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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

Si le gouvernement avait des couilles, il serait équitable. Il monterait les frais des DEP en mécanique et autres bullshits du genre au même niveaux que les programmes universitaires. Eux aussi, ils doivent faire leur juste part. Même chose pour le Cégep. Quand tu finis ton secondaire 5, tout le monde payerait 3000$ par année.

Et tant qu'à y être, pourquoi ne pas envoyer une facture à tout ceux ayant passé par les bancs universitaires pour combler la différence entre ce qu'ils ont payé et combien leur formation a coûté!

Ensuite, voyons voir si le prix de l'éducation ne fait pas reculer le monde d'aller étudier et aussi voir la réaction de tout ce beau monde qui demande à ce que les étudiants payent leur juste part!

Si ça fait reculer le monde de ne pas vouloir investir 3000 $ dans leurs avenirs dans une job en pénurie qui va leur rapporter 20 $ de l'heure et plus facile après graduation (DEP) et bien ils peuvent bien rester travailler au couche-tard. Des études, c'est pas comme s'acheter un char, c'est un investissement et non quelque chose qui perd 40 % de sa valeurs après l'achat.

Le problème, c'est quand tu étudies en arts, en sociologie, en histoire, en géographie, en langues grec, en anthropologies et autres programme qui ne sont pas en demandes, là ça te fait chier de payer pour ton éducation car tu sais que ton BAC ça vaut pas de la marde et qu'il faut que tu ailles au moins en maitrise pour que ça rapporte au moins un emploi sûr et permanent.

Si pour toi ton programme c'est le meilleur du monde et que tu crois que tu est un justicieux du monde (sociologie) mais que la société dictent autrement (démocratie) en te voyant voir que les postes sont plus limités que dans d'autres programmes et bien acceptent le choix de la société, des employeurs ou bien sèche. C'est drôle, mais vous êtes donc bien individualistes les collectvistes quand ça vous touche personnellement. :P

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^^^^^^^^^^^^^^N'a aucune idée de ce qu'est la démocratie.

les étudiants, je dois l'admettre, eux, sont des experts :-)

La glorieuse démocratie étudiante

PAR JEAN-FRANÇOIS TRUDELLE

"Il faut saluer le climat démocratique dans lequel a été voté ce débrayage. L’assemblée était clairement noyautée par la frange radicale de la communauté étudiante de McGill qui rêve de mettre un portrait de Karl Marx dans la cafétéria du Shatner Building. Cette frange, réputée pour être friande de démocratie et de pouvoir au peuple, semblait pressée de faire avancer son agenda. Après avoir écourté prématurément la période de question sur la motion de grève, l’assemblée a voté pour qu’il n’y ait

aucun débat sur la motion et a appelé au vote. Il va de soi que l’enjeu fait l’unanimité. À quoi bon écouter les moutons noirs qui sont en faveur de la hausse ?

C’est ainsi que les étudiants de la Faculté des Arts de McGill se sont retrouvés en grève: en muselant le débat et en s’assurant que personne ne puisse s’informer en posant des questions aux proposeurs. Selon un courriel de l’AUS, envoyé hier, l’assemblée comptait près de 246 membres lors du plus haut niveau de présence. En 2010, il y avait 7 936 étudiants inscrits en Arts. L’association peut donc se féliciter d’avoir précipité en grève près de 8000 élèves avec un taux de participation au vote de près de… 3%.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, l’AUS écrit dans le même courriel que 203 000 étudiants participeront à la grève. Comme si 203 000 étudiants avaient donné leur accord à cette action ! En fait, les associations ayant voté en faveur de la grève représentent ce nombre d’étudiants. Supposons qu’il y ait eu le même niveau de participation à travers les assemblées générales du Québec qu’à McGill. On peut estimer que seulement 6240 étudiants ont donné leur aval. Cela semble concorder avec le nombre de jeunes qui se pointeront au parc Émilie-Gamelin pour exprimer leur mécontentement. 10 900 personnes disent qu’elles participeront sur la page Facebook de l’événement. N’importe qui ayant déjà organisé un événement par Facebook sait que seule une fraction se présentera. Il y a fort à parier que la foule comptera environ 6000 personnes. Notons aussi que 17 000 « invités » ont spécifié qu’ils ne viendraient pas.

