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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner.

8.jpg

Modifié par Guillaume Vincent
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J'aime pas le sondage. Y a d'autres options que d'hausser les impôts; c'est ce que l'on appelle un faux dilemme, et les médias principaux se sont fait un plaisir de le propager.

Une différente répartition des impôts (augmenter le nombre de paliers) peut être considérée, on peut abaisser le plafond des RÉER (attention, on ne parle pas de les abolir, juste de diminuer le plafond qui n'est profitable qu'à une minorité plus aisée), remettre la taxe sur le capital... et regardons ce qu'on fait avec l'argent qui est déjà dans les universités.

Comment peut-on parler de sous-financement universitaire, quand on sait que les universités québécoises sont plus financées que la moyenne canadienne? Ça, par contre, peu le savent. Ils comparent régulièrement les coûts, mais quand comparent-ils le financement total?

On parle de 29 200$ par étudiant au Québec, contre 26 400$ en Ontario et 28 700$ en moyenne au Canada. La différence, c'est la méthode de financement. Là-dessus, il peut y avoir place à débat, là n'est pas mon point, c'est une question politique (en gros, l'éternel débat gauche/droite), je veux juste clarifier le point que le sous financement est un mythe. Pourquoi le gouvernement parle-t-il d'un sous financement alors? Il y a un manque, oui. Pourquoi? Parce que les entreprises se servent des chaires de recherche des universités pour faire des partenariats, afin de publier des études à fins commerciales. Une grande partie du budget de recherche passe la dedans, afin de remplir les poches des entreprises commerciales. (Rappelons que 1/3 de la hausse des frais de scolarité est destinée au budget de recherche... pourquoi avons-nous besoin de cet argent? La réponse est en haut)

Statistique intéressante, je sais que de comparer des époques c'est pas toujours un bon argument, mais c'est flagrant. En 1968, les entreprises finançaient 68% du budget de l'État, contre 21 % en 2009. Pourquoi? Néolibéralisme. Après on se demande pourquoi, malgré les impôts qu'on paie, on a des services de marde. Le problème n'est pas qu'ils soient publics, mais qu'ils soient mal financés. Si les entreprises faisaient leur "juste part" comme avant, nos services seraient tout aussi accessibles et seraient en bien meilleure qualité.

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J'aime pas le sondage. Y a d'autres options que d'hausser les impôts; c'est ce que l'on appelle un faux dilemme, et les médias principaux se sont fait un plaisir de le propager.

Une différente répartition des impôts (augmenter le nombre de paliers) peut être considérée, on peut abaisser le plafond des RÉER (attention, on ne parle pas de les abolir, juste de diminuer le plafond qui n'est profitable qu'à une minorité plus aisée), remettre la taxe sur le capital... et regardons ce qu'on fait avec l'argent qui est déjà dans les universités.

Comment peut-on parler de sous-financement universitaire, quand on sait que les universités québécoises sont plus financées que la moyenne canadienne? Ça, par contre, peu le savent. Ils comparent régulièrement les coûts, mais quand comparent-ils le financement total?

On parle de 29 200$ par étudiant au Québec, contre 26 400$ en Ontario et 28 700$ en moyenne au Canada. La différence, c'est la méthode de financement. Là-dessus, il peut y avoir place à débat, là n'est pas mon point, c'est une question politique (en gros, l'éternel débat gauche/droite), je veux juste clarifier le point que le sous financement est un mythe. Pourquoi le gouvernement parle-t-il d'un sous financement alors? Il y a un manque, oui. Pourquoi? Parce que les entreprises se servent des chaires de recherche des universités pour faire des partenariats, afin de publier des études à fins commerciales. Une grande partie du budget de recherche passe la dedans, afin de remplir les poches des entreprises commerciales. (Rappelons que 1/3 de la hausse des frais de scolarité est destinée au budget de recherche... pourquoi avons-nous besoin de cet argent? La réponse est en haut)

Statistique intéressante, je sais que de comparer des époques c'est pas toujours un bon argument, mais c'est flagrant. En 1968, les entreprises finançaient 68% du budget de l'État, contre 21 % en 2009. Pourquoi? Néolibéralisme. Après on se demande pourquoi, malgré les impôts qu'on paie, on a des services de marde. Le problème n'est pas qu'ils soient publics, mais qu'ils soient mal financés. Si les entreprises faisaient leur "juste part" comme avant, nos services seraient tout aussi accessibles et seraient en bien meilleure qualité.

