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1000+, j'ai une question pour toi qui est un grand chasseur de sophismes.

Qu'est-ce qui est le plus sophistique:

  • le sophisme de la catastrophe économique advenant la souveraineté.
  • le sophisme de la prospérité instantanée advenant la séparation.

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1000+, j'ai une question pour toi qui est un grand chasseur de sophismes.

Qu'est-ce qui est le plus sophistique:

  • le sophisme de la catastrophe économique advenant la souveraineté.
  • le sophisme de la prospérité instantanée advenant la séparation.

Toi-même.

Aussant ne parle pas d'une prospérité instantanée advenant la souveraineté. Simplement d'une perte d'efficacité reliée au fait d'avoir deux gouvernements, et qui en plus ne prennent pas toujours des politiques qui s'emboitent ensemble.

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C'est parce que tu comprend pas vraiment le point que fait Jean-Martin Aussant.

Il le dit souvent que juste les questions "historiques et culturelles (linguistiques)" sont suffisante pour justifier la souveraineté, il n'est pas souverainiste strictement pour des raisons économiques et ponctuelles.

Je crois bien comprendre son point, malheureusement.

Aussant fait l'erreur de présenter une plate-forme résolument de gauche alors que les Québécois souverainistes sont dispersés sur tout le spectre politique: de la gauche à la droite, de progressiste à conservateur. Paradoxalement, il affirme que la souveraineté est l'objectif premier de son nouveau parti, alors qu'il refait l'erreur fondamentale des souverainistes depuis la Révolution tranquille qui a été d'associer le projet national à une orientation progressiste de gauche de la société québécoise. Mathieu Bock Côté, affirme dans son dernier livre que l'association entre le mouvement souverainiste et la gauche a été l'erreur fondamentale du mouvement nationaliste et je ne peux qu'être en accord avec lui.

Option nationale fait aussi l'erreur de focaliser principalement son message souverainiste sur certains points économiques provinciaux tout en affirmant candidement que ceux qui sont déjà souverainistes pour des raisons identitaires ne sont plus à convaincre. Bref, je ne sens pas Jean-Martin Aussant à l'aise sur la question identitaire qui est pour moi fondamentale dans le dossier de la souveraineté.

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Aussant fait l'erreur de présenter une plate-forme résolument de gauche alors que les Québécois souverainistes sont dispersés sur tout le spectre politique: de la gauche à la droite, de progressiste à conservateur. Paradoxalement, il affirme que la souveraineté est l'objectif premier de son nouveau parti, alors qu'il refait l'erreur fondamentale des souverainistes depuis la Révolution tranquille qui a été d'associer le projet national à une orientation progressiste de gauche de la société québécoise. Mathieu Bock Côté, affirme dans son dernier livre que l'association entre le mouvement souverainiste et la gauche a été l'erreur fondamentale du mouvement nationaliste et je ne peux qu'être en accord avec lui.
Je suis d'accord que le projet souverainiste ne doit pas être un projet uniquement de gauche, et c'est un point que j'ai défendu à plusieurs reprises sur le dépotoir. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai toujours dit que le PQ avait la bonne position à prendre sur l'axe gauche-droite, soit le centre. Le PQ s'est toujours positionné au centre dans le but de rallier un maximum de souverainistes.

Jean-Martin Aussant n'a jamais démontré la moindre difficulté à faire parti d'un parti plus au centre. Il a plutôt démontré de la difficulté à faire parti d'un parti qui ne revendique pas assez activement la souveraineté à son goût. L'attitude de Jean-Martin Aussant démontre clairement qu'il est prêt à faire des compromis sur la question économique, mais pas sur la question nationale.

Il a quitté le PQ pour pouvoir être lui-même sur la question nationale, et ce même si ça minait ses chances d'être élu. Rendu là, il me semble parfaitement approprié qu'il continue à rester lui-même sur la question économique.

