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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

Je ne me rappelle de rien d'autre; un assez bon livre parlant de la 2 eme guerre mondiale, dans le ghetto de Varsovie, le narrateur est une étudiante en médecine tout juste sortie de l'école; et je le conseillerai a n'importe qui

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Je ne me rappelle de rien d'autre; un assez bon livre parlant de la 2 eme guerre mondiale, dans le ghetto de Varsovie, le narrateur est une étudiante en médecine tout juste sortie de l'école; et je le conseillerai a n'importe qui

Tu es en train de lire un livre dont tu ne te rappelles pas?

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Depuis que je suis au cegep, j'ai la chance d'avoir environ 3 heures de bus et de métro par jour, que je consacre presque exclusivement à la lecture. J'ai lu depuis les 5 dernières semaines :

L'art d'avoir toujours raison de Schopenhauer

L'alchimiste de Paulo Coelho

Tout Plume ou presque de Plume Latraverse

Les fleurs du mal (une relecture) de Baudelaire

Rhinocéros de Eugène Ionesco

Métaphysique des mœurs d'Emmanuel Kant

Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche

et je viens d'acheter J'irai cracher sur vos tombes de Vian qu'il me brule d'envie de lire (Je n'ai lu aucun de ces livres mais je suis un fan de ces chansons).

Tu commences par un livre qu'il a écrit sous un pseudonyme et dont le style se différencie de son oeuvre générale. Cependant, le livre est très intéressant, tu risques d'aimer. Lis aussi L'Écume des jours (adorable petit bouquin)

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Tu commences par un livre qu'il a écrit sous un pseudonyme et dont le style se différencie de son oeuvre générale. Cependant, le livre est très intéressant, tu risques d'aimer. Lis aussi L'Écume des jours (adorable petit bouquin)

J'ai adoré J'irai cracher sur vos tomber. J'ai commencé à lire L'écume Des Jours et j'hais ça pour mourir. Je trouve ça extrêmement plate et inintéressant.

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Il n'y a pas de quoi être fier.

(Pas la peine de me dire que je suis agressive, c'est juste une remarque gratuite, j'ai du mal à le supporter, les goûts et les couleurs...).

Je lis Zola, j'ai décidé de me taper tous les Rougon-Macquart. Go go go.

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En ce moment, c'est Y a t-il un Français dans la salle? par San-Antonio, où l'on voit à la fois chez l'auteur l'émule de Louis-Fredinand Céline et sa quasi-désespérance envers le genre humain. Si ça vous intéresse, sachez qu'il y a des passages assez tendres parmi des épisodes particulièrement "trash" (et y en a croyez-moi!). Pour les lecteurs sensibles, y aller avec circonspection donc. Mais à mon sens, ça en vaut la peine.

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Je l'aime surement beaucoup plus que toi.

L'autre a raison. Celui que t'aimes pas est de Vian, celui que t'aimes est de Sullivan.

Quant à moi j'ai découvert Kurt Vonnegut alors que j'étais loin du Dépotoir, et voilà que je me tappe tous ses livres les uns après les autres. Présentement je suis sur Hocus Pocus, mais j'arrive pas à m'y accrocher autant qu'aux autres.

n18078.jpg

Slaughterhouse-Five est à lire pour tout le monde. Un heureux mélange d'autobiographie, de livre historique et de science-fiction.

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J'ai jamais été un très grand lecteur mais je me suis acheté On The Road de Jack Kerouac récemment et à date j'adore ça! J'ai terminé la première des cinq parties hier soir.

Jack_Kerouac_-_On_the_Road_book_cover.jpg

Je l'ai terminé et j'ai adoré.

Je commence Lolita de Vladimir Nabokov demain matin.

LOLITA1973_UK_Transworld_(Corgi_Books),_London_thumb.jpg

Il y a tellement de livres que je veux lire maintenant!

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  • 2 semaines plus tard...

Ai terminé la semaine dernière Factotum, de Bukowski. Aussi bon que Post Office, moins que Ham On Rye, c'est à dire excellent.

Me suis remis dans Hocus Pocus, de Vonnegut. C'est comme du jus pour le cerveau.

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Je viens de terminer l'Immoraliste d'André Gide. Ayant la fâcheuse habitude de m'éparpiller sur quatre romans, j'ai décidé de me concentrer sur ce dernier et de le terminer.

limmoraliste.jpg

C'était la première fois que je lisais une oeuvre d'André Gide. J'ai beaucoup apprécié son écriture très imagée et me suis vite rendue compte qu'il fallait le deviner.

