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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Tu m'as volé mon post.

Woot vie une optique dans laquelle le Grand Prix et tous ses aléas vomitifs n'auraient pas eu lieu a cause des étudiants.

C'est un peu troublant de le voir faire ce travail quand, tous et chacun, sur notre fil de nouvelles facebook, on se tape depuis deux jours plusieurs photos de nos contacts endimanchés, souriants a outrance entre quatre grosses grognassasses siliconées; le tout posant devant un beau gros char, sous le soleil de Midi, sans l'ombre d'une matraque.

Alors donc, c'est a savoir maintenant si Woot ne fait sa grande gueule qu'a travers ses fantasmes auto-suggérés, loin de la réalité; ou qu'il vie vraiment dans une autre dimension dans laquelle le Grand Prix a été annulé, que les étudiants ont mit la ville a feu et a sang, que des gens venus aussi loin que Chapais et qui auraient grattés leurs cennes toute l'année pour se payer un time sur Crescent ont déchirés leur chemises, en se disant 'Montréal, pu jamais !'. Du X-Files.

Mais que ce soit un ou l'autre, de toute façon, je pense que sa place, en ce moment, est beaucoup plus dans la section Institut qu'ici; on sent qu'il a besoin de suinter le petit bonhomme.

Je pense parler pour plusieurs en disant qu'on a juste et constemment un malaise a te voir aller depuis quelques temps, tu ne parle qu'a travers ton chapeau et tes propres démons.

Aucune finesse d'esprit ou d'idées jamais, aggressif, démagogue, facile... un vrai épais gaugauche avec des prétentions cousus de macramé.

Ha, oups, de droite, c'est vrai...

Ils deviennent si confondants.

Je me dois ici de mettre en lumière un certain paradoxe, voire une certaine ironie derrière cette situation. D'un côté, nous avons des commentateurs de l'actualité favorables à la cause étudiante qui ont déchiré leur chemise en fin de semaine devant la présence monstre des policiers dans le métro, devant les fouilles, les contrôles policiers démultipliés ou les arrestations "préventives". De l'autre, nous avons les mêmes commentateurs qui se félicitent du bon déroulement du Grand prix: "Tout s'est bien passé, vous avez eu peur pour rien!"

Comme si ce bon déroulement du Grand prix était totalement étrangé à la sécurité monstre et aux fouilles préventives qu'ils dénonçaient eux-mêmes tout au long de la fin de semaine.

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http://www.twitlonger.com/show/hpnscq

Témoignage : Isabelle De Grandpré

J'ai vécu mon premier profilage politique aujourd'hui.

Je devais me rendre au grand prix pour ramasser bénévolement pour les scouts des déchets toute la journée avec un consortium écologique engagé par le grand prix. J'arrive là-bas en vélo.Un policier m'accoste, me dit d'emblée que je n'ai rien à faire ici.

Je lui explique pourquoi je suis là et il me rétorque que c'est l'excuse la plus originale qu'il a entendu pour pouvoir rentrer sur le site et foutre la marde (à ce moment je n'essais même pas de rentrer sur le site, j'attends plutôt les autres à notre point de r-v à côté du métro jean-drapeau). Ils fouille mon sac, prend ma carte d'identité et appelle son supérieur pour voir si je fais parti d'une quelconque liste, lisent tous mes papiers personnels. Ils ne trouvent qu'un lunch et de la crème solaire.

Visiblement déçu de ne pas pouvoir m'arrêter d'emblée, ils me disent que j'ai 5 secondes pour partir sinon je me fais embarquer et emmener en prison (!) J'en reste complètement bouche bée. Évidemment, durant ce temps, les 50 policiers autours de moi n'ont même pas pris la peine de fouiller les jeunes filles pitounes avec leur sacs à main Gucci.

Tu est un douchebag? Sois le bienvenue! Tu as l'air d'un étudiant? Décalisss sinon on te met en prison!! ET APRES ON DIT QU'IL N'Y A PAS EU DE PROFILAGE AU GRAND PRIX????? Finalement, au moment de me faire embarqué un responsable du grand prix est passé et a dit aux policiers qu'effectivement, le consortium écologique existait vraiment et que je pouvais entrer sans problème. J'ai donc pu passer toute la journée à ramasser la merde des gens qui étaient les "bienvenus".

J'ai toujours pensé que le slogan: "la police au service des riches et des fachistes" était grandement exagéré mais depuis aujourd'hui il exprime exactement ce que je ressens.