Dans la foulée du mouvement Occupy Wall Street, il est intéressant de se pencher sur les proportions. Dans le cas des étudiants universitaires, ce n’est pas le 1% contre le 99%, mais le 5% contre le 95%. En 2008, il y avait 262 142 étudiants dans le réseau universitaire et 5 893 000 de contribuables au Québec. Les travailleurs détenant un diplôme universitaire gagnaient entre 10 000$ et 20 000$ de plus par année que la moyenne québécoise en 2010. Autrement dit, maintenir les frais de scolarité artificiellement bas ou vouloir la gratuité scolaire, c’est demander à l’écrasante majorité de la population de subventionner les riches de demain.

Chapeau bas la démocratie étudiante ! Non seulement se fiche-t-elle de respecter ceux qu’elle prétend représenter, mais elle demande aux autres de payer pour s’enrichir dans le futur."

Solidarité !

Modifié par Le Capitaliste
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Faut être déconnecté en esti du monde de la science et du savoir en général pour penser que le retour sur investissement est un indicateur adéquat de l'utilité d'une discipline ou non.

Déjà Benjamin Franklin se faisait demander "à quoi ça va servir ce que tu fais là" par des gens ignarent qui voyaient juste qu'il perdait son temps dans des recherches qui étaient loin de lui être rentable.

Mais bon, lui-même répondait que la science est comme un nouveau-né, tu peux pas savoir ce qu'il va être adulte, tu t'en occupe parce que c'est la meilleure chose à faire.

On peut pas savoir ce que la recherche va donner, on la fait parce que c'est la meilleure chose à faire.

Le monde de la science et la connaissance humaine ne s'est jamais développé par la simple recherche du profit. Ça fait juste aucun sens de penser le monde des université comme une machine à faire des travailleurs, c'est se condamner à la médiocrité.

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Faut être déconnecté en esti du monde de la science et du savoir en général pour penser que le retour sur investissement est un indicateur adéquat de l'utilité d'une discipline ou non.

Déjà Benjamin Franklin se faisait demander "à quoi ça va servir ce que tu fais là" par des gens ignarent qui voyaient juste qu'il perdait son temps dans des recherches qui étaient loin de lui être rentable.

Mais bon, lui-même répondait que la science est comme un nouveau-né, tu peux pas savoir ce qu'il va être adulte, tu t'en occupe parce que c'est la meilleure chose à faire.

On peut pas savoir ce que la recherche va donner, on la fait parce que c'est la meilleure chose à faire.

Le monde de la science et la connaissance humaine ne s'est jamais développé par la simple recherche du profit. Ça fait juste aucun sens de penser le monde des université comme une machine à faire des travailleurs, c'est se condamner à la médiocrité.

Tu as totalement raison.

Les droitistes stéréotypés, tels que Le Capitaliste par exemple, ne savent mesurer l'utilité que par le retour sur investissement. Ils pensent que raisonner scientifiquement, en économistes, correspond à tout réduire à leur concept d'utilité-argent. La raison s'explique en partie par leur manque de culture scientifique et économique, et en partie par leur imbécilité crasse.

Quand il est question d'utilité, l'économie (contrairement aux droitistes) a une vision bien plus large que le salaire ou le profit. Les notions d'argent et d'utilité sont parfaitement découplées dans la tête d'un économiste. Alors que le droitiste réduit l'utilité à l'argent, l'économiste peut certes se servir de l'argent pour estimer grossièrement l'utilité, sans toutefois ne jamais les confondre.

C'est que pour l'économiste, ainsi que pour toute personne raisonnable et sensée, l'utilité ne se réduit pas au salaire ou au retour sur investissement car ces derniers éléments n'estiment qu'une partie de l'utilité, et imparfaitement.

Prend un BS atypique qui fait du bénévolat à temps plein, exemple que j'aime bien du fait qu'il représente un cas extrême. À tous les jours, cet individu fournit bénévolement des soins de santé à des personnes dans le besoin. Il refuse de "travailler" comme les autres puisque pour une raison X, il ne veut pas "faire parti du système capitaliste" pour des raisons morales qui lui sont propres, mais il veut quand même aider les gens et faire quelque chose.

