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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Salut Vac, long time no see,

Ma lecture n'est pas dans le champ, pas plus que la tienne, d'ailleurs. LOL!

La hausse des frais de scolarité était une mesure de gauche parce qu'elle prenait comme acquis que les fonds ainsi récoltés seraient utilisés rationnellement par l'État, alors que la communauté universitaire dérape décidément dans le luxe, les dépenses somptuaires, les stades de footbal inutilisés, les pavillons délocalisés jusqu'en Chine. Un parfum d'aristocratie, de privilège ... En ce sens, le refus de la hausse était décidément de Droite: affamer la bête étatique.

Si tu considères que les universités sont sous-financées, alors, ta lecture est correcte en ce sens que par l'impôt sur le revenu tu redistribues la richesse, une mesure de Gauche. Mais tu conviendras que les étudiants ont rapidement épousé la thèse du gaspillage, qu'ils sont en bonne position pour constater de première main... Ils contestaient la compétence de l'État, comme ficudiaire des frais de scolarité. Une baffe bien méritée de la part de nos précieux aristocrates...

L'éducation supérieure au Québec est très, très, très, redondante. Une réforme fondamentale est manifestement nécessaire de façon criante. Dans les années soixante, durant le baby-boom, les universités n'avaient pas de relationniste dédiée à aguicher une clientèle africaine riche et surtarifée pour remplir les classes. À mesure que les CHSLD se remplissent, il semble logique que les écoles se vident, s'il y a réellement une inversion de la pyramide démographique. Les Africains ne sont pas la solution. L'État n'a rien à faire dans le commerce international des diplômes pour soutenir une appareil devenu superflu.

Wala pourquoi les Kébécois sont des crétins! ;)

Modifié par Doupirate1
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Ok, donc si je comprend bien, selon la bible politique Doupirate, La gauche c'est ceux qui défendent la mauvaise gestion, et la droite sont ceux qui défendent la bonne gestion.

Après ça on est supposé être des crétins parce qu'on se base sur une définition de gauche et droite qui n'a pas été inventé dans la tête de Doupirate.

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Ok, donc si je comprend bien, selon la bible politique Doupirate, La gauche c'est ceux qui défendent la mauvaise gestion, et la droite sont ceux qui défendent la bonne gestion.

Après ça on est supposé être des crétins parce qu'on se base sur une définition de gauche et droite qui n'a pas été inventé dans la tête de Doupirate.

Malheureusement, cette vision de la gauche et de la droite est très présente dans la population et elle est mise de l'avant par bien des polémistes débiles qu'on entend à la radio, qu'on voit à la télé ou qu'on lit dans les journaux. C'est triste quand on y pense... si tu savais le nombre de fois où j'ai du expliqué qu'une "gestion saine" n'était pas nécessairement une affaire de gauche et que des mesures sociales accrues ne voulaient pas nécessairement dire un appauvrissement de l'État. Bref, Doupirate est loin d'être le seul à penser de cette façon, il l'exprime juste plus explicitement que bien d'autres.

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Ok, donc si je comprend bien, selon la bible politique Doupirate, La gauche c'est ceux qui défendent la mauvaise gestion, et la droite sont ceux qui défendent la bonne gestion.

La Gauche sont ceux qui défendent une gestion étatique de l'économie en général et la Droite sont ceux qui défendent la minimisation de la gestion de l'économie par l'état.

Dans le cas de la question des frais de scolarité, la Gauche défendait la position de la Droite, c'est-à-dire, minimiser les fonds sous gestion des universités d'état en refusant de les nourrir d'une hausse de frais de scolarité, et la Droite défendait de nourrir encore plus la bête étatique universitaire déjà très, très obèse en ne remettant pas en question la thèse loufoque du sous-financement.

Or, personne ne voyait le côté paradoxal de l'affaire, parce que.............................................les Kébécois sont tous des crétins! ;)

Modifié par Doupirate1
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Ce qui sous-tendait la question des frais de scolarité, au delà de toute problématique de gestion, c'était d'un côté une vision axée sur l'utilisateur-payeur, et de l'autre, sur le financement public. On peut bien déblatérer à propos de la mauvaise gestion, de prétendus coffres au trésor se cachant dans les archives des universités (ou des recteurs), mais une fois ce problème réglé, on en revient à quoi?