Petite note comme ça: le chiffre que tu mentionnes(que j'ai moi-même par ailleurs mentionnés dans ce thread), ce sont les dépenses globales(la somme des différents fonds sur lesquels fonctionnent les universités) par tête d'étudiant par université. Ce n'est donc pas un chiffre qui concerne le financement mais les coûts du système: on pourrait encore avoir un financement moindre que le reste des universités canadiennes, et combler la différence en empruntant: mettons que les sources directes de financement des universités donnent 25 000 par tête d'étudiant(chiffre complètement fictif), le chiffre signifierait qu'on emprunte la différence: a peu près 5000$ par tête d'étudiant. On peut trouver les chiffres et quelques explications supplémentaires ici

Maintenant la conclusion n'a pas nécessairement a être différente: comment se fait-il que notre système universitaire coûte si cher par rapport au ROC? Il y aurait probablement un sérieux ménage a faire dans l'administration de nos universités. Cependant l'écart peut aussi s'expliquer par les choix de formation que font les étudiants québécois, par la présence des cegeps, par les rémunérations du personnel, par les choix de recherche qui sont faits, etc.

Bref il faudrait clairement examiner ça, ce que le gouvernement charest n'a jamais voulu faire évidemment.

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Est-ce que la CLASSE respecterait la volonté démocratique du Québec?

Avec les élections qui approchent à grands pas, c'est une question intéressante à se poser. J'écoutais l'entrevue entre Anne-Marie Dussault et Jeanne Reynolds hier soir et je suis un peu tombé sur le cul en écoutant les réponses de la porte-parole de la CLASSE:

Vous parlez de démocratie. Est-ce que la CLASSE va se plier au verdict populaire, quel qu’il soit?»

Jeanne Reynolds: Ce sera une discussion très sérieuse à avoir en assemblée générale avec les étudiants: est-ce qu'on reconnaît la légitimité de cette élection?

Donc si je comprends bien, la CLASSE va décider après l'élection, (selon le résultat?) si elle respecte la volonté démocratique de la majorité. C'est quoi cette mascarade?

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T'es-tu cave, câlisse ? Faut vraiment t'expliquer encore une fois que les élections sont corrompues, financées par l'argent sale, en lien avec la mafia et la bourgeoisie régionnaliste, et que le parlementarisme n'est pas la même démocratie que celle directe prônée par la CLASSE ?

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Anyway, le PLQ va revenir, c'est certain.

Il n'y a rien d'intéressant au Québec, et monsieur madame tout le monde vont vouloir garder leur petit confort des dernières années.

J'ai la triste impression que tout ça aura été fait en vain par rapport au freinage de la hausse des frais, par contre, côté conscience sociale, on en retire du positif.

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Est-ce que la CLASSE respecterait la volonté démocratique du Québec?

Avec les élections qui approchent à grands pas, c'est une question intéressante à se poser. J'écoutais l'entrevue entre Anne-Marie Dussault et Jeanne Reynolds hier soir et je suis un peu tombé sur le cul en écoutant les réponses de la porte-parole de la CLASSE:

Vous parlez de démocratie. Est-ce que la CLASSE va se plier au verdict populaire, quel qu’il soit?»

Jeanne Reynolds: Ce sera une discussion très sérieuse à avoir en assemblée générale avec les étudiants: est-ce qu'on reconnaît la légitimité de cette élection?

Donc si je comprends bien, la CLASSE va décider après l'élection, (selon le résultat?) si elle respecte la volonté démocratique de la majorité. C'est quoi cette mascarade?

Je me demande dans quel monde exactement tu vis, parce que dans le notre, tsais là la réalité, un parti peut remporter une élection sans avoir la majorité de la population derrière lui: il suffit de 36-37% des suffrages exprimés.

