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Wikileaks et la ''sécurité nationale''


Moskva
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Déchet(s) recommandé(s)

Mettent qui en danger?

Par rapport à qui?

Quel genre de danger?

Selon moi, oui ça va brasser dans les relations interétatiques, mais y'a rien de grave(sérieux) qui va se passer, puisque chaque État fait la même chose, et ce depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

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Je crois que l'acharnement des gouvernements à vouloir faire fermer ce site prouve de facto son utilité. Il reste que je suis surpris de l'ampleur des réactions qu'entraîne une simple brèche dans l'opacité de ces gouvernements. On voit la toute-puissance des états en marche (attaques DDoS, recherches sur le dossier criminel de Julian Assange).

Les états ne reculeront devant rien pour arrêter le créateur de Wikileaks. Si j'étais à sa place, j'essaierais de m'assurer que le site puisse continuer à opérer, coûte que coûte , après mon emprisonnement. On commence à voir poindre des attaques à la liberté d'expression car internet, je crois, est en train de changer radicalement la façon de gouverner à l'échelle mondiale. La question pour moi n'est pas de savoir si on doit empêcher la publication de telles informations, mais bien comment gouverner de manière transparente. La réponse tarde et tardera à se faire entendre.

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La source de wikileaks, un ancien militaire âgé de 21 ans est actuellement emprisonné au sud des États-Unis. Il fera vraissemblement face à une accusation de haute trahison.

Les documents classés top-secrets n'ont pas été publiés mais sont entre les mains du consortiom international de médias qui procède à la lecture et au tri des millions de documents en la possession de wikileaks.

Je crois que le fondateur de wikileaks constituait une menace à la sécurité nationale de plusieurs pays et que le Mossad aurait dû le faire disparaître il y a déjà longtemps. Maintenant qu'il a lâché ses bombes, il n'est pas plus dangereux qu'un fusil sans munitions.

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Dans combien de temps retrouverons nous Julian Assange mort, par un accident "subit et malencontreux" ? Être ce gars là, j'aurais la chienne en tabarnak.

Des gens sont morts pour pas mal moins que lui, comme David Kelly, inspecteur britannique en Irak qui a fait l'erreur de ne pas dire ce que son gouvernement voulait entendre.

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Tu penses vraiment que ce serait une bonne idée que d'éliminer cet homme? Il est vu comme un héros avec du cran à revendre par plusieurs personnes dans le monde et le tuer ne ferait que le faire passer pour un martyr. Il est improbable qu'il n'y ait qu'une seule personne qui lui ait permis d'avoir toutes ces sources et donc ils seront plusieurs à prendre le relais advenant sa disparition. La vague qui suivrait serait peut-être pire encore que tout ce que Wikileaks a su rapporter jusqu'à maintenant.

Je crois que les autorités internationales ont un ennemi commun, mais à la fois ils doivent réaliser qu'il y a de nombreux sympathisants autour des accomplissements ce ce dernier. En appeler aux meurtres alors qu'il s'agit de libertés d'expression, parce qu'on le veulent ou non c'est ce que c'est, ça ne nous rapproche pas de certains pays que l'on dénoncent depuis longtemps? Flanagan aurait dû fermer son clap marde.

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Ce qui a été publié jusqu'à présent est un ramassis d'anecdotes plus ou moins embarrassantes.

Le plus grave, ce sont les documents top secrets en possession des média. Le Département d'État doit déjà être en train de mettre ses agents à l'étranger en sécurité, le Foreign Office aussi, et les organisations similaires du reste du monde libre le font surement à la hauteur de leurs capacités. Il s'agit de la destruction d'au moins une dizaine d'années de travail minutieux et dangereux de dizaines de héros qui sacrifient un pan entier de leur vie pour nous protéger de pays comme l'Iran, la Corée du Nord, et autres «amis» incertains comme le Pakistan ou l'Afghanistan.

C'est certain que ces documents top secrets feront surface quand les agents concernés seront rapatriés. Les organisations de support de ces agents (les ambassades) repartiront à zéro.

Je ne crois pas que la liberté d'expression aille jusqu'à permettre ce genre de gâchis.