De toutes façons, je doute de plus en plus que les souverainistes soient également répartis sur le spectre politique. Je suis de plus en plus persuadé qu'ils ont moins tendance à être à droite que les fédéralistes. Tout ce qu'il me manque, c'est une étude statistique pour le prouver. À défaut d'avoir une telle preuve, je me base sur la corrélation que j'observe entre fédéralisme ou droitisme. L'idéologie poubelle du Québec est actuellement une idéologie fédéraliste et droitiste. Si j'ai bien raison sur ce point, le centre-gauche de Aussant est peut-être meilleure position à adopter pour un souverainistes.Car le but, c'est de se placer au centre des souverainistes et souverainistes potentiels, et non au centre de tout le monde.

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Faudrait voir en quoi QS est de la gauche inefficace. Au bout du compte, c'est les même politiques. J'ai aussi assisté à une de ces conférences et il disait qu'il serait avec QS si le parti était résolument souverainiste.

Personne nie que le Québec indépendant serait plus ou moins aussi prospère qu'il est maintenant. Je comprends pas pourquoi il aurait plus d'autorité sur les questions économiques que n'importe qu'elle autre politicien avec une formation d'économiste. Parce qu'il croit au mécanisme de prix ou lol main invisible?

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Je crois bien comprendre son point, malheureusement.

Aussant fait l'erreur de présenter une plate-forme résolument de gauche alors que les Québécois souverainistes sont dispersés sur tout le spectre politique: de la gauche à la droite, de progressiste à conservateur. Paradoxalement, il affirme que la souveraineté est l'objectif premier de son nouveau parti, alors qu'il refait l'erreur fondamentale des souverainistes depuis la Révolution tranquille qui a été d'associer le projet national à une orientation progressiste de gauche de la société québécoise. Mathieu Bock Côté, affirme dans son dernier livre que l'association entre le mouvement souverainiste et la gauche a été l'erreur fondamentale du mouvement nationaliste et je ne peux qu'être en accord avec lui.

Option nationale fait aussi l'erreur de focaliser principalement son message souverainiste sur certains points économiques provinciaux tout en affirmant candidement que ceux qui sont déjà souverainistes pour des raisons identitaires ne sont plus à convaincre. Bref, je ne sens pas Jean-Martin Aussant à l'aise sur la question identitaire qui est pour moi fondamentale dans le dossier de la souveraineté.

Je crois que c'est une mauvaise lecture du Québec.

Au Québec oui on a des gens résolument à droite, mais on a très très peu de gens socialement à droite, c'est toujours économiquement, et une grande partie de ces gens là ne sont pas non plus dogmatiquement contre l'État (comme par exemple la droite radicale républicaine et maintenant au canada), ils sont surtout concernés par l'idée que le Québec n'ait plus les moyens de ses programmes sociaux. C'est une population qui est à mon sens prête à accepter un État interventionniste au niveau économique et social si ce dernier était mieux géré et que l'État était plus prospère.

Or c'est pas mal ça le point de Aussant, c'est que si on est soucieux de ce qui est bon économiquement pour le Québec, la souveraineté fait énormément de sens.

La vraie droite, quasi libertarienne qui rêve à une société avec un État minimal, n'a pas du tout le poid politique que certains voudraient lui donner.

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De toutes façons, je doute de plus en plus que les souverainistes soient également répartis sur le spectre politique. Je suis de plus en plus persuadé qu'ils ont moins tendance à être à droite que les fédéralistes. Tout ce qu'il me manque, c'est une étude statistique pour le prouver. À défaut d'avoir une telle preuve, je me base sur la corrélation que j'observe entre fédéralisme ou droitisme. L'idéologie poubelle du Québec est actuellement une idéologie fédéraliste et droitiste. Si j'ai bien raison sur ce point, le centre-gauche de Aussant est peut-être meilleure position à adopter pour un souverainistes.Car le but, c'est de se placer au centre des souverainistes et souverainistes potentiels, et non au centre de tout le monde.

