la journée

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De la neige en quantité industrielle chez nos voisins du sud, les médias s'emballe et avec raison. J'aimerais ça, à limite, qu'on ait 2m de neige. Ca serait marrant car disons le, nous, on est presque habitué d'en recevoir une chié!

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2014/11/19/001-tempete-neige-buffalo-paralysee-new-york.shtml?isAutoPlay=1

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  • 3 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

intense les photos de la prise d'otage à Sydney. je me mets dans la peau de l'une des deux femmes que l'on voit tenir le drapeau de l'EI au travers de la vitrine du Lindt Cafe. elles devaient faire leurs prières ou penser à leurs proches, en se disant qu'elles ne les reverrait plus jamais. stress post-traumatique à venir.

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Je pose une question à ce sujet:

S'il n'a pas été déclaré non criminellement responsable, il ira en prison, et à la fin de sa sentence, sera libre comme l'air (et surtout pas suivi?).

Sinon il aurait été suivi (ou encadré par les psychiatres ou autre j'imagine?) pour le reste de sa vie? Est-ce qu'il aurait représenté un danger moins grand pour nous dans ce cas? Ou peut-être ce genre de suivi a une durée limitée?

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les prisonniers ont tout le support psychiatrique qui leur est nécessaire. s'ils ont besoin de prendre de la médication adaptée à leurs trouble psychiatrique, ils en auront, et auront également le suivi nécessaire auprès des médecins, travailleurs sociaux et psychiatres.

la différence est que dans un hôpital psychiatrique, tu es traité comme un patient et non comme un prisonnier. un patient est libéré dès que, au terme d'un traitement donné, il n'est plus jugé par les psychiatres comme représentant un "danger pour lui-même ou pour autrui" (ce fut le cas pour Turcotte, d'où sa libération prématurée. normal, il n'est PAS malade mental!).

dans une prison, il faut faire la peine qu'on a eu et puis, lorsqu'on est admissible à une libération conditionnelle (25 ans est le maximum, comme c'est le cas pour Magnotta), le critère de dangerosité en est un parmi d'autres qui sera évalué afin de prendre une décision sur une possible libération ou non de l'individu. il y a aussi d'autres critères comme son bon comportement en prison, le fait qu'il regrette son geste ou non, s'il a un bon plan de réhabilitation sociale ou non, etc.

c'est évidemment beaucoup plus facile de sortir tôt quand on est interné en hôpital psychiatrique, d'où la raison pour laquelle les avocats de la défense utilisent presque systématiquement cette défense-là dans les procès.

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Prison à vie

En prononçant un seul mot, les huit femmes et quatre hommes composant le jury ont envoyé l’accusé de 32 ans en prison pour le reste de ses jours. Il pourra toutefois faire une demande de libération conditionnelle dans 25 ans, mais, même si elle est acceptée, Magnotta restera toute sa vie sous le joug des services correctionnels.

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Discours du Pape François hier:

Les 15 maladies de la curie selon le pape François :

- Se croire immortel, immunisé ou indispensable.

- Trop travailler.

- S'endurcir spirituellement ou mentalement.

- Trop planifier.

- Travailler dans la confusion, sans coordination.

- « L'Alzheimer spirituel ».

- Céder à la rivalité ou à la vantardise.

- La « schizophrénie existentielle » (recourir à une double vie pour combler sa vacuité spirituelle).

- Le « terrorisme des ragots ».

- Le carriérisme et l'opportunisme.

- L'indifférence aux autres (par ruse ou jalousie).

- Avoir un « visage funéraire » (pessimisme, sévérité dans les traits).

- Vouloir toujours plus de biens matériels.

- La formation de « cercles fermés » qui se veulent plus forts que l'ensemble.

- La recherche du prestige (par la calomnie et la discréditation des autres).

http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2014/12/23/les-15-maux-de-la-curie-selon-le-pape-francois_4545202_3214.html

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Je suis un peu confu.

J'ai l'impression que Magnotta a été victime du procès Turcotte.

Il est évident que le gars a des problèmes, des problèmes plus graves que ceux de Turcotte.

Mais ça tellement été vu comme une injustice que l'acte criminellement non-responsable est vue comme un passe droit pour M. et Mme tout le monde.