Si un droitiste veut être cohérent avec lui-même, il est obligé de dire que cet individu là n'est pas seulement inutile, mais nuisible. D'une part le droitiste est forcé de juger que ce bénévole est inutile puisque son travail ne rapporte pas d'argent, et par là même aucun impôt. D'autre part, le droitiste est forcé de juger que cet individu est un parasite nuisible à la société puisque c'est toute la société qui paye son chèque de BS.

Dans ce court raisonnement, le droitiste n'a pas considéré une seule fois la valeur des soins de santé que le bénévole a prodigué à temps plein à des personnes dans le besoin. En fait, oui il les a considéré d'une certaine manière: en les estimant à 0$, soit d'une inutilité totale. Or, toute personne sensée et raisonnable n'estimerait pas que sont inutiles des soins de santé prodigués à des personnes dans le besoin. Elle admettrait même que s'il est bien vrai que le bénévole rend ses services de manière sérieuse et à temps plein, alors le maigre chèque de BS ne représente qu'une très maigre compensation pour les services que le bénévole rend à la société.

Cet exemple démontre bien que l'utilité ne peut pas se réduire à l'argent. Il est très malheureux que les droitistes commettent sans arrêt ce sophisme.

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Qu'en est-il des Cégeps dans tout ce débat? Je comprends qu'on parle de l'accès universitaire coûteux, mais il est pratiquement gratuit pour les études collégiales, qui n'ont aucun équivalent ailleurs, notons-le.

Donc, qu'est-ce qui empêcherait, advenant une hausse, quelqu'un d'aller faire un DEC dans un domaine semblable à un Bacc du même domaine et ce, pour gratisse? Exemples: Soins infirmiers au lieu de médecine, Technique en loisir au lieu de Récréologie, Comptabilité et gestion au lieu de Sciences comptables. Ces diplômes ne donnent-ils pas eux aussi accès à de bons emplois?

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Qu'en est-il des Cégeps dans tout ce débat? Je comprends qu'on parle de l'accès universitaire coûteux, mais il est pratiquement gratuit pour les études collégiales, qui n'ont aucun équivalent ailleurs, notons-le.

Donc, qu'est-ce qui empêcherait, advenant une hausse, quelqu'un d'aller faire un DEC dans un domaine semblable à un Bacc du même domaine et ce, pour gratisse? Exemples: Soins infirmiers au lieu de médecine, Technique en loisir au lieu de Récréologie, Comptabilité et gestion au lieu de Sciences comptables. Ces diplômes ne donnent-ils pas eux aussi accès à de bons emplois?

Le problème, c'est que tu analyses le problème d'un point de vue individuel, alors que ce n'est pas un point de vue pertinent pour la question qui nous occupe. Il n'est pas pertinent de savoir si Guy, Jacques ou Natasha ont une bonne job, parce que c'est pas à ce niveau là qu'il faut considérer le problème.

Le point de vue pertinent, c'est le point de vue général, c'est-à-dire le point de vue statistiques. Est-ce qu'en appliquant tes propositions, le niveau de qualification de notre main d'oeuvre, en moyenne, n'est pas réduit? La réponses est oui. As-tu seulement pensé aux conséquences économiques que ça peut engendrer? Comment est-ce que le marché va réagir face à un tel changement? Si notre main d'oeuvre devient à la longue pas plus qualifiée que la main d'oeuvre indienne par exemple, crois-tu que les entreprises de pointe vont rester ici, ou venir s'établir ici?

Est-ce que tu crois sérieusement qu'en abaissant notre niveau de qualification, notre économie va mieux se porter à long terme?

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Faudra qu'on me rappelle quand est-ce que j'ai proposé des MESURES ou des OBLIGATIONS d'abaissement de qualification de la main d'oeuvre...

Je mentionne seulement que le CÉGEP est DÉJÀ LÀ avec vocation d'être accessible pour tous, tout en étant des études de spécialisation supérieure dans plusieurs cas. Alors que la personne qui n'aurait pas les moyens et qui ne voudrait pas s'endetter d'aller à l'Université pourrait aller au Cégep comme alternative (en attendant). C'est seulement que tous ceux qui parlent que la hausse réduira l'accessibilité (ce qui est discutable selon l'étude à laquelle on peut faire référence...), oublient qu'il y a des alternatives où les gens peuvent se retrouver au Québec. Ils ne tombent pas dans un néant d'éducation.