#ggi #manifencours #loi78

Ma journée en prison pour avoir lu 1984 dans le métro

En ce dimanche 10 juin 2012, j’ai tenté de participer à une manif-action consistant à me déplacer pendant quelques heures du métro Berri au métro Jean-Drapeau en vue de manifester pacifiquement mon désaccord face au Grand Prix de Formule 1, évènement qui prône ce que je considère comme étant des idéologies sexistes.

Vêtue d’une robe fleurie et d’un sac rempli d’objets dangereux tels qu’une pomme, une bouteille d’eau et trois livres, j’ai voulu pointer du doigt la haute présence policière et l’attitude frôlant le terrorisme du SPVM depuis le début du conflit gouvernemental en lisant calmement 1984 de George Orwell, un roman d’anticipation présentant une société prise avec un régime policier totalitaire.

Après m’être faite fouiller par un policier à mon arrivée au métro Berri-UQAM, j’ai pris place dans un wagon en direction de la station Jean-Drapeau, mon livre à la main. Lors de mon retour vers le centre-ville, j’ai lu face à un policier et une femme a lu avec moi, par-dessus mon épaule. Nous avons été prises en photographie et le policier, voyant que nous étions deux dangereux personnages, a appelé son équipe en renfort pour nous accueillir en bonne et due forme à Berri. Avec les autres passagers du wagon, nous avons été placés face contre mur et nous avons ensuite été amenés à l’extérieur, par les sorties de secours, où on nous a dit de ne pas revenir sous peine d’être arrêtés. Aucune réponse lorsque j’ai demandé ce qu’il y avait de mal à lire dans le métro.

J’ai commis un acte irréparable de désobéissance civile en redescendant dans la station et en retournant lire dans un wagon. Lorsque les policiers m’ont vu manger ma pomme, ils m’ont crié qu’ils reconnaissaient mes tatouages et m’ont interceptée. J’ai demandé ce que j’avais fait de mal, autre que de lire pacifiquement, et j’ai eu pour réponse que j’avais désobéi à leurs ordres. J’ai reposé ma question, à savoir ce qu’il y a de mal à être dans le métro à lire, et je n’ai pas eu de réponse. On m’a mise en état d’arrestation et les deux policiers se sont fait un chaleureux high five pour se féliciter de leur bon travail. On m’a amenée, telle une criminelle, au centre de détention du SPVM au centre-ville de Montréal, où on m’a prise en photographie sous toutes mes coutures. Après avoir enregistré tous mes effets personnels, les policiers m’ont conduite à la cellule 52 où étaient présentes trois autres femmes. J’ai passé la journée derrière les barreaux, autour d’une toilette sale, couchée sur un banc, sans savoir quand j’allais être relâchée, pour avoir lu dans un wagon de métro et pour avoir récidivé à cet acte révolutionnaire. Vers 15h30, j’ai été libérée avec un constat d’infraction me disant que tout ce cirque avait eu lieu pour un refus de circuler.

État policier ? J’ai honte de mon Québec.

Marilyne Veilleux, étudiante à la maîtrise en sciences de l’information à l’Université de Montréal.

