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Québec solidaire veut plafonner les salaires


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Ceux qui ne l'aiment pas lui reprochent généralement de ne pas cadrer dans le moule "petit chroniqueur gauchiste sans ambition". En plus, ils lui reprochent d'utiliser trop de mots. Il devient donc trop compliquer à lire pour le commun des mortels comme DanBoy.

Nah, ce que j'aime pas de Bock-Côté c'est qu'il reproche aux gens de ne pas se baser sur le réel alors qu'il voue un culte à notre "héritage". Héritage qu'il comprend bien mal, à mon avis. Il crache sur la Révolution Tranquille et accorde une importance DÉMESURÉE à l'influence de l'Église (l'institution) sur l'identité québécoise. Si la religion a été quelque chose de très important au Québec - et je crois que ce serait difficile à nier - on ne peut cependant pas affirmer que "l'ordre" sur lequel base son argumentation a réellement existé. La population a été en lutte constante avec l'Église, surtout dans les campagnes. C'est très idéaliste que penser que nos valeurs profondes sont entièrement issues de notre héritage catholique. Baser son "conservatisme", son importance de "l'ordre", là-dessus, c'est faible.

Là-dessus, il pourrait certes y avoir débat. Mais parler d'héritage en en rejetant le pan le plus important des 50 dernières années? Je trouve ça faible, très faible. Je suis d'accord qu'on ne doit pas nécessairement démoniser entièrement l'époque Duplessis ni oublier les . Mais cracher sur la Révolution Tranquille comme si c'était une rupture avec notre "nous" collectif, c'est faible. Bock-Côté est prisonnier du mythe fondateur et c'est pour ça que j'ai bien de la misère à la prendre au sérieux nonobstant son côté conservateur. À ce niveau, il est beaucoup moins démagogue et impertinent qu'un Eric Duhaime. Son discours se "tient", il est juste ancré dans quelque chose de fondamentalement faux. L'histoire québécoise en est une d'affrontement, l'ordre "de l'Église" n'a jamais régné, du moins, pas comme on l'entend trop souvent.

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Nah, ce que j'aime pas de Bock-Côté c'est qu'il reproche aux gens de ne pas se baser sur le réel alors qu'il voue un culte à notre "héritage". Héritage qu'il comprend bien mal, à mon avis. Il crache sur la Révolution Tranquille et accorde une importance DÉMESURÉE à l'influence de l'Église (l'institution) sur l'identité québécoise. Si la religion a été quelque chose de très important au Québec - et je crois que ce serait difficile à nier - on ne peut cependant pas affirmer que "l'ordre" sur lequel base son argumentation a réellement existé. La population a été en lutte constante avec l'Église, surtout dans les campagnes. C'est très idéaliste que penser que nos valeurs profondes sont entièrement issues de notre héritage catholique. Baser son "conservatisme", son importance de "l'ordre", là-dessus, c'est faible.

Là-dessus, il pourrait certes y avoir débat. Mais parler d'héritage en en rejetant le pan le plus important des 50 dernières années? Je trouve ça faible, très faible. Je suis d'accord qu'on ne doit pas nécessairement démoniser entièrement l'époque Duplessis ni oublier les . Mais cracher sur la Révolution Tranquille comme si c'était une rupture avec notre "nous" collectif, c'est faible. Bock-Côté est prisonnier du mythe fondateur et c'est pour ça que j'ai bien de la misère à la prendre au sérieux nonobstant son côté conservateur. À ce niveau, il est beaucoup moins démagogue et impertinent qu'un Eric Duhaime. Son discours se "tient", il est juste ancré dans quelque chose de fondamentalement faux. L'histoire québécoise en est une d'affrontement, l'ordre "de l'Église" n'a jamais régné, du moins, pas comme on l'entend trop souvent.

Tu l'as cherché loin (et surtout, ça t'a pris du temps pour te trouver une raison).