Et je redemande: À quoi servent les DEC s'ils ont des valeurs moindres et que personne ne les prend au sérieux comme qualifications dans ce cas?

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(modifié)

Faudra qu'on me rappelle quand est-ce que j'ai proposé des MESURES ou des OBLIGATIONS d'abaissement de qualification de la main d'oeuvre...

Je mentionne seulement que le CÉGEP est DÉJÀ LÀ avec vocation d'être accessible pour tous, tout en étant des études de spécialisation supérieure dans plusieurs cas.

Tu as toi-même donné l'exemple de la technique en soin infirmier pour remplacer les études en médecine.Les cas que tu as pris comme exemple sont peu convaincants. Modifié par 1000+
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Tu as toi-même donné l'exemple de la technique en soin infirmier pour remplacer les études en médecine.Les cas que tu as pris comme exemple sont peu convaincants.

J'ai dit que quelqu'un qui considérait les frais de scolarité comme trop élevés pouvait aller dans un domaine connexe au Cégep dans un domaine semblable. Je n'oserais jamais utiliser le mot "remplacer". Un infirmier ne replacera jamais un médecin. Le but de cet exemple était de démontrer que, par le passé, la société québécoise a fait le choix d'offrir des "études supérieures" gratuitement. Conséquence: le succès de ces mesures font que plusieurs demandent maintenant un Bacc au lieu d'un DEC pour un emploi, alors qu'avant le DEC a remplacé le DES, et le DES pas d'éducation pentoute. Pour le futur, est-ce qu'une maîtrise va devenir la norme du Bacc? Le Doc plus important que la maîtrise? (Exagération, mais questionnement tout de même.)

Cela dit, j'ai cependant de gros doutes qu'une vocation réelle va empêcher quelqu'un d'aller étudier dans ce qu'il veut faire, peu importe le prix.

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Si ça fait reculer le monde de ne pas vouloir investir 3000 $ dans leurs avenirs dans une job en pénurie qui va leur rapporter 20 $ de l'heure et plus facile après graduation (DEP) et bien ils peuvent bien rester travailler au couche-tard. Des études, c'est pas comme s'acheter un char, c'est un investissement et non quelque chose qui perd 40 % de sa valeurs après l'achat.

Le problème, c'est quand tu étudies en arts, en sociologie, en histoire, en géographie, en langues grec, en anthropologies et autres programme qui ne sont pas en demandes, là ça te fait chier de payer pour ton éducation car tu sais que ton BAC ça vaut pas de la marde et qu'il faut que tu ailles au moins en maitrise pour que ça rapporte au moins un emploi sûr et permanent.

Si pour toi ton programme c'est le meilleur du monde et que tu crois que tu est un justicieux du monde (sociologie) mais que la société dictent autrement (démocratie) en te voyant voir que les postes sont plus limités que dans d'autres programmes et bien acceptent le choix de la société, des employeurs ou bien sèche. C'est drôle, mais vous êtes donc bien individualistes les collectvistes quand ça vous touche personnellement. :P

Alors en gros, tout ceux qui font des maitrises ou des doctorats sont des pelleteux de nuages qui gaspillent l'argent des contribuables? T'as une vision tâchée et assez peu connectée de la réalité.

Les sciences 'molles' ont une utilité. Que tu le veuilles ou non, elles sont aussi indispensables à la société que l'ingénierie. Ce n'est peut-être pas évident pour toi comme tu sembles avoir une vision simpliste du marché du travail mais avec un BAC en sociologie, tu peux te ramasser à faire plein de trucs comme, par exemple, en marketing. Les employeurs savent que quelqu'un ayant un BAC à une certaine éthique de travail, que la personne est polyvalente et possède un bagage de connaissances qui peut être utile à son organisation.

Pendant je faisais Histoire de l'Art, j'ai eu affaire à beaucoup de railleries de gens qui travaillent dans des shops à 20$ de l'heure. Maintenant, je travaille dans une banque dans une position qui touche à mon domaine d'études. Eux, les winners avec un DEC, leurs shops peuvent fermer à tout moment. Ils sont de la main d’œuvre facilement délocalisable. Moi, je ne suis pas aussi facilement remplaçable.