À savoir si on doit payer pour un service directement ou bien par le biais de nos impôts. Ce qui respecte le paradigme gauche-droite.

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Pour remettre en question le principe de l'utilisateur-payeur, il aurait fallu que le conflit porte sur la gratuité scolaire, ce qui n'était pas (encore) le cas. Tout le monde acceptait de donner encore plus aux aristocrates de la gestion de la multitude «d'universités» du Québec, pour la plupart redondantes compte-tenu du réseau des CEGEPs, ce qui correspond à accepter une hausse de tarifs comme la DROITE le fait depuis toujours au Kébec, et ce, au nom du principe de l'utilisateur-payeur. Moi, je n'ai rien contre le principe de l'utilisateur-payeur, pourvu que chaque centime tarifé soit déduit des revenus générés par l'impôt sur le revenu. Autrement, ça équivaut à payer deux fois, ce que la Droite n'a jamais compris.

Bref, pour résumer le tout...................................................les Kébécois sont tous des crétins! ;)

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Pour remettre en question le principe de l'utilisateur-payeur, il aurait fallu que le conflit porte sur la gratuité scolaire, ce qui n'était pas (encore) le cas. Tout le monde acceptait de donner encore plus aux aristocrates de la gestion de la multitude «d'universités» du Québec, pour la plupart redondantes compte-tenu du réseau des CEGEPs, ce qui correspond à accepter une hausse de tarifs comme la DROITE le fait depuis toujours au Kébec, et ce, au nom du principe de l'utilisateur-payeur. Moi, je n'ai rien contre le principe de l'utilisateur-payeur, pourvu que chaque centime tarifé soit déduit des revenus générés par l'impôt sur le revenu. Autrement, ça équivaut à payer deux fois, ce que la Droite n'a jamais compris.

Bref, pour résumer le tout...................................................les Kébécois sont tous des crétins! ;)

Ça fait longtemps que je n'ai pas visité le forum. Est-ce qu'il s'agit du réel Doupirate? Si c'est le cas, je m'étonne des propos qu'il tient ici.

Il a effectivement raison. À la lumière de ce conflit, on peut conclure que Éric Duhaime est à peu près le seul droitiste qui a été cohérent dans ses propos en s'opposant à la hausse. Je vois très mal comment une personne qui se dit à droite peut défendre une mesure visant à augmenter les revenus de l'État (surtout dans le contexte du Québec).

L'analyse de Doupirate est très juste, même si ça vous choque de vous faire dire que vous avez défendu des positions de droite au nom des valeurs de gauche.

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Ça fait longtemps que je n'ai pas visité le forum. Est-ce qu'il s'agit du réel Doupirate? Si c'est le cas, je m'étonne des propos qu'il tient ici.

Il a effectivement raison. À la lumière de ce conflit, on peut conclure que Éric Duhaime est à peu près le seul droitiste qui a été cohérent dans ses propos en s'opposant à la hausse. Je vois très mal comment une personne qui se dit à droite peut défendre une mesure visant à augmenter les revenus de l'État (surtout dans le contexte du Québec).

L'analyse de Doupirate est très juste, même si ça vous choque de vous faire dire que vous avez défendu des positions de droite au nom des valeurs de gauche.

Désolé, mais je vois pas où est-ce que la gauche défend le principe de l'utilisateur payeur pour les services publics. Sérieusement, où est-ce que c'est "gauchiste" que de dire " vous allez payer tous deux fois plus pour aller à l'université au lieu d'utiliser l'argent de la collectivité pour compenser le sous-financement universitaire."

Désolé, mais oui, c'est à droite, ya pas de question là dessus.

Éric Duhaime était contre la hausse principalement pour un principe d'équité intergénérationnel.

Vous cherchez de l'incohérence où il n'y en a pas.