Ce que tu lui reproches repose plus sur un débat académique sans grande importance et non sur sa position de chroniqueur. 99% de ses chroniques ne parlent pas de ça. De plus, je ne pense pas qu'il rejette à 100% le rôle de la Révolution Tranquille. Il reproche plus à certains de complètement oublier le Québec d'antan et de faire comme si le Québec n'avait commencé à exister que depuis les années 60. On ne peut nier que notre passé catholique ait eu une influence sur notre identité. À quel point, je ne sais pas vraiment et ça ne m'intéresse pas plus que ça. Bref, si tu ne l'aimes pas simplement pour cette raison, c'est un peu ridicule. D'ailleurs, l'un de ses principaux opposants idéologiques sur ce sujet, Jacques Godbout, l'aime bien quand même et accepte même de publier ses ouvrages!

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Écoute, j'aurais pu parler de sa suffisance et de son arrogance, deux choses qui font que je n'aime pas l'individu, mais ça aurait été bien puéril. J'aurais aussi pu te parler de sa façon très "phony" de s'exprimer, mais encore là, quelle pertinence est-ce que ça aurait eu? Ça, ce sont des raisons pour lesquelles j'aime pas le mec, ça n'a rien à voir avec sa pensée et ses chroniques (un peu certes puisque notre façon de communiquer peut détourner les gens de nos propos). Je préfère m'attaquer à sa pensée profonde, ça a au moins le mérite de pouvoir être constructif.

Je n'aime pas sa position de fond et j'évite justement de le lire parce que ses interventions sont ancrées dans cette position. J'y suis peut-être allé un peu fort en disant qu'il rejette COMPLÈTEMENT la Révolution Tranquille, mais n'en demeure pas moins qu'il en minimise dramatiquement l'importance et qu'il la voit essentiellement comme un détachement de notre identité profonde. Sinon, je ne nie pas que notre héritage catholique ait joué un rôle dans la formation identitaire de notre peuple, je critique la façon idyllique dont en parle Bock-Côté (erreur du mythe fondateur). Il parle d'ordre (et il lit ça avec le noyau familial traditionnel) alors que la relation du Québec avec l'Église est teintée de conflits. Avant, pendant et après la Conquête - je pourrais rentrer dans la dynamique de la lutte des classes, mais je doute que ça t'intéresse.

Sinon, come on avec ta niaiserie de "ça t'a pris du temps". J'ai répondu lorsque j'ai lu ton message. J'ai autres choses à faire que d'arpenter la centrale jour et nuit. Oh et tu nous as demandé pourquoi on l'aimait pas, je te réponds et tu me dis que c'est pas grave parce que Jacques Godbout l'aime et le publie. Quand ai-je mis en doute le fait qu'il doive ou non être publié? J'ai juste dit que je l'aimais pas, ça me criss quoi que Jacques Godbout l'aime? Parce que je l'aime pas, je devrais être contre son droit d'être publié? Parce que c'est ce que tu me donnes l'impression de sous-entendre.

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Je viens de terminer la lecture de son dernier livre: Fin de cycle. Aux origines du malaise politique québécois. Le cycle en question réfère justement au début de la Révolution tranquille jusqu’à aujourd'hui.

Sa principale critique de la Révolution tranquille, c'est qu'elle crée un énorme clivage en remettant le cadran historique à zéro comme l'a déjà mentionné Mâle Alpha. Par contre, la majorité du livre traite de la Révolution tranquille dans l'optique du nationalisme québécois. Il critique donc aussi la façon dont les acteurs de cette révolution ont confisqué le nationalisme québécois traditionnel pour l’associer, presque intrinsèquement, avec un mouvement progressiste social et culturel qui a mené au modèle technocratique québécois tel qu'on le connait aujourd'hui. D'une certaine manière, il reproche à la Révolution tranquille d'avoir confisqué le mouvement souverainiste. Ultimement, il fait le lien vers la perte des deux référendums et la chute du Bloc québécois. Il émet ici l'hypothèse que beaucoup de Québécois sont foncièrement nationalistes, mais qu'ils ne se reconnaissent plus dans le mouvement actuel juxtaposé obligatoirement à un progressiste de gauche qu'on pourrait représenter par les "valeurs québécoises" défendues par le Bloc.

Il parle très peu, sinon pas du tout, de la religion catholique. Il préfère parler d'une certaine identité nationale qui inclurait la langue, la culture, l'héritage catholique et l'histoire de la nation.

Son analyse est intéressante et limpide, il met des mots sur un malaise que plusieurs ressentent sans avoir l'éloquence pour l'exprimer aussi clairement.