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je partage cette impression. ce qui est très contradictoire, c'est de constater que celui qui va en prison porte sur lui un lourd passé psychiatrique (père schizophrène, lui-même diagnostiqué schizophrène et on sait que les psychoses de schizophrénie peuvent durer plusieurs semaines) et que l'autre, qui a été interné à Pinel car jugé "fou", n'avait absolument aucun passé psychiatrique.

sans m'avancer sur le fait que l'affaire Magnotta est une erreur, je peux par contre dire que Turcotte en était une. ce gars aurait dû aller en prison.

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je partage cette impression. ce qui est très contradictoire, c'est de constater que celui qui va en prison porte sur lui un lourd passé psychiatrique (père schizophrène, lui-même diagnostiqué schizophrène et on sait que les psychoses de schizophrénie peuvent durer plusieurs semaines) et que l'autre, qui a été interné à Pinel car jugé "fou", n'avait absolument aucun passé psychiatrique.

sans m'avancer sur le fait que l'affaire Magnotta est une erreur, je peux par contre dire que Turcotte en était une. ce gars aurait dû aller en prison.

Mais au moment ou il a commis le meurtre (il peut bien dire que c'était à cause d'agents du gouvernement, on peut tous s'essayer j'imagine), il était peut-être apte (ou du moins c'est ce que les jurés ont cru, pour le rendre coupable à l'unanimité), malgré son historique et celle de sa famille...

Sinon, quels choix les jurés avaient-ils et qu'est-ce qu'ils impliquaient?

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oui, on peut être "apte" malgré un diagnostic de schizophrénie ou autre. ce qui est déterminant, c'est l'état mental au moment des faits et non l'état mental passé, bien que ce dernier soit pertinent pour déterminer l'état mental au moment des faits. je ne suis pas du tout ferrée en droit criminel. de ma compréhension, 100% du procès reposait sur la défense de troubles mentaux compte tenu que les faits, soit le meurtre et l'auteur du meurtre, étaient allégués par les parties et qu'il y avait consensus à ce sujet. à ce moment, les jurés avaient 2 choix:

1) la défense plaidait une non-responsabilité criminelle pour troubles mentaux. elle a appuyé sa thèse avec le passé psychiatrique de Magnotta et des expertises d'un psychiatre (grassement rémunéré) à l'effet qu'il était, au moment des faits, dans un état de psychose qui l'empêchait de distinguer le bien du mal. cette psychose se serait étalée sur plusieurs semaines, d'où les gestes commis. si les jurés avaient retenu cette défense, Magnotta aurait été jugé non-criminellement responsable et son avenir aurait été entre les mains des psychiatres de l'institut Pinel. il y aurait eu internement, et son cas aurait été traité comme celui de n'importe quel autre patient de Pinel.

2) la couronne plaidait que Magnotta n'était pas en psychose au moment des faits, et que c'est sa personnalité sadique et histironique qui aurait motivé ses gestes, mais cette personnalité ne l'empêchait pas de déterminer le bien du mal au moment des faits. la couronne a appuyé sa thèse à l'aide d'une contre-expertise (d'un autre psychiatre grassement rémunéré). ce psychiatre a soulevé plusieurs éléments qui portaient à croire que c'est effectivement la personnalité historinique (sa recherche constante de succès et de popularité, ses multiples identités sur internet, son narcissme, etc) qui l'a poussé à commettre le meurtre et que le meurtre avait été soigneusement prémédité, ce qui est incompatible avec un état de psychose (le fait qu'il avait déjà contacté plusieurs mois avant son geste des journalistes à cet effet, le fait qu'il s'était soigneusement débarassé du cadavre, sa fuite en Europe, etc).

le jury ayant retenu le plaidoyer de la couronne, Magnotta a été jugé responsable de ses actes et coupable d'homicide.

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Faut juste faire attention a une chose. nous ne savont presque rien des plaidoyers, nous savons seulement ce que les médias nous rapportent... je fais confiance aux jurées, ils ont une tâche difficile et ils sont beaucoup plus au courant des faits que nous.

pour répondre à ta question chère fosse, et je tiend à dire que je connais pas grand-chose au système judiciaire... les jurées étaient là pour écouter les procureurs, étudier les preuves et écouter la défense... après quoi ils doivent prendre une décision à savoir si il est coupable aux chefs d'accusation. 4 chefs je crois. et si je ne me trompe pas, c'est le juge qui prend la décision de la sentence.

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