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Désolé, mais je vois pas où est-ce que la gauche défend le principe de l'utilisateur payeur pour les services publics. Sérieusement, où est-ce que c'est "gauchiste" que de dire " vous allez payer tous deux fois plus pour aller à l'université au lieu d'utiliser l'argent de la collectivité pour compenser le sous-financement universitaire."

Désolé, mais oui, c'est à droite, ya pas de question là dessus.

Éric Duhaime était contre la hausse principalement pour un principe d'équité intergénérationnel.

Vous cherchez de l'incohérence où il n'y en a pas.

Encore une fois, je vais référer à l'analyse de Doupirate. Étant donné qu'il n'y avait pas de baisse d'impôt proportionnelle à la hausse de prévu, on doit conclure que la hausse des frais de scolarité s'apparente d'avantage à une hausse de taxes qu'à une reconfiguration du financement de l'éducation.

En considérant le contexte dans lequel les hausses étaient proposées (citoyens sur-taxés, province sur-endettée), il devrait être impensable pour une personne de droite de défendre la proposition du gouvernement. On peut observer la même dynamique avec la proposition de hausser les tarifs d'électricité aux prix du marché (excellente idée en général, impensable dans notre contexte provincial).

Je suis d'accord pour dire que les opposants à la hausse ne défendaient peut-être pas nécessairement une mesure "de droite", étant donné qu'on reste quand même dans un contexte de financement largement public. Une chose est certaine cependant, la proposition du gouvernement Charest était TOUT sauf une mesure de droite.

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Encore une fois, je vais référer à l'analyse de Doupirate. Étant donné qu'il n'y avait pas de baisse d'impôt proportionnelle à la hausse de prévu, on doit conclure que la hausse des frais de scolarité s'apparente d'avantage à une hausse de taxes qu'à une reconfiguration du financement de l'éducation.

En considérant le contexte dans lequel les hausses étaient proposées (citoyens sur-taxés, province sur-endettée), il devrait être impensable pour une personne de droite de défendre la proposition du gouvernement. On peut observer la même dynamique avec la proposition de hausser les tarifs d'électricité aux prix du marché (excellente idée en général, impensable dans notre contexte provincial).

Je suis d'accord pour dire que les opposants à la hausse ne défendaient peut-être pas nécessairement une mesure "de droite", étant donné qu'on reste quand même dans un contexte de financement largement public. Une chose est certaine cependant, la proposition du gouvernement Charest était TOUT sauf une mesure de droite.

Non. D'abord, tu réduis toujours la droite aux libertariens, qui ne sont qu'une petite clique de radicaux pas représentative du tout. Le pire c'est que tu l'as reconnu à de multiples occasions: d'accord, arrête donc de le faire alors! Ensuite, même d'un point de vue libertarien, ''tu as le choix'' d'aller ou non à l'université, si tu décides d'y aller, tu paies ta formation, sinon, tu ne la paies pas. Il ne s'agit pas dans cette optique d'une hausse des prélèvements ''obligatoires'' sur les individus mais d'une hausse des coûts ''volontairement'' assumés sur la formation par les gens qui ''ont choisi'' d'aller aux études.

En fait, la position libertarienne cohérente est celle-ci: dérèglementer totalement les frais de scolarité et laisser les universités gérer l'argent qu'ils dégagent de la collecte des frais(au lieu de l'envoyer au ministère pour qu'il le distribue dans le réseau). Si les universités(lire: les recteurs, comme les libertariens ne font pas la distinction) ''veulent'' continuer à assumer une grande partie des coûts de la formation étudiante, alors qu'ils en assument les conséquences, sinon, qu'ils haussent les frais. Or, comme nous pouvons le conclure des positions unanimes de la CRÉPUQ, les recteurs ne se gèneraient pas pour augmenter (massivement) les frais de scolarité si on dérèglementait. Ce qui implique qu'une augmentation des frais de scolarité nous rapproche de la situation désirée par les administrations universitaires si on les ''laissait faire'', autrement dit des ''prix de marché'' de la formation universitaire(puisqu'encore une fois les libertariens ne font pas la distinction entre prix de marché et prix désirés par les administrations d'entreprises ou d'organisations). On peut également le constater en comparant nos frais à ceux des universités privées(américaines, par ex.).