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Faudrait que je retrouve l'entrevue où il parlait de la religion, mais essentiellement il incorporait ça dans le contexte dont tu parles.

Le pire, c'est que je suis d'accord que la Révolution tranquille s'inscrit dans un mouvement social plus global, mais contrairement à lui, je ne vois pas ça comme une rupture d'avec nos valeurs.

EDIT: Un ami, DEVINEZ QUI VOIR, m'a aidé à retrouver ce dont je parlais: http://www.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2011-2012/chronique.asp?idChronique=203182

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Ok, donc si je comprends bien, tu l'aimes pas, au point de ne jamais le lire, à cause d'une seule entrevue qu'il a fait portant sur un sujet qui n'a pas vraiment de lien avec l'immense majorité de ses chroniques?

Ça me semble être une raison totalement bidon. La véritable raison est sans doute la même que l'immense majorité de la populace qui ne l'aime pas: il utilise trop de mots, il a une bonne locution, il n'a pas la langue de bois et il n'est pas un gauchiste-multiculturel. Mais comme tu ne veux pas avoir l'air superficiel, tu t'es trouvé une autre raison.

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il n'a pas la langue de bois et il n'est pas un gauchiste-multiculturel

J'aime ça voir qu'en 2012, avec au Québec un parti Libéral au gouvernement qui est dirigé par un conservateur depuis 2003 et au Canada un gouvernement résolument conservateur depuis 2006, la droite se plaint encore constamment d'être ostracisé...

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J'aime ça voir qu'en 2012, avec au Québec un parti Libéral au gouvernement qui est dirigé par un conservateur depuis 2003 et au Canada un gouvernement résolument conservateur depuis 2006, la droite se plaint encore constamment d'être ostracisé...

Le PLQ est le parti multiculturaliste par excellence et il est plutôt à gauche (ou plutôt, il est opportuniste, sans réelle idéologie à cet égard). Le PCC est plus à droite, mais je te rappelle que le Québec a voté à gauche (Bloc+NPD+PLC) dans des proportions de 85%.

De toute façon, je parlais des chroniqueurs. Vrai que la droite est présente, mais très peu, autant à droite qu'à gauche, osent dénoncer le multiculturalisme. Parmi les quelques dizaines de chroniqueurs importants au Québec, il n'y en a aucun qui partage les idées de MBC et surtout, avec autant d'intelligence. C'est pour cette raison qu'il dérange beaucoup plus que les autres.

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De toute façon, je parlais des chroniqueurs. Vrai que la droite est présente, mais très peu, autant à droite qu'à gauche, osent dénoncer le multiculturalisme. Parmi les quelques dizaines de chroniqueurs importants au Québec, il n'y en a aucun qui partage les idées de MBC et surtout, avec autant d'intelligence. C'est pour cette raison qu'il dérange beaucoup plus que les autres.

Je sais pas, avec toutes les chroniques qui a eu dans le journal de quebec contre les accomodements raisonnables... les envolées sensationalistes contre le multiculturalisme comme outil de propagande des "sales federalistes", c'est pas ca qui manquent generalement. Est-ce que les tenants d'un nationalisme ethnique sont malaisés de se faire entendre par peur d'être catalogués comme racistes? Peut-être... mais de moins en moins, c'est très claire.

Pour ma part je partage juste pas le point de vue de MBC, mais mon opinion se fonde sur quelques chroniques lues dans le journal de que bec et différentes publications que j'ai étudié lorsque j'ai rédigé un essais sur la polémique de 2006 sur le programme d'histoire et citoyenneté au secondaire.

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Ok, donc si je comprends bien, tu l'aimes pas, au point de ne jamais le lire, à cause d'une seule entrevue qu'il a fait portant sur un sujet qui n'a pas vraiment de lien avec l'immense majorité de ses chroniques?

Ça me semble être une raison totalement bidon. La véritable raison est sans doute la même que l'immense majorité de la populace qui ne l'aime pas: il utilise trop de mots, il a une bonne locution, il n'a pas la langue de bois et il n'est pas un gauchiste-multiculturel. Mais comme tu ne veux pas avoir l'air superficiel, tu t'es trouvé une autre raison.

