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André Boisclair obtient une double nomination


Déchet(s) recommandé(s)

Les facultés de sciences sociales sont déjà une vache à lait pour les universités; je serais très surpris qu'elles ferment.

Les sciences sociales c'est payant pour les universités; surtout dans le contexte québécois du sous-financement chronique.

Je suis très sceptique quant à ce lieu commun qui tient selon moi beaucoup plus de la légende urbaine qu'autre chose.

C'est comme le sous-financement chronique des universités: une autre légende urbaine.

Mais je suppose qu'à force de répéter une fausseté elle passe dans la culture populaire comme un fait. En toucas, le ministère de l'éducation n'est pas d'accord: il vient de rationer les sandwichs pas de croûte des réunions départementales, les voyages au bureau de Paris, à la facullté de Pékin, etc. J'espère que ce n'est qu'un début.

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Je suis très sceptique quant à ce lieu commun qui tient selon moi beaucoup plus de la légende urbaine qu'autre chose.

Regarde ce tableau, les étudiants en sciences sociales paient un pourcentage beaucoup plus élevé de leur formation par rapport aux sciences pures et aux sciences de la santé.

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Le problème des universités se trouvent dans les salaires (qui occupent l'essentiel des dépenses) et les permanences coulées dans le béton par des conventions collectives beaucoup trop généreuses. Le salaire des profs pourrait être réduit d'un bon 20-30% sans que ça se répercute réellement sur le recrutement et il faudrait également qu'ils aient plus de compte à rendre. Le nombre de profs qui ne donnent que deux ou trois cours/an et qui ne produisent à peu près aucune recherche est assez hallucinant. Le salaire du personnel de soutien pourrait quant à lui être diminué d'un bon 50% sans problème. Ce n'est pas normal qu'un concierge soit payé 40 000$/an et ça ne se répercute absolument pas sur la qualité de l'éducation. Ce n'est donc pas aux étudiants de payer pour ça.

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Regarde ce tableau, les étudiants en sciences sociales paient un pourcentage beaucoup plus élevé de leur formation par rapport aux sciences pures et aux sciences de la santé.

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Ton tableau montre que le gouvernement subventionne chaque étudiant en sciences humaines à hauteur de 2400$ par an. Au bout de 3 ans, c'est 7200$ par tête de pipe. C'est beau la culture, mais on doit vivre selon nos moyens.

A-t-on les moyens d'avoir une faculté de Théologie à Chicoutimi, à Québec, 4 à Montréal, à Val d'Or, à Gatineau, à Trois-Rivières? Me semble qu'une seule à Montréal ça serait en masse, non? C'est juste un exemple.

Pourquoi ne pas faire comme le reste du Commonwealth? Une année de plusse au secondaire et intégrer les Colleges au réseau Universitaire?

Pourquoi un ingénieur au Québec doit-il avoir une scolarité de formation générale d'un an de plus qu'ailleurs au Canada et aux États-Unis? (une année de moins au secondaire mais deux années de plus au CEGEP) Je parle des ingénieurs, mais c'est pareil pour toutes les professions.

Pourquoi la profession de notaire existe-t-elle ici et qu'ailleurs les avocats font le job?

Pourquoi contingenter l'accès à la faculté de médecine et pas à la faculté d'anthropologie? C'est parce qu'on a besoin d'un plus grand nombre d'anthropologues que de médecins?

Y'en a du gras dans les universités. Y'en a beaucoup!

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Les facultés de sciences sociales sont déjà une vache à lait pour les universités; je serais très surpris qu'elles ferment. Il en coûte 4000 $ par année pour former un étudiant universitaire en sciences humaines alors qu'il faut compter 40 000 $ par année pour former un médecin. Les universités québécoises entassent donc par centaines des étudiants de sciences sociales devant un chargé de cours qui sort à peine de la maitrise; conséquemment, ils peuvent combler un peu l'énorme manque à gagner dans la formation des médecins, dentistes, pharmaciens et vétérinaires.