Un autre témoignage ici tout aussi éloquents de Sarah Krug

« Je suis encore sous le choc de ce qui vient de m’arriver. Ce dimanche 10 juin 2012, vers 12h25, j’étais à l’intérieur de la station Berri-Uqam. Deux agents de police du SPVM m’interpellent. Précision importante : je porte le carré rouge comme je le fais presque tous les jours depuis plusieurs mois maintenant. On me demande ce que je transporte dans mes sacs. Je réponds le plus honnêtement du monde: des livres, quelques papiers, mon portefeuille, etc. J’ai aussi mon iPad dans les mains. Les deux policiers insistent pour fouiller mes sacs. Je leur demande poliment s’ils ont un mandat à cet effet. C’est alors que l’un d’eux m’attrape rapidement par le bras et m’enserre violemment le poignet pendant que l’autre s’éloigne avec mon sac et mon iPad. Celui qui me tient me dit qu’ils n’ont pas besoin de mandat, qu’ils ont le droit de fouiller qui ils veulent, en vertu d’un règlement de la STM, soit le règlement AC-3, qui est en vigueur sur tout le réseau. L’autre policier, un peu à l’écart, fouille mes sacs, ensuite il se met à regarder mes photos personnelles et mes vidéos sur mon iPad. Je proteste et lui dit que c’est une intrusion illégitime dans ma vie privée. Visiblement, il s’en moque. Pire encore, ce même policier a volontairement effacé une de mes séquences vidéo, sans mon consentement évidemment. Je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit de faire ça, d’autant plus que je l’avais avisé au préalable (au moment il a saisi mon iPad) de ne pas en modifier le contenu. J’ai insisté à plusieurs reprises pour connaître leurs noms et matricules. Leur noms étaient en effet cachés sous leurs dossards, donc invisibles, mais vers la fin, ils m’ont finalement donné leur noms et matricules: agent Chapdelaine matricule 2108 et agent Lopez matricule 6200. Tout au long de l’intervention, ils ont agi avec rudesse, sans aucune diplomatie ni courtoisie, ils me tutoyaient (alors que je les vouvoyais), l’un d’eux a usé de force physique non nécessaire à mon égard. Entre-temps, je suis allé voir ce qu’était le règlement AC-3 et je constate que ça n’existe tout simplement pas! Je suis dégoûté de cet État Policier. C’est de l’intimidation. Cherche-t-on à faire en sore que les gens qui portent le carré rouge se sentent comme des criminels? C’est dégueulasse. »

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Pour être fair, porter un carré rouge à ce point, c'est un move de sucker

Portez le pas

Les gens étaient tellement apeurés hier que j'aurais été capable de me masturber dans le wagon hier

no joke

Beaucoup vont continuer à le porter pour défier comme un enfant de 10 ans défie ses parents.

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Un militant étudiant arrêté en route pour les funérailles de sa soeur

Profitant du fait que sa soeur est décédée et qu'il devait se rendre à ses funérailles à Chicoutimi, la police vient d'arrêter un militant étudiant qu'elle avait dans mire depuis quelques temps pour des méfaits commis dans le cadre de la crise étudiante.

Mathieu B. Girard, 19 ans, un militant de l'association étudiante du Collège de Maisonneuve, était en voiture avec sa mère et son frère, sur l'autoroute 20, plus tôt aujourd'hui, lorsqu'une autopatrouille de la Sûreté du Québec les a interceptés, à la hauteur de Saint-Hyacinthe.

Les policiers ont arrêté le jeune militant pour méfait, à la demande de la police de Montréal. Le reste de la famille a pu continuer sa route vers Chicoutimi pour les funérailles, mais pas lui. Il devrait comparaître demain au palais de justice de Montréal.

«Nous pouvons confirmer qu'une personne a été arrêtée en lien avec le conflit étudiant. Elle était recherchée, et sera transportée au Centre opérationnel en lien avec des méfaits commis dans le réseau de transport en commun», a expliqué le sergent Laurent Gingras, porte-parole du SPVM, qui refuse de dévoiler toute information personnelle sur la situation du jeune homme.

La soeur de Mathieu B. Girard s'est suicidée samedi dernier. C'est lui qui a découvert sa dépouille, et il a donc dû rencontrer la police à cet effet.

Selon nos sources, d'autres enquêteurs l'avaient dans leur mire depuis quelque temps pour du grabuge lié au conflit étudiant. Ils disaient avoir du mal à le joindre et à le rencontrer, au point où ils le soupçonnaient carrément de tenter de se défiler.

Avec le décès de sa soeur et ses funérailles, ils ont alors vu se profiler une occasion pour lui mettre la main au collet, de préférence avant qu'il quitte la ville.

Dévasté

Selon son avocate, Me Véronique Robert, le jeune homme était dévasté qu'on l'empêche d'assister aux funérailles et il aurait supplié qu'on le laisse voir sa soeur une dernière fois.

«Ils ont manqué de coeur, ils auraient dû agir autrement ! Je soupçonne carrément qu'ils veulent profiter de son effondrement émotionnel pour l'interroger dans l'espoir qu'il leur donne des noms!» s'insurge-t-elle.

Selon elle, rien ne justifiait une telle façon de procéder. Elle nie que son client ait tenté de se dérober à la justice. «Il a une adresse, un numéro de téléphone, moi je le rejoins quand je veux. Il avait entendu des rumeurs selon lesquelles il était recherché, et j'avais moi-même demandé au SPVM s'ils avaient un mandat d'arrestation contre lui récemment, ça n'avait rien donné», dit-elle.