Osti que tu me dégoûtes. Sérieusement, t'es dégueulasse man. Tu me prêtes des intentions que j'ai pas. J'aime pas le fond de la pensée d'un intellectuel, je t'explique pourquoi, je te fourni un preuve et du haut de ta mauvaise foi légendaire tu m'accuses de ne pas l'aimer pour des raisons que je n'ai JAMAIS évoquées.

Ce qui est encore plus pathétique c'est les imbéciles qui applaudissent ta connerie. J'ai JAMAIS parlé de sa locution ou de son "trop de mots", ça, c'est ta conclusion complètement artificielle. Je te parle du fond de son argumentation, de la base sur laquelle il ancre toute sa pensée et je te dis que je n'adhère pas à ça et que je n'aime pas ce raisonnement. Pis toé, tu OSES discréditer mon propos en rabaissant mon argumentation à "tu dois être comme les autres et pas aimer sa locution". Tu m'accuses de choses que je n'ai même pas dites. C'est du gros n'importe quoi.

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Ce qui est encore plus pathétique c'est les imbéciles qui applaudissent ta connerie. J'ai JAMAIS parlé de sa locution ou de son "trop de mots", ça, c'est ta conclusion complètement artificielle. Je te parle du fond de son argumentation, de la base sur laquelle il ancre toute sa pensée et je te dis que je n'adhère pas à ça et que je n'aime pas ce raisonnement. Pis toé, tu OSES discréditer mon propos en rabaissant mon argumentation à "tu dois être comme les autres et pas aimer sa locution". Tu m'accuses de choses que je n'ai même pas dites. C'est du gros n'importe quoi.

C'est que vois-tu, tu as affirmé ne jamais le lire. J'en déduis donc que tu te bases sur ses quelques apparitions médiatiques durant lesquelles, évidemment, il ne peut pas élaborer longuement sa pensée étant donné le temps accordé. Je ne vois donc pas comment tu peux critiquer le fonds de sa pensée sur si peu d'information. Le seul point que tu as soulevé, ça a été une petite question marginale dans une entrevue que tu n'arrivais même plus à retrouver.

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C'est que vois-tu, tu as affirmé ne jamais le lire. J'en déduis donc que tu te bases sur ses quelques apparitions médiatiques durant lesquelles, évidemment, il ne peut pas élaborer longuement sa pensée étant donné le temps accordé. Je ne vois donc pas comment tu peux critiquer le fonds de sa pensée sur si peu d'information. Le seul point que tu as soulevé, ça a été une petite question marginale dans une entrevue que tu n'arrivais même plus à retrouver.

J'ai dit que j'évitais de le lire parce que j'aimais pas le fond de sa pensée, pas que je l'avais jamais lu ou que j'y avais jamais porté attention. Encore une fois, comme à ton habitude, tu retiens ce qui fait ton affaire et tu ignores le reste. Si tu veux discuter de Bock-Côté, je suis ouvert, mais si tu veux continuer sur cette voie-là, on va juste éviter de tous les deux perdre notre temps. Sa pensée est ancrée dans un conservatisme lié à ce que je considère comme un mythe fondateur relié à nos "origines". Rendu-là, t'es d'accord avec ma vision de sa pensée ou non et on peut en discuter, ça va me faire plaisir, mais vient pas me faire chier avec tes conclusions hâtives.

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C'est que vois-tu, tu as affirmé ne jamais le lire. J'en déduis donc que tu te bases sur ses quelques apparitions médiatiques durant lesquelles, évidemment, il ne peut pas élaborer longuement sa pensée étant donné le temps accordé. Je ne vois donc pas comment tu peux critiquer le fonds de sa pensée sur si peu d'information. Le seul point que tu as soulevé, ça a été une petite question marginale dans une entrevue que tu n'arrivais même plus à retrouver.

Si tu avais une capacité oculaire cohérente avec une attention particulière, tu aurais vu que Matt a modifié son message pour inclure l'entrevue recherchée. Celle-ci est importante car Bock-Côté expose la thèse centrale de son dernier livre Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois. Celle-ci forme l'approche épistémologique que Mathieu Bock-Côté entreprend dans chacun de ses articles.

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