Les sciences sociales c'est payant pour les universités; surtout dans le contexte québécois du sous-financement chronique.

Ce que tu dis est vrai, sauf qu'à long terme un nouveau problème refait surface : on se retrouve avec beaucoup de jeunes qui ont acquis des connaissances dans plusieurs domaines, mais dont la mise en application de ce savoir n'a pas vraiment de débouché pratique autre que la transmission de ce dernier. Regardons un peu les explications suivantes :

Professionnels des sciences sociales (anthropologie, archéologie, sociologie, etc)

L'augmentation de l'emploi prévue dans cette profession ne créera qu'un petit nombre de débouchés, compte tenu de son volume d'emploi relativement peu élevé. En plus, ces débouchés seront répartis dans une dizaine de spécialités bien particulières (voir la section Titres). D'autres débouchés, plus nombreux, proviendront des postes qui seront libérés par les professionnels qui prendront leur retraite. En effet, la proportion de ces professionnels âgés de 55 ans et plus était en 2006 nettement plus élevée que dans l'ensemble des professions (20 % par rapport à 15 %, selon les données du recensement).

La formation et l'expérience des professionnels des sciences sociales permettent souvent d'accéder à d'autres professions dans une foule de secteurs d'activité, mais surtout à celles d'experts-conseils et recherchistes pour l'administration publique, d'enseignants au niveau collégial et de professeurs d'université.

Bassin de main-d'œuvre

La plupart des programmes universitaires qui permettent d'accéder à cette profession attirent beaucoup plus de candidats que le marché du travail peut en absorber. Reflet de ce constat, la situation sur le marché du travail des diplômés de ces programmes, à l'exception de la criminologie, est beaucoup moins bonne que celle de la moyenne des diplômés universitaires, selon les données de l'enquête Relance du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport : taux de placement moins élevé, taux de chômage plus élevé, salaire beaucoup moins élevé, proportion de diplômés qui travaillent dans un emploi relié à leur formation très faible, proportion de ceux qui poursuivent leurs études environ le double que dans les autres formations universitaires, etc.

Considérations importantes

Le nombre d'autres professionnels des sciences sociales devrait augmenter légèrement au cours des prochaines années. Cette croissance variera énormément selon les professions incluses dans ce groupe professionnel. Compte tenu du volume d'emploi relativement peu élevé, cette croissance ne générera pas beaucoup de débouchés. La situation sur le marché du travail des diplômés des disciplines qui permettent d'accéder à cette profession est beaucoup moins bonne que celle de la moyenne des diplômés universitaires, sauf en criminologie.

Source : http://www.serviceca...ques/4169.shtml

D'autant plus que comme mentionné dans d'autres sujets, des études en sciences humaines et sociales viennent à former, dans l'ensemble, de jeunes progressistes.

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et ça signifie que tu peux qualifier les facultés de sciences sociales de "vaches à lait" pour les universités"?

ou tu parles encore au travers de ton chapeau?

soit ça, ou tu sais juste pas compter.

Qu'est-ce qui est si difficile à comprendre ma chère minh vy? La formation d'un étudiant en sciences sociales représente un coût très faible pour les universités alors que c'est pratiquement dix fois plus cher former des professionnels de la santé; pourtant les frais de scolarité payés par les deux groupes d’étudiants sont identiques.

Les étudiants en sciences sociales sont donc beaucoup plus payants pour les universités D’où l’expression « vaches à lait ».

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Qu'est-ce qui est si difficile à comprendre ma chère minh vy? La formation d'un étudiant en sciences sociales représente un coût très faible pour les universités alors que c'est pratiquement dix fois plus cher former des professionnels de la santé; pourtant les frais de scolarité payés par les deux groupes d’étudiants sont identiques.

Les étudiants en sciences sociales sont donc beaucoup plus payants pour les universités D’où l’expression « vaches à lait ».

si je fais une transaction A et que je perds 5$ et qu'ensuite je fais une transaction B et que je perds 10$, ça implique que la transaction A est "payante" et qu'elle est une "vache à lait"? hell, no.