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Je voulais justement créer un sujet en rapport avec wikileaks et Julian Assange. Moi ce qui m'a surtout choqué, c'est la réaction de quelques populaires politiciens et figures représentatives du parti républicain et les mots qu'ils ont utilisé à l'endroit de Julian Assange, du personnel de wikileaks et de ceux du personnel d'armée américaine qui ont fait circuler ces informations. J'aimerais qu'on discute aussi dans ce thread de ceci tout en restant dans le sujet du thread, puisque je crois que les deux discussions peuvent bien se mélanger.

Voici quelques réactions:

Mike Huccabee: "Whoever in our government leaked that information is guilty of treason, and I think anything less than execution is too kind a penalty."

Bill O'Reilly: "Whoever leaked all these State Department documents to the WikiLeaks website is a traitor and should be executed or put in prison for life."

Sarah Palin: "He (Julian Assange) is an anti-american operative with blood on his hands. His past posting of more than 100 afghan sources to the Taliban. Why was he not pursued with the same urgency we pursue Al Qaeda and Taliban leaders?" (Bref, Julian Assange est un terroriste comparable à Al Qaeda).

Newt Gingrich: "The wikileaks guy should be in jail for the rest of his life. He is an enemy of the United States actively endangering people, and he's gonna get a lot of folks killed. And I think that's a despicable act and we should treat him as an enemy combatant and as an absolute enemy of the United States."

George W. Bush: "Leaks are very damaging and people who leak ought to be prosecuted."

Il me semble aussi avoir entendu Gingrich parler d'exécution, mais je ne retrouve plus cette partie de vidéo.

Mais bref, ce ne sont que des extraits pour montrer que plusieurs personnes pensent de cette façon. Est-ce que vous trouvez que ces propos sont exagérés? Moi j'aurais tendance à dire que oui.

Je risque de participer davantage dans le sujet, mais j'ai un cours.

Avant de quitter, et en lisant les propos de George Bush et de Mike Huccabee, ayez en tête "l'affaire Valerie Plame", ancienne agente secrète du CIA. Scooter Libby qui travaillait au bureau du Vice Président Dick Cheney à ce temps, a fait sortir des informations sur cette dame, et exposant ainsi les gens avec qui elle travaillait. C'était donc un "leaker". George Bush avait le pouvoir de prosecute, comme il dit, Scooter Libby, mais il ne l'a pas fait. Il a fait preuve de clémence à l'endroit de Libby et celui-ci s'en ait tiré sans avoir à faire 30 mois de prison. Notez bien qu'il avait tout-de-même le 250K à payer et je crois aussi qu'il avait les 2 années de probation qui suivaient la peine initiale, mais quand même, aucun temps de prison pour le bon vieux Libby. En faisant l'annonce, il a dit: "I have concluded that the prison sentence given to Mr.Libby is excessive". Voici maintenant la réponse de Huccabee suite aux démarches de Bush: " I think the President acted appropriately in exercising his power of clemency for Scooter Libby". On peut donc voir ici un beau cas d'hypocrisie, de favoritisme et de politique.

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Voici l'avis de Tom Flanagan (dont parle Primordial plus haut), professeur de science politique à l'Université de Calgary, membre de l'Institut Fraser et proche conseiller du premier ministre Harper, concernant Julian Assange. Il faisait ainsi écho aux paroles de Sarah Palin. Le

(R - New York) suggère que WikiLeaks et son fondateur soient étiquetés comme une organisation terroriste.

Il y a déjà une campagne de 'sécuritisation' de l'affaire qui est en cours - c'est-à-dire de transformation du geste en objet de sécurité nationale (voire même internationale). Un tel processus de 'sécuritisation' vise ultimement à légitimer des mesures extraordinaires dans le but de se débarrasser de la 'menace'. Hillary Clinton a déjà qualifié la fuite via WikiLeaks d'attaque contre la 'communauté internationale' et contre la sécurité nationale des États-Unis. La nature du geste et ses conséquences ont moins d'importance ici que les récits qui sont et seront produits à son propos.

