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L'obésité morbide


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Cette session, je suis inscrit à un cours de psychologie du développement dans le cadre de mon bacc et y'avait justement une section concernant l'obésité dans un livre que j'dois lire.

Tout commence avec les mauvaises habitudes, mais les gênes ont aussi leurs influences. Par exemple, deux parents obèses ont déjà beaucoup de chance de donner un mauvais départ à leur enfant. Le livre fait même mention d'une étude sur des jumeaux qui, malgré avoir été élevé séparément, présentait des poids similaires. Ils disent même que des enfants adoptés par des parents obèses risquent moins de le devenir eux aussi (Donc, malgré les habitudes de vie).

Mais on peut quand même pas nier les mauvaises habitudes. Déjà il faut supposer que les parents obèses mangent probablement pas adéquatement, et un repas non adéquat pour un adulte est encore pire pour un enfant qui a besoin de tous les nutriments qu'il peut trouver pour se développer. Les enfants qui ont pas été assez limité sur le plan des sucreries vont laisser tomber le reste pour la kitkat.

Génétique + Sucreries, encore là, ça peut passer avec du sport, parce qu'un jeune dépense habituellement beaucoup plus d'énergie qu'un adulte dans une journée. Si le jeune est sédentaire par contre, c'est pas mal game over. Et c'est l'équation qu'on voit trop souvent dans les pays industrialisés. "L'obésité semble être le résultat de l'interaction entre une prédisposition génétique, certains facteurs environnementaux favorisant la surconsommation de nourriture (on associe la faible consommation de fruits et légumes à l'excès de poids chez les jeunes) et la sédentarité (ou un faible niveau d'exercice physique" (Bee, H & D. Boyd, Les âges de la vie, 2008, p. 186).

Alors, en gros, pour répondre à ton sujet, je crois pas beaucoup au truc du métabolisme lent malgré qu'on ne peut se détacher de la génétique, parce que je crois que c'est beaucoup plus une question de bilan énergétique que d'autre chose. "En 2004, au Canada, un enfant sur trois (32%) âgé de 7 à 13 ans souffrait d'embonpoint. Il y a 25 ans, cette proportion était de 12%" (Bee, H & D. Boyd, Les âges de la vie, 2008, p. 185). On viendra pas me faire accroire qu'aujourd'hui 32%+ (Parce que ça a surement augmenté en 5 ans) des enfants ont un métabolisme lent. Fuck that.

Tu pose la question dans le mauvais sens. C'est pas nécessairement que les "non-gros" d'il y a 25 ans avaient pas les gènes, mais plutôt qu'ils avaient pas le mode de vie sédentaire aussi répandu qu,aujourd'hui. Toutefois, le truc génétique c'est plus une question que lorsque t'a du monde qui vont "devenir sédentaire" une partie vas devenir gros et l'autre n'en subira pas les effets. Ça prend de la matière pour faire du poid.

Avec une alimentation très stricte et beaucoup d'activité physique, même si t'a un métabolisme qui emmènerait vers l'obésité, tu deviendras définitivement pas obèse. Peut-être un peu "rond" par défaut, mais rien comme de l'obésité. La différence va se faire sur ceux qui vont avoir des mauvaises habitudes de vie, là tu vas en avoir un paquet de gros, mais aussi un paquet qui vont sembler être en santé.

La différence elle est surtout là, c'est que certains vont avoir besoin de faire juste un ti peu attention pour demeurer dans un poid santé, tandis que certains vont devoir être très disciplinés.

Dans un point de vue plus "logique" et vraiment simplifier à l'extrème l'idée :

Tous les gros font partie du groupe de ceux qui n'ont pas une alimentation idéale.

Certains minces sont du groupe de ceux qui n'ont pas une alimentation idéale.

Certains minces sont du groupe de ceux qui ont une alimentation idéale.

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Moi aussi j'ai ben de la misère à croire que l'obésité (ou même l'anorexie) puisse être une maladie hors de notre contrôle.

Mais j'ai une question pour vous. Vous semblez pour la plupart dire que c'est la faute de la personne si elle devient obèse et ne remédie pas à sa situation. Mais j'ai l'impression que vous avez une opinion différente pour ce qui est de l'anorexie. Je veux dire, peut-on considéré l'anorexie comme une maladie grave si on se "moque" de l'obésité?

