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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Les chiffres de l'UQAM donnent cependant un autre son de cloche... On ne peut donc pas faire un exemple de Laval.

COTE R supérieure à 32

Histoire : 4%

Lettres : 10%

Sociologie et anthropologie : 9%

Sciences politiques : 7%

Philosophie : 8%

Mathématiques : 9%

Sciences physiques : 11%

Droit : 3%

http://www.crepuq.qc...tR2009Uqam.html

Pas vraiment. Les sciences molles demeurent quand même des dépotoirs à étudiants médiocres.

Proportion des étudiants avec une cote R inférieure à 26.

Histoire : 65%

Lettres : 47%

Sociologie et anthropologie : 40%

Sciences politiques : 49%

Philosophie : 67%

Mathématiques : 41%

Médecine : -

Pharmacie : -

Sciences physiques : 55%

Droit : 0%

Le cas de l'UQàM est toutefois particulier, et je te remercie de le mentionner, puisque l'UQàM est l'université avec le plus fort taux d'étudiants médiocres, tous champs d'études confondus. Ça peut donc expliquer en partie pourquoi ils polluent tous les domaines d'études.

Proportion des étudiants avec une cote R supérieure à 30

UQàM : 17%

UdeM : 37%

Laval : 29%

McGill : 51%

Proportion des étudiants avec une cote R inférieure à 26

UQàM : 42%

UdeM : 30%

Laval : 34%

McGill : 4%

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Dépotoir à étudiants médiocres... au cégep. Par contre, qu'en est-il des notes une fois rendus à l'Université? Par exemple, bien que j’aille eu une cote correcte au cégep, mais ma moyenne cumulative n'a jamais été aussi forte qu'à la maîtrise. Rien ne dit avec ces recherches ce qui arrive une fois aux études universitaires. Bien que de tel chiffres doivent exister quelque part.

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Dépotoir à étudiants médiocres... au cégep. Par contre, qu'en est-il des notes une fois rendus à l'Université? Par exemple, bien que j’aille eu une cote correcte au cégep, mais ma moyenne cumulative n'a jamais été aussi forte qu'à la maîtrise. Rien ne dit avec ces recherches ce qui arrive une fois aux études universitaires. Bien que de tel chiffres doivent exister quelque part.

Il faut savoir aussi que le CEGEP étant un passage obligé souvent la motivation n'est pas au rendez-vous.

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J'en déduis que tu étudies en sociologie à l'UQàM?

Question non-pertinente : on ne peut pas donner plus de 1 point positif (+1) par jour?

J'en déduis que tu déduis un peu trop rapidement.

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tiens, un texte intéressant sur la question de l'éducation comme investissement en réponse au billet de Facal.

Faudrait un peu se parler de vocabulaire, voire de champs lexicaux. Faudrait aussi se rappeler les distances qui existent entre le littéraire et le littéral, se rappeler ce que métaphore veut dire – car comme figure de style, elle est la plus populaire, non?

Au cœur du débat qui secoue le Québec depuis quelques semaines, à savoir celui qui tourne autour de la hausse des frais de scolarité, on ne cesse d’utiliser dans le camp du pour comme dans le camp du contre, un vocabulaire grossièrement dérivé du monde financier. Le mot qui me fait le plus grincer des dents, c’est celui d’investissement. Pourquoi? Parce qu’il y a méprise quant à l’usage de ce mot : on l’utilise à la fois au sens figuré et au sens propre. Au départ, j’étais en paix avec l’usage plutôt métaphorique de ce mot. Ça s’est corsé par la suite.

En étudiant, l’individu fait un investissement sur lui, en ce sens que le travail qu’il met dans ses études se bonifiera plus tard, et ce, de diverses manières – il aura probablement un meilleur emploi, une meilleure qualité de vie, oui, mais il sera aussi plus cultivé, plus savant, possible que son esprit critique se soit davantage affûté, il est probable aussi qu’au cours de ses études, il ait appris à réfléchir avec une multiplicité de perspectives. Peut-être développera-t-il un goût accru pour le savoir, se sentira-t-il davantage interpellé par les enjeux sociaux, politiques, économiques qui agitent la vie sociale d’ici et d’ailleurs. Pas parce que le passage à l’université enduise l’individu d’une substance magique qui se mêle à ses flots sanguins et désinhibe le génie secret qui dormait en lui, mais plutôt, parce que les études, comme expérience de vie, forment le sujet et le tiennent en contact serré, pendant quelques années en tout cas, avec différentes sphères du savoir qui l’obligent à développer une certaine sensibilité intellectuelle. Cet investissement n’est pas qu’un investissement financier traduit en frais de scolarité, en dettes d’études, etc. Il est avant tout un investissement social car cet investissement (que l’étudiant – par les heures de travail qu’il met dans ses études et par l’argent qu’il emprunte ou débourse pour s’acquitter de ses droits de scolarité – et la société – par l’argent des contribuables – font sur lui) bénéficie à la société en général. Quoique depuis quelques années, tout ce qui a trait au monde intellectuel semble dégoûter une importante portion de la société.