Un autre problème avec toi c'est que tu vois tout dans la synchronie: au lieu d'observer l'évolution d'un système et ses conséquences probables(diachronie), tu observes l'état immédiat du système et tu en conclus, à l'aune d'une intransigeance typiquement libertarienne, que telle mesure devrait être rejettée radicalement(hausser les frais de scolarité), du moins tant qu'une autre mesure n'est pas envisagée(baisser les impôts). Pourtant, les conséquences de la hausse des frais de scolarité(et des frais afférents) sur les futurs budgets québécois sont ''claires'': faire assumer une plus grande partie de la formation aux étudiants(évolution récente qu'on constate facilement dans les statistiques du ministère). L'argent que prennent les universités dans les poches des étudiants(via le ministère qui redistribue les fonds, il est vrai, mais l'entièrté de ces fonds), il ne sera plus(pas) budgeté dans la colonne des dépenses au ministère des finances. Par conséquent, les gouvernements arriveront plus ''vite'' au déficit zéro, voire à un surplus budgétaire qu'ils seront ensuite tentés de redistribuer sous forme de baisse d'impôts, ou tentés d'utiliser pour rembourser la dette, ce qui revient à abaisser les impôts ''futurs''(des futurs riches). En fait, juste le fait d'abaisser le déficit de cette façon revient à faire moins payer les générations futures (de gens à revenu plus haut) pour faire davantage payer les générations présentes(de gens à revenu plus modeste). Appellons ça des ''redistributions régressives intertemporelles'' qui font payer les moins riches actuels pour que les plus riches futurs envoient moins d'argent au fisc. Les libertariens sont-ils pour ou contre une plus grande appropriation par les plus riches des différents revenus qu'ils tirent de leurs activités? Oui. Sont-ils pour que les plus pauvres paient pour les ''biens et services'' qu'ils reçoivent? Oui.

Une autre conséquence moins perceptible est dans la ''culture'' des universités et du gouvernement face aux universités: les universités ont de plus en plus tendance à chercher des revenus dans des sources de financement privé. Les gouvernements pavent la voie en annoncant qu'ils seront désormais plus ouverts au financement privé et moins ouverts au financement public des universités et en mettant celles-ci en concurrence. Au lieu de demander au gouvernement de délier les cordons de la bourse, les universités demandent des hausses de tarif, elles réaménagent les activités de recherche pour avoir plus de financement des entreprises, elles ferment des facultés et elles se lancent dans des entreprises risquées de délocalisation de campus et d'acquisition de batiments pour attirer plus d'étudiants. Le terme de cette évolution est évident. C'est loin de n'être qu'une lubbie de gauchiste, c'est une évolution qu'on a déjà vu aux USA et en grande bretagne.

C'est pour toutes ces raisons qu'on a vu à peu près tous les libertariens sauf éric duhaime(lol) se ranger derrière la position du gouvernement.

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Non. D'abord, tu réduis toujours la droite aux libertariens, qui ne sont qu'une petite clique de radicaux pas représentative du tout. Le pire c'est que tu l'as reconnu à de multiples occasions: d'accord, arrête donc de le faire alors! Ensuite, même d'un point de vue libertarien, ''tu as le choix'' d'aller ou non à l'université, si tu décides d'y aller, tu paies ta formation, sinon, tu ne la paies pas. Il ne s'agit pas dans cette optique d'une hausse des prélèvements ''obligatoires'' sur les individus mais d'une hausse des coûts ''volontairement'' assumés sur la formation par les gens qui ''ont choisi'' d'aller aux études.