Ensuite, le résultat d'une élection est difficile à interpréter comme une réponse démocratique à une seule question, étant donné qu'elle se tient habituellement sur un paquet d'enjeux. Si mettons les libéraux l'emportent, est-ce que ça veut dire que ''la population'' appuie son approche sur les frais de scolarité, ou est-ce que cela signifie que la population appuie son approche sur le plan nord? Ou posons la question d'une manière encore plus intéressante: est-ce que ça signifie que la population appuie la corruption du PLQ, si elle vote pour lui(tsais, mettons)? Si tu as une approche monarquo-libérale de la démocratie, tu répondrais peut-être oui aux deux premières questions(espérons quand même pas la troisième!), dans la mesure où, selon une telle approche, le peuple délègue un droit inaliénable de gouverner au souverain, et donc lui donne le droit d'utiliser l'approche qui lui semble bonne dans la gestion des affaires de l'état, en particulier les frais de scolarité et le plan nord. Il va de soi que la CLASSE n'a pas cette approche: les actions du parti libéral n'engagent que le parti libéral, et un mandat électoral ressemble plus à une prison pour la ''volonté démocratique'' (même si elle est choisie) qu'autre chose.

Maintenant, est-ce que les gens de la CLASSE seraient prêts à se soumettre à une autre procédure visant à exprimer clairement une position du peuple? Peut-être. Il me semble qu'un référandum serait un minimum dans ce cas. La question qu'il faut se poser alors, à supposer que la procédure soit légitime, c'est: est-ce que ultimement le peuple est en droit de se prononcer sur la mobilisation étudiante et ses causes? Est-ce que la mobilisation est antidémocratique, dès lors qu'elle s'oppose à la volonté populaire? Je pourrais prendre des exemples assez banaux pour illustrer, motiver le questionnement: le peuple a-t-il le droit d'exproprier massivement? le peuple a-t-il le droit de retirer aux individus le droit de se syndiquer? le peuple a-t-il le droit de retirer aux jeunes le droit de s'éduquer, même contre la volonté de leurs parents? Est-ce antidémocratique de répondre non à ces questions? Bref tu vois où je veux en venir, enfin j'espère.

Tout ça pour dire qu'il y a plein de choses à dire avant d'en arriver à crier au déficit démocratique. La CLASSE est probablement l'organisation la plus démocratique que je conaisse. C'est normal qu'il y ait un clash entre elle et la vie politique québécoise, vie politique dans laquelle personne qui est concerné ne peut vraiment participer, sauf aux 4 ans, et mis à part une petite clique de députés qui pensent avoir tous les droits(mes penchants ressortent!). C'est normal qu'elle questionne la légitimité démocratique de cette vie politique. C'est peut-être même bénéfique, qui sait!

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T'es-tu cave, câlisse ? Faut vraiment t'expliquer encore une fois que les élections sont corrompues, financées par l'argent sale, en lien avec la mafia et la bourgeoisie régionnaliste, et que le parlementarisme n'est pas la même démocratie que celle directe prônée par la CLASSE ?

La démocratie directe prônée par la CLASSE serait inapplicable à grande échelle; déjà qu'elle semble scléroser le fonctionnement de leur groupuscule. Il est totalement irréaliste de penser que la population pourrait s'entasser dans des assemblées populaires et être sollicité à chaque instant comme l'affirme leur manifeste.

Paradoxalement, leur démocratie utopique souffre des mêmes lacunes que la nôtre; elle n'est pas exempte de dysfonctions, de manipulations ou d'intimidation.

@Moskva

Comme Réda, j'avais analysé la réponse de la porte-parole par rapport à la légitimité de l'élection en elle-même. Regarde le vidéo de l'entrevue, c'est plus clair.

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La démocratie directe prônée par la CLASSE serait inapplicable à grande échelle; déjà qu'elle semble scléroser le fonctionnement de leur groupuscule. Il est totalement irréaliste de penser que la population pourrait s'entasser dans des assemblées populaires et être sollicité à chaque instant comme l'affirme leur manifeste.

Paradoxalement, leur démocratie utopique souffre des mêmes lacunes que la nôtre; elle n'est pas exempte de dysfonctions, de manipulations ou d'intimidation.

@Moskva

Comme Réda, j'avais analysé la réponse de la porte-parole par rapport à la légitimité de l'élection en elle-même. Regarde le vidéo de l'entrevue, c'est plus clair.

T'es tu vraiment entrain d'essayer de changé l'opinion de Moskova sur une décision de la CLASSE? T'as pas lût le thread right?