Jusqu’ici, la métaphore tient. Mais plus pour longtemps : au cœur du débat qui nous occupe, on ne cesse de comparer l’investissement que l’étudiant fait sur lui (en temps et en argent) à celui qu’un individu ferait dans un indice boursier ou dans une action. Et c’est aussi au nom de cet investissement qu’on justifie la hausse, car c’est prouvé, il sera rentabilisé dans le futur. Comme M. Facal, nous avons perdu la dimension métaphorique de ce mot. Je ne croyais pas qu’on pourrait en venir à comparer sans aucune nuance un projet d’études universitaires à l’achat d’un immeuble – car s’il y a une distance entre ces deux choses, celle-ci n’est plus métaphorique mais maladroitement analogique.

C’est ici que se déroule le vrai débat. Quelle valeur sémantique donne-t-on au mot investissement? Doit-on, pour faire valoir les différents arguments, se borner à l’usage du champ lexical de la finance qui ne teinte le débat d’une seule perspective? Le recours à un tel vocabulaire n’éclaircit pas le plus important : c’est-à-dire s’entendre sur la place, l’usage et la fonction du savoir dans notre société – je ne vous cache pas ma peur d’une société qui ne voudrait que d’un savoir strictement rentable.

Que fait-on des disciplines qui n’offrent pas de retour sur investissement à la manière d’une valeur mobilière? Faudra-t-il se résigner à n’investir que dans des études universitaires rentables? Faudra-t-il fermer les départements ou les facultés qui proposent des disciplines qui ne débouchent pas sur un emploi direct sur le marché du travail? Faites! Ensuite, peut-être perdrons-nous la capacité de déceler le métaphorique du littéral et des dires en forme de sophismes comme ceux que M. Facal nous tient, passeront à travers notre sens critique atrophié comme dans du beurre, en transportant des discours encore plus dangereux, sans que ça n’agace personne? Peut-être sombrerons-nous dans la méconnaissance des principes les plus élémentaires de notre système politique (pensons à Arielle Grenier qui nous a illuminé par son interprétation ma foi très libre du concept de démocratie) à un point tel qu’un seul individu, aussi malintentionné soit-il, sera libéré de toute responsabilité sociale. Peut-être cesserons-nous de nous poser des questions telles que « Qu’est-ce que la fiction? » et jetterons-nous en prison tous les Rémy Couture de ce monde? C’est alarmiste comme portrait? Je sais. Si on supprime des institutions qui transmettent le savoir ce type de connaissances qui ne sont pas immédiatement rentable mais tant qu’à moi socialement très utile – c’est déjà à l’œuvre depuis un bon moment : on a éjecté de bien des domaines toute formation humaniste, ce scénario devient très probable. Doublez ce scénario catastrophe d’une épidémie monstre de cynisme qui écœure tout individu de ses tâches citoyennes et de la montée de la pensée individualiste-consumériste et je vous gage deux bières par semaine que nous nous retrouverons dans Mad Max.

Il est évident que la manière de financer notre système d’éducation supérieure est à revoir. La manière de gérer son financement aussi. Il faut par contre être au fait des idéologies que servent chacune des solutions.

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Si j'aurais des véritables pouvoirs de modérateur j'aurais tellement purger ce thread.

Z'êtes tu capables de 1) avoir une véritable discussion sur la valeur de l'éducation et 2) avoir cette discussion dans le thread approprié?

Ceux qui argumentent sur la médiocrité relative des étudiants de sciences sociales (médiocrité qui se vérifie, merci), c'est dans le but de supporter quelle thèse, exactement? Que l'accès à l'éducation devrait se mesurer à l'utilité sociale, utilité aujourd'hui économiquement définie?