L'anorexie n'est pas l'opposé de l'obésité. Au final ça donne l'image d'un squelette à côté d'un éléphant mais c'est pas la même chose. Je ne connais pas l'obésité, mais pour l'anorexie, tu te plantes. Elle demande une volonté hors norme au départ. Ca ne vient pas d'un coup, cesser de s'alimenter c'est très difficile, au début même jeuner 24 heures c'est très dur, après c'est de la rigolade, alors on passe à 72, etc. C'est un cercle vicieux. Moins tu manges, plus ça te semble facile, plus tu te dis que tu n'en fais pas assez alors tu manges encore moins. Pour être anorexique, dans les premiers temps, il faut être très fort. C'est une mauvaise utilisation de sa force, c'est de l'autodestruction, c'est fonctionner à l'envers, mais la volonté est là, il n'y a pas de paresse. Au contraire, c'est un exercice de volonté constant, manger c'est un échec et on ne veut plus échouer. Et là la peur s'installe, tu as tant associé la nourriture et la prise de poids à l'échec que ça te terrorise et que plus rien ne passe. C'est plus que tu ne veux pas manger, c'est que tu ne peux plus, tu ne contrôles plus. Ton corps aussi s'est adapté entre temps, moins tu manges, moins ton corps fonctionne normalement, moins tu es capable de manger et de digérer.

Il se peut que certaines fonctionnent autrement, je ne suis pas spécialiste, je n'ai fait que décrire ce que j'ai vécu moi, et ça concorde dans les grandes lignes avec ce que je connais d'autres filles.

Je comprends même pas pourquoi tu poses cette question. Tu penses vraiment que les gens en général voient l'anorexie comme une saleté qui tombe du ciel? On a tendance à être plus tendre avec une petite chose fragile qu'avec une boule de graisse oui, mais c'est juste naturel de vouloir protéger ce qui est petit, c'est pas pour autant qu'ils considèrent pas l'anorexique responsable.

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L'excuse d'avoir un métabolisme lent n'est pas valable pour autant selon moi. Si la personne sait que c'est le cas, elle devrait adopter un mode de vie qui répond à cette situation.

Dans ce cas précis, on peut tous de suite conclure qu'elle a un problème d'alimentation. Dans d'autre cas, que ces personnes ne font pas assez d'effort physique pour dépenser plus d'énergie que ce qu'ils ont pu avoir mangé. Il y aussi que plus une personne est gros, plus c'est difficile d'essayer de ce mettre en forme, certains exercices ( par exemple le jogging / la course) peuvent causer des blessures chez un obèse à cause de son poids (blessures au niveau des genoux).

J'ai seulement posté cette vidéo dans la section TechnoScrap, mais j'avais également regardé quelques unes de ses autres vidéos. Ses recettes sont vraiment dégueulasses.

Il y a aussi la vidéo du petit gros qui mange 40 Pizza Rolls qui est assez dégueulasse. Les bruits qu'il fait pendant qu'il engloutit tous ça...Ark.

Ça semble être tout un sport pour lui!!! Il donne l'impression d'avoir dépenser toutes les calories englouties seulement en mâchant!

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@Kal: C'est un bon point j'avoue.

Mais je pense que c'est du cas par cas. On peut pas vraiment parler des "Obèses" et des "Anorexiques" et les mettres tous dans le même panier. J'ai connu des filles qui était extrêmement maigre de nature. Elles sont nés squelletiques et peut importe à quel point elles mangent, elle reste maigre. Alors il n'y a pas de volonté de maigrir dans leur cas. Elles ont même la volonté de prendre du poid mais ca marche pas. Donc ca me semble logique que le contraire soit aussi vrai. Certaines personnes obèses seront toujours grosses peut importe à quel point elles mangent bien et à quel point elles font des efforts physiques. Tout ce que ca prend c'est un léger disfonctionnement du cerveau et des gènes peut-être.

Bref, les gens ne sont pas tous obèses pour les mêmes raisons. Et ce n'est pas toujours une simple question de volonté.

edit: ok. Merci Kal pour la précision.

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Mais tu n'utilises pas les bons termes. Anorexique ne veut pas dire maigre. Une fille qui reste chétive malgré une alimentation normale n'est pas anorexique, elle est juste maigre. L'anorexie signifie qu'on est incapable de se nourir, que ce soit à cause d'une maladie physique (cancer etc.) ou d'un trouble mental (l'anorexie mentale, trouble du comportement alimentaire, ce dont je parlais plus haut).

Modifié par Kal
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Bien-sûr, l'alimentation a un rôle dans l'obésité, mais aussi le niveau d'activité physique. Les personnes ont tendance à donner pour excuse leur métabolisme lent, mais s'il est lent, il y a peut-être des raisons. Quand on fait de l'exercice physique, on augmente notre métabolisme de base, c'est-à-dire qu'on brûle alors plus de calories lorsque notre corps est au repos, seulement par nos fonctions essentielles, comme la respiration et l'activité des organes au repos. Aussi, le fait de ne pas déjeuner peut ralentir notre métabolisme. En se privant de déjeuner, on se trouve en état de jeûne et on envoie ainsi au cerveau le signal de ralentir le métabolisme pour ménager les réserves caloriques du corps.

Anyway, en situation d'obésité morbide, ce n'est certainement pas qu'une question de métabolisme. Il y a clairement un apport énergétique trop grand pour les dépenses.