En fait, la position libertarienne cohérente est celle-ci: dérèglementer totalement les frais de scolarité et laisser les universités gérer l'argent qu'ils dégagent de la collecte des frais(au lieu de l'envoyer au ministère pour qu'il le distribue dans le réseau). Si les universités(lire: les recteurs, comme les libertariens ne font pas la distinction) ''veulent'' continuer à assumer une grande partie des coûts de la formation étudiante, alors qu'ils en assument les conséquences, sinon, qu'ils haussent les frais. Or, comme nous pouvons le conclure des positions unanimes de la CRÉPUQ, les recteurs ne se gèneraient pas pour augmenter (massivement) les frais de scolarité si on dérèglementait. Ce qui implique qu'une augmentation des frais de scolarité nous rapproche de la situation désirée par les administrations universitaires si on les ''laissait faire'', autrement dit des ''prix de marché'' de la formation universitaire(puisqu'encore une fois les libertariens ne font pas la distinction entre prix de marché et prix désirés par les administrations d'entreprises ou d'organisations). On peut également le constater en comparant nos frais à ceux des universités privées(américaines, par ex.).

Un autre problème avec toi c'est que tu vois tout dans la diachronie: au lieu d'observer l'évolution d'un système et ses conséquences probables(synchronie), tu observes l'état immédiat du système et tu en conclus, à l'aune d'une intransigeance typiquement libertarienne, que telle mesure devrait être rejettée radicalement(hausser les frais de scolarité), du moins tant qu'une autre mesure n'est pas envisagée(baisser les impôts). Pourtant, les conséquences de la hausse des frais de scolarité(et des frais afférents) sur les futurs budgets québécois sont ''claires'': faire assumer une plus grande partie de la formation aux étudiants(évolution récente qu'on constate facilement dans les statistiques du ministère). L'argent que prennent les universités dans les poches des étudiants(via le ministère qui redistribue les fonds, il est vrai, mais l'entièrté de ces fonds), il ne sera plus(pas) budgeté dans la colonne des dépenses au ministère des finances. Par conséquent, les gouvernements arriveront plus ''vite'' au déficit zéro, voire à un surplus budgétaire qu'ils seront ensuite tentés de redistribuer sous forme de baisse d'impôts, ou tentés d'utiliser pour rembourser la dette, ce qui revient à abaisser les impôts ''futurs''(des futurs riches). En fait, juste le fait d'abaisser le déficit de cette façon revient à faire moins payer les générations futures (de gens à revenu plus haut) pour faire davantage payer les générations présentes(de gens à revenu plus modeste). Appellons ça des ''redistributions régressives intertemporelles'' qui font payer les moins riches actuels pour que les plus riches futurs envoient moins d'argent au fisc. Les libertariens sont-ils pour ou contre une plus grande appropriation par les riches des différents revenus qu'ils tirent de leurs activités? Oui.

Une autre conséquence moins perceptible est dans la ''culture'' des universités et du gouvernement face aux universités: les universités ont de plus en plus tendance à chercher des revenus dans des sources de financement privé. Les gouvernements pavent la voie en annoncant qu'ils seront désormais plus ouverts au financement privé et moins ouverts au financement public des universités et en mettant celles-ci en concurrence. Au lieu de demander au gouvernement de délier les cordons de la bourse, les universités demandent des hausses de tarif, elles réaménagent les activités de recherche pour avoir plus de financement des entreprises, elles ferment des facultés et elles se lancent dans des entreprises risquées de délocalisation de campus et d'acquisition de batiments pour attirer plus d'étudiants. Le terme de cette évolution est évident. C'est loin de n'être qu'une lubbie de gauchiste, c'est une évolution qu'on a déjà vu aux USA et en grande bretagne.

C'est pour toutes ces raisons qu'on a vu à peu près tous les libertariens sauf éric duhaime(lol) se ranger derrière la position du gouvernement.

C'est vrai que j'ai tendance à associer trop facilement droite et libertarianisme. J'ai de la difficulté à concevoir que quelqu'un puisse défendre ses valeurs que partiellement. Pour moi (c'est donc un point de vue subjectif), c'est comme si le reste des droitistes n'osaient pas assumer pleinement l'importance des libertés individuelles.