Parce que si c'est le cas, ça revient à subordonner l'éducation, et tout le pan sociale qui en dépend, à la logique économique. Et c'est une tendence dangereusement totalitaire. Le monde académique doit conserver, et agrandir, son autonomie face à la logique de l'économie, et non le contraire.

Et ça n'a jamais été une question de finance, car nous sommes plus riche, par capita, que certain pays qui ont l'accès gratuit, ou moins chère, qu'au Québec. Le tous n'est qu'une question de choix collectif.

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Je suis d'accord sur l'importance de l'éducation et je suis loin de penser que sa valeur est seulement financière.Mais, comment peut tu justifier que pour un étudiant qui fait des études non-rentable financièrement sa soit le citoyen qui ne fait pas d'étude universitaire qui doit couvrir la majorité des pertes. C'est comme si on pénalisait ceux qui ne choisissent pas l'université, je ne suis pas sur de trouver sa légitime.

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Y'a pas tout un pan de cette discussion sur la gratuité scolaire comme étant un droit (qui est un argumentaire entendu dans le débat, très souvent d'ailleurs) qu'on semble oublier aussi dans une certaine mesure?

Si l'éducation est un droit, et doit être gratuite, et que les services de santé doivent aussi être gratuits et accessibles (autre argument de justification des "gratuistes", quelle beau nom), le bas de la pyramide de Maslow on en fait quoi? AVANT MÊME d'avoir droit à des soins et de l'éducation gratuite, TOUS devraient pouvoir être logés et nourris gratuitement. (Toujours selon ce courant de pensée "gratuiste".) Et là aussi, selon moi, ça devient dangeureux dans l'autre sens. Je me pose ce questionnement légitimement: comment peut-on prétendre au droit à l'éducation accessible et gratuite tout en oubliant ces éléments sociaux essentiels?

La structure sociale des pays où l'éducation est gratuite doit être beaucoup plus complexe que seulement "Heille, ici l'éducation est gratuite." Donc ce comparatif de gratuité ailleurs, moi, il ne me fait ni chaud ni froid.

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Ça a chié, je recopie mon post ici bon.

Je suis d'accord sur l'importance de l'éducation et je suis loin de penser que sa valeur est seulement financière.Mais, comment peut tu justifier que pour un étudiant qui fait des études non-rentable financièrement sa soit le citoyen qui ne fait pas d'étude universitaire qui doit couvrir la majorité des pertes. C'est comme si on pénalisait ceux qui ne choisissent pas l'université, je ne suis pas sur de trouver sa légitime.

À long terme, il est toujours possible que ma soeur, qui est infirmière, gagne plus que moi.

Des mecs avec des DEP aussi.

Et pourtant, ils n'auront pas déboursé grand chose pour leur formation.

J'accepte quand même d'y contribuer.

Accompagner les personnes mourantes ou les couples/femmes qui font face à une grossesse non planifiée, ce n'est pas rentable financièrement : ça n'a pas de prix.

Et si on ne forme pas de spécialistes en sciences humaines, en lettres et en art, qui est-ce qui va transmettre le monde à la jeunesse? Qui est-ce qui va donner des formations à la diversité culturelle aux corps policiers et aux gestionnaires de grandes compagnies? Qui est-ce qui va créer des ponts avec les communautés autochtones? Qui est-ce qui va prendre en charge les enfants qui souffrent de troubles d'apprentissages? Qui est-ce qui va penser les futurs développement urbains? Qui est-ce qui va produire des œuvres qui vous instruisent vraiment de la société au sein de laquelle vous vivez?

Qui?

Je faisais de l'aide à domicile l'automne dernier.

J'aurais gagné davantage à m'occuper des chiens.

Sont-ils plus importants que vos vieux?

Si l'inscription à l'université était plus dispendieuse, fort possible que j'aurais choisi un programme autre qu'anthropologie. J'suis pas folle, j'ai un instinct de survie minimalement développé. J'aurais pu entrer dans n'importe quel programme si je l'avais désiré. Je ne pense pas qu'en bout de ligne, la société aurait été plus gagnante de m'avoir comme avocate ou comme madame des relations publiques. Saviez-vous qu'au Québec, il y a six relationnistes pour un journaliste? Quand même. Les relationnistes, j'imagine qu'ils sont utiles puisqu'ils font plein d'argent...