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Lol, ils prônent un assassinat organisé de Julian Assange et le dénoncent comme étant un terroriste par la suite. Je trouve ça beaucoup plus terrorisant de voir l'élite nord-américaine vouloir assassiner ou exécuter un gars qui fait usage de liberté de presse et de parole. Ça en dit beaucoup sur la valeur de nos droits.

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En révélant que l'Arabie Saoudite a demandé aux USA de bombarder les centrifugeurs d'enrichissement d'uranium de l'Iran, Assange ne fait pas qu'exercer son droit à la libre expression. Il met de nombreuses vies en danger et fournit à l'Iran un renseignement stratégique d'une importance inestimable pour elle.

Dorénavant, les USA doivent considérer que l'Arabie Saoudite est une cible potentielle des missiles à courte portée de l'Iran. Ils devront armer l'Arabie Saoudite de missiles Patriots, disséminant une technologie vitale dans une dictature Islamique.

Assassiner Assange n'aurait dorénavant que valeur d'exemple. Il a lancé toutes ses munitions. Il n'est plus vraiment dangereux.

Reste que j'aurais un petit sourire en coin si j'apprenais qu'il a eu un accident d'automobile.

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Les propos de Robert M. Gates (le secrétaire à la Défense des États-Unis )

Let me just offer some perspective as somebody who’s been at this a long time. Every other government in the world knows the United States government leaks like a sieve, and it has for a long time. And I dragged this up the other day when I was looking at some of these prospective releases. And this is a quote from John Adams: ‘How can a government go on, publishing all of their negotiations with foreign nations, I know not. To me, it appears as dangerous and pernicious as it is novel.’

Now, I’ve heard the impact of these releases on our foreign policy described as a meltdown, as a game-changer, and so on. I think those descriptions are fairly significantly overwrought. The fact is, governments deal with the United States because it’s in their interest, not because they like us, not because they trust us, and not because they believe we can keep secrets. Many governments — some governments — deal with us because they fear us, some because they respect us, most because they need us. We are still essentially, as has been said before, the indispensable nation.

So other nations will continue to deal with us. They will continue to work with us. We will continue to share sensitive information with one another.

Is this embarrassing? Yes. Is it awkward? Yes. Consequences for U.S. foreign policy? I think fairly modest.

Dans le NYT.

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Assange n'est probablement que le porte parole d'une grande organisation dont les tentacules sont assez puissantes pour aller puiser des câbles à même les services secrets. (Je me trompe peut-être, mais disons que d'aller chercher des informations du genre ça ne se fait pas en criant lapin.)

C'est dangereux ce qu'il fait, il doit en être pleinement conscient, mais le fait est que son but est un mystère. Autant les données qu'il peut sortir peuvent mettre des vies en danger et amener des conflits qui auraient pu être évités que parfois ça ne fait que démontrer le ridicule et la "paranoïa" de certains chefs d'état. Concernant ce dernier point tu peux aller lire cet article; http://www.cyberpres...86_section_POS2

Ça peut avoir de bons côtés tout en étant troublant comme ça peut faire peur.

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Un texte de John Pilger qui date du mois d'août dernier, mais qui reste intéressant :

On 26 July, Wikileaks released thousands of secret US military files on the war in Afghanistan. Cover-ups, a secret assassination unit and the killing of civilians are documented. In file after file, the brutalities echo the colonial past. From Malaya and Vietnam to Bloody Sunday and Basra, little has changed. The difference is that today there is an extraordinary way of knowing how faraway societies are routinely ravaged in our name. Wikileaks has acquired records of six years of civilian killing for both Afghanistan and Iraq, of which those published in the Guardian, Der Spiegel and the New York Times are a fraction.

There is understandably hysteria on high, with demands that the Wikileaks founder Julian Assange is “hunted down” and “rendered”. In Washington, I interviewed a senior Defence Department official and asked, “Can you give a guarantee that the editors of Wikileaks and the editor in chief, who is not American, will not be subjected to the kind of manhunt that we read about in the media?” He replied, “It’s not my position to give guarantees on anything”. He referred me to the “ongoing criminal investigation” of a US soldier, Bradley Manning, an alleged whistleblower. In a nation that claims its constitution protects truth-tellers, the Obama administration is pursuing and prosecuting more whistleblowers than any of its modern predecessors. A Pentagon document states bluntly that US intelligence intends to “fatally marginalise” Wikileaks. The preferred tactic is smear, with corporate journalists ever ready to play their part.