Sinon, tu as aussi raison de dire que la position libertarienne devrait être de cesser complètement le financement public des université. C'est pourquoi je dis que la hausse n'est probablement pas une mesure de droite après tout, étant donné qu'elle s'inscrit dans un contexte de financement public. En fait, je dirais donc que le débat pour/contre la hausse ne s'inscrit même pas dans la dynamique gauche/droite étant donné qu'il est question de la méthode de financement d'un service public et non du service public en tant que tel.

Il est aussi vrai de dire que la hausse des frais de scolarité approche le gouvernement de l'équilibre budgétaire. Cependant, il n'en reste pas moins que l'État a depuis longtemps perdu toute légitimité à demander une contribution supplémentaire aux payeurs de taxes. Dans ce contexte, accepter de contribuer davantage à la caisse de l'État c'est encourager le modèle actuel. C'est d'ailleurs pourquoi je n'ai absolument aucun problème avec les gens qui effectuent du travail au noir ou avec les gens qui utilisent les abris fiscaux légaux.

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Sinon, tu as aussi raison de dire que la position libertarienne devrait être de cesser complètement le financement public des université. C'est pourquoi je dis que la hausse n'est probablement pas une mesure de droite après tout, étant donné qu'elle s'inscrit dans un contexte de financement public. En fait, je dirais donc que le débat pour/contre la hausse ne s'inscrit même pas dans la dynamique gauche/droite étant donné qu'il est question de la méthode de financement d'un service public et non du service public en tant que tel.

Comme je l'ai dit, tu regardes l'état fixe d'un système plutôt que la direction qu'on lui imprime par l'action politique. Crois-tu que pour affaiblir et ensuite abolir un service public(le caractère public et d'ascenseur social du système universitaire par ex.), on peut partir d'ailleurs qu'un.... contexte de service public financé par le public? C'mon...

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Étant donné qu'il n'y avait pas de baisse d'impôt proportionnelle à la hausse de prévu, on doit conclure que la hausse des frais de scolarité s'apparente d'avantage à une hausse de taxes qu'à une reconfiguration du financement de l'éducation.

(,,,) Une chose est certaine cependant, la proposition du gouvernement Charest était TOUT sauf une mesure de droite.

J'ai toujours su que tu avais du talent Ticon. Quand on ne s'enferme pas dans une chapelle de gauche ou de droite, on est libre, on peut penser librement. Ça ne garantit pas qu'on ait raison, mais on peut utiliser au mieux nos capacités pour explorer la réalité même si la vérité est difficile à cerner dans le brouillard de l'information et du débat...

Content de te lire comme ça.... :) Tu es en train de joindre le club des cons qui cherchent la vérité en chérissant par-dessus tout leur sens critique. Tu es devenu quelqu'un d'intéressant à lire! Bravo à toi et à notre système d'éducation!

Bref, pour résumer le tout....... les Québécois ne sont pas tous des crétins! ;)

Modifié par Doupirate1
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  • 4 semaines plus tard...

Gabriel Nadeau Dubois vient d'être trouvé coupable d'outrage au tribunal. Le procureur de la couronne avait manifesté l'intention de réclâmer une peine d'emprisonnement.

À l'époque du premier front commun syndical dans le secteur public et parapublic, Robert Bourassa avait fait emprisonner Pépin, Laberge et Charbonneau. Ça avait tellement mis le feu aux poudres que les chefs syndicaux ne voulaient plus sortir de taule malgré les supplications du ministre du Travail, Cournoyer, délégué pour les convaincre par Bourassa.

Modifié par Doupirate1
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  • 2 semaines plus tard...

W00t W00t:

Moskva tu es naif.

C'est pas compliqué pourtant... Les syndicats de la construction n'ont pas aimé la loi 33 sur le placement syndical, dans les semaine qui ont suivie les scandale de corruption et collusion ont commencé à sortir. Comment renverser un gouvernement maintenant?? Facile, en se servant des étudiants et en les aidant à mettre la crise bien présente. $$$$ tout le monde sait ça. Comme le PQ tient son pouvoir des syndicats, 1+1=2.