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Ce que tu dis est vrai, sauf qu'à long terme un nouveau problème refait surface : on se retrouve avec beaucoup de jeunes qui ont acquis des connaissances dans plusieurs domaines, mais dont la mise en application de ce savoir n'a pas vraiment de débouché pratique autre que la transmission de ce dernier. Regardons un peu les explications suivantes :

Je crois que ce que j'ai écris précédemment s'applique bien ici:

Je crois que les universités sont un peu hypocrites dans ce domaine, mais c'est aussi une des conséquences du sous financement.

La formation des étudiants en histoire est beaucoup moins coûteuse que la formation des étudiants en médecine. C'est pourquoi les universités ne se gênent pour entasser des étudiants de sciences humaines dans un auditorium devant un chargé de cours; c'est payant.

En ce qui concerne le contingentement, je crois qu'il devrait être beaucoup plus élevé. Il est anormal de voir des cégépiens avec une cote R de 23 et moins être admis en histoire, cinéma ou bien en sciences politiques à l'université. Ultimement, ça vient affecter la qualité de la formation; les professeurs étant obligés de niveler vers le bas pour accommoder des étudiants aussi faibles.

si je fais une transaction A et que je perds 5$ et qu'ensuite je fais une transaction B et que je perds 10$, ça implique que la transaction A est "payante" et qu'elle est une "vache à lait"? hell, no.

Pourquoi est-ce que tu assumes que les universités perdent de l'argent dans les deux cas, même dans le cas des étudiants en sciences humaines? As-tu seulement considéré la partie gouvernementale du financement universitaire?

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Woyons, Simm, tu trolles ou quoi? Tes propres chiffres montrent que les sciences humaines sont déficitaires à hauteur de 60%. Ciboère, c'est pas rentable pantoute pour les universités et surtout pas une vache à lait.

À ta décharge, je dois admettre que ce mythe est répandu depuis plus de 30 ans vu qu'à l'époque où je fréquentais l'université on le prenait déjà comme une évidence.

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Woyons, Simm, tu trolles ou quoi? Tes propres chiffres montrent que les sciences humaines sont déficitaires à hauteur de 60%. Ciboère, c'est pas rentable pantoute pour les universités et surtout pas une vache à lait, malgré que ce mythe est répandu depuis plus de 30 ans.

Tu oublies, comme je l'ai mentionné plus haut, la part du financement provincial qui n'apparait pas dans mon tableau. C'est le gouvernement du Québec qui finance majoritairement les universités en fonction de leur achalandage.

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Il y a quand même une limite à entasser des élèves dans une salle de classe. En première année, des cours de 200 personnes, c'est possible. En 2eme et 3eme année, ça n'existe plus, même pas en sciences sociales. Les cours se spécialisent, il y a moins de troncs communs, et les groupes sont plus petits. Oui, les programmes de sciences humaines sont moins déficitaires que ceux de génie ou médecine, mais rien n'indique qu'ils soient substantiellement profitables, et ton raisonnement s’applique en tenant compte uniquement du financement public et étudiant.

Le financement privé est plus facile à obtenir, et plus important en génie ou en médecine. En sciences sociales, tu ne trouveras jamais une compagnie, ou un programme finançant des chaires de recherche comme ceux de génie. En tenant compte de ça, c'est vraiment pas si évident que les fac de sciences sociales soient les vaches à lait des universités.

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Si le gouvernement finance essentiellement les universités par tête, alors il est très possible que le montant accordé par tête soit supérieur au coût de formation d'un étudiant en science humaine et inférieur au coût de formation d'un étudiant en médecine. C'est peut-être ce que veux dire sim.