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Des coups de 12 qui se perdent...

L'Université de Montréal (UdeM) mettra fin en septembre à son projet pilote «carte CAMPUS» qui permettait aux étudiants à temps plein de ne débourser que 154 $ pour leur carte OPUS par trimestre.

Les représentants de l'UdeM ont expliqué que c'était une conséquence de la grève étudiante, affirmant que la double rentrée qui sera mise en place pour permettre aux grévistes de reprendre leurs cours compliquerait l'octroi de ce rabais.

«Notre système informatique et notre administration devront déjà redoubler leurs efforts pour permettre ces deux rentrées en août et en octobre. Nous ne pourrons donc pas gérer le programme carte CAMPUS cette année», a expliqué Julie Gazaille, une porte-parole de l'UdeM.

Le projet sera gelé au moins jusqu'en septembre 2013, a-t-elle souligné. Cette période permettra aux administrateurs de l'université d'évaluer si le projet pilote a porté ses fruits.

«Pour permettre ce rabais, il fallait que tous les étudiants, même ceux qui ne prennent pas les transports en commun, déboursent 154 $, il faudra donc voir si le service satisfait suffisamment de gens», a expliqué Mme Gazaille.

Pour l'instant, l'UdeM n'entrevoie par de solution alternative pour ses étudiants. Mme Gazaille a indiqué que la décision s'est prise en collaboration avec la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM), qui n'avait pas retourné les appels mardi soir.

Tarifs du transport en commun

  • Carte campus : 154 $ pour un trimestre (4 mois)
  • CAM étudiant moins de 25 ans : 164 $ (4 mois) ou 43,75 $ (un mois)
  • CAM Ordinaire : 75,50 $ (un mois) (soit 302 $ pour 4 mois)

http://tvanouvelles....-yLMDI.facebook

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T'es tu vraiment entrain d'essayer de changé l'opinion de Moskova sur une décision de la CLASSE? T'as pas lût le thread right?

Comme il le dit lui-même, Moskva a choisi son camp et a radicalisé sa position lors d'un présent conflit. Cependant, je refuse de croire qu'il s'émerveille devant toutes les prises de positions loufoques de la CLASSE; surtout depuis que cette association s'est éloignée de l'enjeu des frais de scolarité pour mettre de l'avant son propre agenda fémino-socialiste.

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La démocratie directe prônée par la CLASSE serait inapplicable à grande échelle; déjà qu'elle semble scléroser le fonctionnement de leur groupuscule. Il est totalement irréaliste de penser que la population pourrait s'entasser dans des assemblées populaires et être sollicité à chaque instant comme l'affirme leur manifeste.

Elle sclérose tellement le mouvement que c'est la CLASSE qui est à l'origine de la grève, que c'est la CLASSE qui a le plus profité du mouvement en tant qu'organisation, que ce sont les appels de la CLASSE qui ont donné lieu aux plus grandes manifestations, que son symbole est devenu le symbole de la grève(le carré rouge), que ses porte-paroles étaient partout dans les médias, etc. Qu'on se demande pas pourquoi tant de droitotos, de politiciens s'échinent constamment et par tous les moyens à discréditer ce mouvement: ils ont peur de l'ampleur qu'il prend, peur pour des pécadilles d'ailleurs, en fait j'ai rarement vu autant d'hystérie déclenchée par une organisation qui est très loin d'avoir les ambitions qu'on lui prête(dommage!). Le fossé est tellement grand entre la réalité et la fiction (peuplée de militants féministo-anarcho-communistes sanguinaires qui veulent faire la révolution) qu'ils dépeignent, c'est pas croyable.

Qu'on le veuille ou non, la CLASSE est là pour rester dans le paysage politique québécois, et c'est en grande partie grâce à sa culture politique de démocratie directe, centrée sur les aspirations de la base, sur sa participation à la prise de décision collective. C'est l'âme du mouvement et le fondement de son dynamisme, parce que ses membres s'y sentent impliqués et sentent qu'ils ont leur destinée en mains. Certes elle a ses désavantages: elle prend plus de temps. Mais si c'est le prix à payer pour la démocratie, y'a rien là(pourquoi faire toutes ces inutiles et longues consultations et délibérations avant de prendre des décisions qui vont affecter, impliquer des centaines de vies, ah là là!)