Me Robert croit que la police veut impressionner les militants par des arrestations spectaculaires. «Des méfaits, comme ça, c'est des cas où ils peuvent leur faire signer une promesse de comparaître, ou leur envoyer une sommation par la poste, ou carrément appeler leur avocat. Là, ils font un show, comme quand ils ont arrêté Andréa Pilote sur le pont avec quatre chars de police», lance-t-elle, en référence à une autre militante arrêtée la semaine dernière.

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201206/11/01-4533810-un-militant-etudiant-arrete-en-route-pour-les-funerailles-de-sa-soeur.php

C'est un ami personnel, j'ai les larmes a l'oeil et une envie de meurtre.

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J'aime bien le concept :

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***

Et tant qu'à être ici... Un texte de Laure Waridel qui, avec sa douceur et son optimisme, fait changement des querelles ambiantes :

Crise sociale - Le long souffle du printemps érable

"Je pense que nous pouvons avancer la tête haute dans ce processus de transition qui s’amorce. Le Québec a fait maintes fois la preuve de sa capacité à mener de grands chantiers, avec sérieux et intelligence. Nos révolutions sont tranquilles. Mais elles sont de vraies révolutions. L’heure est venue de choisir ce que sera le Québec de demain."

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Souvent, ce qui vous motive, ce n'est pas la justice sociale, c'est la jalousie, la haine, l'envie.

Il est plus important pour vous de faire mal à ceux que vous n'aimez pas qu'à faire du bien aux autres. Votre discours est axé que sur ça. Un système économique qui procure un bon niveau de vie à toute sa population, mais qui permet à certaines rares personnes d'être riches n'est pas bon. Vaut mieux que tous soient pauvres, c'est moins dur sur la jalousie.

C'est une réaction récurrente chez les gens de votre genre. Ces mêmes gens qui n'osent pas se lancer en affaires, mais qui seront les premiers à cracher sur ceux qui réussissent. Ces gens pour qui la richesse se partage, mais pas le risque ni l'effort.

C'est un discours caricatural et c'est aussi comme une caricature qu'il est reçu.

Malheureusement, ce discours haineux nuit à votre quête en vous discréditant, non seulement par le ton, mais aussi par ses solutions inapplicables.

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Souvent, ce qui vous motive, ce n'est pas la justice sociale, c'est la jalousie, la haine, l'envie.

Il est plus important pour vous de faire mal à ceux que vous n'aimez pas qu'à faire du bien aux autres. votre discours est axé que sur ça. Un système économique qui procure un bon niveau de vie à toute sa population mais qui permet à certaines rares personnes d'être riches n'est pas bon. Vaut mieux que tous soient pauvres, c'est moins dur sur la jalousie.

C'est une réaction récurente chez les gens de votre genre. Ces mêmes gens qui n'osent pas se lancer en affaires, mais qui seront les premiers à cracher sur ceux qui réussissent. Ces gens pour qui la richesse se partage, mais pas le risque ni l'effort.

C'est Ceci est un discours caricatural et c'est aussi comme une caricature qu'il est reçu.

Malheureusement, ce discours haineux nuit à votre quête en vous discréditant, non seulement par le ton, mais aussi par ses solutions inapplicables.

Corrigé.

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Souvent, ce qui vous motive, ce n'est pas la justice sociale, c'est la jalousie, la haine, l'envie.

Il est plus important pour vous de faire mal à ceux que vous n'aimez pas qu'à faire du bien aux autres. votre discours est axé que sur ça. Un système économique qui procure un bon niveau de vie à toute sa population mais qui permet à certaines rares personnes d'être riches n'est pas bon. Vaut mieux que tous soient pauvres, c'est moins dur sur la jalousie.

Non mais merde... Ta connerie connaît-elle des limites? Je commence sérieusement à me poser la question.

Qui est ce "vous" dont tu parles? Sur quoi bases-tu tes accusations bidons? Et par quel délire psychotique arrives-tu à la conclusion qu'un désir de justice sociale est nécessairement relié à une quelconque jalousie?

Décidément, tu t'enfonces un peu plus à chaque message que tu nous vomis.

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Non mais merde... Ta connerie connaît-elle des limites? Je commence sérieusement à me poser la question.

Qui est ce "vous" dont tu parles? Sur quoi bases-tu tes accusations bidons? Et par quel délire psychotique arrives-tu à la conclusion qu'un désir de justice sociale est nécessairement relié à une quelconque jalousie?

Décidément, tu t'enfonces un peu plus à chaque message que tu nous vomis.