Le monde du 21e siècle demande de la flexibilité et de la créativité. Si tu 'apprends un métier' de façon linéaire, ça veut dire qu'un chinois ou un indien peut le faire également. Au USA et au Royaume-Uni, il y a maintenant de la sous-traitance dans des domaines comme le droit ou la recherche. Des millions de jeunes asiatiques (et sud-américains, européens) parlent l'anglais et peuvent remplacer des travailleurs spécialisés. Pu personne n'est safe. D'ici quelques années, le phénomène va aller en se généralisant.

Ton BAC en chimie qui va t'avoir couter les yeux de la tête, un chinois pourra faire la même chose que toi mais en moins cher pis souvent, ce même chinois va avoir été un de tes collègues de classe.

Dans le système que tu pousses, à moins que t'ailles travailler dans une mine ou que t'offres un service face-à-face à un client, TOUTES les jobs sont appelé à devenir précaires, mal-payés et délocalisables. Et toi, ta meilleure idée avec cette nouvelle dynamique du marché de l'emploi est d'endetter encore plus les étudiants? Wow.

Le gouvernement a d'autres moyen de financer les universités sans aller piger dans les poches des étudiants/futurs étudiants.

Pourquoi pas donner la gratuité à ceux qui signent un contrat disant qu'ils vont rester au Québec pendant X nombres d'années ou rembourser X$ par année pendant X nombre d'années? Ça pourrait même s'appliquer aux étudiants étrangers qui étudient dans des programmes ayant pénurie de main d'oeuvre. Vous étudiez gratos mais vous restez ici pendant au moins 5-6 ans après votre diplôme. D'une pierre, deux coups, tout le monde est content.

Ou comme tu es un fervent défenseur du libre-marché, pourquoi ne pas couper 50% du BS d'entreprises chaque années? Laissons le libre-marché faire son cours. Les entreprises qui ne sont pas capable de survivre sans la mamelle de l'État disparaitront et laisserons la place à d'autres. Sur 6 milliards annuellement, on dégagerait 3 000 000 000$ pour l'étude post-secondaire. Pas mal.

What about nationaliser le gaz et le pétrole et réinvestir les profits dans l'éducation?

Pourquoi pas faire le ménage dans la bureaucratie du système scolaire pour dégager des sommes qui seraient réinvestis dans les services aux étudiants?

Des solutions, il y en a et elles sont presque toutes meilleures que le plan actuel.

Les Libéraux ont choisis la voie facile et à très courte vue. Dans 5 ans, il y a 99% de chance qu'il n'y ait aucune différence entre ce qu'on vit actuellement. Les administrateurs vont avoir dépenser l'argent en singes comme ils savent si bien le faire. Le gouvernement va encore fermer les yeux sur ce gaspillage pis on va être revenu à la case départ: les recteurs qui braillent pour avoir plus de cash. C'est comme la santé. On garoche toujours plus d'argent mais c'est un pit sans fonds; sans réforme du moins.

Enlèves tes lunettes roses, Monsieur l'adorateur du gaspillage.

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Cela dit, j'ai cependant de gros doutes qu'une vocation réelle va empêcher quelqu'un d'aller étudier dans ce qu'il veut faire, peu importe le prix.
Comme je l'ai dit, tu m'apparais défendre un point de vue centré sur l'individu. Je crois plus pertinent un point de vue centré sur l'ensemble des individus. Pourquoi? C'est simple. Un individu va certainement ne pas se laisser décourager par une hausse, alors qu'un autre oui. On ne peux certainement pas prédire quels individus vont réagir positivement et quels individus vont réagir négativement. On peut cependant, en se basant sur le principe économique des incitations (#4), s'attendre à un changement sur la moyenne des individus.
Pourquoi pas donner la gratuité à ceux qui signent un contrat disant qu'ils vont rester au Québec pendant X nombres d'années ou rembourser X$ par année pendant X nombre d'années? Ça pourrait même s'appliquer aux étudiants étrangers qui étudient dans des programmes ayant pénurie de main d'oeuvre. Vous étudiez gratos mais vous restez ici pendant au moins 5-6 ans après votre diplôme. D'une pierre, deux coups, tout le monde est content.
Je défend une idée semblable. Tout étudiant signe un contrat dans lequel il s'engage à rembourser tous les frais que l'état a investi dans ses études s'il décide de changer de pays. En contrepartie, tant que l'étudiant reste au pays, il n'a aucune obligation à rembourser sa dette.

