Postez vos poèmes, récits, nouvelles

[groslent]

Mon univers est petit et je n’ai pas les moyens de le rendre vaste.
Mon univers est sombre et je n’ai plus la flamme dans mes yeux pour l’éclairer.
Mon univers est asphyxiant et je suis trop à bout de souffle pour l’oxygéner.

Je n’ai qu’avec moi un mince filet d'énergie pour m’y soumettre quotidiennement. Pour me résoudre à vivre dans un univers petit, sombre et asphyxiant. Parce que c’est ainsi que je vis cet univers, au zénith même de l’été, au grand air, en plein soleil.

Comme la rivière tarie, je vis ma tragédie dans le silence.

[Retromantique]

@Goéland

[groslent]

Merci pour le support émotionnel. Mais mon dieu seigneur, j'aurais dû lire un peu de Cioran avant d'écrire ce genre de chose.

[Замри, умри, воскресни]

Aujourd'hui je me suis dis que l'errance restait un bon cache-misère pour camoufler ce sentiment d'être emprisonné.

[BeauRouge]

morsures d'étoiles
sous l'ombre
du poème

Modifié 24 septembre 2022 par BeauRouge

[Hell Is Us]

Il y a 1 heure, BeauRouge a dit :

morsures d'étoiles
sous l'ombre
du poème

@cet obscur objet du désir jamais tu n'aura une telle plume, un tel sens du bon mot et de la rime. 

[Satania]

Je découvre lentement ce site, en farfouillant, mais je trouve le nom mal choisi.

Un dépotoir, pour moi, c'est un endroit où on jette tout ce qui n'a aucune valeur ou utilité.

Et, les quelques textes ou poèmes que j'ai lus...ils sont très intéressants.

Ils expriment le côté sombre de la vie...mais, j'aime bien. 

La vie en rose...ou en noir. 

🤗

Continuez à écrire, vous avez une très belle plume.

En lisant le nom du site, j'aurais cru que le langage serait plutôt vulgaire ou simpliste.

Étonnamment et agréablement surprise de voir un site où les commentaires contiennent plus de 2 phrases. 

🤗

Bonne soirée, 

Je continuerai ma visite des lieux, un soir prochain.

[BeauRouge]

Pas assez près,

Jamais assez

Pourtant, vérité

[BeauRouge]

Parfois plus subtiles
Que la seule foudre
Sur un champ de blé
Les moussons
Tournent à l'envers
Le sens de l'Univers
Et laissent à l'unisson
Du temps
Des âmes et des amants
L'ordre des saisons
S'essaimer
Dans le sens du vent
De la source à l'évidence
Des lèvres à l'abondance
L'atome est mystère
De la vie
Et sa matière
Descend des monts 

 

---

Retrouvé ça ce matin, écrit hier soir. Je vois à peu près ce que j'ai voulu dire mais c'est purement hermétique et ça, j'aime bien.

[BeauRouge]

Merci Ecce, vraiment. Un poème écrit pour toi, le simple relais d'un événement vu dans un train, tout à l'heure.

 

Percé d'amour l'instant

Pour eux deux et pour nous, les passants

Surpris, saisis, là

D'une pleine vague de vie

Aux remous indifférents,

Pour nous, les passants 

 

Il est à toi.

[Papa grignote]

Il y a 5 heures, BeauRouge a dit :

Merci Ecce, vraiment. Un poème écrit pour toi, le simple relais d'un événement vu dans un train, tout à l'heure.

 

Percé d'amour l'instant

Pour eux deux et pour nous, les passants

Surpris, saisis, là

D'une pleine vague de vie

Aux remous indifférents,

Pour nous, les passants 

 

Il est à toi.

« Tu as su saisir le rythme de notre joie. »

Lire | «Chansons transparentes»: la poésie n’a pas à être triste

WWW.LEDEVOIR.COM

[Ecce Homo]

Il y a 19 heures, BeauRouge a dit :

Il est à toi.

magnifique ! j'espère que tu ne me demanderas pas de l'effacer, celui-là. 

[BeauRouge]

C'est très maudit mais tant pis

Rire ou vivre, pourquoi pas les deux

Savoir quand s'arrête la vérité

Est un talent

Parfois continuent les gens

[BDSM and chill]

Justement, quand donc s'arrête la vérité ? Là où commence celle des autres ?

Au fait, qu'en pense Marcel J ?

[groslent]

 

Sous le Soleil ardent,
Génétique en déliquescence,
Naissent ainsi les fascistes.

Ces flaques d'imbéciles,
Comme l'extinction en cours,
S'étendent sans fin.

L'ignorance les guide,
Vers un drain sombre et profond,
Là où repose tout excrément.

Au fond du trou,
Des centristes béats,
leurs sourient.

L'avenir reste flou,
Seules certitudes : déchéance,
Crises et tourments.

Le gauchisme est mort,
ou bien il n'apparait plus,
là où devrait être.

Comme le reste,
comme mes derniers rêves,
Il traine au fond des égoûts.

Prendre un côté,
n'a plus aucune pertinence,
Quand on se dirige 6 pieds sous terre.

Je renommerai la Terre,
Pour ce qu'elle est devenue :
Une fosse commune.

Je baptiserai mes deuils,
Les dorloterai, les caresserai,
C'est tout ce qui me reste d'avenir.

[BeauRouge]

il y a une heure, Le pull-over blanc a dit :

Justement, quand donc s'arrête la vérité ? Là où commence celle des autres ?

Au fait, qu'en pense Marcel J ?

C'est une très bonne question et ça c'est, je crois, le talent. Où s'arrête un théorème mathématique ? Quelque part. Infiniment vrai dans son domaine, infiniment faux en dehors. C'était ça, le sujet. 

@Goélandécrit hier, aussi :

 

manque le e de lune

[groslent]

C'est presque réduit au champ lexical, et je trouve pas ça mauvais. Tu écris par automatisme ? 

[BeauRouge]

Oui, dans ces situations là c'est presque réduit à de l'automatisme, quelque chose de l'ordre de l'écume. Comme la collecte des pensées profondes, un tour en passant pour recolter la surface, en cherchant à chaque fois le maximum de Vérité. Doit y avoir un truc qui fait que j'ai envie de trouver des théorèmes alors j'explore. 

Et puis des fois tu lis des grands poètes et tu mesures l'abîme, la justesse et la clarté. 

 

Ou :

ouest-france.fr

CITATIONS.OUEST-FRANCE.FR

 

[BeauRouge]

Pour la peine

Allez bref, temps de rentrer 

[BeauRouge]

J'avais ça en tête en revenant :

les poèmes sont les théorèmes du vivant

vivre à ses dépens