Et tu vois cette vague anti-capitaliste comment?

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C'est une réaction récurrente chez les gens de votre genre. Ces mêmes gens qui n'osent pas se lancer en affaires, mais qui seront les premiers à cracher sur ceux qui réussissent. Ces gens pour qui la richesse se partage, mais pas le risque ni l'effort.

Mais de quoi tu fucking parles ?

Jcompte m'en partir une compagnie, pis ça m'empêche aucunement de croire que tous et chacun ont droit à l'éducation.

WTF avec tes préjugés sales.

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Souvent, ce qui vous motive, ce n'est pas la justice sociale, c'est la jalousie, la haine, l'envie.

Il est plus important pour vous de faire mal à ceux que vous n'aimez pas qu'à faire du bien aux autres. Votre discours est axé que sur ça. Un système économique qui procure un bon niveau de vie à toute sa population, mais qui permet à certaines rares personnes d'être riches n'est pas bon. Vaut mieux que tous soient pauvres, c'est moins dur sur la jalousie.

C'est une réaction récurrente chez les gens de votre genre. Ces mêmes gens qui n'osent pas se lancer en affaires, mais qui seront les premiers à cracher sur ceux qui réussissent. Ces gens pour qui la richesse se partage, mais pas le risque ni l'effort.

C'est un discours caricatural et c'est aussi comme une caricature qu'il est reçu.

Malheureusement, ce discours haineux nuit à votre quête en vous discréditant, non seulement par le ton, mais aussi par ses solutions inapplicables.

Je vais te répondre comme un anticapitaliste l'aurait fait:

C'est curieux, parce que moi je t'aurais davantage décrit comme quelqu'un ''pour qui le risque et l'effort se partagent, mais pas la richesse''

Parce que c'est ça la réalité, c'est que dans notre société, ce sont pas les capitalistes qui font les efforts et prennent des risques, ce sont les travailleurs:

Les capitalistes, eux, vendent leur argent. Ils n'ont aucun mérite: c'est parce qu'ils en ont qu'ils le vendent au plus offrant. Est-ce qu'ils font quelque chose dans la production? Est-ce qu'ils font un effort? Non.

Oui mais ils prennent des risques! Non, pas s'ils savent construire leur portefeuille. Et ce qu'il faut pour le savoir ou engager quelqu'un qui le sait, c'est de l'argent. De plus, il est intéressant de se demander de quelle façon le risque est répandu dans une entreprise capitaliste moderne: qui souffre le plus dans une firme d'une baisse des ventes ou d'une crise de trésorerie? Est-ce que les actionnaires ne continuent pas a se faire payer des dividendes et les gérants des stock-options et des bonus, et est-ce qu'on ne coupe pas plus dans la masse salariale des travailleurs? En un sens l'entreprise capitaliste c'est une vraie machine a faire retomber les risques que prennent les uns qui ne travaillent pas sur les autres qui travaillent. De plus, tous les risques réels que les capitalistes prendraient en vendant les ressources qu'ils ont accumulé pourraient aussi être pris librement par le groupe de travailleurs que cela affecte et qui auraient les ressources de ce capitaliste pour le faire: mais on ne les laisse pas le faire, on les leur prend et on décide de ''l'investissement'' a faire.

Dans un contexte, celui qui ''réussit'', c'est celui qui réussit a vivre en ne faisant rien, son but est de faire fructifier l'argent de ceux qui ne font rien(en empruntant), tout en accumulant assez d'argent pour la revendre au plus offrant et ainsi pouvoir ne rien faire a son tour(ou moins faire de choses). Peut-être que pour quelqu'un ''dans ton genre'' c'est un gros gage de réussite, de pouvoir ne pas faire d'effort dans la production. Pour quelqu'un ''dans le genre'' de ceux que tu dénonces, c'est un gage d'exploitation.

Qu'est-ce qui les motive? Une répartition des richesses qui corrige cette injustice. Le fait que les non-travaillants ont beaucoup d'argent, ce qui leur permet de continuer a gagner beaucoup d'argent et donc de profiter démesurément d'une production a laquelle ils ne participent pas pour l'essentiel, mais dont ils décident pour l'essentiel de la structure. Les anticapitalistes veulent que les travailleurs retrouvent leur mot a dire dans la détermination de la structure de leur production et dans la façon dont elle est distribuée. Est-ce que c'est de la jalousie pour toi de vouloir profiter de ce qu'on produit?

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