Cette solution peut avoir plusieurs variantes qui devront un jour être discutées: gratuité totale vs frais scolaires modérés? Peut-on se libérer de sa dette après X années, ou la dette dure-t-elle toujours?

C'est la solution au phénomène de l'exode des cerveau. Elle est valable pour chaque pays ou une dette canadienne est reconnue et respectée, ce qui inclut en autre toute l'Europe et les États-Unis, c'est-à-dire tous les pays où les cerveaux sont incités à s'exiler dans l'espoir d'avoir un meilleur salaire.

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Conséquence: le succès de ces mesures font que plusieurs demandent maintenant un Bacc au lieu d'un DEC pour un emploi, alors qu'avant le DEC a remplacé le DES, et le DES pas d'éducation pentoute. Pour le futur, est-ce qu'une maîtrise va devenir la norme du Bacc? Le Doc plus important que la maîtrise? (Exagération, mais questionnement tout de même.)

Bon point, car sincérement, un BAC dans certaines disciplines n'a plus le panache qu'il avait autrefois.

Cela dit, j'ai cependant de gros doutes qu'une vocation réelle va empêcher quelqu'un d'aller étudier dans ce qu'il veut faire, peu importe le prix.

Bingo. C'est pour ça que beaucoup de gens en sciences molles (sociologie, anthropologie ect ...) sont si opposés à l'implantantion d'une hausse des frais de scolarités. Leurs soi-disante vocations pour plusieurs est en réalité qu'un passe temps intellectuel qu'ils pourraient très bien combler au tour d'une table le vendredi soir tout en passant leurs vue subjectives des inégalités sociales dicter de façon bien sur complément objectives de leurs parts.

Modifié par Le Capitaliste
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On peut comprendre le bien fondé de vouloir l'universalité de l'éducation et que celle-ci est un droit, mais l'instruction, elle, a un coût. On doit payer les professeurs, les administrateurs, les infrastructures, et ce même si la gestion est inadéquate. Plusieurs affirment vouloir aller à l'université seulement pour apprendre, mais au bout du compte ils obtiendront tout de même un diplôme qui les mènera sur le marché du travail et ils ne pourront nier le fait qu'ils y sont allés pour ça. L'État offre déjà l'éducation quasi-gratuite jusqu'au cégep qui sert bien à développer l'esprit critique des jeunes, leur donner une bonne base de connaissances générales et pour certains des qualifications pour pratiquer un métier bien précis.

On évoque souvent l'exemple des études de médecine, mais ne devient pas médecin qui veut, riche ou pauvre, ce sont les meilleurs, les plus déterminés qui peuvent entrer dans ces programmes et ceux qui le méritent pleinement ont aisément accès à des bourses.

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On peut comprendre le bien fondé de vouloir l'universalité de l'éducation et que celle-ci est un droit, mais l'instruction, elle, a un coût. On doit payer les professeurs, les administrateurs, les infrastructures, et ce même si la gestion est inadéquate. Plusieurs affirment vouloir aller à l'université seulement pour apprendre, mais au bout du compte ils obtiendront tout de même un diplôme qui les mènera sur le marché du travail et ils ne pourront nier le fait qu'ils y sont allés pour ça. L'État offre déjà l'éducation quasi-gratuite jusqu'au cégep qui sert bien à développer l'esprit critique des jeunes, leur donner une bonne base de connaissances générales et pour certains des qualifications pour pratiquer un métier bien précis.

On évoque souvent l'exemple des études de médecine, mais ne devient pas médecin qui veut, riche ou pauvre, ce sont les meilleurs, les plus déterminés qui peuvent entrer dans ces programmes et ceux qui le méritent pleinement ont aisément accès à des bourses.

Ok.

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mais avec un BAC en sociologie, tu peux te ramasser à faire plein de trucs comme, par exemple, en marketing. Les employeurs savent que quelqu'un ayant un BAC à une certaine éthique de travail, que la personne est polyvalente et possède un bagage de connaissances qui peut être utile à son organisation.