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Bien-sûr, l'alimentation a un rôle dans l'obésité, mais aussi le niveau d'activité physique. Les personnes ont tendance à donner pour excuse leur métabolisme lent, mais s'il est lent, il y a peut-être des raisons. Quand on fait de l'exercice physique, on augmente notre métabolisme de base, c'est-à-dire qu'on brûle alors plus de calories lorsque notre corps est au repos, seulement par nos fonctions essentielles, comme la respiration et l'activité des organes au repos. Aussi, le fait de ne pas déjeuner peut ralentir notre métabolisme. En se privant de déjeuner, on se trouve en état de jeûne et on envoie ainsi au cerveau le signal de ralentir le métabolisme pour ménager les réserves caloriques du corps.

Anyway, en situation d'obésité morbide, ce n'est certainement pas qu'une question de métabolisme. Il y a clairement un apport énergétique trop grand pour les dépenses.

Il y a aussi que le déjeuner est censé être le repas le plus important de la journée. Les gens qui ne déjeunent pas ont tendance à compenser avec ce manque en grignotant tout le long de la journée. C'est, de toute évidence, quelque chose qui n'aide pas.

Souvent, les personnes ayant un surplus de poids se lancent dans une diète qui est beaucoup trop stricte ou cessent de manger complètement jusqu'à avoir un poids désiré. Le problème, c'est que dans le premier cas où la personne suit une diète trop rigoureuse, elle risque de tout simplement péter les plombs à un moment ou à un autre et de se lancer comme une âme perdue dans le chocolat et autres cochonneries. Dans l'autre cas où la personne ne fait que s'empêcher de manger, oui, il devrait il y avoir un résultat, mais faut-il toujours savoir quand et comment s'arrêter. Lorsqu'on cesse de manger de la sorte, le corps se crée des "cellules éponges", qui, lorsqu'on adoptera une alimentation normale, nous feront grossir très rapidement. Le sujet est donc coincé dans un cercle vicieux où s'alternent anorexie et prises de poids considérables. C'est un couteau à double tranchant.

Modifié par Luna
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Au-delà de la lâcheté et des mauvaises habitudes, il y a également une "énorme" dépendance à la nourriture, autant que certaines personnes sont accroc à Internet, à l'alcool, la drogue, les médicaments, etc. Ça comble un vide.

La personne n'a aucune estime d'elle-même, a aucune confiance en ses capacités personnelles, n'a probablement pas beaucoup d'amis, d'activités sociales. Tout ce qui lui reste, c'est la bouffe, qui ne la laisse jamais tomber.

Modifié par Limette
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Justifications et rationalisations. Tout ce que vous dites oscille entre:

c'est comme tout le monde = c'est comme moi

et

c'est pas comme moi = c'est pas un monde

autrement dit: "faut comprendre et tolérer" = "savoir se mettre à sa place alors que je préfèrerais BOUFFER MA MERE que d'y être"

Entre l'anorexique qui parle de courage et le névrosé normal qui se branle sur la difficulté de vivre, vous êtes vraiment dégueulasses.

Cessez de commenter les violences faites au corps, et Frenésie, il est pour toi celui-là: aucun discours de raison ne tient quand on parle de fantasmes, et de leurs conséquences des plus connes aux plus mortelles.

edit. et au téméraire qui me lâche "t'es grosse" en -1 de rép: tu les veux mes côtes dans ta gueule pour entrer enfin dans le vif du sujet?

Modifié par Dahut
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Honnêtement je trouve l'attitude de Poumon plus bénéfique pour les obèses que de rester poli et d'inventer des problèmes de santés pour les déculpabiliser.

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Parce que l'obèse peut décider de changer de style de vie et contrer son problème de poids, ce qui est bénéfique pour sa santé.

Modifié par Kronik
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Ce n'est pas si simple, mais je trouve moins nocif de leur rappeler qu'ils ont un problème que de le banaliser et les déculpabiliser.

Tant qu'à moi, il faudrait :

1) continuer à sensibiliser

2) Arrêter de rire d'eux et de les mépriser, car ça fait juste entretenir le problème et ça détruit tellement une personne.

3) SURTOUT, aider à résoudre le problème sous-jacent qui a fait en sorte que la personne se laisse aller autant dans la nourriture, ce qu'elle cherche à compenser, ce qui cause son mal-être.

Dred: tu as 100% raison. C'est un symptôme.

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Ce qui est décourageant en fait, ce sont les obèses qui se font QUE rappeller qui le sont alors qu'ils font des efforts pour contrer leur problème : ÇA, c'est chiant pour vrai, la non-reconnaissance des efforts et c'est là que t'as crissement le gout de lacher et de te bourrer la face dans n'importe quoi, encore.

Oui, au pire, tu t'en fou des commentaires des gens qui te connaissent pas : mais c'est lourd (sans jeux de mot).

(Nonon, je suis pas en train de défendre les obèses là)

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