Une chose est certaine, c'est que le mouvement souverainiste a perdu des appuis significatifs chez les Québécois qui ne se reconnaissent pas dans l'orientation politique du projet national depuis la Révolution tranquille. Le constat que tu fais est probablement vrai, mais il faut en connaitre les causes. Ainsi, si le projet de pays avait été uniquement articulé autour d'une idéologie de droite, il aurait été normal que les Québécois progressistes de gauche ne s'y soient pas reconnus en grand nombre.

Ultimement, la souveraineté du Québec devrait transcender en importance l'axe politique de la gauche ou de la droite. C'est ma principale critique d'Option nationale, le parti se cantonne solidement à gauche alors qu'il devrait relayer au deuxième plan ces questions secondaires (gratuité scolaire, ressources naturelles, création de Pharma-Québec) pour miser toutes ses énergies sur une stratégie qui s'articulerait autour de l'identité nationale en premier lieu. Une stratégie qui mobiliserait l’ensemble des Québécois.

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Je crois que c'est une mauvaise lecture du Québec.

Au Québec oui on a des gens résolument à droite, mais on a très très peu de gens socialement à droite, c'est toujours économiquement, et une grande partie de ces gens là ne sont pas non plus dogmatiquement contre l'État (comme par exemple la droite radicale républicaine et maintenant au canada), ils sont surtout concernés par l'idée que le Québec n'ait plus les moyens de ses programmes sociaux. C'est une population qui est à mon sens prête à accepter un État interventionniste au niveau économique et social si ce dernier était mieux géré et que l'État était plus prospère.

Or c'est pas mal ça le point de Aussant, c'est que si on est soucieux de ce qui est bon économiquement pour le Québec, la souveraineté fait énormément de sens.

La vraie droite, quasi libertarienne qui rêve à une société avec un État minimal, n'a pas du tout le poid politique que certains voudraient lui donner.

Ce serait faire une erreur que d'affirmer que la droite québécoise est essentiellement économique, il existe énormément de Québécois qui sont conservateurs et en opposition au message "progressif" des élites et des médias. La crise des accommodements raisonnables en est un bon exemple. Alors qu'une certaine frange de la population fait idéologiquement la promotion du multiculturalisme, la majorité silencieuse reste réfractaire à cette nouvelle politique où le pays d’accueil doit tout faire pour ne pas froisser le nouvel arrivant. On pourrait aussi parler du dossier de la réforme scolaire où une portion significative de la population québécoise préférerait que l'école garde un rôle plus traditionnel.

Finalement, tu fais d'énormes bonds dans ton raisonnement en affirmant, ni plus ni moins, que les gens plus à droite économiquement sont en fait des gauchistes interventionnistes qui s'ignorent et qu'ils n'auraient aucun problème à soutenir des politiques économiques pratiquement calquées sur Québec Solidaire.

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Ce serait faire une erreur que d'affirmer que la droite québécoise est essentiellement économique, il existe énormément de Québécois qui sont conservateurs et en opposition au message "progressif" des élites et des médias. La crise des accommodements raisonnables en est un bon exemple. Alors qu'une certaine frange de la population fait idéologiquement la promotion du multiculturalisme, la majorité silencieuse reste réfractaire à cette nouvelle politique où le pays d’accueil doit tout faire pour ne pas froisser le nouvel arrivant. On pourrait aussi parler du dossier de la réforme scolaire où une portion significative de la population québécoise préférerait que l'école garde un rôle plus traditionnel.

Finalement, tu fais d'énormes bonds dans ton raisonnement en affirmant, ni plus ni moins, que les gens plus à droite économiquement sont en fait des gauchistes interventionnistes qui s'ignorent et qu'ils n'auraient aucun problème à soutenir des politiques économiques pratiquement calquées sur Québec Solidaire.

La question du multiculturalisme est pas mal, par définition, répondue par tous les partis souverainistes. C'est clairement les souverainistes aux Québec qui défendent l'idée qu'on devrait pas chercher à "assimiler" les québecois aux immigrants (à la façon dont le prétend Mathieu Bock-Côté).