On 31 July, the American celebrity reporter Christiane Amanapour interviewed Secretary of Defence Robert Gates on the ABC network. She invited Gates to describe to her viewers his “anger” at Wikileaks. She echoed the Pentagon line that “this leak has blood on its hands”, thereby cueing Gates to find Wikileaks “guilty” of “moral culpability”. Such hypocrisy coming from a regime drenched in the blood of the people of Afghanistan and Iraq – as its own files make clear – is apparently not for journalistic enquiry. This is hardly surprising now that a new and fearless form of public accountability, which Wikileaks represents, threatens not only the war-makers but their apologists.

Their current propaganda is that Wikileaks is “irresponsible”. Earlier this year, before it released the cockpit video of an American Apache gunship killing 19 civilians in Iraq, including journalists and children, Wikileaks sent people to Baghdad to find the families of the victims in order to prepare them. Prior to the release of last month’s Afghan War Logs, Wikileaks wrote to the White House asking that it identify names that might draw reprisals. There was no reply. More than 15,000 files were withheld and these, says Assange, will not be released until they have been scrutinised “line by line” so that names of those at risk can be deleted.

[...] The Australian role in Afghanistan, effectively mercenary in the service of Washington, has produced two striking results: the massacre of five children in a village in Oruzgan province and the overwhelming disapproval of the majority of Australians.

[...]

In one sense, the Wikileaks revelations shame the dominant section of journalism devoted merely to taking down what cynical and malign power tells it. This is state stenography, not journalism. Look on the Wikileaks site and read a Ministry of Defence document that describes the “threat” of real journalism. And so it should be a threat. Having published skilfully the Wikileaks expose of a fraudulent war, the Guardian should now give its most powerful and unreserved editorial support to the protection of Julian Assange and his colleagues, whose truth-telling is as important as any in my lifetime.

[...]

Modifié par Athos
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La source de wikileaks, un ancien militaire âgé de 21 ans est actuellement emprisonné au sud des États-Unis. Il fera vraissemblement face à une accusation de haute trahison.

Cette source de Wikileaks est celle qui a fourni des informations sur la guerre en Afghanistan.

Si j'ai bien compris, Bradley Manning n'a pas le moindre rapport avec ce qui sort actuellement.

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Est-ce que je suis le seul qui trouve que c'est un "heureux hasard" que des accusations d'agression sexuelle aient récemment été portées contre le fondateur de Wikileaks Julian Assange? Il est maintenant beaucoup trop connu pour être tout simplement éliminé, ce pourrait-il alors qu'on tente de le faire passer pour un violeur pour miner sa crédibilité. Je ne serais même pas étonné qu'on découvre quelques gigaoctets de pornographie juvénile sur son ordinateur...

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Ce que Sim4444 rapporte est intéressant. Ça me rapelle les fameux incidents du Golfe de Tonkin. J'espère que les accusations possiblement froduleuses contre Julian Assange vont faire la prochaine manchette de son site Internet.

Mais ce qui est vraiment génial à propos de WikiLeaks, c'est le fait qu'on peut accéder à leur site par ce lien : - 213.251.145.96/ - Moi qui n'a pas encore compris le principe du "www."... WikiLeaks est vraiment en train de boulverser le monde !

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Mais ce qui est vraiment génial à propos de WikiLeaks, c'est le fait qu'on peut accéder à leur site par ce lien : - 213.251.145.96/ - Moi qui n'a pas encore compris le principe du "www."... WikiLeaks est vraiment en train de boulverser le monde !

Il s'agit d'une adresse I.P. Un site peut posséder une adresse I.P. qui lui est propre ou elle peut être partagée entre plusieurs sites Web...

Essaie de te rendre au 74.125.224.16...

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