Les gens en sociologie peuvent rentrer la dedans avec une cote R de 22 sacrament, lolll, un gars qui a une vraie éthique de travail la plupart du temps va pas se ramasser en sociologie à moins que ce soit vraiment sa passion même s'il a une côte de 27 en montant, mais la plupart du temps c'est un "left over BAC".

Pendant je faisais Histoire de l'Art, j'ai eu affaire à beaucoup de railleries de gens qui travaillent dans des shops à 20$ de l'heure. Maintenant, je travaille dans une banque dans une position qui touche à mon domaine d'études.

"Histoire de l'art" et banque ? N'importe qui peut travailler comme caissière ou réceptionnistes, même que réceptionniste ça paye 18.50 $ de l'heures. Ya rien là

Eux, les winners avec un DEC, leurs shops peuvent fermer à tout moment. Ils sont de la main d’œuvre facilement délocalisable.

Quand tu travailles, le but c'est de pas travailler toute ta vie, et la façon d'y arriver c'est d'économiser le plus possible quand il est encore temps quitte à déplaire les marxistes radicaux qui voudrait une révolution dans un bain de sang comme Pomo.

De plus, dans une shop ils demandent des fois qu'un secondaire 5 ou DEP, ou DEC et même BAC (dépendant du poste). Un soudeur qui fait 110 000 $ par année dans des bonnes compagnies privées, il y en a.

Moi, je ne suis pas aussi facilement remplaçable.

Euh oui

58914-ibm-watson.jpg

Ou comme tu es un fervent défenseur du libre-marché, pourquoi ne pas couper 50% du BS d'entreprises chaque années? Laissons le libre-marché faire son cours. Les entreprises qui ne sont pas capable de survivre sans la mamelle de l'État disparaitront et laisserons la place à d'autres. Sur 6 milliards annuellement, on dégagerait 3 000 000 000$ pour l'étude post-secondaire. Pas mal.

Je suis d'accord car je suis entrain d'aménager ma garderie en installations privées (60 places) avec mon meilleur amis - associé (Infirmier, BAC ;-) et sa soeur DEC éducatrice en garderie ;-). Je déteste les gens qui vivent des subventions gouvernementales. Ça ma pris 6 ans à ramasser mon capital par années. On va tu me pénaliser parce que j'ai fait des sacrifices énormes de non-surconsommation pendant que j'avais 20-25 ans, que j'ai sacrifier ma jeune vingtaine pour en profiter plus tard ?

Ceux qui demande subventions à pleins nez et qui ne sont pas rentables, devrait disparaîtres, je suis d'accord.

Pourquoi pas faire le ménage dans la bureaucratie du système scolaire pour dégager des sommes qui seraient réinvestis dans les services aux étudiants?

Je ne suis pas pour ça, si tu fais le ménages dans la bureaucratie, c'est pas une raison pour en redonner plus aux étudiants, baisse les impôts au lieu de redistribuer ailleurs.

C'est comme la santé. On garoche toujours plus d'argent mais c'est un pit sans fonds; sans réforme du moins.

C'est le choix de votre belle société québécoise, pas le mien. Pour ce qui est d'une réforme, je ne crois pas au père noêl, au PQ, c'était pas mieux.

Modifié par Le Capitaliste
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baisse les impôts
Moi moi moi moi moi moi moi.

Si tu veux plus d'argent pour ta petite personne, arrête discuter et travaille plus.

Chiâler sur un forum n'est pas une manière optimale d'augmenter ton revenu après impôts. La manière optimale d'augmenter ton revenu est de travailler plus. Fait le calcul. Combien te rapporterais une baisse d'impôt que tu pourrais réalistement espérer obtenir grâce à ton acharnement à débattre sur des forums et combien te rapporterais d'augmenter ton nombre d'heures travaillées.

Soit rationnel et débarrasse. Optimise intelligemment tes gains. Si tu comprends le principe que le temps c'est de l'argent, alors tu dois comprendre qu'il en découle que le temps que tu perds ici, c'est de l'argent que tu perds.

Et vient pas me répondre que je devrais faire la même chose et fermer ma gueule. Contrairement à toi, je ne débat pas dans le but de défendre égoïstement mon p'tit intérêt personnel. Ma raison d'être ici n'est pas une frustration qui serait causée par l'impression que les impôts que je paie m'appauvrissent.

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