D'autre part, oui évidemment qu'il y en a, il y en a partout des gens idéologiquement à droite (à la Réseau Liberté Québec). Ce que je dit c'est qu'au Québec de penser qu'ils représentent une part imposante de l'électorat c'est quand même une erreur. Que la raison pourquoi le Québec a des tendances à droite c'est beaucoup parce qu'une partie des gens est soucieuse de l'état des finances publiques et de l'économie et accepte l'argument qu'on a pas les moyens de ces programmes.

Quand le Québec délaisse le Bloc Québecois pour voter NPD à fond, en rejetant quasi complètement les Conservateurs Canadiens (qui correspondent à ce que tu dis), c'est quand même un signe que le Québec actuellement est loin d'être dominé par des "conservateurs pur et dur".

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Parti Québecois : Pas assez à gauche sur les questions économiques...

Québec solidaire : Souveraineté en position 14596 de leur programme, ils n'en parlent jamais. De plus, je gage un petit 2$ que c'est encore Françoise David qui va se présenter comme aspirant premier ministre aux prochaines élections, comme en 2007 et en 2008, et cela malgré que Khadir est 100x meilleur communicateur et beaucoup plus crédible qu'elle sur la question nationale. Françoise David pourrait être au NPD que son discours ne changerait pratiquement pas. D'ailleurs je connais beaucoup de monde dans mon entourage qui sont à la fois membre du NPD et de QS. Voter pour un parti fédéraliste de gauche, à la limite ça peut passer, mais être militant actif d'un parti fédéraliste ET souverainiste en même temps, c'est vraiment la preuve que beaucoup de membres à QS se fichent totalement de la question nationale. En fait ils servent davantage la division du vote progressiste au PQ sans dynamiser l'option souverainiste/indépendantiste.

Option nationale me rejoint davantage parce qu'ils sont de gauche et en même temps ils n'hésitent pas à parler de souveraineté.

Je viens également de recevoir ma carte d'ON. Actuellement, c'est le parti qui me représente le mieux.

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  • 2 semaines plus tard...

Ça fait longtemps qu'on le sait qu'il appuie Option Nationale. Il était même listé dans la liste des membres "fondateurs" au premier congrès (une liste de plusieurs dizaines de personnes).

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  • 3 semaines plus tard...

Je suis tanné des vieux partis. Peut-être que je vais appuyer ce Jean-M; au moins lui il n'a pas fait de CEGEP sc humaines pas de math.

C'est effectivement un critère essentiel dans le choix d'un parti politique.

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Jean-Martin Aussant a annoncé mardi matin quatre candidatures pour son parti dans la région de Québec

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Catherine Dorion, artiste engagée, est auteure, comédienne, animatrice et assistante de recherche. Elle possède un baccalauréat en relations internationales de l’UQÀM et une maîtrise en conflits, sécurité et développement du King’s College, à Londres. Formée au conservatoire de Québec, Catherine Dorion est aussi connue pour ses représentations avec sa compagnie de théâtre, le Soucide collectif, pour ses slams, ainsi que pour ses prestations régulières dans une série télévisée, sur Radio-Canada. Elle est branché à twitter

Julie McCann est avocate ainsi que chargée de cours. Terminant actuellement son doctorat en droit à l’Université McGill, elle est réputée pour son expertise en droit des contrats de partenariats public-privé (PPP) et s’était d’ailleurs fait connaître l’an dernier pour ses interventions remarquées à propos du projet de loi 204 relatif à l’entente entre la Ville de Québec et Quebecor. Elle est sur twitter et elle est chroniqueuse à l'émission de Stéphane Dupont.

Christian St-Pierre, bachelier ès arts, avec majeure en études théâtrales et mineure en sciences de l’éducation, anime l’émission de radio La Fausse Patte à CKRL 89,1. Il possède plusieurs années d’expérience en animation et en organisation d’événements d’envergures.

Sol Zanetti est professeur de philosophie au Campus Notre-Dame de Foy. Très impliqué, il a participé à plusieurs comités et collaboré à de nombreux projets sur le campus.

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Modifié par Bernhard Bernhardt
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