Le problème, c'est votre conception de la vie et des êtres humains.

C'est de ça dont il est question.

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Y'a pas tout un pan de cette discussion sur la gratuité scolaire comme étant un droit (qui est un argumentaire entendu dans le débat, très souvent d'ailleurs) qu'on semble oublier aussi dans une certaine mesure?

Si l'éducation est un droit, et doit être gratuite, et que les services de santé doivent aussi être gratuits et accessibles (autre argument de justification des "gratuistes", quelle beau nom), le bas de la pyramide de Maslow on en fait quoi? AVANT MÊME d'avoir droit à des soins et de l'éducation gratuite, TOUS devraient pouvoir être logés et nourris gratuitement. (Toujours selon ce courant de pensée "gratuiste".) Et là aussi, selon moi, ça devient dangeureux dans l'autre sens. Je me pose ce questionnement légitimement: comment peut-on prétendre au droit à l'éducation accessible et gratuite tout en oubliant ces éléments sociaux essentiels?

La structure sociale des pays où l'éducation est gratuite doit être beaucoup plus complexe que seulement "Heille, ici l'éducation est gratuite." Donc ce comparatif de gratuité ailleurs, moi, il ne me fait ni chaud ni froid.

En fait, tout les droits de l'homme sont interreliés. Tu touche à un droit, t'en affecte d'autre autour, c'est comme tirer sur les mailles d'un filet.

Augmenter l'accessibilité à l'éducation réduirait la pauvreté, de la même manière que réduire la pauvreté augmenterais l'accessibilité à l'éducation. Donc, mettre une priorité tranché sur les droits de l'homme est un nonsens, qui exige d'être fortement justifié avec preuve à l'appuis.

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À long terme, il est toujours possible que ma soeur, qui est infirmière, gagne plus que moi.

Des mecs avec des DEP aussi.

Et pourtant, ils n'auront pas déboursé grand chose pour leur formation.

J'accepte quand même d'y contribuer.

Accompagner les personnes mourantes ou les couples/femmes qui font face à une grossesse non planifiée, ce n'est pas rentable financièrement : ça n'a pas de prix.

Encore un fois je suis d'accord sur l'importance, par exemple, des infirmières. J'ai l'impression que l'importance des situations d'arbitrages n'est pas toujours comprise. Quand tu dit "ça n'a pas de prix.", ceci implique que serait prête a perdre un montant important au profit de l'infirmière, parce que son rôle dans la société ne peut pas être négligé, mais en fait elle reçoit déjà une récompense sous forme de salaire pour son travail. Mais, principalement, je ne me sens pas apte a juger que les personnes choisissent des profession nécessitant des études post-secondaire doivent être récompenser par les autres. Cela, d'une certaine façon, discrédite ces emplois.

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Je ne comprends rien à ce que tu as écrit.

Je ne parlais pas de la profession d'infirmière, mais de toutes les êtres qui découlent des sciences sociales, dont tu évalues la valeur en fonction d'intérêts monétaires.

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C'est vraiment déplaisant ton erreur maintenant moi aussi je suis obligé de faire un autre post!

Qui?

Les personnes riches.

Sérieusement, une personne, comme toi, qui connait la valeur des études serait, il me semble, prête à emprunter de l'argent pour avoir des connaissances qui profiteront surement à elle même et à la société. Il faut penser qu'un étudiant à la possibilité de travailler pour plusieurs années a venir, donc, il n'est pas si mal pris financièrement.

Je faisais de l'aide à domicile l'automne dernier.

J'aurais gagné davantage à m'occuper des chiens.

Sont-ils plus importants que vos vieux?

Je ne pense pas avoir dit que l'on pouvait mesurer l'importance d'une activité à sa rentabilité.

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(modifié)

C'est vraiment déplaisant ton erreur maintenant moi aussi je suis obligé de faire un autre post!

Les personnes riches.

Sérieusement, une personne, comme toi, qui connait la valeur des études serait, il me semble, prête à emprunter de l'argent pour avoir des connaissances qui profiteront surement à elle même et à la société. Il faut penser qu'un étudiant à la possibilité de travailler pour plusieurs années a venir, donc, il n'est pas si mal pris financièrement.