Maintenant, que la démocratie directe soit innapplicable à grande échelle, c'est peut-être vrai, mais le problème est peut-être dans le fait de penser devoir faire la politique à grande échelle, ou devoir en faire autant? Sinon, je vois très bien des structures politiques ''à grande échelle'' à base de délégués qui fonctionnent sur leurs mandats donnés par des assemblées locales(et qui peuvent être révoqués s'ils ne le font pas). Essaie de m'expliquer quel serait le gros problème avec ça? Oui, il y aurait plus de limites aux actions qu'ils pourraient entreprendre, si on les compare aux députés actuels, mais y'a-t-il vraiment un sérieux problème avec ça? Et encore, avant d'en arriver là, il y a plein de façons de solliciter davantage la population même dans le cadre d'une démocratie parlementaire(mais on les trouve pas, mystère!): il faudrait juste installer la culture et les machins.

Comme il le dit lui-même, Moskva a choisi son camp et a radicalisé sa position lors d'un présent conflit. Cependant, je refuse de croire qu'il s'émerveille devant toutes les prises de positions loufoques de la CLASSE; surtout depuis que cette association s'est éloignée de l'enjeu des frais de scolarité pour mettre de l'avant son propre agenda fémino-socialiste.

Je m'émerveille pas devant toutes les prises de position de la CLASSE, mais J. reynold a entièrement raison de remettre en cause la légitimité démocratique des élections dans un système parlementaire comme le notre (légitimité qu'il faut questionner autant du point de vue des bons fondements et des bons moyens d'expression de la ''souveraineté populaire'' que du point de vue des limites à cette souveraineté). Tout ce que tu sembles être capable de produire comme réponse, c'est ''la démocratie directe que prône la classe est innapplicable à grande échelle''(ah bon!). Et donc la CLASSE est antidémocratique parce qu'elle rejetterait (peut-être, si ses membres le décident!) la légitimité de décider pour eux des élections aux 4 ans, donnant le pouvoir sans partage avec 40% des suffrages exprimés à une petite clique qui dispose à la fois des fonctions législatives et executives? Tabarnack, ça t'en prend pas gros pour te convaincre...

Pis réponds donc à ma question =(

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J’arriverais difficilement à produire une meilleure réponse que celle de Mathieu Bock-Côté.

Élections, piège à cons?

«Pour la gauche radicale, on ne devrait pas se fier au peuple réel­ »

Il y a quelques jours, Jeanne Reynold, une des leaders de la CLASSE, surprenait Anne-Marie Dussault, à l’émission 24h en 60 minutes. L’animatrice lui demandait si la CLASSE entendait respecter le résultat des prochaines élections. Question simple, réponse simple, non?

Sa réponse ? On verra. On verra après la discussion du congrès de la CLASSE. On verra si la CLASSE reconnaît la légitimité de ces élections. Autrement dit, on verra si la CLASSE reconnaît en principe le pouvoir de l’Assemblée nationale.

On le savait déjà. Avec son appel répété à la désobéissance civile, la CLASSE nous avait rappelé qu’elle se croyait en droit de décider des lois qu’elle suit ou non. Mais là, elle va beaucoup plus loin. Elle se donne le droit de contester les fondements de la démocratie québécoise.

Bêtise idéologique

Est-ce bien cela la « contestation globale » dont se réclame la Classe ? Est-ce que la pseudodémocratie directe dont elle se réclame lui donne tous les droits ? Imaginons que le Conseil du patronat soutienne une même chose, puis décide une grève de l’impôt, serions-nous aussi indulgents ?

Mais cette bêtise idéologique vient de loin. La gauche radicale des années 1970 répétait bêtement : élections, pièges à cons. Elle y voyait une illusion bourgeoise. Un cirque mis en place par les dominants pour amuser le peuple. Pour lui faire croire qu’il avait le pouvoir.

Le problème est plus profond. Pour la gauche radicale, on ne devrait pas se fier au peuple réel. Pourquoi ? Parce qu’il serait manipulé. Par les grands médias. Ou encore, parce que le peuple serait bourré de préjugés.