Pourquoi penses-tu qu'il y avait autant de drapeau de la CSN et FTQ dans les manifs étudiantes, ils faisaient pression et se donnaient de la visibilité en utilisant les crises étudiantes, vous leur avez servie l'élection des ostie de péquiste à marde sur un plateau d'argent, et ce, même si Pauline ne répondait pas au question qu'elle a été lamentable pendant tout campagne et qu'elle a multiplié les erreurs et les malaise.

Vous avez mis au pouvoir des gens qui vous ont utilisé comme des idiots (c'est ça un idiot utile).

Wow, et c'est moi que tu accusais de croire aux théories du complot? Non seulement je n'y ai jamais cru, mais maintenant je me rends compte que tu en es adepte plus que fervent lorsqu'il s'agit des syndicats. Tu es prêt a toutes les sombres élucubrations qui n'ont vraiment pas d'allure.

Voyons voir si un parti qui propose de ''combler les brèches de la loi 35'' va s'associer aux méchants méchants syndicats(?) pour renverser la loi 35 héroique des libéraux.

Seigneur, j'ai quasiment pitié de toi, tu crois vraiment a tous ces trucs? J'vais être magnanime et mettre ça sur le compte de la vague d'émotion qui te submerge suite a la défaite des tiens, tant aux élections que sur la question étudiante.

J'en connais un qui va devoir s'excuser auprès du grand W00t W00t :P

Awaye à genoux et demande pardon Moskva hahaha

L'élimination du «placement syndical» sera reportée

Le gouvernement Marois présentera jeudi un projet de législation repoussant à une date ultérieure l'entrée en vigueur des principales dispositions de la loi sur l'élimination du «placement syndical» dans l'industrie de la construction, a appris Le Soleil. (en gros reporter, ça veut dire tabletté et on entendra plus jamais parler.)

http://www.lapresse....ra-reportee.php

Il est tabletté, donc il est presque annulé. Quand il disent que ce projet est remis à plus tard, on sait bien qu'il ne reviendra jamais. Le PQ hypocrite va toujours avoir autre chose à faire que de s'occuper de ce dossier.

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Confier le placement des ouvriers à la Commission de la Construction du Québec (C.C.Q) était illusoire. Ce nouveau processus consistait à ce que le contracteur appelle la CCQ qui agissait comme bureau de placement indépendant des syndicats. Mais c'était toujours le contracteur qui décidait qui il embauchait, à sa discrétion.

Alors, il aurait suffi que Rambo se présente à la roulotte de chantier et dise au contremaître: « Garde mon copain, mes gars de la FTQ ont besoin de travailler. Engages-nous, pis ton chantier va bien aller, t'auras pas de trouble, pis si t'en as, t'as juste à venir me voir. M'a t'arranger ça. Faque tu vas faire de l'argent, mes gars vont travailler pis ton client va te trouver bon. Tiens, v'la ma liste, t'appelle la CCQ pis tu prends ces gars-là, sua liste»

Fin du meeting!

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Pour ceux qui nous font les éloges du système scolaire français, la vérité est toute autre. C'est ti pas bo le socialisme à la française hein!

Violence : quand les profs craquent

En 2009, 7000 professeurs auraient exercé leur droit de retrait après des incidents violents dans les lycées et les collèges. Selon l'INSERM, les enseignants font partie des professionnels qui se suicident le plus, davantage que les policiers et les militaires. L'Education nationale a bien du mal à trouver une parade. En 2010, 16 000 jeunes enseignants ont pris leur premier poste, sans avoir effectué de stage préalable. Après la fermeture des IUFM, ils doivent se contenter d'un DVD de formation leur présentant des «trucs» pour affronter une classe difficile. Pourtant, des solutions existent. Ainsi, au Québec, la violence a été divisée par cinq dans des établissements où ont été mis en place des dispositifs pédagogiques innovants.

Lien torrent

http://www.torrent-f...reenthumb].html

Il y a aussi cette vidéo qui tente d'expliquer.

http://www.dailymotion.com/video/xcdhz8_pourquoi-les-profs-n-ont-plus-le-mo_news#.UKjIOIa0O2Q

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