Pour bien cerner le protagoniste (Michel), il est capital de lire le roman en entier. Au fil de la lecture nous découvrons celui-ci miettes par miettes sans jamais être pleinement satisfait. Nous découvrons surtout la psychologie du personnage à travers les paroles des autres personnages, ses actions, ce qu'il approuve et désaprouve plutôt que par une pensée explicative directe.

D'un homme de droiture et de la haute sphère sociale se révèle un personnage sombre, sans morale, superficiel et sans considération pour autruit. Il projète pourtant l'image d'un homme bon. Il recherche quelque chose, un bien-être d'une façon malsaine à travers ses voyages, ses nombreuses fuites vers des ciels plus cléments. Il aime ''passionnément'' Marceline, sans réellement aimer. Il se montre attentionné envers elle mais ne démontre jamais aucun intérêt pour ses pensées, ses goûts et sa personne. Cela nous laisse une saveur amère; il aime Marceline comme on peut aimer un chien.

La sexualité de Michel n'est pas détaillée, mais nous sentons cependant qu'il éprouve une attirance malsaine pour les jeunes garçons, présents tout au long du roman. Quand on vient à cerner son dégoût pour le commun, l'honnêteté, un dégoût qui semble naîf et innocent, nous en venons à comprendre que cet être n'a pas une conscience très développée du bien et du mal (du moins il s'en fout).

J'ajoute ici une citation intéressante venant de la bouche d'un personnage secondaire:

-La Grèce, elle, idéalisait à même la vie; de sorte que la vie de l'artiste était elle-même déjà une réalisation poétique; la vie du philosophe, une mise en action de sa philosophie; de sorte aussi que, mêlées à la vie, au lieu de s'ignorer, la philosophie alimentant la poésie, la poésie exprimant la philosophie, cela était d'une persuasion admirable.

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Je lis Surveiller et punir de Michel Foucault. C'est excellent mais j'aimerais ne pas avoir de travail à faire là-dessus. Je sens qu'il n'y a rien à ajouter car il s'agit avant tout d'un travail d'archéologie ou d'anatomie de structures sociales, à des lieues de la métaphysique spéculative. J'espère simplement ne pas déformer le propos de l'auteur en le synthétisant.

Je pense que Foucault a les meilleurs arguments que j'aie jamais lus contre la peine de mort et la torture, justement parce qu'il n'argumente pas et qu'il ne fait que montrer comment on a erré sur ces sujets. Je n'ai trouvé aucune faille dans cet essai jusqu'à maintenant.

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Quelles sont les idées principales contre la peine de mort de Foucault ? Quels points il soulève ?

Il ne présente pas d'argument en tant que tel mais sa description des structures sociales à elle seule permet de fournir un argumentaire contre la peine de mort et la coercition en général.

Je suis pas rendu bien loin, mais en gros il dit que si la société punit un crime, ce n'est pas à cause du préjudice porté aux victimes mais bien à cause de la démesure du criminel. En effet, si tu passes à une lumière rouge à 2 heure du matin, tu ne fais absolument aucun tort à personne. La société, si elle le peut, va quand même te punir car tu t'affirmes au dessus des lois et tu te montres plus orgueilleux que le souverain (qui est le gouvernement aujourd'hui). En ce sens, la peine de mort est une vengeance qu'accomplit la justice sur l'accusé et elle n'est utilisée sous aucun motif de réparation mais bien pour marquer les gens. Une condamnation à mort effectuée dans le silence serait en effet absurde car on sait bien que ça n'a aucune utilité en soi.

La torture a un effet encore plus pervers qui est celui d'un cercle vicieux ou d'un engrenage. En effet, quand on torture, on commence à punir sans preuve et à partir de suspicions. De là, une personne plus faible aura tendance à tout avouer ce que le bourreau veut entendre, même si elle est innocente, alors qu'une personne plus forte restera de marbre même si elle est coupable. En somme, on extorque une vérité qui n'a pas besoin d'être dans cette lutte entre individu et souverain où ce dernier compte à tout prix avoir le dernier mot.

Aujourd'hui, tout cela est plus subtil. Si on ne marque plus le corps des accusés, on attaque leur âme afin de les rendre "sociaux". On n'a qu'à penser à Orange Mécanique de Kubrick pour s'en convaincre. J'explique vraiment mal tout ce que je viens de dire car Foucault ne défend en aucun cas le crime, mais bien les droits des criminels si on veut, qui sont aussi des êtres humains.

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