En fait, pour la gauche radicale, soit le peuple veut la révolution, soit il est aliéné. Il est à gauche ou n’apparaît qu’à la manière d’une masse de crétins sous-informés pas assez éclairés pour comprendre leurs propres intérêts.

La vérité serait dans la contestation radicale. De là la grève dite sociale et les appels à la grève générale pour l’automne qui vient. Il faut épuiser les institutions. Comme si nos institutions étaient pourries de l’intérieur.

De même, ces derniers mois, la CLASSE et ses compagnons de route n’ont cessé de vanter la supériorité de la rue sur le Parlement. Gabriel Nadeau-Dubois a même soutenu qu’il fallait renverser le gouvernement libéral par des élections ou « par un autre moyen ». Lequel ?

Programme anticapitaliste

Nous voyons donc la vraie nature de la CLASSE. Cette organisation a instrumentalisé la grève étudiante pour mettre de l’avant un programme anticapitaliste massivement désavoué par la population. Elle ne me croit pas ? Qu’elle se fasse élire. Oups. Elle ne croit pas aux élections.

Pourtant, depuis le début de la crise étudiante, j’ai cru que Gabriel Nadeau-Dubois était plus raisonnable qu’il ne le laissait croire. Qu’il radicalisait artificiellement son discours pour plaire à sa base.

Je lui pose la question. Gabriel Nadeau-Dubois, respecterez-vous les résultats de l’élection québécoise à venir ? Désavouez-vous publiquement Jeanne Reynold ? Aussi imparfait soit-il, acceptez-vous la légitimité de notre système démocratique ?

Pour l’instant, la CLASSE n’est plus un interlocuteur responsable. Elle fait partie du problème, pas de la solution. Il serait plus que temps que ses alliés étudiants de la FECQ et de la FEUQ rompent avec elle.

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Il parle beaucoup pour essentiellement ne rien dire.

C'est plutôt toi, avec ce message, qui ne dit absolument rien.

De son côté, Bock-Côté soulève des points importants:

Il dit que la démocratie de gymnase de la CLASSE n'est pas une panacée face à nos institutions centenaires; contrairement à l'idéalisation qu'en font plusieurs membres sur le Dépotoir. Pour avoir participé à bon nombre d'assemblées étudiantes chapeautées par l'ASSE, je ne peux que lui donner raison.

Il affirme que la gauche radicale méprise le peuple (dualité: révolutionnaire ou aliéné). Les membres gauchistes du Dépotoir nous en apportent la preuve quotidiennement.

Il affirme que l'extrême gauche a toujours considéré les élections comme une mascarade bourgeoise; les membres d'extrême gauche comme Réda partagent le même constat.

Etc.

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La gratuité scolaire n'arrivera JAMAIS enlevez-vous ça de la tête.

Pourquoi?

Parce que ça ne fait pas partie de notre culture nord-américaine et surtout, ce n'est pas une priorité du gouvernement actuel.

Pour avoir une éducation gratuite¸ ça prend un parti qui prend cette décision right? Ça ne se fait pas de même par magie.

Donc, si vous voulez avoir la gratuité scolaire, ça va prendre un parti qui va vous l'offrir, les 3 partis principaux le PLQ, le PQ et la CAQ n'ont pas ça dans leur priorité.

De plus, il ne faut pas oublier que vous n'avez pas le poids démographique et encore les revenus nécessaires pour influencer qui ou quoi que ce soit dans l'appareil gouvernemental.

Pomo, Moskva, matt, échelon, Maude sont bein gentil, bein intelligent et ont plein d’admirateurs sur le dépotoir, mais leur influence s’arrête LÀ.

Le seul Parti qui semble ouvert envers cette gratuité est QS, et personne ne veux vraiment voir Amir Khadir comme premier ministre, même ses participants, mais ils ne le savent pas lol.

Donc, le temps qu'un parti comme, disons QS prennent le pouvoir, vous avez le temps de vieillir, maturer, travailler, payer des impôts et progressivement enlever vos lunettes rose bonbon et réaliser que ce n'était qu'un rêve.

Donc, dans la logique du système politique québécois présent: la gratuité scolaire est IMPOSSIBLE, mettez ça dans votre pipe les enfants.

Pis les délires du genre on va changer le système.. C’est du gros n'importe quoi. Il faut être profondément débile pour penser changer rapidement le système sans conséquence grave.

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