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Il y a quand même une limite à entasser des élèves dans une salle de classe. En première année, des cours de 200 personnes, c'est possible. En 2eme et 3eme année, ça n'existe plus, même pas en sciences sociales. Les cours se spécialisent, il y a moins de troncs communs, et les groupes sont plus petits. Oui, les programmes de sciences humaines sont moins déficitaires que ceux de génie ou médecine, mais rien n'indique qu'ils soient substantiellement profitables, et ton raisonnement s’applique en tenant compte uniquement du financement public et étudiant.

Le financement privé est plus facile à obtenir, et plus important en génie ou en médecine. En sciences sociales, tu ne trouveras jamais une compagnie, ou un programme finançant des chaires de recherche comme ceux de génie. En tenant compte de ça, c'est vraiment pas si évident que les fac de sciences sociales soient les vaches à lait des universités.

Si on applique votre raisonnement où tous les programmes universitaires sont systématiquement déficitaires; il est alors impossible que les universités québécoises puissent boucler leur budget. Votre prémisse est impossible; les universités ne peuvent pas perdre de l'argent avec tous les étudiants.

J'ai déjà apporté des chiffres qui démontrent que les programmes de sciences de la santé et de sciences pures sont une énorme dépense pour les universités par rapport aux frais de scolarité payés par les étudiants de ces programmes. Soutenez, vous aussi, vos arguments avec autre chose que vos opinions personnelles infondées. Doupirate, Céline et minh vy, sortez moi des chiffres qui prouvent ce que vous avancez avec tellement de suffisance.

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Le débat ne progressera pas tant que quelqu'un n'aura pas passé au travers le document ci-dessous:

Règles budgétaires et calcul des subventions de fonctionnement aux universités du Québec

http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/Ens_Sup/Financement_equipement/Programmation_budgetaire_financement/Reglesbudgetaires2010-2011_rev.pdf

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Si on applique votre raisonnement où tous les programmes universitaires sont systématiquement déficitaires; il est alors impossible que les universités québécoises puissent boucler leur budget. Votre prémisse est impossible; les universités ne peuvent pas perdre de l'argent avec tous les étudiants.

J'ai déjà apporté des chiffres qui démontrent que les programmes de sciences de la santé et de sciences pures sont une énorme dépense pour les universités par rapport aux frais de scolarité payés par les étudiants de ces programmes. Soutenez, vous aussi, vos arguments avec autre chose que vos opinions personnelles infondées. Doupirate, Céline et minh vy, sortez moi des chiffres qui prouvent ce que vous avancez avec tellement de suffisance.

que penses-tu de l'argument suivant : en 2012, le déficit cumulé des universités québécoises est de 483 millions de dollars. ce n'est pas parce qu'un budget est "bouclé" qu'un budget est équilibré. il n'y a pas un seul étudiant (non-étranger) dans aucune faculté d'aucune université québécoise qui rapporte de l'argent.

c'est pas compliqué à comprendre quand on réussi à concevoir une université autrement que comme une grosse entreprise où "l'argent doit bien se faire quelque part".

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Et tu oublies le fait que ceux en médecine et en génie vont plus que repayer leurs études en impôt. C'est un investissement de la société pour les bas taux et un bon moyen de créer de la richesse. On devrait faire le ménage dans les universités et regarder si le modèle fonctionne bien. J'suis pour un bureau de vérification des dépenses et arrêter la construction de campus éloigné (genre la Chine).

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que penses-tu de l'argument suivant : en 2012, le déficit cumulé des universités québécoises est de 483 millions de dollars. ce n'est pas parce qu'un budget est "bouclé" qu'un budget est équilibré. il n'y a pas un seul étudiant (non-étranger) dans aucune faculté d'aucune université québécoise qui rapporte de l'argent.

c'est pas compliqué à comprendre quand on réussi à concevoir une université autrement que comme une grosse entreprise où "l'argent doit bien se faire quelque part".

C'est un bon point que je t'accorde: les universités québécoises sont généralement déficitaires. Pour moi, c'est une autre manifestation du sous-financement chronique des universités et une autre raison qui explique l'irresponsabilité des coupures péquistes.

Le Sommet sur l'éducation s'annonce bien mal.

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