Je ne pense pas avoir dit que l'on pouvait mesurer l'importance d'une activité à sa rentabilité.

Être prête emprunter de l'argent. Pour faire un travail dont la principale satisfaction sera de servir la société. Y'a pas d'justice sur terre.

Heureusement, je suis restée chez ma mère tout au long de mon baccalauréat. En attendant septembre, je fais des cours en journalisme. Je n'étais pas éligible à l'AFE car il me manque un cours d'anglais, que je comptais faire cet été. Comme je n'ai pas encore reçu mon diplôme, je ne suis pas considérée comme autonome. Fait que j'ai une belle marge de crédit déjà bien remplie. On a des travaux pratiques à remettre chaque semaine. Je ne peux pas travailler autant qu'à l'époque des travaux longs. Fallait, selon leurs dires, que je m'achète un macbook. Avec les frais de scolarité et tout ça (je n'avais pas d'économies, j'étais aide à domicile je vous le rappelle), je suis déjà à veille d'atteindre le fond de la marge de crédit que je m'étais fixée.

Fait que cet été, au lieu de prendre un emploi comme auxiliaire de recherche à onze piasses de l'heure en oncologie-psychosociale et soins palliatifs, je vais m'arranger pour trouver un job de trieuses de papier au gouvernement à seize piasses de l'heure. Au lieu de faire du bénévolat, le soir venu, ou du sport, du théâtre ou je ne sais quoi que je faisais il y a déjà trop longtemps, ha oui, c'est vrai, je suis sensée fonder une plateforme de diffusion de la recherche, mon c.a est déjà formé, avec des profs de cégep en plus, mais tiens dont j'manque de ressources).. Fait qu'au lieu de faire ça, je vais me trouver un emploi de soir pour faire encore plus de cash. Pour rembourser ma marge de crédit et remettre mon compte à 0.

Mon instinct de survie me dit que c'est jamais bon, d'empiler les dettes.

Au lieu de mobiliser les compétences acquises dans le cadre de ma formation je vais m'abrutir tout l'été. Je vais détruire mes principales ressources que constituent ma curiosité, ma créativité, mon dynamisme. En septembre, admise à la maitrise, j'aurai accès à l'AFE inch'allah.

Si je continue sur cette voie, par-contre, il est impensable que je puisse mener des études de doctorat. À cause de l'endettement, qui m'obligera à faire des choix néfastes pour ma carrière.

C'est plate, mais c'est d'même.

Modifié par mouchouânipi
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Je ne comprend pas très vite, mais je pense avoir compris un peu ce que tu veut dire par rapport à la conception de l'être humain, qu'il ne se comporte pas nécessairement comme le concept en finance de "personne rationnel" et qu'une vision qui utilise cette hypothèse, par exemple avec l'endettement, n'est pas toujours réaliste. Sans parler du fait que le travail peut empiété sur les études. Pas vraiment rapport, mais je doute qu'il te fallait absolument un macbook.

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(modifié)

J'en doute aussi.

J'imagine que le département a une entente avec Apple alors ils nous en font acheter tous pleins.

=/

Je devais utiliser certains programmes dès la première semaine, j'ai semi eu le temps de réfléchir.

Par conception de l'être humain, je voulais dire qu'il existe des formes de travail dont la valeur est difficilement monnayable.

Modifié par mouchouânipi
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Je suis d'accord sur l'importance de l'éducation et je suis loin de penser que sa valeur est seulement financière.Mais, comment peut tu justifier que pour un étudiant qui fait des études non-rentable financièrement sa soit le citoyen qui ne fait pas d'étude universitaire qui doit couvrir la majorité des pertes. C'est comme si on pénalisait ceux qui ne choisissent pas l'université, je ne suis pas sur de trouver sa légitime.

tous les DEP et les techniques coûtent de l'argent aussi, et parfois très cher. (souvent ce genre de formation dans le privé peut couter quelque chose comme 16 000$ pour un an)

Qui est-ce qui paye ces formations ? Moi et mes impôts même si j'ai jamais choisi de les suivre.

Les universitaires paient aussi de l'impôt et contribuent aussi à la société et à toutes les formations techniques qui permettent à plein de gens de se trouver un métier.

La question : Pourquoi toutes les formations professionnelles ne sont pas aux frais des étudiants eux-même ? Après tout c'est eux qui ont les bénéfices ensuite ?

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